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Comment le spectre du communisme dirige le monde (Préface, introduction et chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité)

21 avril 2020 |   Écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste

(Minghui.org) [Note de l'éditeur] Cette série est une réimpression de la traduction anglaise par The Epoch Times du livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières du livre

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe

Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est

Chapitre 4 : Exporter la révolution

Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Chapitre 7 : La destruction de la famille

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Chapitre 9 : Le piège économique communiste

Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation

Chapitre 13 : S'emparer des médias

Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent

Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme

Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme

Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme

Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion

Cette partie comprend :

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

1. Le communisme, un démon qui veut la destruction de l’humanité

2. Les voies empruntées par le démon

3. Le communisme comme idéologie du démon

4. Une compréhension métaphysique du diable

5. Les différents visages du démon

6. Le socialisme comme stade préliminaire au communisme

7. Une vision romantique du communisme

8. La destruction démoniaque de la culture et de la moralité

9. Retourner à Dieu, restaurer la tradition, sortir du projet du diable

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

1. Corrompre la pensée humaine

a. La duperie de l’athéisme

b. Le matérialisme, une théorie fallacieuse

c. Le blasphème de l’évolution

d. Le culte de la science

e. L'idéologie de lutte

f. L'altération intellectuelle

g. La langue pervertie

2. Subvertir la culture traditionnelle

a. Une éducation au rabais

b. L’art dégénéré

c. Le contrôle par les médias

d. La promotion de la pornographie, des jeux d’argent et des drogues

e. La corruption de tous les types de professions

3. Démanteler la société

a. L'érosion de l’Église

b. La désintégration de la famille

c. Le totalitarisme dans les pays de l’Est

d. L’infiltration à l’Ouest

e. La perversion de la loi

f. La manipulation de la finance

g. Le gouvernement mondial

4. Susciter des conflits sociaux et fabriquer des émeutes

a. Les guerres

b. Les révolutions

c. Les crises économiques

d. Couper l’homme de ses racines et des traditions

e. Le détournement des mouvements sociaux

f. Le terrorisme

5. Diviser pour régner

a. Éliminer toute dissension

b. Récupérer les élites

c. Rendre les masses ignorantes

d. Fabriquer des émeutiers de toutes pièces

e. Hâter le renouvellement des générations

f. Fragmenter la société

6. La dissimulation et les tactiques de défense

a. Une conspiration au grand jour

b. Le camouflage des actions menées

c. Diaboliser l’opposition

d. Détourner l’attention

e. Capter l’attention de la majorité

***

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Bien que les régimes communistes d’Europe de l’Est se soient désintégrés, le spectre pervers du communisme n’a pas disparu. Au contraire, ce spectre pervers gouverne déjà notre monde, et l’humanité ne devrait pas nourrir un sentiment erroné d’optimisme.

Le communisme n’est ni un courant de pensée, ni une doctrine, ou la tentative malheureuse d’un nouvel ordonnancement des affaires humaines. Il doit plutôt être compris comme un démon – un spectre pervers forgé par la haine, la dégénérescence et autres forces constitutives de l’univers. Il a pris la forme d’un serpent, puis celle d’un dragon rouge. Il tient compagnie à Satan, qui hait Dieu, et il exploite des êtres et des démons de bas niveau pour détruire l’homme. Son but est de détruire l’humanité, et tandis que le divin offre le salut à l’espèce humaine, le communisme s’attache à convaincre l’homme de ne pas croire : il attaque la moralité humaine et prône le rejet de la tradition. Il amène l’homme à ne pas suivre l’enseignement de Dieu, et finalement, à être détruit.

Le spectre communiste pervers, avec ses innombrables mutations, est plein de ruse. Parfois il utilise les massacres et la violence pour menacer ceux qui refusent de le suivre ; parfois, il a recours au langage des « sciences » et du « progrès », et fait miroiter des lendemains radieux afin de mieux tromper ceux qui le suivent. À d’autres moments, il se présente comme le lieu des savoirs et de la connaissance et fait croire aux gens que, là, réside le futur de l’espèce humaine ; ou bien il utilise les slogans de la « démocratie », de « l’égalité » et de la « justice sociale » et infiltre les domaines de l’éducation, des médias, de l’art, du droit, sans que ceux qu’il rassemble ainsi sous sa bannière en soient conscients. Ou encore, il se donne le nom de « socialisme », de « progressisme », de « liberté pour tous », de « néo-marxisme » et autres termes de gauche.

Quelquefois, il brandit des bannières apparemment vertueuses telles que le pacifisme, l’environnementalisme, le mondialisme et le politiquement correct  ; d’autres fois, il soutient l’art avant-gardiste, la libération sexuelle, la légalisation des drogues, l’homosexualité et autres assouvissements des désirs humains, donnant l’impression erronée que tout cela fait partie d’un vaste courant populaire.

L’extrémisme et la violence ne sont pas ses seules expressions : il arrive qu’il feigne de se préoccuper du bien-être social. Pourtant, le but fondamental qui l’anime est la destruction, par n’importe quel moyen, de tout ce qui est traditionnel, que ce soit la foi, la religion, la moralité, la culture, la famille traditionnelle, l’art, la pédagogie, le droit – quoi que ce soit, pourvu que cela fasse tomber l’homme dans des abysses moraux et qu’il en soit damné.

Aujourd’hui, le communisme dans ses diverses mutations est partout. Alors que la Chine et Cuba affichent publiquement leur communisme, l’Amérique aussi – à la tête du monde libre – ploie sous les attaques du spectre pervers. Sans oublier l’Europe, qui a embrassé le socialisme, et l’Afrique et l’Amérique latine qui subissent son influence. Telle est la surprenante réalité à laquelle l’humanité fait actuellement face  : la conspiration du spectre pervers pour détruire l’humanité a presque réussi.

Instinctivement, les êtres humains désirent obtenir des bénéfices personnels et fuir le danger. L’instinct les pousse à fuir la souffrance, à se faire un nom dans la société, à devenir des entrepreneurs prospères, ou plus simplement à bien profiter de la vie. Il est humain d’avoir de telles pensées. Toutefois, si les humains s’éloignent des divinités, le spectre pervers peut se greffer sur ces pensées et les intensifier, jusqu’à contrôler une personne. L’arrogance de la révolte du spectre pervers contre Dieu amène ceux qu’il contrôle à éprouver également un sentiment d’arrogance. Ainsi, ils essaient de jouer à Dieu à travers l’exercice du pouvoir, la détention du capital ou par le biais de la connaissance et des savoirs, et de régir les destins des masses et d’influencer le cours de l’histoire en provoquant des désordres sociaux.

Les humains sont créés par les divinités et ont en eux le bien et le mal. Si les gens abandonnent le mal et font grandir leur compassion, alors il leur est possible de retourner à Dieu. Ce qui les attend à l’opposé, c’est le diable. Un individu est entièrement libre de son choix.

Nous avons été attristés de voir que de nombreuses personnes ayant fondamentalement bon cœur sont devenues sans le vouloir les agents ou les cibles de la manipulation du spectre communiste : ceux que Vladimir Lénine appelait « les idiots utiles ». Bien que l’état quasi imminent de destruction de la société soit le résultat des séductions et des incitations du spectre, en réalité seule une très faible proportion de gens ont donné leur âme au diable de leur plein gré et ont choisi de corrompre l’humanité délibérément. Pour la majorité, la bonté innée de leur nature humaine est toujours là et c’est une opportunité qui leur est donnée de se débarrasser de l’influence du spectre.

Tel est le but de ce livre : exposer ce problème complexe et obscur en des mots simples et de la façon la plus authentique qui soit. Ainsi, les gens seront amenés à discerner les ruses du spectre communiste. Plus important encore, ce livre cherche à présenter les traditions morales, culturelles et artistiques que les divinités ont établies pour l’espèce humaine. Ainsi, c’est par eux-mêmes que les individus pourront choisir entre Dieu et le spectre pervers.

Lorsque les bonnes pensées d’une personne émergent, les divinités l’aident à s’affranchir du contrôle du diable. Mais voir le diable pour ce qu’il est demande qu’on y réfléchisse attentivement et qu’on discerne le vrai du faux avec clarté. Ce livre cherche à réexaminer les courants historiques de ces derniers siècles, en prenant de la hauteur, dans une perspective vaste, et de rendre compte des multiples masques et multiples formes que le diable a revêtus pour prendre possession de notre monde et le manipuler. Le but de cet exercice n’est pas simplement de faire une leçon d’histoire, mais surtout de comprendre comment empêcher que le diable ne puisse jamais régner à nouveau sur le monde. Cela dépend de l’éveil de chacun, de renoncer volontairement et activement au mal et de retourner aux traditions et au mode de vie que les divinités ont établis pour l’homme.

Dieu triomphera du démon. Du côté où nous nous positionnerons viendra notre destin éternel.

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

1. Le communisme, un démon qui veut la destruction de l’humanité

2. Les voies empruntées par le démon

3. Le communisme comme idéologie du démon

4. Une compréhension métaphysique du diable

5. Les différents visages du démon

6. Le socialisme comme stade préliminaire au communisme

7. Une vision romantique du communisme

8. La destruction démoniaque de la culture et de la moralité

9. Retourner à Dieu, restaurer la tradition, sortir du projet du diable

* * *

L’effondrement des régimes communistes en Union soviétique et en Europe de l’Est aura marqué la fin d’un demi-siècle de guerre froide entre le monde capitaliste de l’Ouest et le monde communiste de l’Est. Ainsi, nombreux furent les optimistes persuadés que le communisme était une relique du passé.

La triste vérité, pourtant, c’est qu’une idéologie communiste mutante l’a remplacé et a étendu son pouvoir sur le monde entier. Il y a les pays ouvertement communistes que sont la Chine, la Corée du Nord, Cuba et le Vietnam, mais il y a aussi les pays de l’ancien bloc soviétique au sein desquels l’idéologie et les façons de faire propres aux communistes exercent encore une forte influence. Les pays d’Afrique et d’Amérique du Sud, sous couvert de démocratie et de républicanisme, pratiquent la voie du socialisme. Puis il y a les nations d’Europe et d’Amérique du Nord, dont les institutions politiques foisonnent d’influences communistes sans que personne ne s’en rende compte.

Le communisme nourrit la guerre, la famine, les massacres et la tyrannie, autant de situations terrifiantes qui pourtant ne couvrent même pas l’ampleur des dégâts causés par le communisme. Pour un nombre croissant de personnes, il apparaît clairement que c’est à l’humanité elle-même que le communisme déclare la guerre, contre les valeurs de l’homme et contre la dignité humaine, et qu’aucun autre système dans l’histoire n’est allé aussi loin. En un siècle, le communisme a instauré des régimes totalitaires à grande échelle en Union soviétique et en Chine ; il a causé la mort brutale de plus de 100 millions de personnes ; il a mis en esclavage des milliards de gens ; et il a amené le monde au bord de la guerre nucléaire et donc de la destruction. Plus grave encore pourtant, il s’est attaché à détruire la famille, à fomenter le désordre social et à attaquer la moralité, ce qui est désastreux pour les fondements de la civilisation.

Quelle est donc la nature du communisme ? Quel est son objectif ? Pourquoi considère-t-il l’homme comme son ennemi ? Comment y échapper ?

1. Le communisme, un démon qui veut la destruction de l’humanité

Le texte du Manifeste du Parti communiste commence par cette phrase : « Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme. » Le choix du mot « spectre » n’est pas une fantaisie stylistique de la part de Marx. La préface de notre livre défend l’idée que le communisme ne doit pas être compris comme un simple mouvement idéologique ou une doctrine politique, voire une tentative échouée d’un nouvel ordre social  ; le communisme doit être appréhendé en tant que démon : c’est un spectre maléfique forgé par la haine, la dégénérescence et diverses autres forces constitutives de l’univers.

Le spectre communiste a pris la forme d’un serpent, puis celle d’un dragon rouge, et il tient compagnie à Satan qui a Dieu en horreur ; il exploite les êtres de bas niveau et les démons pour apporter ravages et désastres à l’humanité. Son but est la destruction de l’humanité, et, alors que le divin offre le salut à l’homme, le communisme l’enjoint à ne pas croire, et il attaque sa moralité de façon à ce qu’il renonce à ses traditions. Il pousse l’homme à ne pas prendre en compte les injonctions de Dieu, et le pousse finalement vers sa propre destruction.

À la suite de la guerre froide, le poison communiste a continué d’agir dans les pays anciennement communistes. Mais il s’est également répandu dans le reste du monde. En infiltrant les idéologies, le communisme a permis au spectre d’influencer la société humaine à l’échelle planétaire, au point que de nombreuses personnes relayent ses projets macabres en croyant que cela vient d’eux-mêmes. De cette façon, les gens perdent leur capacité à juger du vrai et du faux, à discerner le bien du mal. C’est un complot maléfique, et il est presque arrivé à son terme.

Ainsi, et alors que le spectre se félicite et se réjouit de cette victoire sinistre, la plupart des gens s’imaginent qu’il a été détruit. Il n’y a rien de plus dangereux qu’une humanité qui célèbre son triomphe avec insouciance alors qu’elle est au bord du gouffre.

2. Les voies empruntées par le démon

L’homme a été créé par Dieu, et la compassion des divinités a été sa protection. Parce que le diable sait parfaitement cela, il cherche à couper ce lien, à corrompre les hommes afin que les divinités se détournent d’eux. Il s’attaque à la culture que les divinités ont donnée aux hommes pour la subvertir, pour corrompre la moralité humaine et ainsi déformer l’homme et le rendre indigne d’être sauvé.

Le bien comme le mal, Dieu comme le diable, résident dans le cœur de chacun. Une vie peut sombrer dans la décadence morale comme elle peut s’élever grâce à la cultivation. Ceux qui croient en Dieu savent que chercher à développer activement une pensée et une conduite morales permet à nos pensées droites d’être renforcées par les divinités, et que les divinités rendent les miracles possibles. Elles aideront également à l’avancement de la moralité par palier pour aider l’homme à devenir une personne plus noble, et finalement permettre son retour au paradis. Une personne d’une moralité basse, en revanche, est remplie d’égoïsme : désir, appétit, ignorance, orgueil. Alors que les divinités ne reconnaîtront pas de telles pensées et de telles actions, le démon, lui, va les amplifier, en intensifiant l’égoïsme et la méchanceté, en incitant la personne à commettre de mauvaises actions, et ainsi se créer du karma, précipitant encore davantage le déclin moral, avec l’enfer pour étape ultime. Si les critères moraux de la société humaine chutent, alors le diable accélérera ces tendances pour causer encore plus de mauvaises actions, plus de karma et la destruction finale de l’humanité.

Les turbulences qui ont frappé l’Europe au XVIII e siècle, et le déclin moral qui en a résulté, ont offert une opportunité au démon. Il s’est appliqué à subvertir, petit à petit, les critères de discernement entre le bien et le mal. Il a promu l’athéisme, le matérialisme, le darwinisme et la philosophie de la lutte. Le démon a choisi Marx pour être son émissaire parmi les hommes. Le Manifeste du Parti communiste de 1848 de Marx prône la destruction violente des entreprises privées, des classes sociales, des nations, des religions et de la famille. La Commune de Paris de 1871 a été sa première tentative de prise de pouvoir.

Ses partisans expliquent que la question du pouvoir est au cœur de la philosophie politique de Marx. Il y a du vrai et du faux. Si l’on veut être clair au sujet des buts ultimes du communisme, on doit reconnaître que quand bien même la question du pouvoir politique pour le communisme a une importance réelle, celle-ci doit être fortement relativisée. Son importance réside dans le fait qu’accéder au pouvoir politique permet une corruption de l’humanité rapide et étendue. Avec les leviers du pouvoir, les communistes peuvent promouvoir leur idéologie avec violence et éradiquer une culture traditionnelle en à peine quelques décennies ou quelques années. Cependant, cette question est secondaire, car même sans l’appareil d’État, le démon a d’autres moyens d’exploiter les faiblesses et les défauts des hommes ; la tromperie, la récupération, la coercition, la confusion et ainsi le retournement de la pensée traditionnelle, la subversion de l’ordre et la création de soulèvements ; diviser et conquérir avec pour objectif le contrôle total.

3. Le communisme comme idéologie du démon

Dieu a établi pour la société humaine une culture riche basée sur des valeurs universelles qui rendent possible le retour au Ciel. Le communisme du démon et la culture traditionnelle de Dieu s’excluent mutuellement.

Au cœur du spectre maléfique se trouvent l’athéisme et le matérialisme : une convergence d’éléments empruntés à la philosophie allemande, aux révolutions sociales françaises et à l’économie politique anglaise, qui une fois réunis s’assemblent en une religion séculaire vouée à prendre la place occupée par Dieu et les croyances orthodoxes. Le communisme fait du monde son église, et ramène à lui tous les éléments de la vie sociale. Le diable s’installe dans les pensées des gens, il les pousse à se révolter contre Dieu et à rejeter toute tradition. C’est ainsi que le démon mène l’homme à sa propre destruction.

Le diable a choisi des agents, parmi Marx et d’autres, pour qu’ils fassent obstacle aux principes que Dieu a posés pour la société humaine et pour qu’ils les détruisent. Il incite à la lutte des classes et à l’abolition des structures sociales établies. En Orient, il a lancé une révolution violente et mis en place un État totalitaire associant politique et religion. À l’Ouest, c’est par le biais d’un communisme progressif et non violent qu’il s’est établi, en instaurant une imposition élevée et une redistribution systématique des richesses. À l’échelle mondiale, il cherche à étendre l’idéologie communiste à la totalité des systèmes politiques, œuvrant à l’affaiblissement des États-nations et à la mise en place d’un gouvernement mondial. C’est cette notion de « paradis sur terre » telle qu’elle existe dans le communisme, une soi-disant société collective sans classes sociales, sans nations ou gouvernements, mais basée sur les principes du « chacun donne selon ses capacités et chacun reçoit selon ses besoins  ».

Le communisme, avec son projet de paradis sur terre, promeut une conception athée du « progrès social ». Il se sert du matérialisme pour saper les aspirations spirituelles du genre humain, notamment la croyance au divin et à la religion, et il l’étend à tous les domaines de la société, que ce soit la politique, l’économie, l’éducation, la philosophie, l’histoire, la littérature, l’art, les sciences sociales, les sciences naturelles, et même la religion. Tel un cancer, le communisme élimine les autres croyances à mesure qu’il se métastase, jusqu’à même éliminer la croyance en Dieu. Étape par étape, il détruit les souverainetés et les identités nationales, ainsi que les traditions culturelles et l’héritage moral de l’humanité, et ce faisant, il entraîne l’homme vers la destruction.

Dans le Manifeste du Parti communiste, Marx proclame que « la révolution communiste apporte la rupture la plus radicale qui soit dans les relations traditionnelles de propriété individuelle et collective ; rien d’étonnant donc qu’un tel développement implique la plus radicale des ruptures avec la tradition ». Ainsi, Marx lui-même résume de façon très juste les presque deux siècles de pratique communiste.

Dieu est la source de l’ordre moral, et la moralité de Dieu est éternelle et immuable. Les critères moraux ne devraient jamais être déterminés par l’homme ni changés par les hommes. Le communisme veut que la moralité soit condamnée à mort et il veut la remplacer par une moralité d’un type nouveau, qu’aura établie le Nouvel Homme communiste. Et en même temps qu’il nie la vraie moralité, il recourt à des méthodes négatives pour tout facteur positif, soit extirper des traditions humaines, et alors les facteurs négatifs pourront prendre possession du monde.

Toutes les lois traditionnelles viennent de la moralité et ont pour but de soutenir la moralité. Le communisme, lui, essaie de séparer la moralité de la loi, puis de détruire la moralité en concoctant des lois mauvaises ou en interprétant celles issues de la tradition d’une façon malveillante.

Dieu enjoint à l’homme d'être aimant ; le communisme, lui, agite la lutte des classes et appelle à la violence et au meurtre.

Dieu a établi la famille comme unité sociale de base ; le communisme de son côté estime que la famille est la manifestation d’un système capitaliste et privé, et il appelle à son élimination.

Dieu a donné à l’homme la liberté d’obtenir de la richesse et le droit de profiter de la vie ; par opposition, le communisme cherche à éliminer la propriété individuelle, confisquer les biens, augmenter les impôts, prendre le contrôle du crédit et du capital, et pleinement contrôler la vie économique.

Dieu a établi la forme que devrait prendre la moralité, le gouvernement, les lois, la société et la culture ; le communisme veut « le renversement violent de tout ordre social actuel ».

Dieu a transmis à l’homme les formes inimitables des arts traditionnels pour qu’il lui soit donné de conserver l’image de Dieu ; les arts traditionnels rappellent à l’humanité la beauté du paradis, renforcent la foi en Dieu, élèvent la moralité et nourrissent la vertu. Le communisme, de son côté, voudrait que l’homme vénère des créations modernes tordues, des productions artistiques qui étouffent notre nature divine, laissent libre cours aux impulsions démoniaques qui incitent au désordre et au chaos, et il manipule le monde de l’art en répandant des idées avilissantes, laides, déformées, malfaisantes et décadentes.

Dieu veut que l’homme soit humble et plein de respect et d’admiration envers sa création. Le communisme, lui, cherche à réveiller le démoniaque et l’arrogance dans le cœur de l’homme, et il l’encourage à se révolter contre Dieu. En amplifiant le mal, inhérent à la condition humaine et inévitable chez l’homme, il exploite la notion de « liberté » pour favoriser les conduites immorales qui s’affranchissent du sentiment de devoir ou d’obligation. Le slogan « égalitaire » est utilisé pour réveiller la jalousie et la vanité chez l’homme, car l’homme est tenté par la célébrité et les intérêts matériels.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les communistes ont étendu leur empire militaire et économique, et le bloc communiste et le monde libre se sont affrontés pendant des décennies. La doctrine communiste est devenue une religion séculaire dans ces pays, une vérité inattaquable enseignée dans les manuels scolaires. Mais ailleurs dans le monde, le communisme a pris racine sous d’autres formes et il a eu une influence colossale.

4. Une compréhension métaphysique du diable

L’idée du diable tel qu’il est défini dans ce texte est celle d’un pouvoir surnaturel. Cerner précisément l’identité du spectre du communisme est une des clefs qui nous amènera à comprendre le chaos semé par le démon dans le monde.

Pour le dire simplement, le spectre du communisme est constitué de haine ; il prend son énergie dans la haine qui monte dans le cœur humain.

Le spectre communiste est lié à Satan ; parfois l’un et l’autre sont un, et l’on ne cherchera donc pas à les distinguer.

Les arrangements du démon sont présents tant en Orient qu’en Occident, dans chaque profession et dans chaque mode de vie. Parfois, son pouvoir est morcelé et parfois pleinement constitué ; parfois il utilise telle technique, et parfois telle autre. Il ne suit pas de modèle précis.

Le diable est l’instigateur d’une guerre généralisée qui a transformé la religion, la famille, la politique, l’économie, la finance, les affaires militaires, l’éducation, les savoirs, les arts, les médias, les divertissements, la culture populaire, les affaires sociales et les relations internationales en véritables champs de bataille sur lesquels le démon combat l’humanité.

L’énergie maléfique du diable peut s’étendre d’une sphère à une autre, d’un groupe à un autre ou d’un mouvement à un autre. Une fois dépassée la contestation contre la guerre du Vietnam en Occident dans les années 1970, par exemple, le diable a manipulé les adolescents rebelles et redirigé leur énergie dans l’agitation pour le féminisme, l’écologie et la légalisation de l’homosexualité. D’autres agissements du diable ont visé la subversion de la civilisation occidentale de l’intérieur.

Le diable peut faire de personnes malintentionnées des agents à son compte dans le monde humain ; avec hypocrisie, il parvient à tromper les gens innocents ou compatissants, et il les transforme en apologues de sa cause.

Les agents du démon – dont la plupart s’ignorent – sont à tous les niveaux de la société, parmi l’élite, les classes moyennes et les classes inférieures. Ainsi, ses activités se manifestent soit par des révolutions venant de la base, par des conspirations qui viennent des influents, soit par des réformes venant du centre de l’échiquier politique.

Le diable peut prendre toute forme et exister en plusieurs lieux à la fois. Il se sert d’êtres de bas niveau ou de spectres dans d’autres dimensions pour faire son œuvre : la pornographie et la dépendance aux drogues sont des instruments du démon. Ces êtres se nourrissent des énergies négatives de l’homme, notamment la haine, la peur, le désespoir, l’arrogance, la rébellion, la jalousie, les rapports sexuels sans entrave, la rage, le déchaînement, la paresse et tant d’autres.

Le diable vit dissimulé et il est plein de ruse. Il utilisera l’avarice de l’homme, sa méchanceté et sa noirceur pour arriver à ses fins, et tant que les pensées de la personne s’accordent avec ces critères, il sera capable de la contrôler. Très souvent, les gens pensent agir par eux-mêmes et suivre leurs propres pensées. En fait, ils sont manipulés sans s’en rendre compte.

5. Les différents visages du démon

De la même façon que le diable utilise plusieurs noms, le communisme se manifeste de plusieurs façons. Le démon utilise des positions contradictoires pour mieux tromper : un régime totalitaire, mais aussi un régime démocratique ; une économie planifiée mais aussi une économie de marché, une presse restreinte ou une presse totalement libre de sa parole ; l’opposition à l’homosexualité dans certains pays et sa légalisation dans d’autres ; la destruction gratuite de l’environnement ou la dénonciation agressive de celle-ci, etc. il peut appeler à la révolution violente comme il peut adopter l’idée d’une transition pacifique. Il peut se manifester en tant que système politico-économique ou bien comme une tendance idéologique dans le domaine des arts et de la culture. Il peut revêtir les habits d’un idéalisme parfait comme ceux d’un machiavélisme froid. Les régimes totalitaires communistes ne sont qu’une manifestation du démon parmi d’autres et le marxisme-léninisme ou le maoïsme ne sont qu’un aspect des mensonges du démon.

Avec l’avènement du socialisme utopique au XVIII e siècle, le monde a vu l’émergence de nombreux courants idéologiques tels que le socialisme scientifique, le socialisme Fabien, le syndicalisme, le socialisme chrétien, la social-démocratie, l’humanitarisme, le socialisme écologiste, le capitalisme social, le marxisme-léninisme et le maoïsme. Ces idéologies sont de deux ordres : le communisme violent et le communisme non-violent. L’infiltration et l’érosion graduelle du statu quo sont les deux tactiques principales qu’adopte le courant non-violent du communisme.

Une des manigances du démon est de faire des arrangements avec chacun des camps opposés que sont l’Est et l’Ouest. Alors qu’il menait une invasion de grande envergure à l’Est, à l’Ouest il s’est manifesté autrement et s’est introduit subrepticement. La Société fabienne de Grande-Bretagne, mais aussi le Parti social-démocrate en Allemagne, la Seconde internationale en France, le Parti socialiste aux États-Unis, et bien d’autres partis et organisations socialistes, tous ont semé la destruction en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Durant la guerre froide, l’existence de massacres, de camps de concentration, de famines et de purges en Union soviétique et en Chine a incité beaucoup d’Occidentaux à considérer qu’ils devaient s’estimer chanceux de vivre dans l’opulence et la liberté. Il y a même des socialistes qui ont publiquement condamné les violences de l’Union soviétique, amenant ainsi à ce que les gens baissent la garde dans leur entourage.

Le démon du communisme revêt toute une gamme d’apparences extérieures élaborées, et il opère sous de multiples bannières, ce qui rend quasi impossible de s'en prémunir. Voici une liste des écoles et mouvements qui sont soit dérivés du communisme soit utilisés par le communisme pour atteindre ses buts : le libéralisme, le progressisme, l’École de Francfort, le néo-marxisme, la Théorie critique, la contre-culture des années 1960, le pacifisme, la libération sexuelle, la légalisation de l’homosexualité, le féminisme, l’écologie, la justice sociale, le politiquement correct, le keynésianisme, les écoles d’art avant-gardiste et le multiculturalisme.

6. Le socialisme comme stade préliminaire au communisme

À l’Ouest, on a souvent regardé le socialisme et le communisme comme deux entités séparées, ce qui a permis au socialisme de prendre racine et de se développer. En fait, selon la théorie marxiste-léniniste, le socialisme n’est rien d’autre que le stade préliminaire au communisme.

En 1875, dans Critique du programme de Gotha, Marx avance l’idée de phase initiale et de phase avancée du communisme. Pour faire face aux développements de la situation internationale de l’époque, Friedrich Engels, sur la fin de sa vie, propose le « socialisme démocratique », expliquant que le vote des individus pouvait être utilisé pour prendre le pouvoir politique. Ce socialisme démocratique a été adopté par les chefs de parti de la social-démocratie et par les théoriciens de la Seconde Internationale. Il correspond aux partis de gauche des pays capitalistes tels qu’on les connaît actuellement. Lénine a posé les termes du socialisme et du communisme de façon claire : selon lui, le socialisme est la phase préliminaire du communisme et le communisme se développera sur la base du socialisme.

Ainsi, on peut voir clairement que le socialisme a toujours fait partie intégrante du marxisme et de la mouvance internationale communiste. Les nationalisations et la planification de l’économie participent à l’avènement du communisme. À l’heure actuelle, alors que les différentes branches des idéologies socialistes ou orientées à gauche – qui rencontrent un certain succès à l’Ouest – ne semblent que superficiellement rattachées au communisme. En réalité, elles correspondent aux formes non-violentes du communisme. Plutôt qu’une révolution violente, le vote démocratique en Occident est un moyen non-violent d’accéder au pouvoir. Plutôt que prendre possession des entreprises, l’État, dans les pays occidentaux, met en place une taxation élevée qui jouera le même rôle. Plutôt qu’une économie planifiée, les systèmes de protection sociale occidentaux empiètent sur les marges de manœuvre du capitalisme. Pour les partis de gauche en Occident, la sécurité sociale et le système d’aide sont un aspect important sur la voie du socialisme.

Quand on condamne les crimes du communisme, la violence et les massacres ne devraient pas être notre seule cible. On devrait être en mesure de voir les dangers que le socialisme lui-même charrie. Le communisme dans sa forme non-violente a trompé beaucoup de gens et a embrouillé beaucoup d’esprits par la multitude d’aspects que le socialisme peut prendre dans la société. Pour comprendre le communisme, on ne peut pas faire abstraction de sa phase préliminaire, car il se développe progressivement en commençant par une phase initiale plutôt que de prendre forme du jour au lendemain. De façon similaire à un être humain, il grandit petit à petit.

Certains gouvernements socialistes ou étatistes en Occident arguent de la notion de « bien commun » pour sacrifier les libertés individuelles. Les gens de ces pays conservent certaines libertés d’ordre politique, car le type de socialisme en place dans ces pays n’est pas encore complètement développé. Mais le socialisme n’est pas un concept statique. Les pays socialistes considèrent l’égalité en tout comme un objectif majeur, et ils chercheront alors à priver certains de leurs libertés. Le socialisme subit une transition inévitable vers le communisme, avec pour résultats une population sans cesse appelée à renoncer à ses libertés individuelles.

Si un pays libre devenait totalitaire du jour au lendemain, le contraste entre la propagande et la réalité serait tel que les gens en seraient abasourdis. Beaucoup entreraient en rébellion ou bien feraient preuve de résistance passive. Cela entraînerait un coût élevé pour le régime totalitaire, et le gouvernement en place se lancerait dans des massacres de masse pour éliminer la résistance. C’est l’une des raisons pour lesquelles aussi bien l’Union soviétique que la République populaire de Chine ont eu recours aux éliminations en masse sur leur propre peuple en temps de paix.

À la différence des régimes totalitaires, le socialisme des pays démocratiques s’attaque progressivement aux libertés des gens par le biais de la législation : c’est la métaphore de la fable de la grenouille. Le processus d’établissement d’un système socialiste prend des décennies, voire des générations, ce qui rend les gens apathiques, insouciants et habitués au socialisme, les dupant encore davantage. L’essence de ce type de socialisme progressif ainsi que ses objectifs ne diffèrent substantiellement en rien de l’approche violente.

Le socialisme propose de voter des lois pour garantir l’égalité des droits, mais en réalité, il tire vers le bas les valeurs morales et prive la population de la liberté qui est la sienne de tendre vers le bien. En temps normal, les gens de tous horizons présentent des caractéristiques variées de par leurs croyances religieuses, leurs critères moraux, leur connaissance de la culture, leur parcours éducatif, leur intelligence, leur force de caractère, leur diligence, leur sens des responsabilités, leur agressivité, leur capacité à innover et construire, etc. De toute évidence, il est impossible d’imposer l’égalité en élevant subitement ceux situés à des bas niveaux  : ainsi le socialisme décide plutôt de restreindre ceux des niveaux élevés.

En particulier dans le domaine des valeurs morales, le socialisme de l’Occident utilise des prétextes tels que « lutter contre les discriminations » ou « avoir une approche objective » ou bien encore l’idée du « politiquement correct » pour attaquer le discernement moral élémentaire. Cela équivaut à vouloir éliminer la moralité en tant que telle. C’est ainsi que l’on aboutit à la légalisation et à la normalisation de tout ce qui a trait aux discours anti-Dieu et rejetant le sacré, aux perversions sexuelles, à l’art démoniaque, à la pornographie, aux jeux d’argent et à l’usage des drogues. Il en résulte une sorte de discrimination inversée contre ceux qui croient en Dieu et qui aspirent à s’élever moralement, avec pour but de les marginaliser puis finalement de les éliminer.

7. Une vision romantique du communisme

De nos jours, beaucoup d’Occidentaux nourrissent une vision romantique du communisme. Pourtant, ils n’ont jamais vécu dans un pays communiste ni enduré les souffrances de ces pays, et de fait n’ont aucune idée de ce qu’est le communisme en pratique.

Au cours de la guerre froide, beaucoup d’intellectuels, d’artistes, de journalistes, d’hommes et de femmes politiques et de jeunes étudiants du monde libre se sont rendus en Russie, en Chine ou à Cuba pour y voyager et faire du tourisme. Ce qu’ils ont vu, ou plus exactement, ce qu'il leur a été permis de voir, était totalement différent de la réalité vécue par les populations de ces pays. Les pays communistes ont su mentir efficacement aux étrangers : tout ce qu’un visiteur étranger était en mesure de voir relevait d’une savante orchestration qui répondait à leurs attentes, du village modèle aux usines, en passant par les écoles, les hôpitaux, les centres de soin et les prisons. Les gens qui s’occupaient de leurs visites étaient tous des membres du Parti communiste ou des gens considérés comme politiquement fiables.

La visite était répétée. On les accueillait avec des fleurs, du vin, des danses et des chants et de jeunes enfants ou des responsables toujours souriants. Ensuite on les emmenait voir les ouvriers au travail, qui travaillaient dur et qui leur parlaient librement et comme à des amis, mais aussi rencontrer des étudiants très studieux et assister à de beaux mariages.

Ce qu’ils ne voyaient pas, c’était les procès publics, les condamnations en masse, les lynchages, les sessions collectives d’embrigadement, les enlèvements, les lavages de cerveau, les isolements en cellule, les camps de travail obligatoire, les massacres, les expropriations et les confiscations de biens, les famines, la médiocrité des services publics, l’absence de vie privée, l’espionnage, la surveillance, le contrôle persistant des voisins et des informateurs et les luttes de pouvoir violentes au sommet, ainsi que le luxe extravagant des élites. Ils n'étaient tout particulièrement pas en mesure de voir la souffrance des gens ordinaires.

Les visiteurs prenaient ce qui leur était montré comme la norme des pays communistes. Ainsi, ils promouvaient le communisme à l’Ouest en écrivant des livres et des articles, en faisant des discours, et beaucoup d’entre eux ne savaient pas qu’ils avaient été dupés. Un petit nombre cependant a été en mesure de voir les fissures de l’édifice, mais beaucoup sont tombés dans le piège de se croire « compagnons de voyage » et ont adopté l’attitude chinoise de « ne pas laver son linge sale en public ». Les massacres, les famines et la répression, pensaient-ils, n’étaient que le prix à payer de la transition vers le communisme. Ils étaient persuadés que, alors que le chemin vers le communisme était tortueux, le futur, lui, serait radieux. Ils refusaient de dire la vérité, car cela reviendrait à salir le nom du « projet socialiste ». N’ayant pas eu le courage de dire la vérité, ils ont choisi un silence de honte.

Selon le fantasme communiste, chacun est libre et égal, il n’y a pas d’oppression ou d’expropriation, les biens matériels existent en abondance, chacun donne selon ses capacités et reçoit selon ses besoins – un paradis sur terre où chaque individu peut se développer librement. Une société humaine de ce type n’existe que dans les fantasmes, et le diable utilise justement ce fantasme tel un appât pour tromper l’homme.

En réalité, le pouvoir tombe entre les mains d’une petite élite. Le vrai communisme est un appareil totalitaire contrôlé par un petit groupe qui utilise son monopole pour réprimer, mettre en esclavage et spolier la majorité. L’heure n’a pas encore sonné pour ce type de situation dans certains pays socialistes. Ils peuvent alors donner l’impression d’être modérés. Mais quand les conditions seront opportunes, tout cela changera, et quand les soutiens naïfs de l’utopie socialiste s’en rendront compte, il sera trop tard.

8. La destruction démoniaque de la culture et de la moralité

La mise en place d’agents du démon dans tous les domaines et toutes les nations précipite les ignorants et les crédules vers leur perte.

Le communisme enseigne aux gens à s’opposer à la croyance en Dieu et à rejeter le divin. En même temps qu’il attaque les religions de l’extérieur, il incite également les gens de l’intérieur à corrompre la religion. Ainsi, les religions sont devenues politisées, elles sont transformées en biens de consommation et deviennent des divertissements. Nombreux sont les hommes d’Église corrompus qui avancent des interprétations fallacieuses des textes religieux, trompant les fidèles, et allant même jusqu’à commettre l’adultère avec des membres laïcs, ou même des actes pédophiles.

Ce chaos a laissé les croyants sincères dans un grand désarroi et dans le désespoir. Il y a à peine un siècle, une croyance infaillible en Dieu était un signe de rigueur morale. De nos jours, les croyants sont vus comme des imbéciles et des superstitieux. Ils ne partagent pas leur croyance avec les autres, ils ne parlent même pas de leur foi à leurs amis, de peur d’être ridiculisés.

Un autre but majeur du communisme est de détruire la famille, en utilisant des idées telles que l’égalité des sexes ou l’idée que le couple est un arrangement social passager. Le XX e siècle en particulier a généré les mouvements féministes modernes qui ont promu la libération sexuelle, ont rendu floues les notions de genre, ont attaqué le soi-disant patriarcat, et ont affaibli le rôle du père dans la famille. Ils ont changé la définition du mariage, œuvré à la légalisation et l’acceptation de l’homosexualité, mis en avant le droit au divorce et le droit à l’avortement, et ils ont utilisé les lois de l’État providence pour concrètement encourager et subventionner la création de familles monoparentales. Le résultat de tout cela a été l’effondrement de la famille, et une hausse de la pauvreté et de la criminalité. C’est l’une des transformations les plus frappantes des dernières décennies.

Dans la sphère politique, alors que les régimes communistes maintiennent leur totalitarisme rigide, les partis politiques dans les sociétés libres sont arrivés à un point de rupture. En exploitant les failles politiques et législatives des nations démocratiques, le communisme a pu manipuler les partis majoritaires. Pour se faire élire, les hommes politiques ont fait des coups bas et des promesses qu’ils ne pouvaient pas tenir.

Le résultat de l’influence du communisme, c’est que les partis politiques dans le monde sont très souvent placés à gauche sur l’échiquier politique : ils prônent une taxation élevée, des dépenses pour le bien-être social plus élevées, un gouvernement omniprésent et l’interventionnisme en politique. Tout cela doit, à leurs yeux, être inscrit dans des lois. Parce que l’attitude d’un gouvernement joue un rôle considérable dans la forme que va prendre une société, quand le gouvernement penche à gauche, cette idéologie finit par s’infiltrer dans le corps entier de la société, et se trouve même accélérée par l’endoctrinement de la jeunesse qui, à son tour, fera élire des candidats de gauche.

Les universités et les grandes écoles, qui sont censées jouer le rôle de transmetteur de la sagesse et de la culture du passé dans ce qu’elles ont de plus profond, ont également été sapées. Dans la première moitié du XX e siècle, le spectre communiste s’est arrangé pour détruire méthodiquement le système éducatif. La Chine, célèbre pour la grandeur de sa culture antique, a été soumise au Mouvement de la nouvelle culture, et ce, avant même l’avènement du Parti communiste. Cela participait d’une volonté de couper le peuple chinois de ses propres traditions. Une fois les communistes au pouvoir, ils ont eu recours à la nationalisation du système éducatif et ont rempli les manuels scolaires d’éléments en faveur de l’idéologie du Parti, transformant des générations de jeunes Chinois en de féroces « jeunes loups ».

À l’Ouest, le spectre a lancé la tendance progressiste dans les écoles, sous la bannière de la science et du progrès, avec pour objectif le contrôle de la philosophie, de la psychologie, de la pédagogie et finalement de l’ensemble du monde académique, pour endoctriner enseignants et administrateurs. Le lycée a d’abord commencé par exclure de ses enseignements les compréhensions orthodoxes et la moralité traditionnelle. Le niveau académique a été baissé afin de s’assurer que les élèves maîtrisent moins bien la lecture, l’écriture et les chiffres, et ainsi les rendre moins aptes à se faire un jugement par eux-mêmes ou à utiliser leur propre bon sens. L’athéisme, la théorie de l’évolution, le matérialisme et l’activisme politique ont été inculqués aux élèves.

À la suite de la contre-culture des années 1960, les défenseurs du politiquement correct se sont érigés en police de la pensée, obligeant les professeurs à endoctriner les élèves avec toutes sortes d’idées tordues. Désormais, les élèves sortent du lycée dépourvus d’une forte conscience morale, sans ancrage dans leur propre culture, incapables de faire preuve de bon sens et de responsabilité, et se retrouvent à suivre aveuglément la foule, accompagnant ainsi la course descendante de la société.

Une fois dans la société, il y a l’abus de drogues, le taux de criminalité qui augmente, des médias qui regorgent de sexe et de violence, un monde de l’art qui prétend que le grotesque est beau, et toutes sortes de sectes malignes et de groupes occultes. Les jeunes vénèrent aveuglément des stars de film ou de la télévision, perdent leur temps sur les sites de jeux en ligne ou sur les réseaux sociaux, et finissent découragés et démoralisés. La violence insensée du terrorisme qui tue des innocents va à l’encontre des paramètres moraux hérités de la tradition et fait que les gens s’inquiètent sans cesse de la sécurité du monde et de ce que l’avenir leur réserve.

9. Retourner à Dieu, restaurer la tradition, sortir du projet du diable

La civilisation humaine a été transmise par les divinités à l’homme. La civilisation chinoise a vu la prospérité des dynasties Han et Tang, et la civilisation occidentale a atteint son apogée avec la Renaissance. Si les êtres humains peuvent maintenir la civilisation que les divinités leur ont laissée, alors, quand les divinités reviendront, l’homme sera capable de reprendre contact avec elles et d’entendre la Loi qu’elles leur enseignent. Si les êtres humains détruisent cette culture et cette tradition et que la moralité de la société s’effondre, alors, quand les divinités reviendront, les gens ne seront pas en mesure de comprendre l’enseignement divin, car leur karma et leurs péchés seront trop grands, et leur mode de penser se sera trop éloigné des instructions divines. C’est une situation qui est dangereuse pour l’humanité.

Nous vivons dans une ère où désespoir et espoir coexistent. Ceux qui ne croient pas en Dieu passent leur vie dans le plaisir sensuel et ceux qui croient en Dieu attendent son retour dans la confusion et l’impatience.

Le communisme est le fléau de l’humanité. Son but est de détruire l’humanité et ses arrangements sont méticuleux et spécifiques. Le complot a eu tellement de succès qu’il est presque arrivé à ses fins, et actuellement le monde est dirigé par le diable.

Un vieil adage de l’humanité dit ceci : une seule pensée juste l'emporte sur cent mauvaises, et quand la nature de Bouddha d’une personne émerge, elle secoue le monde des dix directions. Le démon semble puissant, mais il n’est rien devant Dieu. Si les êtres peuvent maintenir sincérité, bonté, compassion, tolérance et patience, ils seront protégés par Dieu, et le démon n’aura aucun pouvoir sur eux.

La miséricorde du Créateur est sans limites, et chaque vie a la possibilité d’échapper à la catastrophe. Si l’humanité peut restaurer la tradition, élever la moralité et entendre l’appel compatissant du Créateur et de la Loi céleste qui amène le salut, alors l’homme pourra échapper à la destruction que lui réserve le démon, prendre le chemin du salut et avancer vers le futur.

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

1. Corrompre la pensée humaine

a. La duperie de l’athéisme

b. Le matérialisme, une théorie fallacieuse

c. Le blasphème de l’évolution

d. Le culte de la science

e. L'idéologie de lutte

f. L'altération intellectuelle

g. La langue pervertie

2. Subvertir la culture traditionnelle

a. Une éducation au rabais

b. L’art dégénéré

c. Le contrôle par les médias

d. La promotion de la pornographie, des jeux d’argent et des drogues

e. La corruption de tous les types de professions

3. Démanteler la société

a. L'érosion de l’Église

b. La désintégration de la famille

c. Le totalitarisme dans les pays de l’Est

d. L’infiltration à l’Ouest

e. La perversion de la loi

f. La manipulation de la finance

g. Le gouvernement mondial

4. Susciter des conflits sociaux et fabriquer des émeutes

a. Les guerres

b. Les révolutions

c. Les crises économiques

d. Couper l’homme de ses racines et des traditions

e. Le détournement des mouvements sociaux

f. Le terrorisme

5. Diviser pour régner

a. Éliminer toute dissension

b. Récupérer les élites

c. Rendre les masses ignorantes

d. Fabriquer des émeutiers de toutes pièces

e. Hâter le renouvellement des générations

f. Fragmenter la société

6. La dissimulation et les tactiques de défense

a. Une conspiration au grand jour

b. Le camouflage des actions menées

c. Diaboliser l’opposition

d. Détourner l’attention

e. Capter l’attention de la majorité

***

1. Corrompre la pensée humaine

Le démon a inversé les critères qui amènent à comprendre le bien et le mal. Il repousse la droiture comme étant le mal et il fait passer le vice pour de la compassion. Il recouvre ses sinistres concepts du terme de « sciences » et il masque sa logique de voyou sous l’expression de « justice sociale ». Il se sert du « politiquement correct » pour imposer un contrôle de la pensée et répandre le concept de « neutralité » afin de rendre les gens insensibles aux atrocités et aux brutalités.

a. La duperie de l’athéisme

L’homme a été créé par Dieu, et les fidèles reçoivent sa protection divine. En conséquence, la première étape vers la destruction de l’humanité consiste à couper le lien qui unit les hommes et les divinités. Le démon envoie ses agents dans le monde humain pour qu’ils répandent l’athéisme et pervertissent activement la pensée de l’homme.

Dans les années 1850, le philosophe matérialiste allemand Ludwig Feuerbach a prétendu que « Dieu [n’était] que la projection de la nature intrinsèque de l’homme ». Le motet socialiste, « L’Internationale », affirme quant à lui qu’il « n’y a jamais eu de créateur ». En réalité, les critères de la moralité humaine, la culture, la structure sociale, la raison viennent tous du divin. Lorsque l’histoire connaît des courants tumultueux, la foi en les divinités est comme une ligne d’amarrage, elle permet à l’humanité de ne pas être submergée par les vagues.

Se penchant sur le bain de sang qu’aura été la Révolution française, et qui renversa la monarchie et le clergé, le philosophe anglais Edmund Burke dit que « quand l’homme joue à Dieu, dans les faits il se comporte comme un diable ». L’athéisme a convaincu les arrogants qu’ils pouvaient jouer à Dieu et pouvaient tenter de prendre en main le sort des autres et de la société. Les communistes les plus fanatiques n’hésitent pas à se déifier eux-mêmes. Répandre l’athéisme correspond à la première étape du diable sur le chemin de la destruction de l’humanité.

b. Le matérialisme, une théorie fallacieuse

L’esprit et la matière existent simultanément. L’idée centrale du marxisme repose sur la notion de matérialisme dialectique, théorie qui nie l’existence de l’âme. Le matérialisme s’est répandu à l’époque de la Révolution industrielle, quand le progrès rapide dans le domaine des sciences, de la technologie et de la production alimentait un véritable culte de l’empirisme et de l’athéisme. Les gens ont commencé à ne plus croire aux miracles divins et ils ont rejeté les commandements de Dieu.

Le matérialisme est une création du démon, il n’a rien d’un courant philosophique, il est une arme démoniaque qui vise à mettre à terre la foi et la spiritualité de l’homme. Le matérialisme est un produit de l’athéisme et il a pu à son tour poser les bases qui permettront l’éclosion de prétentions intellectuelles les plus diverses.

c. Le blasphème de l’évolution

En soi, la théorie de l’évolution de Darwin est une hypothèse biaisée qui a été discréditée depuis longtemps. Mais le démon a utilisé ses arguments grossiers afin de détruire le lien qui unit les divinités et l’homme. La théorie de l’évolution répand le blasphème d’une équivalence entre l’humanité et le monde animal, sapant ainsi d’emblée la dignité du genre humain et sa révérence envers la création de Dieu. Le XX e siècle aura vu la théorie de l’évolution s’imposer dans les domaines de la recherche et de l’éducation, et le créationnisme être interdit d’enseignement.

De la théorie originelle de Darwin a découlé le concept pernicieux de darwinisme social. Les notions de « sélection naturelle » et de « survie du plus fort » ont réduit la communauté internationale à une vaste jungle barbare dans laquelle les nations luttent les unes contre les autres.

d. Le culte de la science

À l’aide de l’empirisme et du scientisme, le démon a promu le culte de la science afin que celle-ci remplace la raison humaine par la « rationalité scientifique ». Les gens ont été amenés à ne croire qu’en ce qu’ils voyaient et ressentaient de façon tangible, renforçant encore davantage la vision athée du monde.

La communauté scientifique contemporaine rejette tout phénomène que ses propres méthodes ne peuvent expliquer ou vérifier, et prétend que c’est de la superstition ou de la pseudo-science, quand elle ne refuse pas, tout simplement, de les prendre en considération. La science est devenue une espèce de religion séculaire qu’on utilise pour réprimer la foi et la moralité grâce à l’emprise qu’elle a sur le monde de l’éducation et de la pensée.

e. L'idéologie de lutte

La théorie dialectique élaborée par le philosophe allemand Georg Hegel est un ensemble de principes reliés au domaine de la logique. Des penseurs de la Chine ancienne avaient mis à jour ces principes à une époque antérieure à la dynastie des Qin (221-206 av. J.-C.).

Le marxisme a sélectionné et absorbé certains aspects du travail d’Hegel, tout en exagérant la nature du conflit dialectal. Ainsi que le disait le républicain Tchang Kaï-Chek, le but du communisme n’est pas de résoudre des problèmes, mais bien « de pousser les contradictions planétaires à leur paroxysme et de s’assurer que la lutte des hommes entre eux n’ait pas de fin ».

Comme l’histoire nous l’a montré de façon répétée, le spectre maléfique du communisme incite les gens à se haïr les uns les autres, génère et exacerbe les conflits et, le moment venu, s’empare du pouvoir par le biais d’une révolution violente ou bien par subterfuge.

f. L'altération intellectuelle

L’athéisme et le matérialisme ont engendré de nombreux courants philosophiques et idéologiques, tels que le marxisme, le machiavélisme, le socialisme, le nihilisme, l’anarchisme, l’esthétisme, le freudisme, le modernisme, l’existentialisme, le post-modernisme ou le déconstructivisme. Leurs instigateurs et leurs disciples se sont empêtrés dans un verbiage inconsistant sur des sujets d’une importance pourtant véritable.

Le monde intellectuel, autrefois composé des éléments les plus sages et les plus savants de l’élite de chaque société, est devenu, au cours du siècle dernier, un levier au service du spectre maléfique, qui l’utilise pour promouvoir ses idéologies et pour que ses déviances faussent la compréhension que les gens ont du monde.

g. La langue pervertie

Comme la « novlangue » créée par la superstructure étatique d’Océanie dans le roman 1984 de George Orwell, les agents du diable remodèlent la langue afin qu’elle serve les intérêts du démon. Dans le dictionnaire du diable, « liberté » correspond à un état extrême hors de toute astreinte à la moralité, la loi ou la tradition. Des expressions telles que « nous sommes tous des enfants de Dieu », « tous les hommes sont égaux devant la loi », ou « les mêmes chances pour tous » ont été travesties pour faire le jeu d’un égalitarisme absolu. « Un homme bienveillant aime les autres », par exemple, et « aime ton prochain comme toi-même » sont utilisés pour défendre une « tolérance » en réalité fausse et sans principes. La raison est devenue l’instrument d’une pensée empirique bornée. Dans l’optique de l’égalité pour tous, la justice est devenue « justice sociale ».

La langue est un instrument de la pensée. En s’appropriant des définitions déviées et les nuances du langage, les pensées de l'homme sont dirigées vers des conclusions démoniaques.

2. Subvertir la culture traditionnelle

La culture orthodoxe de l’humanité lui vient des divinités. En même temps qu’elle maintient le fonctionnement normal d’une société humaine, le rôle le plus important d’une culture d’inspiration divine est d’apporter à l’humanité les moyens nécessaires à la compréhension de la Loi divine telle qu’elle sera enseignée dans les derniers temps et à pouvoir être sauvé et non pas éliminé.

Une culture d’inspiration divine met en garde contre les complots du diable, ainsi le diable emploie un moyen détourné qui consiste à couper les gens de leurs traditions et à détruire leur culture. Pour éliminer les compréhensions traditionnelles que les gens ont de la vie et des valeurs morales, le diable invente une quantité d’idéaux grandioses et les pousse à consacrer leur vie au combat, à se sacrifier eux-mêmes pour ces nouveaux idéaux biaisés.

a. Une éducation au rabais

Pendant des milliers d’années, l’éducation traditionnelle a su préserver et donner en héritage la culture raffinée de l’humanité. Elle avait un rôle de guide et enjoignait à être bienveillant, à préserver ses vertus morales, à maîtriser les savoir-faire de sa profession et à agir en bonne personne et en membre responsable de sa communauté. À partir du XIX e siècle, les nations d’Europe et d’Amérique du Nord ont mis en place des systèmes d’éducation publique gratuite.

Cependant, à l’orée du XX e siècle, les écoles publiques ont commencé à retourner les élèves contre la tradition et la moralité. La théorie de l’évolution est devenue un enseignement obligatoire. Les manuels scolaires se sont progressivement remplis d’athéisme, de matérialisme et de lutte des classes au fur et à mesure que le diable en prenait le contrôle. La culture traditionnelle, tel qu’elle est montrée en exemple dans les grands classiques de la littérature, était en porte-à-faux avec le courant idéologique du démon et a été graduellement marginalisée.

Les élèves intelligents et vifs ont été incités à se conformer à l’idéologie du diable, et à gâcher leurs talents dans des recherches intellectuelles vaines, se retrouvant ainsi démunis pour faire face aux choses essentielles de la vie et de la société. Les heures de cours toujours plus nombreuses ont coupé les enfants de la responsabilité de leurs parents et de leur environnement familial, tout en les obligeant à ingurgiter l’idéologie du démon dès leur plus tendre enfance.

En invoquant le devoir de « penser par soi-même », l’école a encouragé les élèves à se couper de leur tradition et à mépriser leurs parents comme leurs professeurs, pour se ranger dans l’opposition à la tradition et l’opposition à l’autorité. Les normes académiques ont graduellement été revues à la baisse, et ainsi les élèves ont une maîtrise incomplète des mathématiques et des textes. Ils ont été abreuvés des théories du « politiquement correct » dans le domaine de l’histoire ou des sciences sociales, et ils ont été immergés dans une culture des divertissements vulgaires.

Dans les pays régis par le démon, les élèves sont la cible d’un lavage de cerveau de la part de l’idéologie démoniaque, et ce, dans une quasi-autarcie de la maternelle jusqu’aux études supérieures. Quand bien même ils obtiennent leurs diplômes et entrent dans la société, leur esprit est rempli d’une logique tordue.

b. L’art dégénéré

Les arts traditionnels et dignes viennent des divinités, et sont d’abord apparus dans les temples, les églises et autres lieux de culte. L’art véritable montre la vérité, la bonté et la rectitude et permet le maintien d’une culture morale orthodoxe.

Le démon, lui, utilise l’art dégénéré pour détruire la culture traditionnelle. Sous prétexte de « montrer la réalité », il a introduit l’impressionnisme dans le monde de la peinture et le réalisme et le naturalisme dans le monde des lettres. Prétextant d’être « innovant » et de « critiquer la réalité », il a introduit l’expressionnisme, l’art abstrait, le modernisme, puis le post-modernisme, etc. Tout ce qui relève du sublime, ce qui est noble et pur, est tourné en ridicule, quand tout ce qui est vulgaire et affligeant est porté aux nues.

Un fatras d’objets divers s’est installé dans les galeries d’art. Les rythmes cacophoniques et le bruit outrancier se font appeler « musique ». Des peintures noires et sinistres dépeignent le monde des ténèbres. Les règles élémentaires de la morale sont bafouées sous prétexte de performances artistiques. Beaucoup de jeunes sont des fans irréductibles de célébrités dégénérées.

c. Le contrôle par les médias

Le diable trompe les gens en contrôlant autant que possible leur source d’information, notamment les médias grand public. Dans les pays où le pouvoir politique est entre ses mains, les médias sont un outil de propagande aux ordres du Parti communiste. Ailleurs, c’est en utilisant la liberté d’expression qu’il submerge sous une avalanche de fausses informations, de divertissements vulgaires et de sensationnel, tout ce qui relève des informations sérieuses et des discussions de fond.

Il utilise des leviers financiers pour contrôler les médias et s’emparer de l’opinion publique. La plupart des gens étant pris par leur travail ou par leurs centres d’intérêt, ils sont incapables de discerner les éléments pertinents dans ce déluge d’information. La voix de la minorité qui a le courage et la clairvoyance de pointer du doigt les conspirations du démon est noyée et marginalisée dans ce bruit assourdissant, et ne permet pas de changer les choses.

d. La promotion de la pornographie, des jeux d’argent et des drogues

Le démon promeut les modes de vie dégénérés, la liberté sexuelle et l’homosexualité. Il encourage les gens à jouer leur argent et à consommer de la drogue, et crée ainsi des populations en situation de dépendance. La jeunesse ne décolle pas des écrans tactiles et les jeux vidéo sont remplis de violence, de pornographie et d’abominations.

e. La corruption de tous les types de profession

Les divinités sont à l’origine des différentes professions de la société humaine, qui permettent aux hommes de garder en mémoire le monde divin, et par leur travail ils maintiennent le lien qui les y unit. Le démon ne peut pas tolérer cela.

Le diable a envoyé toute une quantité de démons investir les professions traditionnelles pour les saper de l’intérieur. Au nom de l’innovation, ceux qui recherchent célébrité et argent ont concocté toutes sortes de « créations » déviantes et ont abreuvé le monde de tendances et de courants excentriques et dégénérés.

Lorsque les gens s’éloignent de la volonté des divinités, alors ils perdent de vue le vrai but de la vie humaine. Finalement, ils tomberont aux mains du mal et seront détruits.

3. Démanteler la société

Le communisme tire son mode d’organisation et ses idéologies des gangs mafieux et des sectes. À l’Est, les représentants du communisme sont les chefs du Parti, Vladimir Lénine, Joseph Staline, Mao Zedong, Jiang Zemin et ceux qui ont suivi. À l’Ouest, la situation est plus complexe : le démon a sélectionné des gens parmi les élites gouvernementales, économiques, académiques ou religieuses par exemple, pour qu’ils mettent en pratique ses projets de saper la société.

a. L'érosion de l’Église

Alors que les églises étaient autrefois vertueuses, de nos jours elles ont été contaminées par la religion séculaire qu’est le socialisme. Les représentants du diable au sein de l’Église altèrent l’enseignement traditionnel et vont même jusqu’à modifier les textes sacrés. Ils ont créé la « théorie de la libération » pour répandre dans la foi intègre les idées marxistes et la lutte des classes, et ils ont propagé la perversion morale dans le clergé. À cause de cela, beaucoup de croyants ont abandonné l’espoir qu’ils avaient en l’Église, et ont abandonné la foi en un Dieu salvateur.

b. La désintégration de la famille

Les divinités ont créé la famille, l’État et l’Église pour qu’ils soient des points d’ancrage de la civilisation humaine. La famille est un bastion important de la moralité et de la tradition et sert de conduit de transmission culturelle entre les générations.

Le diable s’attaque à la famille traditionnelle et à la différenciation des sexes en utilisant le féminisme, en dénonçant le patriarcat, en encourageant la libération sexuelle et la légalisation de l’homosexualité, le concubinage, l’adultère, le divorce et l’avortement. Détruire la famille est essentiel dans le projet du démon d’éradiquer l’humanité.

c. Le totalitarisme dans les pays de l’Est

Saisissant l’opportunité d’une Russie affaiblie au sortir de la Première Guerre mondiale, le démon a incité à la révolution et au reversement du Tsar, ensuite il a lancé la révolution d’Octobre pour s’emparer du pouvoir. Il en a résulté la création de l’Union soviétique, premier régime communiste au monde. L’Internationale communiste participait de cette volonté d’étendre la révolution au reste du monde.

De 1919 à 1921, des partis communistes ont vu le jour aux États-Unis et en Chine, chacun tirant ses instructions de la Russie soviétique. C’est avec le soutien de l’URSS, et en tirant profit des ravages occasionnés par la Deuxième Guerre mondiale, que le Parti communiste chinois s’est emparé de la Chine, avec traîtrise et violence.

Peu de temps après leur accès au pouvoir, les partis communistes soviétique et chinois massacrèrent des dizaines de millions de gens, leur propre peuple, en temps de paix. Le Parti communiste chinois a continué sur sa trajectoire révolutionnaire en instaurant la « dictature du prolétariat » et a lancé un mouvement jusqu’alors jamais vu, la Révolution culturelle, véritable guerre contre ce que la civilisation humaine a de plus poussé, en s’attaquant à 5000 ans de culture traditionnelle chinoise.

À partir des années 1980, le Parti introduit des réformes économiques pour échapper à la banqueroute, mais la sphère politique est toujours restée sous la coupe d’un contrôle totalitaire strict. À ce jour, le Parti maintient sa main de fer sur le pouvoir en lançant des campagnes de répression, comme les arrestations des défenseurs de la démocratie et la persécution du Falun Gong.

d. L’infiltration à l’Ouest

Que ce soient la Cour impériale de Chine, les monarchies de droit divin en Occident, ou le système des « freins et contrepoids » du système démocratique américain, tous ont été établis par les divinités selon les spécificités des cultures et des environnements. Parce qu’il ne parvenait à prendre le pouvoir par la révolution à l’Ouest, le démon a eu recours à la subversion idéologique pour établir et exercer son contrôle. Si ce n’est l’absence de révolution violente, les pays occidentaux ont massivement adopté nombre de caractéristiques du système communiste.

e. La perversion de la loi

La loi tire son origine d’un commandement divin et se base sur la moralité. En redéfinissant les concepts de moralité et de liberté, le diable a influencé la formulation et l’interprétation des lois. Dans les pays communistes de l’Est, le diable interprète la loi comme bon lui semble.

En Occident, c’est en déformant les lois, en les détournant et en les modifiant qu’il redéfinit les actions humaines en même temps qu’il extirpe les notions de bien et de mal. Il protège les vices comme le meurtre, l’adultère et l’homosexualité, alors qu’il punit les gens qui se comportent avec droiture.

f. La manipulation de la finance

L’abolition de l’étalon-or pour un système monétaire fluctuant aura eu pour conséquence des crises économiques à répétition. La sagesse traditionnelle qui enjoignait à une gestion des finances dans la durée ne rencontre plus d’écho, et gouvernements comme individus baignent dans une culture de surconsommation et de dépenses excessives. La souveraineté nationale d’un pays est affaiblie par la dette de son gouvernement, et les gens sont constamment encouragés à emprunter toujours plus d’argent aux banques et aux États.

g. Le gouvernement mondial

Le diable a manipulé la mondialisation de façon à ce qu’elle promeuve un gouvernement mondial qui empiète sur les droits des États souverains. D’un côté, il a œuvré à l’avènement utopiste d’organisations internationales et pour des slogans comme la Ligue des Nations, les Nations Unies, « l’intégration au niveau régional » ou « le gouvernement mondial ».

Mais d’autre part, il menace les chefs de file ou les pays qui ne suivraient pas ses directives. Il spolie les peuples de la paix et de la sécurité qui leur reviennent, en fabriquant de toutes pièces des guerres et des conflits sociaux. Son but est de mettre la planète entière sous le joug d’un seul hyper-gouvernement totalitaire qui imposerait un contrôle administratif et idéologique serré ainsi qu’un contrôle des populations à l’échelle planétaire.

4. Susciter des conflits sociaux et fabriquer des émeutes

Pour renverser la société humaine traditionnelle, le diable a poussé à l’immigration de masse, aux conflits sociaux et aux soulèvements dans la société, dans des proportions élevées. Ce phénomène impressionnant est en cours depuis plusieurs siècles.

a. Les guerres

La guerre est l’un des outils les plus efficaces du diable, dans le sens où les guerres détruisent les équilibres internationaux, détruisent des bastions entiers de la tradition et accélèrent le développement de l’idéologie démoniaque. De nombreuses guerres ont été menées sous l’impulsion du démon. Il a saisi l’opportunité de la Première Guerre mondiale pour renverser plusieurs empires européens, notamment la Russie tsariste qui a ouvert la voie à la révolution bolchévique.

La Deuxième Guerre mondiale a, elle, apporté les conditions nécessaires à la prise de pouvoir du Parti communiste en Chine et à l’invasion par l’URSS de l’Europe de l’Est, et c’est ainsi que le camp socialiste de l’après-guerre a pu se former.

Cette guerre aura également amené le désordre de la décolonisation, exploitée par les régimes soviétique et chinois, afin d’en faire un tremplin pour un mouvement communiste mondial. Les « mouvements de libération nationale » ont ancré de nombreux pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine dans le camp socialiste.

b. Les révolutions

S’emparer du pouvoir politique est le meilleur moyen qu’a le diable de détruire les êtres humains, et c’est donc l’option qu’il préfère. Tirant les leçons de la Commune de Paris, Karl Marx a expliqué que la classe ouvrière doit viser le renversement de l’appareil d’État existant pour le remplacer par son propre État. Le pouvoir est toujours au cœur de la théorie politique marxiste.

La mise en place de révolutions se décompose de la façon suivante :

1. Susciter la haine et la discorde parmi les gens

2. Tromper les gens en leur disant des mensonges, puis établir un « front révolutionnaire uni »

3. Vaincre les forces de résistance les unes après les autres

4. Propager la violence pour créer un sentiment de terreur et de chaos

5. Lancer un coup d’État

6. Réprimer les « réactionnaires »

7. Mettre en place un nouvel ordre et s’assurer de sa pérennité en propageant un terrorisme révolutionnaire

Les pays communistes ont essayé de lancer une révolution mondiale par le biais de l’Internationale communiste, en exportant l’activisme révolutionnaire, et en suscitant des mouvements sociaux dans les pays non-communistes. Ainsi ils ont soutenu les partis de gauche de ces pays.

c. Les crises économiques

On peut créer et utiliser des crises économiques pour encourager les révolutions ou pour présenter les mouvements socialistes comme des opportunités de salut. Quand les hommes politiques des pays démocratiques recherchent désespérément des solutions, ils signent des pactes faustiens et dirigent graduellement leurs pays vers plus de gouvernement et plus d’imposition à caractère socialiste. Comme le dit Saul Alinsky dans son Manuel pragmatique pour radicaux réalistes (Rules for Radicals), « la vraie action repose dans la réaction de l’ennemi ».

Le krach boursier des années 1930 signale le début pour les États-Unis et l’Europe d’un engagement en faveur d’un type de gouvernement interventionniste au niveau social. De même, la crise financière de 2008 aura accéléré le basculement vers des politiques de gauche.

d. Couper l’homme de ses racines et des traditions

Depuis l’Antiquité, les hommes ont connu des mouvements migratoires. Cependant, les déplacements de population à grande échelle au niveau national ou international tels qu’on les voit de nos jours relèvent de la manipulation intentionnelle du démon. L’immigration de masse dissout les identités nationales, les frontières, les souverainetés, les traditions culturelles et la cohésion sociale.

Au fur et à mesure que des pans entiers de gens sont enlevés à leurs identités traditionnelles, il devient plus facile de les absorber dans le courant de la modernité. Il n’est pas simple pour un immigrant de s’acclimater à un environnement nouveau et d’y trouver un moyen de subvenir à ses besoins, et il est encore moins facile de participer efficacement à la vie politique et aux traditions culturelles des pays qui les accueillent.

Les nouveaux arrivants sont un vivier facile pour les partis de gauche qui cherchent des gens prêts à voter pour eux. Et pendant ce temps, l’immigration crée les conditions propices aux animosités raciales ou religieuses.

e. Le détournement des mouvements sociaux

Le spectre maléfique du communisme fait feu des courants sociaux pour enflammer les passions, envenimer les conflits, et mobiliser un maximum de gens prêts à déstabiliser la société, matraquer leurs opposants politiques, imposer leur discours et se présenter comme les tenants d’une supériorité morale. On trouve des exemples de ce type dans les mouvements anti-guerre, dans l’écologie et bien d’autres mouvements propres à l’Occident.

f. Le terrorisme

Les révolutions communistes sont arrivées à leurs fins par des actes de terrorisme, et les régimes communistes mènent des politiques de terrorisme d’État. Les communistes soviétiques et chinois ont vu dans les groupes terroristes des forces de combat contre le monde libre. La majorité des mouvements terroristes s’inspirent du modèle d’organisation léniniste. Le diable exploite les divisions et permet aux colères individuelles de se regrouper en une haine collective.

Le caractère irrationnel des attaques terroristes visant des innocents crée un sentiment d’impuissance qui touche à l’absurde. Exposés à tant d’actes de violence gratuite, les gens finissent par devenir plus antisociaux, plus déprimés et dépressifs, plus maladivement inquiets et plus cyniques. Tout cela contribue à nuire à l’ordre public et à fragmenter la société, et ainsi rendre la tâche plus simple pour le démon.

5. Diviser pour régner

Le démon manipule les gens selon les motivations et caractéristiques propres à chacun. Il peut faire qu’ils soient assassinés ou qu’ils soient achetés, ou il peut les endoctriner comme des pions de sa révolution et de sa rébellion.

a. Éliminer toute dissension

Certaines personnes sont plus perspicaces que d’autres. Certains sont plus proches du divin, ont une bonne qualité d’éveil et ne sont pas dupes des agissements du diable. En Chine en particulier, de par son histoire longue et riche, il n’est pas simple de convaincre les gens de se laisser tromper.

Le Parti communiste chinois a dû lancer des campagnes politiques répétées pour parvenir à massacrer des dizaines de millions de gens et pour mettre à terre l’ordre culturel en assassinant les élites qui servaient de gardiens de la culture traditionnelle chinoise.

Que ce soit en Chine ou en Occident, le démon n’hésite pas à liquider physiquement les membres de la société qui voient clair dans son jeu et qui ont le courage de parler et de résister. Pour ce faire, il arrange des campagnes politiques, des persécutions religieuses, des procès publics et des assassinats.

b. Récupérer les élites

Le démon ramène à lui les élites de toute nation et de toute sphère d’activité. Pour ce faire, il satisfait leurs intérêts propres et leur accorde un degré de pouvoir proportionnel à ce qu’ils peuvent faire pour lui. Ceux qui recherchent la célébrité et l’influence recevront du diable la réputation et l’autorité. Pour les amoureux de l’argent, il permettra qu’ils fassent des profits. Il fait grossir l’ego de l’arrogant et laisse l’ignorant satisfait. Les gens qui ont certains talents vont être tentés par la science, le matérialisme et un accès illimité à la liberté d’expression.

Les individus qui ont beaucoup d’ambition et de bonnes intentions voient leurs idéaux transformés en glorification de soi, ils ressentent la douceur d’être présidents, Premiers ministres, intellectuels reconnus, politologues, administrateurs, banquiers influents, professeurs d’université, experts, lauréats du Prix Nobel, etc., avec un statut social sans égal, de l’influence sur les directions politiques et des fortunes immenses. Une fois en place, ces personnalités de renom sont récupérées chacune selon ses spécificités. Quand le diable fait les comptes, tous ces gens ne sont que des agents ignorants et des idiots utiles.

c. Rendre les masses ignorantes

Le diable manipule les connaissances du public en recourant à des histoires fausses, en trompant les gens avec son système éducatif biaisé et en contrôlant les médias grand public. Il utilise sans vergogne l’impression de confort qu’ont les gens ainsi que l’industrie qui propose des divertissements sans intérêt et il s’arrange pour qu’ils ne voient pas plus loin que ce qui les concerne de façon immédiate, qu’ils ne s’intéressent qu’aux divertissements vulgaires, aux sports de compétition, aux ragots sur les réseaux sociaux, et qu’ils se laissent aller à leurs penchants érotiques et charnels. En même temps, il ne vise que les instincts collectifs les plus bas et il prive les électeurs de leur vigilance et de leur jugement et ainsi il s’approprie l’électorat.

Dans les pays totalitaires communistes, le peuple n’est jamais autorisé à se prononcer sur la politique. Dans les pays démocratiques, ceux qui veulent œuvrer au bien commun sont monopolisés par des questions sans importance comme le droit des transsexuels, rappelant ainsi le célèbre stratagème de l’histoire militaire de la Chine antique : « Cacher la route que l’on emprunte, mais se montrer au grand jour quand on répare le pont. » Des informations virales, du sensationnel, et même des attaques terroristes et des guerres, tout cela est arrangé pour masquer les intentions véritables du démon.

Le public est incité à se définir en accord avec les codes du modernisme et il est appelé à noyer dans sa masse la minorité de gens qui s’attachent encore à la tradition. Les intellectuels émettent de lourdes critiques sur les folklores traditionnels des différents pays de la planète, suscitant ainsi des préjugés bornés de la part du public peu éduqué. Les concepts de créativité et d’indépendance intellectuelle sont détournés afin de monter la jeunesse contre l’autorité, et les empêchent d’intégrer le savoir et la sagesse des cultures traditionnelles.

d. Fabriquer des émeutiers de toutes pièces

Dans les pays communistes, après les massacres des représentants de la culture traditionnelle, le diable a poussé la population dans une révolution. Après la prise de pouvoir du Parti communiste en Chine, il aura fallu une génération pour faire grandir les « louveteaux ». On les a encouragés à se battre, à détruire, voler et incendier tout sur leur passage.

Pendant la Révolution culturelle, des adolescentes ont sans scrupules battu leurs professeurs à mort. L’armée des petites mains qui pullulent sur internet, actives sur plusieurs réseaux sociaux chinois, appelle sans cesse au combat et à la tuerie avec des messages qui typiquement disent : « récupérer les îles Diaoyu, même si la population entière doit en mourir » ou bien « que la Chine soit recouverte de cimetières plutôt qu’échouer à exterminer jusqu’au dernier des Japonais ». Leur sentiment assassin est activement encouragé par le Parti communiste chinois.

En Occident, le Parti communiste regarde fièrement vers la Révolution française et la Commune de Paris. Chaque révolution et chaque insurrection a eu son groupe d’émeutiers sans scrupules ni remords ni compassion.

e. Hâter le renouvellement des générations

Le diable s’est arrangé pour que les anciennes générations soient marginalisées et mises en retrait de la société à un rythme accéléré. Alors que les jeunes reçoivent de plus en plus de droits, de pouvoir politique et de privilèges, les plus anciens perdent leur statut d’autorité et de prestige, précipitant encore davantage la coupure entre l’humanité et la tradition.

La littérature contemporaine, les arts et la culture populaire, tous doivent suivre les goûts et les valeurs des jeunes, qui eux-mêmes subissent et suivent la pression des dernières modes de peur d’être ostracisés par les autres. Les progrès rapides dans le domaine de la technologie et de la science font que les personnes âgées ne parviennent pas à suivre et à s’adapter aux énormes changements sociaux qui en découlent.

La transformation des zones urbaines et rurales et l’immigration de masse, participent de concert à couper les personnes âgées du monde et à les déraciner du présent. Le tourment et l’impuissance de leur solitude sont exacerbés par la réalité de la vie moderne, alors que les jeunes gens sont dans un rapport constant de compétition qui leur laisse peu de temps pour leurs parents et pour les personnes âgées de leur famille.

f. Fragmenter la société

Dans la société humaine traditionnelle, les gens s’aident les uns les autres. Quand il y a des conflits, ils ont la religion, la moralité, les lois et les coutumes pour leur permettre de les résoudre plus efficacement et de coopérer davantage.

Le diable ne peut pas provoquer l’effondrement de cette société organisée en peu de temps. Il lui faut d’abord fragmenter la société en de petites unités atomisées, détruire la confiance réciproque des individus et faire d’eux des étrangers les uns pour les autres. C’est un moyen efficace du démon pour s’attaquer à l’humanité élément après élément.

Le diable se sert de toutes sortes de critères pour diviser la société en groupes divergents et instiller la haine et la lutte chez les gens. Les classes sociales, les sexes, les ethnies ou les dénominations religieuses peuvent être un terreau propice à la division.

Il amplifie l’animosité entre les bourgeois et les prolétaires, entre les dirigeants et les dirigés, les progressistes et les « régressistes », les réformateurs et les conservateurs – et tout ceci alors que le pouvoir du gouvernement prend immanquablement de l’ampleur. Un individu isolé et atomisé n’a tout simplement plus aucune chance de résister à un gouvernement totalitaire quand celui-ci contrôle l’intégralité des ressources de la société.

6. La dissimulation et les tactiques de défense

Tout comme un criminel cherche à détruire les preuves de ses méfaits, le diable fait son maximum pour se dissimuler. L’ampleur de sa tromperie est difficile à percevoir.

a. Une conspiration au grand jour

Le démon mène ses projets les plus pharaoniques en plein jour tout en les décrivant comme des projets sensés, raisonnables et conformes à la loi. Une personne normale ne peut pas comprendre ni même imaginer l’existence d’un complot aussi généralisé et malfaisant. Même lorsqu’on essaye de présenter le complot du diable aux autres, ils ne peuvent que difficilement l’accepter. De plus, le démon utilise toute une panoplie de moyens qui lui permettent de révéler lui-même certains aspects de ses projets, semant ainsi aussi bien la suspicion, que la peur et la confusion chez les gens.

b. Le camouflage des actions menées

Au cours de la guerre froide, le monde était divisé entre deux camps militaires et politiques. Cependant, alors que leurs systèmes sociaux donnaient l’impression d’être diamétralement opposés, un même processus démoniaque était à la manœuvre de chaque côté, mais sous des formes différentes.

Beaucoup de communistes révisionnistes à l’occidentale, mais aussi des socialistes, des Fabiens, des réformistes et des progressistes ont publiquement rejeté les modèles soviétiques et chinois, mais leurs efforts ont entraîné la société vers des structures assez semblables à celles en place en URSS ou en Chine. Pour le dire clairement, le démon a utilisé le totalitarisme de l’Est pour mieux dissimuler son infiltration de l’Ouest et faire diversion.

c. Diaboliser l’opposition

Ceux qui osent dénoncer le diable sont traités de conspirateurs, d’extrémistes, d’extrême-droite, de droite dure, de sexistes, de racistes, de va-t’en-guerre, d’intolérants, de nazis, de fascistes, et de tout autre terme insultant qui permettra de les isoler et de les marginaliser dans les cercles intellectuels ou dans la société de façon générale. Ainsi rejetés, ridiculisés et objets des peurs, leurs idées ne sont pas entendues et leur présence n’a pas d’impact.

d. Détourner l’attention

Le diable encourage les gens à mépriser ou à faire preuve de suspicion à l’encontre de certaines ethnies, certains groupes ou certains individus, et détourne ainsi l’attention de ses projets maléfiques.

e. Capter l’attention de la majorité

Tout le monde n’est pas dupe des ruses du diable. Il y aura toujours des gens suffisamment intelligents et perceptifs pour voir les secrets du diable. Mais le diable est déjà parvenu à placer la majorité des gens sous son influence et il se sert d’eux comme d’une couverture.

Le peu de gens qui voient le diable pour ce qu’il est sont comme des gens seuls dans un désert inhabité : il n’y a personne pour répondre à leurs appels et ils attendent qu’advienne leur dernière heure.

Tous les moyens utilisés par le diable pour détruire les gens sont sans fin et toujours changeants. Les stratégies qui ont été présentées ici de façon générale recevront une étude plus poussée dans les chapitres qui suivent.

Adapté de l'anglais