(Minghui.org) J’ai 71 ans et je pratique le Falun Dafa depuis près de trente ans. J’aimerais partager avec vous certaines de mes expériences de cultivation.
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Toutes mes maladies ont miraculeusement disparu du jour au lendemain.
Je souffrais depuis longtemps d’ischémie myocardique due à des douleurs précordiales, qui se manifestaient par des ballonnements et des douleurs à l’estomac. Cela m’a tourmentée pendant des années et m’empêchait de bien manger et de bien dormir. J’étais si maigre que je ressemblais à un sac d’os. J’ai trois enfants, deux filles et un garçon, qui n’ont qu’un an de différence. À cette époque, ils étaient tous à l’école primaire.
Une pratiquante de Falun Dafa m’a suggéré d’essayer la méthode. En regardant les enregistrements des conférences du Maître, mon corps a réagi fortement, provoquant un grand inconfort. Une pratiquante m’a dit que le Maître éliminait mon karma. Après être rentrée chez moi ce soir-là, j’ai dormi profondément et ne me suis réveillée que le lendemain matin. Je n’avais jamais connu un sommeil aussi réparateur. À mon réveil, c’était justement l’heure de faire les exercices.
J’étais très enthousiaste et je racontais à toutes les personnes que je rencontrais les effets extraordinaires du Falun Dafa pour guérir les maladies et garder la forme. J’ai retrouvé un corps en bonne santé et mon âme a été purifiée. J’ai commencé à marcher sur le chemin de la cultivation, revenant à mon moi véritable.
Faire connaître Dafa
Grâce à l’étude du Fa, j’ai compris qu’en tant que pratiquante je devais bien me cultiver, aider le Maître à sauver les êtres et accomplir mes vœux. J’ai réalisé qu’il fallait saisir le temps. J’ai donc organisé mon emploi du temps en deux parties : une partie consacrée aux tâches de la journée, et l’autre à celles de la nuit. Le jour, nous étions quelques-uns à exposer la persécution locale. La nuit, je sortais seule pour informer les gens sur Dafa et la persécution.
Presque chaque jour, une pratiquante m’emmenait pour recueillir des informations locales sur la persécution. J’aidais à les exposer sur Internet et je fournissais des documents d’information aux pratiquants qui les distribuaient aux habitants. Nous coordonnions très bien nos efforts. Les articles publiés par les pratiquants sur le site web Minghui ont profondément secoué les responsables locaux et aidé davantage de gens à prendre conscience de la persécution.
La nuit, j’utilisais de la craie pour écrire des messages de Dafa dans des lieux publics, j’accrochais des banderoles et j’apposais des autocollants. J’écrivais : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » sur les murs en béton de la ville et des villages environnants. Pendant un certain temps, des personnes ont été envoyées pour rechercher qui écrivait ces messages, mais comme ils apparaissaient partout, elles ont fini par abandonner.
Je faisais attention à la sécurité lorsque j’expliquais la vérité aux gens. Un jour je me dirigeais vers le sud-est, un autre vers le nord-ouest, parfois vers la ville, parfois vers la campagne, ce qui rendait impossible pour la police de me surveiller partout. Protégée par le Maître, je suis restée saine et sauve. J’ai fait cela pendant près de vingt ans, et mon état de cultivation était excellent.
Dissoudre la persécution
J’ai été illégalement arrêtée chez moi en 2008 et illégalement détenue au centre de détention du bourg. Avant cela, nous avions mémorisé et récité le Fa en étude collective. Même si je ne me souvenais pas de tout par cœur, j’avais une compréhension profonde du Fa. J’ai toujours eu Dafa pour me guider, ce qui a aidé à dissoudre la persécution au centre de détention. Lorsque j’émettais la pensée droite, je demandais au Maître de renforcer mes pouvoirs de gong. Je gardais cette pensée : « Je peux certainement sortir d’ici ! »
Le quatrième jour de ma détention, deux policiers en civil m’ont fait subir un interrogatoire. Je suis restée silencieuse tout au long du processus, refusant de répondre à toute question durant trois jours consécutifs d’interrogatoire. Finalement, ils m’ont dit qu’ils n’allaient plus m’interroger.
Quand un gardien du centre a appelé mon nom pour annoncer ma libération, je suis restée très calme. Je n’avais qu’une seule pensée : « La maison d’un pratiquant est partout. Si je suis libérée aujourd’hui, je ne m’en réjouirai pas. Si je ne le suis pas, je n’aurai pas peur. » Je fais juste suivre les paroles du Maître et ne pas développer d’attachements à la joie ou à la peur.
Un policier m’a demandé de signer un formulaire de libération, mais j’ai refusé. Et c’est ainsi que je suis sortie de ce sombre repaire, avec dignité, et que ma famille est venue me chercher.
Traduit de l’anglais
Copyright © 1999-2025 Minghui.org. Tous droits réservés.