(Minghui.org) En repensant à mes plus de vingt ans de cultivation, sous les enseignements sincères et la protection compatissante du Maître, j’ai pu arriver jusqu’à aujourd’hui sans encombre, et je suis reconnaissante envers le Maître pour son salut compatissant. Il est de la responsabilité de chaque véritable pratiquant de valider Dafa et d’aider le Maître dans la rectification de Fa.

Ma vie est venue pour le Fa

Lorsque j’étais à l’université, j’ai commencé à lire les écritures bouddhistes. Je me souviens très clairement qu’après avoir lu l’une d’entre elles, j’ai été témoin de phénomènes surnaturels et j’ai fait des rêves prophétiques sur ce qui allait se passer. Ce qui s’est produit était exactement identique à la scène de mon rêve. Parfois, j’étais capable de réaliser mes souhaits, et ce que je voulais pouvait se réaliser à tout moment.

À cette époque, le qigong connaissait un essor fulgurant en Chine, et j’ai été en contact avec toutes sortes de qigong. Dans mon cœur, je désirais ardemment trouver une méthode de grande vertu, j’ai essayé quelques méthodes de qigong. Chaque fois que je m’y engageais avec des attentes, j’en ressortais déçue. J’avais toujours l’impression que les principes enseignés par ces maîtres de qigong étaient trop superficiels pour me convaincre, alors j’ai abandonné un qigong après l’autre. J’ai également lu des écritures taoïstes et chrétiennes ainsi que des livres connexes, mais je n’ai pas trouvé ce que je cherchais.

Je cherchais Dafa depuis longtemps, mais je l’avais manqué parce que l’occasion ne s’était pas présentée. Un soir de juillet 1998, j’ai rencontré une camarade de classe et je lui ai demandé ce qu’elle faisait. Elle m’a répondu qu’elle pratiquait le Falun Gong. Le lendemain matin, je me suis rendue à l’heure au point de pratique et j’ai réussi à m’asseoir en position du double lotus pendant 45 minutes. Je savais que c’était ce que je cherchais. À ce moment-là, je pensais que tout cela n’était qu’une coïncidence, mais en étudiant davantage le Fa, j’ai réalisé que le Maître avait travaillé avec acharnement pour nous trouver dans le monde humain et nous permettre de nous connecter au destin sacré d’obtenir le Fa.

Avant le 20 juillet 1999, j’ai vécu les moments les plus heureux de ma vie. Mes camarades de classe et mes amis autour de moi se sont mis à cultiver Dafa les uns après les autres. Nous étudiions le Fa ensemble tous les jours vers midi, et pratiquions ensemble tôt le matin et le soir. Le responsable du point de pratique nous emmenait souvent voir des vidéos des enseignements du Maître dans divers endroits. Les week-ends, il nous emmenait également participer à des activités de pratique des exercices à grande échelle. Une fois, il m’a emmenée voir une vidéo des enseignements du Maître. En marchant le long de la route, j’ai vu un grand caractère rouge « Fa » sur le sol, qui me suivait tout le temps. Parfois, je pouvais également voir des Falun sur l’écran de télévision.

Défendre la justice pendant la persécution

Lorsque j’ai commencé à pratiquer, les autres écoles de cultivation ont beaucoup interféré avec moi. J’avais lu certains textes bouddhistes dans le cadre de mes études supérieures, mais afin de pouvoir me concentrer sur ma cultivation sans être influencée par ces textes bouddhistes, j’ai complètement abandonné mon sujet de recherche et j’en ai choisi un nouveau.

Le 20 juillet, lorsque nous sommes allés au point de pratique comme d’habitude, l’agent de la sécurité de l’école nous a dit que nous ne pouvions plus pratiquer là-bas. Nous avons discuté de ce qu’il fallait faire, et nous avons appris que certains pratiquants allaient faire appel auprès du gouvernement provincial pour défendre Dafa. Avec en tête la personne responsable du point de pratique des exercices, quelques-uns d’entre nous, compagnons de cultivation, avons marché ensemble jusqu’au gouvernement provincial pour faire appel.

Je me souviens que certains pratiquants étaient déjà arrivés lorsque nous sommes arrivés ce matin-là. De plus en plus de gens sont arrivés les uns après les autres. Nous nous tenions des deux côtés de la rue, parlant calmement de Dafa aux passants. Vers midi, des fonctionnaires du gouvernement ont utilisé des haut-parleurs et nous ont demandé de partir immédiatement. Mais les pratiquants sont restés imperturbables. Nous sommes restés sur place, puis nous avons vu des Falun apparaître dans le ciel. Des Falun de toutes tailles tombaient comme des flocons de neige, et de nombreux pratiquants les ont vus et étaient très enthousiastes.

Quand les fonctionnaires ont vu que les pratiquants restaient imperturbables, ils ont envoyé des véhicules pour nous emmener. De nombreux bus ont été dépêchés pour transporter les pratiquants vers un gymnase éloigné ou des écoles primaires situées dans des zones montagneuses. Il y avait des jeunes collégiens, des femmes âgées, des hommes dans la soixantaine et des septuagénaires, et beaucoup de jeunes pratiquants. Tout le monde était calme dans le bus et a commencé à réciter à haute voix les articles et les poèmes du Maître. Certains pratiquants ont été enthousiasmés et ont versé des larmes, comme si c’était ce qu’ils attendaient depuis longtemps.

Le soir, les responsables des lieux de travail des pratiquants se sont précipités au gymnase pour nous emmener. J’entendais constamment le bruit des coups infligés aux pratiquants et leurs pleurs. J’ai également vu des filles être emmenées de force. Lorsque nous avons été ramenés à l’université, nous sommes restés dans le département de la sécurité, à regarder une émission à la télévision qui calomniait Dafa et le Maître. Je n’ai pas pu m’empêcher de fondre en larmes. Nous ne croyions pas aux émissions de télévision et nous continuions à leur dire la vérité sur Dafa. Après ce jour-là, nous avons trouvé un endroit où pratiquer ensemble la nuit. Parfois, après avoir pratiqué, nous avons vu des personnes en civil debout à côté de nous, mais elles ne nous ont pas harcelés.

Je faisais autrefois la fierté de mes parents et l’espoir de ma famille. Mais mon père craignait que mon insistance à cultiver n’affecte mes études. Quand je suis rentrée à la maison pour les vacances d’été, il m’a sévèrement demandé de renoncer à ma cultivation. Il a même fouillé mes livres et menacé de me casser les jambes pour m’empêcher de cultiver. Je lisais secrètement les livres et pratiquais tous les jours.

Dire aux étudiants la vérité sur Dafa

Peu importe à quel point la télévision calomniait et répandait de la propagande, et peu importe à quel point mon environnement familial était oppressif, je n’ai jamais abandonné ma cultivation et j’ai continué à augmenter l’intensité de ma pensée droite.

Plus tard, lorsque je suis allée travailler dans une université, en raison de la lourde charge de travail et des tâches ménagères, je me forçais à pratiquer chaque midi. Chaque fois que je terminais les exercices, je sentais mon corps et mon esprit complètement purifiés. L’après-midi, j’étais pleine d’énergie. Lorsque je donnais mes cours, mon discours était doux et clair, mais très pénétrant. Lors de mes conférences, j’intercalais des enseignements sur la vérité de Dafa. J’expliquais aux étudiants que le Falun Gong se pratiquait selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je leur disais de distinguer le bien du mal, le bon du mauvais et de ne pas croire à la fausse propagande à la télévision.

Avec la bénédiction de Dafa, j’ai changé la pensée athée de certains étudiants et j’ai également changé l’attitude de certains étudiants envers Dafa. Une élève a déclaré dans son devoir final qu’elle avait été influencée par mes cours, qu’elle avait compris la croyance de sa mère et avait changé son attitude envers sa mère. Bien que l’élève n’ait pas explicitement mentionné le Falun Gong, je pense que sa mère devait être une compagne de cultivation. Je suis heureuse d’avoir pu éveiller mes élèves sur leur nature de Bouddha de cette façon, afin qu’ils puissent traiter Dafa correctement.

Mettre la cultivation en premier

Plus tard, quand on m’a enlevé le droit d’enseigner à cause de la persécution, je me suis engagée dans la recherche et j’ai travaillé silencieusement avec les compagnons de cultivation pour valider Dafa.

En travaillant à l’université, j’étais soumise à une forte pression en lien à la compétition. J’ai mis la cultivation en premier et essayé de concilier au mieux tâches familiales, travail et recherche. Au travail, je remplissais mes obligations et prenais la renommée et le succès avec légèreté. Mes supérieurs et collègues étaient très soulagés par ma productivité au travail et avaient confiance en mon caractère.

J’ai un jour postulé pour un projet national de sciences sociales, mais j’ai échoué à plusieurs reprises. J’ai continué à étudier le Fa, j’ai regardé à l’intérieur, et j’en suis alors venue à comprendre, à partir du Fa, que les disciples de Dafa ne doivent pas blanchir les politiques du Parti communiste chinois (PCC) ni vanter la rhétorique du Parti. Je n’ai plus postulé pour le projet dans le cadre de l’initiative « Une ceinture, une route » du Parti, mais dans une perspective de restauration de la culture traditionnelle. Le projet a été approuvé avec succès.

Comme je pratique Dafa, j’ai subi de nombreuses injustices, mais le Maître a pris soin de moi et m’a accordé beaucoup de chance et de bons résultats. Grâce à mes remarquables résultats en recherche, les responsables de l’académie et le département de la sécurité ont également fait de leur mieux pour me protéger. Durant les années où la persécution orchestrée par le Parti était la plus intense, la sécurité publique municipale et la sécurité d’État ont fait pression à maintes reprises sur l’université pour me rencontrer et me demander de me « transformer », mais les responsables du département de la sécurité ont refusé. Finalement, ils n’ont pas pu dire non à la sécurité d’État, alors ils ont dû me convoquer. Le directeur de l’académie est également venu, mais ils m’ont simplement posé quelques questions simples et ne m’ont pas causé d’ennuis.

Coopérer avec les compagnons de cultivation pour aider le Maître à sauver des gens

J’ai souvent l’occasion d’assister à des conférences. Quand je rencontre certaines personnes qui ont l’affinité prédestinée, je leur dis la vérité à propos de Dafa.

J’ai rencontré un jour une enseignante à Wuhan. Je lui ai parlé du contenu des Neuf commentaires sur le Parti communiste. Elle était tout à fait d’accord. Je lui ai également parlé des prélèvements d’organes sur des personnes vivantes autorisés par le PCC. Elle m’a dit que les prélèvements d’organes sur des personnes vivantes étaient très courants à Wuhan et qu’il existait un lieu secret où les pratiquants de Falun Gong étaient incarcérés au Bureau de la sécurité publique de Wuhan.

Un jour, lors d’une réunion, j’ai rencontré une enseignante du Jilin. Nous sommes devenues de bonnes amies. Je lui ai dit la vérité sur Dafa, et elle m’a aussi confié qu’elle recevait souvent des appels téléphoniques de pratiquants de Dafa et qu’elle lisait des documents de Dafa. J’ai été très touchée par la diligence des compagnons de cultivation du nord-est.

Parfois, lorsque je rencontre des amis, je leur explique la vérité sur les auto-immolations de Tiananmen mises en scène par le PCC et la vérité fondamentale de Dafa. Ils comprennent ce que je dis et croient dans Dafa. Cependant, il y a aussi certains intellectuels qui haïssent profondément le Parti et qui sont animés d’un grand sens de la justice, mais ils refusent d’accepter la vérité de Dafa.

Au fil des ans, j’ai travaillé en silence avec les compagnons de cultivation pour persévérer dans un projet de validation de Dafa. Sous la protection bienveillante du Maître, j’ai persévéré sans problème pendant plus de dix ans. Nos projets se sont répandus partout dans la région et ont été reconnus par la population locale. Nous avons transformé l’environnement local.

Bien que notre projet consiste uniquement à imprimer des informations sur Dafa sur des billets de banque, il perdure depuis plus de dix ans et s’est profondément ancré dans le cœur des gens. Les billets circulent désormais normalement sur le marché et dans tous les milieux de la société. Les billets changent imperceptiblement le cœur des gens et purifient l’environnement social. Un jour, alors qu’un compagnon de cultivation était allé acheter des légumes avec un billet, le vendeur a regardé le billet et n’a pu s’empêcher de murmurer : « Tiens, les billets sont si étranges maintenant ! Il y a des mots écrits à la main. Il y a aussi des mots imprimés. »

Au cours de mes plus de vingt ans de cultivation, il est difficile de décrire avec des mots la gratitude que j’éprouve envers le Maître. J’ai pu obtenir le noble Dafa, et je suis donc reconnaissante que le Maître m’ait choisie. Je suis reconnaissante au Maître pour son salut bienveillant et ardu. En repensant à mes vingt-six années de cultivation, l’interférence du PCC n’est qu’un nuage flottant, une pierre à aiguiser pour affûter la ferme volonté des disciples de Dafa. Je chérirai assurément cette opportunité, je vais bien parcourir la dernière étape du chemin et je serai à la hauteur du salut bienveillant du Maître.

Traduit de l’anglais