(Minghui.org) Le 18 avril 1998, alors que je me rendais au marché à vélo, j’ai aperçu un groupe d’une centaine de personnes pratiquant les exercices du Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa). Curieuse, je me suis arrêtée pour apprendre les mouvements. Le troisième jour de pratique, l’assistant m’a donné le Zhuan Falun (le livre principal du Falun Dafa) et j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa. Je pratique depuis plus de vingt-sept ans.

En suivant les enseignements du Maître, j’ai progressivement changé mon caractère et ma façon de penser. J’ai appris à être reconnaissante, à cultiver ma moralité, à identifier et à abandonner la jalousie, l’esprit de compétition, le désir de me faire valoir, ainsi que l’attachement à la renommée et au gain. J’ai compris les principes enseignés par le Maître dans le sous-chapitre du livre intitulé : « Zhen-Shan-Ren est le seul critère pour juger si quelqu’un est bon ou mauvais ». (Première Leçon, Zhuan Falun). Je lisais le livre tous les jours et mon état d’esprit continuait de s’améliorer. Lorsque je parlais à mon mari et à mes enfants, mon ton s’est adouci peu à peu. Avant, je leur parlais durement, mais maintenant je dis : « Je suis désolée, j’ai eu tort. C’est ma faute. »

Après le décès de mon beau-père, ma belle-mère, alors âgée de 70 ans, a vécu avec mon beau-frère aîné et sa femme. Je l’emmenais souvent chez nous pendant un mois environ, pour permettre à ma belle-sœur de se reposer. Plus tard, ma belle-mère a commencé à pratiquer le Falun Dafa. Nous l’avons fait emménager chez nous à l’âge de 85 ans.

Ma belle-mère est domiciliée à la campagne, sans pension ni maison. Mon frère aîné et ma belle-sœur disaient qu’elle n’avait droit à aucune part de propriété. Je me suis dit : elle a donné naissance à cinq enfants, a enduré la douleur de l’accouchement, a travaillé dur pour les élever et a tant contribué à la famille. Ce n’était pas facile pour elle. Dans sa vieillesse, elle mérite un logement stable. Chaque fois qu’elle devait quitter le foyer d’un autre enfant, mon mari et moi allions la chercher et lui faisions sentir que nous prenions soin d’elle. Pour ses anniversaires et pendant les fêtes du Nouvel An chinois, nous la laissions garder l’argent que ses enfants et petits-enfants lui donnaient ; elle avait ainsi des dizaines de milliers de yuans, ce qui la rendait heureuse et rassurée.

En 2019, j’ai été illégalement condamnée à trois ans de prison par le Parti communiste chinois (PCC) pour ma pratique du Falun Dafa. Pendant ce temps, ma belle-mère a demeuré chez ses enfants à tour de rôle. Le huitième jour après mon retour à la maison, en avril 2022, je l’ai ramenée vivre avec nous. C’était le printemps et ma belle-sœur, qui s’était occupée d’elle pendant quelques mois, était occupée aux travaux agricoles. Mon beau-frère aîné et sa femme étaient en mauvaise santé, et la maison de mon deuxième beau-frère était humide, car ils habitaient au rez-de-chaussée. À cette époque, ma fille a vécu à la maison pendant plus d’un an. Nous n’avions que deux chambres ; j’en partageais donc une avec ma belle-mère, et mon mari dormait sur le canapé. Cet arrangement a allégé la charge de travail des autres frères et sœurs.

Après ma sortie de prison, le PCC a cessé de me verser ma pension. Avant même ma condamnation, ils m’ont escroquée de plus de 40 000 yuans. Cependant, ils ont promis de reprendre le versement de ma pension après ma peine de prison. Mais je n’ai reçu aucune pension. Mon mari gagnait un peu plus de 3000 yuans par mois. L’année dernière, lorsque ma belle-mère a eu 100 ans, elle ne recevait que 400 yuans par mois. J’ai le Fa du Maître pour me guider et devenir une bonne personne. Chaque fois que je trouvais injuste que ses frères et sœurs ne contribuent pas aux dépenses de ma belle-mère, je me rappelais que le Maître nous a appris à abandonner l’attachement à l’intérêt personnel et à la renommée. Je pensais que je ne devais jamais laisser ma belle-mère se sentir négligée. Vieillir est déjà assez difficile, surtout pour les personnes âgées des campagnes chinoises, où il n’y a ni pension ni logement. Si les enfants ne sont pas filiaux, leur vie est encore plus difficile.

En septembre 2022, j’ai loué un logement où je pouvais donner des cours particuliers à deux enfants et gagner un peu d’argent pour alléger le fardeau financier de mon mari. Je gagnais plus pendant les vacances. Puis, un soir, ma belle-mère est tombée en allant aux toilettes et s’est gravement blessée au bras. Il était enflé et couvert de bleus de l’épaule aux doigts, et elle ne pouvait plus s’occuper d’elle-même. Ma belle-sœur l’a aidée pendant quelques jours, mais elle a dû retourner travailler. J’en ai parlé à mon mari, et il m’a dit : « Pas question, comment peut-elle aller travailler ? Elle devrait être là pour m’aider à prendre soin de notre mère ! » Elle a quand même repris le travail. Mon mari m’a dit : « Je ne peux compter sur personne d’autre, alors je compte sur toi. » J’ai abandonné mon travail de tutrice, mis fin à la location et suis rentrée à la maison pour aider mon mari à prendre soin de sa mère. Nous l’avons nourrie, baignée et lavée lorsqu’elle était incontinente. Elle s’est remise et a pu faire les exercices de Dafa, y compris la méditation. Avec le recul, j’ai pu penser à mon mari et à ma belle-mère parce que c’est ce que les enseignements du Maître m’ont guidée à ;e faire.

L’été suivant, ma belle-mère a perdu la vue. Son audition était déjà faible. Elle ne pouvait plus prendre soin d’elle-même. J’ai mis de côté mes pertes et mes gains, et j’ai partagé la responsabilité de prendre soin d’elle avec mon mari. Début août 2024, elle a pu se lever et faire à nouveau les quatre exercices debout. Elle méditait deux fois par jour. Elle a plus de 100 ans et est une pratiquante de Dafa très assidue.

J’ai une autre anecdote à raconter. Ma voisine du deuxième étage est une femme âgée dont le mari est décédé il y a des années. Elle a un fils, mais sa femme ne lui rendait jamais visite. Ce printemps-là, elle est tombée malade. Voyant sa situation lamentable, je l’ai accompagnée chez le médecin et j’ai passé la nuit avec elle à l’hôpital. De retour à la maison, elle est tombée à nouveau et avait du mal à se déplacer jusqu’à la chaise percée. J’ai fait mon possible pour l’aider. Je lui rendais visite presque quotidiennement et je vidais parfois son bassin. Je n’acceptais jamais de nourriture ni de cadeaux de sa part. Sa famille me faisait confiance et me félicitait souvent. Je leur disais : « Mon Maître m’a appris à me comporter ainsi. » Lorsque son fils devait se déplacer pour le travail, je lui rendais visite deux fois par jour. « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Elle et moi nous asseyions souvent ensemble pour réciter ces paroles pendant cinq ou dix minutes. Un jour, à la mi-septembre de l’année dernière, elle a pu se lever. Elle aussi a changé. Son fils a dit que sa mère était maintenant gentille.

Dafa m’a transformée, passant d’une personne égoïste, immorale et accablée de karma à une personne qui prend soin des autres dans tout ce qu’elle fait. Je suis guérie de toute maladie, je me sens légère et pleine d’énergie, et je reste optimiste et positive.

Je vous remercie, Maître. Au nom de toute ma famille, je vous remercie.

Traduit de l’anglais