(Minghui.org) [Note de l'éditeur] Cette série est une réimpression de la traduction anglaise par The Epoch Times du livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Table des matières du livre

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction

Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité

Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe

Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est

Chapitre 4 : Exporter la révolution

Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident

Chapitre 6 : La révolte contre Dieu

Chapitre 7 : La destruction de la famille

Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique

Chapitre 9 : Le piège économique communiste

Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation

Chapitre 13 : S'emparer des médias

Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent

Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme

Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme

Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme

Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois

Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion

Cette partie comprend :

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

1. L’art  : un don du Divin

2. L’immense influence de l’art sur l’humanité

3. Le sabotage et la distorsion de l’art par le communisme

a. L’art dans les pays communistes

b. Les éléments communistes derrière l’avant-garde

c. L’inversion de l’esthétique traditionnelle  : le laid en tant qu’art

d. La perversion de la littérature

Conclusion

Références

* * *

Chapitre 11 : Désacraliser les arts

1. L’art  : un don du Divin

La civilisation humaine a produit d’innombrables livres qui expliquent ce qui constitue la vraie beauté. Les croyants savent que toutes les merveilles du monde viennent du Ciel. L’art dans toute sa profondeur est une recherche d’imitation et de représentation de la beauté du Ciel dans le monde humain. L’inspiration d’un artiste vient des divinités.

Si les artistes reçoivent l’inspiration et les bénédictions des dieux, ils pourront devenir des figures exceptionnelles dans leurs domaines.

Habités par une foi et une dévotion profondes, les grands artistes de la Renaissance ont repoussé les limites de leurs talents pour créer des œuvres faisant l’éloge du divin. Leurs pensées justes et leurs actes bienveillants ont reçu approbation et bénédictions divines. Les artistes du milieu de la Renaissance, notamment Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël, ont développé des techniques qui dépassaient de loin celles de leurs prédécesseurs ou de leurs pairs, comme si cela relevait du miracle. Leurs œuvres – peintures, statues et architecture – sont devenues les classiques intemporels du monde de l’art.

Pendant des siècles, ces œuvres ont été le summum de la référence pour l’humanité. En se plongeant dans ces œuvres, les artistes des générations suivantes ont pu étudier la pureté de leur technique artistique, mais les membres du public eux aussi ont pu ressentir et témoigner de la présence divine. Lorsque ces œuvres, les techniques qui les ont créées et l’esprit qui a imprégné les artistes sont préservés, alors la société humaine est capable de maintenir le lien qui l’unit au divin. Ainsi, même si la société humaine traverse une période de décadence et de déclin, il y aura toujours l’espoir d’un retour à la tradition et un chemin vers le salut.

Les mêmes principes prévalent dans le domaine de la musique. Selon l’expression généralement attribuée à un spécialiste de l’opéra allemand : « Bach nous a donné la parole de Dieu. Mozart nous a donné le rire de Dieu. Beethoven nous a donné le feu de Dieu. Dieu nous a donné la musique pour que nous puissions prier sans paroles. »

Toute sa vie durant, Jean-Sébastien Bach considérait que le principe le plus élevé de sa musique était la louange, l’adoration et la dévotion à Dieu. Sur toutes ses partitions musicales importantes, on peut voir les lettres SDG, abréviation de « Soli Deo gloria », c’est-à-dire « Gloire à Dieu seul ».

C’est le domaine le plus élevé qu’un artiste puisse atteindre – que par la grâce de Dieu des choses célestes puissent se matérialiser dans le monde humain. Les grandes peintures et statues, les partitions les plus sublimes des premiers canons baroques et classiques, sont l’œuvre de croyants ancrés dans la religion, et sont l’apogée de la création artistique que l’homme ne pourra jamais dépasser.

Les trois éléments les plus importants de toute création artistique sont la représentation, la création et la communication. Toutes les créations artistiques contiennent un thème, c’est-à-dire le message que l’auteur cherche à communiquer, quelle que soit la forme de son art (poème, peinture, statue, photographie, roman, pièce de théâtre, danse ou film). L’artiste déploie son thème jusqu’au cœur même du lecteur, de l’auditeur ou du spectateur. Ce processus s’appelle la communication – la transmission vers un destinataire de l’esprit de l’artiste.

Pour atteindre son but de communication, un artiste doit avoir un formidable potentiel d’imitation et de représentation – car l’objet à imiter est le monde des dieux ou de l’homme, voire aussi le monde souterrain. Sur la base de ce qu’il souhaite représenter, un artiste entame le processus de sa création – affiner les éléments les plus profonds et les plus essentiels de son objet, et donner corps à sa propre expressivité, à sa propre capacité à communiquer pour atteindre le cœur de son public. Si l’artiste possède une foi juste dans le divin et dans la moralité, le divin le dotera d’inspiration créatrice. De telles œuvres seront alors divines, pures et bienveillantes – bénéfiques à la fois pour l’artiste et pour la société.

En revanche, lorsqu’un artiste délaisse les normes morales, alors les éléments négatifs détourneront son processus créatif à leur avantage, et les forces du mal utiliseront l’influence qu’il exerce sur l’artiste pour mettre en avant les créations hideuses et grotesques du monde souterrain. Les œuvres de ce genre nuisent à leur auteur et à la société en général.

La valeur des arts traditionnels orthodoxes revêt ainsi toute son importance. La culture et l’art divins en Orient comme en Occident sont les liens que les divinités ont tissés avec la civilisation humaine, et qui les unissent. Les idées et les messages transmis par cet art sont la beauté, la bienveillance, la lumière et l’espoir. D’un autre côté, les arts corrompus sont créés par ceux qui sont sous le contrôle d’éléments maléfiques. Ils creusent un fossé entre l’homme et Dieu et rapprochent l’homme du mal.

2. L’immense influence de l’art sur l’humanité

Les grandes œuvres d’art transmettent le patrimoine, diffusent le savoir et la sagesse et fortifient le caractère. Elles occupent des positions élevées dans les grandes civilisations de l’Orient et de l’Occident.

Pour l’ancien mathématicien et philosophe grec Pythagore, le secret de la musique est dans l’imitation de l’harmonie des corps célestes qui reflète elle-même l’harmonie de l’univers. Les Chinois partagent ce point de vue. Les classiques chinois Mémoires historiques et Classique de la musique traitent tous deux de la correspondance qu’entretient la musique avec les cinq éléments, et ils décrivent la manière avec laquelle les instruments de musique doivent représenter et imiter les modèles du ciel et de la terre. Ce n’est qu’ainsi que la « musique du plus grand style » montre « une harmonie semblable à celle qui règne entre le ciel et la terre ». [1] Dans les contes chinois anciens, une telle musique est capable d’attirer la grue et le phénix, et même de faire venir des êtres célestes.

Confucius a dit un jour  : « La dynastie Zhou a les deux âges derrière elle. Quelle richesse culturelle  ! Je m’accorde avec les Zhou. » [2] Il admirait la façon dont l’empereur Zhou associait dans son règne la musique et le rituel  : « L’Empereur-Sage Shun a inventé un instrument de musique à cinq cordes, qu’il a appelé qin, et qu’il utilisait pour chanter la douceur de la brise d’été du sud, et que pouvait-on voir ? Son empire était bien régi [sous l’influence favorable de sa musique]. » [3]

La pièce « Musique du prince de Qin brisant le front de l’ennemi », composée par le premier empereur de la dynastie Tang, Li Shimin, était respectée par les minorités ethniques environnantes. Le Nouveau Livre de Tang rapporte qu’au cours de son voyage à la recherche des écritures bouddhistes occidentales, le moine Xuanzang entendit un roi de l’une des principautés lui dire  : « Votre Empereur doit être un saint, car c’est lui qui a composé la “Musique du prince de Qin brisant le front de l’ennemi”. » [4]

Sous le règne de Louis XIV, la cour royale française faisait preuve d’une grande élégance par le biais de la danse et de l’art. La danse se compose non seulement de techniques propres aux mouvements, mais s’attache aussi à l’étiquette et aux normes sociales. Louis XIV a été une source d’inspiration pour l’Europe grâce à l’art et la culture de sa cour, de plus, d’autres cours ainsi que les gens en Europe s’en sont aussi inspirés.

Frédéric le Grand de Prusse était non seulement un roi exceptionnel, mais c’était également un musicien, compositeur et flûtiste hors pair. Il a lancé la construction de l’Opéra de Berlin, a personnellement supervisé cet Opéra et l’a rendu accessible à un plus grand nombre de classes sociales. Aujourd’hui encore, l’opéra reste un élément important de la culture allemande. Ces quelques exemples montrent clairement l’influence durable que l’art orthodoxe peut exercer sur la société.

L’art orthodoxe se conforme à la loi naturelle, imite la sagesse divine et apporte avec lui une énergie et des effets spéciaux. Il a un impact bénéfique sur les gens, tant sur le plan physique que spirituel. Les artistes orthodoxes ne travaillent pas seulement au niveau physique et technique, mais, de façon plus importante encore, ils œuvrent au niveau spirituel, dans leur communion avec le thème de l’œuvre. Ces artistes disent parfois ressentir le pouvoir d’une force supérieure au-delà du monde physique. L’effet ressenti est semblable à ce que l’on ressent quand on chante une ode à Dieu – c’est une expérience solennelle et divine qui transcende le langage humain.

Pour ceux qui apprécient les beaux-arts, c’est un véhicule privilégié pour communier avec le divin. Derrière l’art se trouve la sagesse accumulée d’un peuple, sa créativité et son inspiration. Il y a souvent des significations profondes qui vont bien au-delà de ce que l’on voit en surface. Certaines œuvres transmettent une énergie spirituelle particulière. Tout cela a un effet sur les spectateurs à un niveau spirituel profond. L’effet est singulier et ne peut être remplacé par aucun autre moyen.

Un bon artiste peut influencer la moralité de la société en inculquant des valeurs dans le cœur des gens par des histoires et des images touchantes. Même ceux qui n’ont pas de connaissances approfondies ou qui ont peu d’éducation peuvent acquérir de la perspicacité, de l’inspiration et intégrer les leçons morales que transmet l’art traditionnel. Dans les sociétés traditionnelles, songez au nombre de gens qui ont appris à discerner le bien du mal, et le bon du mauvais, par l’intermédiaire de contes populaires tels que La Petite Sirène ou Blanche-Neige  !

Combien de Chinois ont appris des quatre chefs-d’œuvre romanesques de l’histoire chinoise et des arts traditionnels de la narration et du théâtre  ? De telles œuvres montrent les principes célestes aux hommes, elles leur permettent de ressentir la grandeur du divin, et l’enjoignent à s’assimiler aux principes célestes.

Les valeurs dégénérées aussi exercent une influence invisible à travers l’art. Le professeur Robert McKee a écrit dans son livre Story : « Chaque histoire efficace nous transmet une idée élaborée, et nous amène en fait à y croire. En fait, le pouvoir de persuasion d’une histoire est si grand que nous pouvons en valider le sens même si nous la trouvons moralement répréhensible. » [5]

Tant en termes positifs que négatifs, l’art peut avoir un impact considérable sur la moralité, la pensée et le comportement humains. Ce n’est pas une exagération. La société moderne offre de nombreux exemples dignes d’être étudiés.

« L’effet Mozart », par exemple, a attiré l’attention du monde entier. La communauté scientifique a mené un certain nombre d’études sur l’influence positive de la musique de Mozart sur les hommes et les animaux. En 2016, une étude plus approfondie de l’effet Mozart a montré que sa musique a un effet positif sur la fonction cognitive et le comportement humain. Étonnamment, jouer la musique de Mozart à l’envers a un effet complètement opposé. La musique atonale moderne d’Arnold Schoenberg a un effet similaire à celui de jouer du Mozart à l’envers, démontrant ainsi son caractère dommageable. [6]

Comparée à la musique atonale, la musique rock a un effet encore plus négatif. Un chercheur a compilé les données de deux villes similaires  : la ville dans laquelle la radio et la télévision ont diffusé un grand nombre de chansons rock a vu 50 % plus de cas de grossesse hors mariage, d’abandons scolaires, de décès de jeunes, de crimes, etc. Certaines musiques rock présentent même le suicide comme quelque chose de raisonnable. « Ses rythmes sombres et ses paroles déprimantes peuvent réellement être considérés comme un encouragement au suicide, et c’est un fait irréfutable que des jeunes ont détruit leur vie en l’écoutant en boucle. » [8] Il n’est pas rare que les adolescents qui se suicident fassent ce qui est décrit dans les paroles rock, et de nombreux musiciens rock sont eux-mêmes tombés dans la dépression, la toxicomanie ou encore se sont suicidés.

Un autre exemple négatif bien connu est le film nationaliste nazi Le Triomphe de la volonté. Malgré les démentis de sa réalisatrice, Leni Riefenstahl, qui affirmait avoir réalisé un simple documentaire, le film de propagande faisait preuve d’une très grande maîtrise artistique. Les scènes grandioses ou les démonstrations de force qui y sont filmées ont eu un très grand écho auprès du public, qui vibrait à l’unisson d’une telle énergie et d’une telle puissance. Un certain nombre de ses méthodes de prise de vue et de montage ont influencé le cinéma pour les décennies à venir.

Mais l’œuvre est aussi devenue un élément crucial de propagande pour Hitler et l’Allemagne nazie, et elle est connue comme l’un des films de propagande les plus réussis de l’histoire. Le journal britannique The Independent a écrit en 2003  : « Le Triomphe de la Volonté a séduit beaucoup d’hommes et de femmes raisonnables, les persuadant d’admirer plutôt que de condamner, alors qu’il ne fait aucun doute que les amis et alliés des nazis dans le monde entier ont été conquis. » [9]

Comprendre la grande puissance de l’art peut nous aider à mieux comprendre l’importance de l’art traditionnel et pourquoi les éléments maléfiques veulent miner et saboter l’art humain et le faire dégénérer.

3. Le sabotage et la distorsion de l’art par le communisme

Étant donné que l’art a un effet considérable sur l’évolution de la société, il n’est pas surprenant que le communisme s’en serve pour conditionner socialement les hommes.

a. L’art dans les pays communistes

Les partis communistes sont conscients du pouvoir de l’art et s’en servent pour laver les cerveaux détournant toute forme d’art dans cette optique. Beaucoup de gens ironisent en voyant que le PCC promeut des chanteurs et des acteurs au rang de généraux militaires. Ils se demandent comment des civils qui n’ont suivi ni formation militaire, qui ne savent pas se servir d’une arme ou ne connaissent pas grand-chose à la guerre peuvent se retrouver généraux. Mais pour le PCC, placer de telles personnes à ces fonctions est tout aussi utile à la promotion et au maintien du culte communiste que des militaires aguerris – peut-être même revêtent-ils une importance encore plus grande. En ce sens, leur rang militaire est parfaitement conforme au principe du Parti. Comme disait Mao Zedong : « Nous devons aussi avoir une armée culturelle, c’est absolument indispensable pour unir nos propres rangs et vaincre l’ennemi. » [10]

Les performances artistiques des pays communistes sont conçues pour faire oublier aux gens les misères qu’ils endurent sous le régime communiste et les inciter, par le biais de l’art, à cultiver leur fidélité au Parti. Un tel effet de propagande – qu’ils appellent « travail de la pensée » – ne peut pas être atteint par la puissance martiale uniquement.

Considérons par exemple la grande cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin organisée par le PCC, dont le coût pour le contribuable a été énorme, ou bien le grand festival de chant et de danse nord-coréens, Arirang, ou encore les troupes de ballet de l’ex-Union soviétique. Tous répondent aux besoins du Parti. En septembre 2011, lorsque le ministère de la Culture du PCC a organisé un festival de la culture soi-disant chinoise, appelé « China  : A Nation’s Art », au Kennedy Center de Washington D.C., ce qu’il a mis en avant est le modèle classique du ballet communiste chinois Détachement féminin rouge (Red Detachment of Women) qui incite à la haine de classe et fait l’éloge de la violence communiste.

Si l’art orthodoxe, proche du divin et des valeurs traditionnelles pouvait coexister avec l’art-lavage de cerveau du Parti, ce dernier perdrait tout monopole et n’aurait plus aucun effet. C’est pourquoi tous les pays communistes ont un système de censure strict sur les arts et l’industrie de l’édition.

b. Les éléments communistes derrière l’avant-garde

Depuis des siècles, l’art classique s’est transmis de génération en génération. Cette tradition s’est poursuivie jusqu’au XXe siècle, où elle a connu une fin brutale. La transmission et l’héritage de l’art ont été remplacés par une avant-garde radicale et ont commencé à dégénérer rapidement. Comme le dit l’artiste Robert Florczak  : « Le profond, l’inspiration et le beau ont été remplacés par la nouveauté, la différence et la laideur. […] Les normes ont décliné jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de normes. Ne restait plus que l’expression personnelle. » C’est ainsi que l’humanité a perdu son sens universel de l’esthétique.

Cette batterie de nouveaux mouvements artistiques prend sa source dans des tendances idéologiques que le communisme influence. Beaucoup de ces artistes sont soit ouvertement communistes, soit des para-communistes d’un genre ou d’un autre, ou bien ont été fortement exposés à ces idéologies.

Georg Lukacs, commissaire culturel hongrois de l’Internationale communiste et fondateur du marxisme occidental, a fondé l’école de Francfort. L’une de ses tâches était d’établir une « nouvelle forme culturelle » en abandonnant la culture traditionnelle. Cette nouvelle forme culturelle exclut l’art dont la représentation du divin est le but. Comme l’écrivait Herbert Marcuse, socialiste allemand de l’école de Francfort  : « L’art proteste contre ces relations [sociales données], et en même temps les transcende. Ainsi, l’art subvertit la conscience dominante, l’expérience ordinaire. » [12]

C’est-à-dire qu’ils enrôlent l’art dans la révolte contre le divin et la subversion de la moralité. Les considérations de ce type sont majoritaires et dominantes dans l’art moderne.

Gustave Courbet, le fondateur de l’école réaliste française, a participé à la Commune de Paris. Il a été élu membre du comité de la Commune et président de la très radicale Fédération des artistes. Courbet a œuvré à la transformation de l’ancien système et à l’établissement de nouvelles orientations artistiques. Il a ordonné à la Fédération de démolir un bâtiment néoclassique, la Colonne Vendôme (qui sera reconstruite par la suite). Courbet rejetait l’idée que les êtres humains aient été créés par Dieu, et il était déterminé à ce que l’art exprime la vision du monde selon le point de vue du prolétariat et promeuve l’idéologie matérialiste. Il est connu pour avoir fait remarquer  : « Je n’ai jamais vu d’anges ni de déesses, voilà pourquoi je n’en peins pas. » [13]

Courbet croyait que la réforme des arts était en fait une révolution. Sous prétexte de vouloir peindre ce qu’il appelait la réalité, il a remplacé la beauté par la laideur. Ses peintures de nus, par exemple, se sont concentrées en particulier sur la représentation des organes génitaux féminins, un acte supposé être révolutionnaire, et vu comme un moyen de se rebeller et de transgresser la tradition pour inciter d’une certaine manière à l’activisme communiste. La pensée et la vie de Courbet illustrent le lien étroit qu’entretient l’idéologie communiste révolutionnaire avec l’art moderne.

Sous l’influence de la pensée moderniste, la ferveur révolutionnaire des artistes de la fin du XIXe siècle a donné naissance à toute une série de mouvements dans le monde de l’art. Contrairement aux écoles d’expression artistique traditionnelle, ces mouvements d’avant-garde cherchaient ouvertement à rompre avec la tradition. Le terme d’« avant-garde » émane d’intellectuels socialistes et vise à décrire les mouvements artistiques qui s’accordent avec leurs propres aspirations politiques.

À la fin du XIXe siècle, ces influences ont donné naissance à l’impressionnisme. Depuis, les artistes modernes ont abandonné les exigences de la peinture à l’huile traditionnelle, y compris le besoin de précision, de proportion, de structure, de perspective et de transition entre la lumière et l’ombre. Le néo-impressionnisme (pointillisme) et le postimpressionnisme sont ensuite apparus, centrant leurs œuvres sur l’exploration des sentiments personnels de l’artiste. Georges-Pierre Seurat et Vincent Van Gogh, tous deux engagés dans le socialisme, en sont des figures éminentes. Van Gogh était un gros buveur d’absinthe et souffrait d’une maladie mentale, et ses peintures semblent refléter ces tendances.

Les œuvres d’art contiennent les messages que leurs créateurs veulent transmettre et sont les médias par lesquels leurs auteurs informent leur public. Les artistes de la haute Renaissance transmettaient la compassion et la beauté à leur public. Rien à voir avec les artistes contemporains, qui véhiculent des messages négatifs et sombres. Les artistes modernes abandonnent leurs propres pensées et se laissent contrôler par des entités fantomatiques de bas niveau. Ils sont souvent incohérents et confus, et leurs œuvres s’en font le reflet – sombres, négatives, floues, grises, déprimées, décadentes et désordonnées.

Après l’impressionnisme sont venus l’expressionnisme et le fauvisme, puis le cubisme de Picasso.

En 1944, Picasso rejoint le Parti communiste français. Dans sa lettre Pourquoi je suis communiste, il a dit  : « Mon adhésion au Parti communiste est une étape logique dans ma vie, dans mon travail et leur donne leur sens. […] Mais pendant l’oppression et l’insurrection, j’ai senti que ce n’était pas assez, que je devais me battre non seulement avec la peinture, mais avec tout mon être. » [15]

Picasso a amené une rupture avec les méthodes classiques de la peinture. Pour lui, tout était un morceau de pâte à ramasser et à façonner à sa guise. Plus ses œuvres devenaient étranges, plus il était satisfait. Le processus de création d’images monstrueuses est un processus de destruction d’image, au point que personne ne peut plus la comprendre. Même Georges Braque, l’artiste moderne qui a cofondé le cubisme avec Picasso, n’aimait pas ses Demoiselles d’Avignon et pour lui, Picasso avait dû boire du pétrole puis cracher du feu sur la toile. [16]

Marcel Duchamp, le fondateur du mouvement artistique dada, a également poussé au renversement et à la rébellion face à la tradition, dans la façon dont il concevait l’exposition de ses œuvres et par sa mise en scène d’objets déjà existants. Il a récupéré des objets trouvés ou fabriqués en usine et les a transformés en soi-disant installations artistiques. Duchamp a été appelé le père de l’art conceptuel et a défendu l’idée que tout pouvait être appelé art. Le mouvement dadaïste est lui-même un projet communiste, comme en témoigne le Manifeste des dadaïstes de Berlin, qui appelait à « une union révolutionnaire internationale de tous les hommes et femmes créatifs et intellectuels sur la base du communisme radical », ainsi qu’à « l’expropriation immédiate de la propriété » et à « la réglementation immédiate de toutes les relations sexuelles selon les vues du dadaïsme international par la création d’un centre sexuel dadaïste ». [17]

Le discours anti-tradition dadaïste s’est transformé en surréalisme en France, sous l’égide du communiste André Breton, qui prônait la révolution. Il reprochait à la raison, à la culture et à la société d’être selon lui répressives, ce qui est typique des discours sociétaux que tenaient les artistes européens modernes de l’époque. Les mouvements artistiques qui ont étendu ces principes incluent l’abstractisme, le minimalisme et le pop art. L’abstractisme est l’expression émotionnelle de la rébellion, du désordre, du vide et de l’évasion. Toutes ces écoles sont une sorte de postmodernisme qui vise à renverser l’intégralité des règles, la raison et la moralité. [18] Dans leur forme la plus outrancière, ces artistes créent des œuvres qui profanent ouvertement l’image de Marie, la mère de Jésus. [19]

Les artistes modernes ne sont pas unanimes dans leurs soutiens aux discours d’extrême gauche, mais le fait est qu’un point commun idéologique avec la pensée communiste se démarque, à savoir le rejet du divin et la volonté de remplacer Dieu comme point de départ à notre compréhension de la vie humaine. Ces « ismes » en sont venus à exercer une influence croissante dans la sphère publique et ont fini par marginaliser complètement l’art classique.

c. L’inversion de l’esthétique traditionnelle  : le laid en tant qu’art

Les nombreuses écoles d’art moderne qui sont apparues et se sont développées ont plusieurs points en commun : elles inversent l’esthétique conventionnelle, elles prennent la laideur comme beauté et elles visent à choquer, quitte à devenir aussi affreuses que l’imagination de l’artiste le permet.

Marcel Duchamp a signé son nom sur un urinoir, l’a nommé Fontaine, et l’a proposé pour une exposition à New York. Bien que l’exposition de l’objet ait été refusée, le geste a été salué par les pairs de Duchamp dans le monde de l’art comme étant une blague bien pensée, et plus tard sera considéré comme le sommet de la créativité par les artistes et les universitaires. C’est symptomatique de l’état d’esprit du monde de l’art, pour lequel la peinture classique au chevalet a été marginalisée alors que les installations artistiques prenaient le relais. En 1958, Yves Klein a exposé à la Galerie Iris Clert à Paris, à l’occasion de l’exposition appelée Void ; les œuvres exposées se révèlent en fait être des murs nus.

Figure majeure de l’avant-garde allemande de l’après-guerre, Joseph Beuys, en 1965, se badigeonne la tête de miel, se recouvre de feuilles d’or et murmure des phrases sans arrêt pendant trois heures, un lièvre mort dans les bras, pour son « œuvre » Comment expliquer les tableaux à un lièvre mort. Pour Beuys, tout le monde peut être artiste. Une anecdote raconte qu’un spectateur dubitatif n’a pu s’empêcher de l’interpeller  : « Tu parles de tout sous le soleil, sauf de l’art  ! » Et la réponse prêtée à Beuys  : « Tout ce qui est sous le soleil est de l’art  ! » [20]

En 1961, Piero Manzoni, figure de proue de l’avant-garde, a mis ses propres excréments dans 90 boîtes de conserve, les appelant des œuvres d’art, et les a mis en vente sous le nom de Merda d’artista (Merde d’artiste). En 2015, l’une des boîtes a été vendue à Londres pour un prix record de 182 500 livres, soit environ 240 000 US $, soit des centaines de fois le prix du même poids en or. Il a également signé son nom sur les fesses d’une femme nue, appelant la pièce Sculture viventi (Sculpture vivante).

En Chine, il y a eu « l’artiste » nu qui enduisait son corps de miel et d’huile de poisson pour attirer les mouches. La profanation du corps semblait être destinée à communiquer l’idée selon laquelle la vie est sans importance, laide et répugnante.

Dans le documentaire de la BBC Beijing Swings sur les « artistes de l’extrême » en Chine, l’art de la performance comprenait la consommation performative du corps d’un fœtus mort. Waldemar Januszczak, le journaliste du documentaire, déclare  : « La Chine produit l’art le plus scandaleux et le plus sombre de tous les pays du monde. » [21] En fait, c’est le résultat de la poursuite de la nature de démon.

Certaines de ces œuvres d’art dites modernes sont si sales et éhontées qu’elles dépassent l’endurance mentale des gens normaux. La Révolution culturelle du monde de l’art se fait par le biais de tels comportements avant-gardistes.

Ceux qui soutiennent le modernisme ont intégré cette vision sans le moindre problème, mais les peintres qui maîtrisent vraiment la technique de la peinture ont connu des moments difficiles. Les peintres et les sculpteurs qui adhèrent à une tradition stricte, et qui maîtrisent leur métier par une pratique minutieuse, ont été évincés du monde de l’art. John William Godward, le peintre néoclassique victorien anglais associé au préraphaélisme, estimait qu’il était victime de discrimination, car son style classique et réaliste n’avait plus la cote face à l’essor des œuvres modernistes de Picasso. En 1922, il s’est suicidé et il aurait écrit dans sa lettre de suicide  : « Le monde est trop petit pour que moi et un Picasso puissions coexister. » [22]

Des méthodes similaires ont été adoptées pour détruire la musique. La musique authentique se conforme à la théorie de la musique et à l’ordre traditionnel. Les accords, et les tonalités et les modes qui en découlent sont tous issus de schémas harmonieux naturels. L’univers créé par le divin est harmonieux. Les humains sont en mesure d’en apprécier l’harmonie et peuvent y participer et créer de la beauté, car les humains sont eux aussi créés par le divin.

La musique atonale moderne rejette les idées de tonalité, d’accords et de mélodie, et sa structure est désorganisée. Une telle musique est une révolte contre la musique classique divinement impartie ; elle brutalise l’harmonie de l’univers, ce qui explique pourquoi nombreux sont ceux qui la trouvent désagréable. Les musiciens modernistes soutiennent l’idée biaisée que leur dictent leurs théories déviantes de l’esthétique, que c’est au public de former ses oreilles afin que celles-ci s’y habituent, et alors ils finiront par l’apprécier.

Arnold Schoenberg, l’un des fondateurs de la musique moderne, a créé le « système dodécaphonique », une structure fondamentalement atonale qui sonne l’avènement de la technique musicale anticlassique. À l’époque, la musique de Schoenberg était considérée comme la négation de toute la culture musicale allemande, comme la trahison du goût, du sentiment, de la tradition et de tous les principes esthétiques. Les Allemands comparaient sa musique à de la cocaïne  : « Interpréter Schoenberg, c’est comme ouvrir un bar à cocaïne pour le peuple. La cocaïne est un poison, et la musique de Schoenberg, c’est de la cocaïne. » [23] Dans les générations suivantes, un critique musical l’a évalué ainsi  : « Une façon de mesurer l’immensité que cet homme a accomplie, c’est que cinquante ans après sa mort il parvient toujours à vider n’importe quelle salle de concert sur terre. » [24]

Les théories musicales de Theodor W. Adorno, une figure importante de l’école de Francfort, ont largement contribué à ce que la musique de Schoenberg soit acceptée et reconnue. Dans son œuvre de 1949, Philosophie de la musique moderne, Adorno échafaude toute une théorie pour démontrer que la méthode des douze tons de Schoenberg est le summum de la composition musicale. C’est ainsi que le système Schoenberg a été largement accepté par les générations de compositeurs et de critiques musicaux qui ont suivi. [25] Depuis lors, de nombreux musiciens ont imité Schoenberg, et son style avant-gardiste a eu un impact majeur sur le monde musical de l’après-guerre.

Après avoir détruit la tradition avec la musique moderne, l’art avant-gardiste a utilisé le rock'n'roll pour supplanter le rôle de la musique classique dans la vie des gens. Sidney Finkelstein, le principal théoricien de la musique du Parti communiste des États-Unis, a déclaré ouvertement que les frontières entre classique et populaire devraient être éliminées. [26] À peu près à la même époque, la musique rock au rythme très soutenu prenait de l’importance aux États-Unis, et la musique classique et traditionnelle se retrouvait écartée et marginalisée. [27]

Le rock'n'roll se caractérise par des sonorités inharmonieuses, des mélodies déstructurées, des rythmes forts, des conflits émotionnels et des contradictions – de façon très similaire à l’idée communiste de lutte. Selon les Mémoires historiques (Records of the Grand Historian) de l’historien chinois Sima Qian, ce n’est que lorsque le son se conforme à la moralité qu’on peut l’appeler musique. Typiquement, la vie des musiciens de rock'n'roll est remplie de sexe, de violence et de drogue.

Après le rock'n'roll, d’autres formes de musique, comme le rap, font leur apparition aux États-Unis et ont gagné en popularité. Les paroles du rap sont remplies de jurons et d’obscénités, et la musique met en scène sa rébellion contre la tradition et la société en insistant sur la drogue, la violence, les jurons et la promiscuité. [28] À mesure que la moralité de la société dans son ensemble décline, ces « formes artistiques », auparavant considérées comme des sous-cultures, ont fait leur chemin jusqu’au cœur de la société normale et sont même recherchées par les salles de spectacles grand public.

Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés sur la situation actuelle du monde de l’art et de la musique. En réalité, c’est l’intégralité du monde artistique qui a été fortement impacté ; l’influence qu’exerce le monde de l’art moderne se caractérise par un dévoiement des idées, des méthodes et des compétences traditionnelles dans des domaines tels que la sculpture, l’architecture, la danse, la décoration, le design, la photographie, le cinéma et bien d’autres. Beaucoup de gens impliqués dans l’art moderne sont fortement influencés par l’idéologie communiste. Par exemple, la fondatrice de la danse moderne, Isadora Duncan, bisexuelle et athée, s’opposait au ballet, le qualifiant de laid et contre nature. Avec une centaine d’élèves, elle s’est produite à Moscou pour Lénine et a utilisé L’Internationale comme thème principal de sa danse. [29]

Quant à savoir pourquoi ces déviations existent et deviennent une mode, voire même un courant dominant, c’est étroitement lié à la façon dont le communisme a corrompu les arts traditionnels qui étaient d’inspiration divine. À première vue, bien sûr, ça ne se voit pas, et on semble avoir accepté et se faire à l’idée qu’on se ment à soi-même : on estime que tant qu’il y a une théorie qui soutient tout cela, c’est de l’art.

Si l’on regarde de près les différences qui existent entre l’art de l’avant-garde et l’art traditionnel, on constate que les artistes de la Renaissance concevaient l’art non seulement comme un moyen de louer Dieu, mais aussi, dans une plus grande mesure, comme une façon de représenter la beauté d’une manière qui faisait naître dans le cœur humain des sentiments de vérité et de bonté et, ce faisant, maintenait le niveau de moralité de la société.

À l’opposé, les différentes formes mutantes de l’art d’avant-garde cherchent à inverser tous les aboutissements de la Renaissance. Ils amènent les gens à être attirés par la laideur, qui engendre la nature démoniaque des hommes  : les pensées sombres, décadentes, dépravées, violentes, mauvaises et autres idées négatives de ce genre prennent le dessus. La calomnie moderne du divin a conduit les gens d’aujourd’hui à se couper non seulement de Dieu, mais aussi de leur propre divinité intérieure, de leur communauté, de leurs valeurs traditionnelles et de leur moralité. [30]

d. La perversion de la littérature

La littérature est une forme particulière d’art. Son moyen est le langage, qu’elle utilise pour transmettre la sagesse que le divin a donnée à l’humanité, et aussi pour garder trace des précieuses expériences de vie de l’humanité. Les deux grandes épopées de l’antiquité grecque, L’Iliade et L’Odyssée, dépeignent toutes deux l’histoire complexe de l’époque de la guerre de Troie, et donnent une image vivide des dieux et des hommes, tout en peignant la grande toile d’un fait historique. Les vertus de courage, de générosité, de sagesse, de justice et de tempérance louées dans les épopées sont devenues une source importante du système de valeurs de la civilisation grecque et de toute la civilisation occidentale.

En raison de la grande influence que la littérature exerce sur les gens, des éléments maléfiques contrôlent les écrivains, en particulier ceux qui se perdent dans la recherche de la gloire et l’argent, et créent et promeuvent des œuvres littéraires qui transmettent l’idéologie du communisme  ; calomnier la culture traditionnelle, détruire la moralité des gens, répandre le pessimisme, le n’importe-quoi et encourager à la passivité ou au sentiment d’inutilité face à la vie. La littérature est devenue l’un des outils principaux que les éléments communistes utilisent pour contrôler le monde.

Certaines œuvres influentes promeuvent directement l’idéologie communiste. Après la répression de la Commune de Paris, Eugène Pottier, membre de la commune, écrit « L’Internationale », chanson qui déclarait  : « Il n’y a jamais eu de sauveur du monde, ni de divinités, ni d’empereurs desquels dépendre », et qui prévient, menaçant : « Le vieux monde sera détruit  ! » « L’Internationale » est devenue la chanson officielle de la Première et de la Deuxième Internationale puis la chanson officielle du Parti communiste chinois. Dans les pays communistes du monde entier, elle est largement utilisée lors de rassemblements et apparaît dans nombre d’ouvrages littéraires.

Au cours de l’histoire de l’Union soviétique et du PCC, et dans le but de laver le cerveau du grand public, les partis communistes de ces pays ont demandé aux intellectuels de reprendre les techniques traditionnelles pour représenter la vie du prolétariat et faire l’apologie de la conscience de classe  ; il s’agissait d’expliquer l’idéologie et les politiques du Parti communiste. Cela a donné naissance à un grand nombre d’œuvres littéraires, dont les romans soviétiques Le torrent de fer et Et l’acier fut trempé, ou bien les œuvres du PCC La chanson de la Jeunesse, Le Soleil illumine le fleuve Sanggan, entre autres exemples, qui ont toutes eu un énorme impact de propagande. Le Parti communiste nomme « réalisme socialiste » ce style d’œuvres. Mao Zedong a étendu la fonction de ce type de littérature, la décrivant comme étant « au service des ouvriers, des paysans et des soldats » et « au service du prolétariat ». [31] La capacité qu’a ce type de littérature à inculquer des idéologies est évidente et bien comprise par les dirigeants communistes. Cependant, les méthodes par lesquelles le communisme utilise la littérature pour détruire l’humanité ne se limitent pas à cela.

Voici un résumé des principales fonctions de la littérature sous influence communiste.

Utiliser la littérature pour détruire la tradition.

Une étape majeure dans la destruction de l’humanité a été de calomnier la civilisation traditionnelle que le divin a donnée à l’humanité. Que ce soit en Chine ou en Occident, les éléments communistes utilisent les intellectuels ayant des pensées modernistes pour qu’ils créent et promeuvent des œuvres déformantes ou calomnieuses de la culture traditionnelle.

Au cours du « Mouvement nouvelle culture », l’auteur chinois Lu Xun s’est rendu célèbre pour avoir violemment attaqué la tradition et pour avoir calomnié l’antiquité chinoise. Dans son premier roman, Le Journal d’un fou, il utilise le protagoniste pour déclarer que toute l’histoire chinoise peut se résumer en deux caractères  : « homme – mange. » Lu Xun a été salué par Mao Zedong comme étant « le représentant le plus grandiose et le plus courageux de la nouvelle armée culturelle » et « le commandant de la Révolution culturelle de la Chine ». Mao a également dit  : « Le chemin qu’il a pris était le chemin même que devait prendre la nouvelle culture nationale chinoise. » [32]

En Europe, le poète italien Marinetti publie en 1909 le Manifeste du futurisme, appelant au rejet total de la tradition et au culte des machines, de la technologie, de la vitesse, de la violence et de la compétition. Le poète communiste russe Vladimir Maïakovski publie en 1913 Une gifle à la face du goût du public, exprimant également sa volonté de rompre avec la littérature traditionnelle russe.

Défendre des représentations hideuses au nom de la « réalité »

Aujourd’hui, les intellectuels et les artistes utilisent la littérature et les arts pour représenter des choses ou des scènes laides, étranges et terrifiantes, sous prétexte qu’ils ne font que montrer les choses comme elles sont.

L’art traditionnel véhicule l’harmonie, la grâce, la clarté, la retenue, la décence, l’équilibre, l’universalité et l’idéal, ce qui exige qu’une sélection et un choix soient opérés. Pour les artistes modernistes, de telles œuvres ne relèvent pas du réel. Ce type de point de vue vient en fait d’une mauvaise compréhension de l’origine et de la fonction de l’art. L’art trouve son origine dans la vie quotidienne, mais il doit transcender cette vie quotidienne avec pour objectif à la fois d’enchanter et d’instruire. Ainsi, les artistes doivent sélectionner, affiner et faire mûrir ce qu’ils cherchent à représenter dans leur processus créatif. Se concentrer aveuglément sur le « réalisme » restreint artificiellement les limites de la vie et de l’art. Si ce type de réalisme absolu est de l’art, alors ce que tout le monde voit et entend est de l’art, auquel cas : pourquoi consacrer du temps et de l’argent à former des artistes  ?

Utiliser la littérature pour corrompre les valeurs morales

Des prétextes tels qu'« exprimer son vrai soi », ou « le flot de pensées », etc., ont conduit les gens à abandonner les normes morales traditionnelles et à se complaire dans le côté démoniaque de la nature humaine. Un exemple est ce que le communiste et poète français André Breton a écrit dans son Manifeste surréaliste, définissant sa nouvelle littérature ainsi  : « Automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l’absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale. » [33]

L’écriture du « stream of consciousness » ou « flot de pensées », et « l’écriture automatique » des surréalistes sont étroitement liées. Influencés par la psychopathologie de Sigmund Freud, certains écrivains occidentaux ont commencé à expérimenter le courant de conscience dès le début du XXe siècle. Ces écrits ont généralement des intrigues simples et se concentrent sur les processus de pensée intérieurs et intimes de personnages insignifiants (antihéros) à travers des récits composés de pensées fluctuantes.

Les êtres humains ont en eux à la fois le potentiel pour le bien et le potentiel pour le mal. Une vie devrait être consacrée à l’élévation constante des normes morales et à cultiver la vertu en apprenant à se maîtriser. Dans la société moderne, beaucoup de gens éprouvent des pensées et des désirs malsains. Le simple fait de les exposer sur la place publique et d’en faire le commerce équivaut à polluer la société.

Libérer le côté obscur de l’homme au nom de « l’esprit critique » et de la « protestation »

Les écrivains et les artistes du monde libre occidental, sous l’influence du sentiment anti-traditionaliste, considèrent toutes les lois, tous les règlements et codes moraux comme des restrictions et des répressions. Ils voient les problèmes de la société moderne et les faiblesses de la nature humaine, mais au lieu de les traiter de manière rationnelle, ils encouragent l’individualisme extrême de par leurs critiques et leurs oppositions, et ne cherchent qu’à assouvir leurs désirs personnels. Ils utilisent des moyens dégénérés pour exprimer leur soi-disant résistance, tout en renforçant le côté sombre de leur nature, s’abandonnant à la haine, la paresse, au désir, à la luxure, à l’agressivité et à la quête de gloire. Le manque de retenue morale ne résoudra pas les problèmes sociaux, mais, au contraire, il les aggravera.

Au cours du mouvement de la contre-culture des années 1960, le poète américain Allen Ginsberg devient le porte-parole de la Beat Generation et il est encore vénéré aujourd’hui par ceux qui veulent se rebeller contre la société. Son poème Howl dépeint des styles de vie et des états mentaux extrêmes, dont l’alcoolisme, la promiscuité sexuelle, la drogue, la sodomie, l’automutilation, la prostitution, l’agression violente, le vol, le vagabondage, la folie. Avec l’institutionnalisation du mouvement de la contre-culture, Howl est devenu un classique littéraire et fait partie de nombreuses collections littéraires. Ginsberg a reconnu qu’il avait été communiste dans ses premières années et qu’il n’avait aucun regret. [34] Il idolâtrait Fidel Castro et d’autres dictateurs communistes et faisait la promotion de l’homosexualité et de la pédophilie. Ginsberg est une manifestation claire de ce que le communisme et l’individualisme extrême ont en commun.

La diffusion de la pornographie à travers la littérature

Depuis le début du XXe siècle, un contenu explicitement sexuel a commencé à apparaître dans les œuvres littéraires, et certaines d’entre elles en sont remplies, ce qui n’empêche pas qu’on les considère encore comme des classiques. Beaucoup de commentateurs et d’érudits ont abandonné leurs responsabilités sociales et font l’éloge de ces œuvres pornographiques qu’ils qualifient de chefs-d’œuvre artistiques. Nous savons que de nombreuses valeurs morales traditionnelles fonctionnent par abstinence. Briser de telles restrictions, quelle qu’en soit la noble justification, sape et détruit la moralité.

Déshumaniser les gens par la littérature

Au cours des dernières décennies, alors que la culture devenait de plus en plus confuse, un nombre important de nouveaux genres de romans a fait surface, comme par exemple les thrillers et les romans d’horreur, le surnaturel et le fantastique. De telles œuvres permettent à des éléments de bas niveau de contrôler l’esprit et le corps des gens, entraînant la déshumanisation de l’être humain.

Les gens disent que « de la glace d’un mètre d’épaisseur n’est pas le résultat d’une seule journée de froid ». Il faut aussi beaucoup de temps et la participation de nombreux acteurs pour que la littérature se dégrade au point d’en devenir un outil du mal. Le romantisme a élargi le champ de la littérature à la vie des gens, tandis que certains phénomènes laids et bizarres, notamment des états mentaux humains d’extrême folie, ont été présentés au public. Plusieurs poètes romantiques britanniques ont été désignés comme faisant partie de la « Satanic School » (L’École satanique) en raison du contenu immoral de leurs poèmes.

Le réalisme utilise le prétexte de vouloir montrer la réalité pour en fait exprimer le côté dégénéré de la nature humaine. Certaines œuvres mettent l’accent sur des pensées dévoyées et des conduites immorales. Un critique a qualifié le réalisme de « romantisme à quatre pattes ». [35] La philosophie du naturalisme, promue par Jean-Jacques Rousseau, par exemple, attribue le déclin de la moralité humaine à l’environnement social et à la génétique familiale, supprimant ainsi la responsabilité morale de l’individu. L’esthétisme demande de « l’art pour l’art », affirmant que l’art n’est qu’un stimulant sensoriel et ne devrait véhiculer aucun impératif moral.

En fait, tout art a des effets subtils, profonds et durables sur le sens moral. Nier la responsabilité morale de l’art, c’est ouvrir la porte à des choses immorales. On ne peut nier le fait que différentes écoles de littérature aient produit des œuvres de grande qualité, mais des œuvres horribles s’y sont mêlées. Bien que nous ne puissions pas dire que les éléments communistes ont directement manipulé ces tendances dans la littérature, les éléments négatifs sont évidemment le résultat d’une baisse des normes morales. Ils ont ouvert la voie à l’idéologie communiste pour détruire l’humanité par la littérature.

Quand une personne écrit, son niveau de moralité et son état mental se reflètent dans son travail. Avec le déclin général de la moralité humaine, la mentalité négative des écrivains devient dominante. Cela a créé de nombreuses œuvres qui, au lieu de chercher à faire ressortir la bonté des gens, poussent les gens vers l’enfer.

Conclusion

Le pouvoir de l’art est énorme. Le bon art peut rectifier le cœur humain, élever la moralité, harmoniser le yin et le yang, et même permettre aux humains d’être connectés au ciel, à la terre et aux êtres divins.

Au siècle dernier, le spectre du communisme a profité de la nature démoniaque de l’homme et de sa méchanceté pour créer une énorme variété de différents « arts ». Les gens ont été amenés à se révolter contre Dieu et à blasphémer, à s’opposer à la tradition et à renverser la moralité. Cela a eu pour effet ultime de rendre démoniaques de larges pans de la société, ce qui serait profondément bouleversant pour quiconque vivant à une époque antérieure.

Comparés à la beauté des arts traditionnels, les arts modernes sont extrêmement laids. Les normes esthétiques humaines ont été détruites. L’art d’avant-garde est devenu un art grand public et il génère des sommes d’argent colossales. Les arts traditionnels et nobles sont devenus la risée de tous. Les arts ont été manipulés en un véhicule qui permet aux gens de s’adonner à leurs désirs et de manifester leur nature démoniaque. La frontière entre beauté et laideur, grâce et vulgarité, bonté et mal, s’est estompée, voire effacée. Le grotesque, le chaos et l’obscurité ont remplacé les valeurs universelles. La société humaine est remplie de messages démoniaques, et les êtres humains sont conduits sur une voie de décadence et de destruction.

Ce n’est qu’en élevant la moralité et en revenant à la foi et à la tradition que l’humanité pourra connaître une autre renaissance dans les arts. Ce n’est qu’alors que nous verrons tous la beauté, la noblesse et la splendeur de ce que l’art peut être, et ce pour quoi il est fait.

Références

[1] “Record of Music,” Classic of Rites, Chinese Text Project, https://ctext.org/liji/yue-ji?filter=435370&searchmode=showall#result

[2] Confucius, “Lunyu,”, 3.14

[3] Sima Qian, “A Treatise on Music,” Records of the Grand Historian, Vol. 24.

(Traduit en français en 2002 : : Mémoires historiques)

[4] Ouyang Xiu and Song Qi, New Book of Tang, Vol. 237.

[5] Robert McKee et Brigitte Gauthier, Story: Style, Structure, Substance, and the Principles of Screenwriting (New York: Harper-Collins Publishers, 1997), 129–130.

(Traduit en français : : Story  : contenu, structure, genre  ; Les principes de l’écriture d’un scénario)

[6] Yingshou Xing, et al., “Mozart, Mozart Rhythm and Retrograde Mozart Effects: Evidences from Behaviours and Neurobiology Bases,” Scientific Reports Vol. 6, Article #: 18744 (2016), https://www.nature.com/articles/srep18744

[7] David A. Noebel, The Marxist Minstrels: A Handbook on Communist Subversion of Music, (Tulsa, Okla.: American Christian College Press, 1974), 58–59.

[8] David Cloud, “Rock Music and Suicide,” Way of Life Literature, December 20, 2000, https://www.wayoflife.org/reports/rock_music_and_suicide.html

[9] Val Williams, “Leni Riefenstahl: Film-maker Who Became Notorious as Hitler’s Propagandist,” The Independent, September 10, 2003, https://web.archive.org/web/20090830045819/http://www.independent.co.uk/news/obituaries/leni-riefenstahl-548728.html

[10] Mao Tse-tung, n.d., “Talks at the Yenan Forum on Literature and Art,” accessed July 10, 2018, https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-3/mswv3_08.htm

(Traduit en français : : « Interventions aux causeries sur la littérature et l’art à Yan’an »)

[11] Robert Florczak, Why Is Modern Art So Bad? PragerU, https://www.youtube.com/watch?v=lNI07egoefc

[12] Herbert Marcuse, The Aesthetic Dimension: Toward a Critique of Marxist Aesthetics (Boston: Beacon Press, 1978), ix.

(Traduit en français : La Dimension esthétique)

[13] “Gustave Courbet Quotes,” http://www.azquotes.com/author/3333-Gustave_Courbet.

[14] Tony McKenna, “Vincent van Gogh,” Taylor & Francis Online, Critique: Journal of Socialist Theory, 2011, “Vincent van Gogh,” Critique Vol. 39 (2), 2011: 295–303, https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/03017605.2011.561634

[15] Pablo Picasso, “Why I Became a Communist,” https://blogs.cul.columbia.edu/schapiro/2010/02/24/picasso-and-communism/. See also “Picasso, the FBI, and Why He Became a Communist | On Archiving Schapiro,” accessed July 11, 2018, https://blogs.cul.columbia.edu/schapiro/2010/02/24/picasso-and-communism

(Lettre traduite en français : : « Pourquoi je suis communiste », Le Nouvel Observateur, p. 33 referentiel.nouvelobs.com/archives_pdf/OBS0105_19661116/OBS0105_19661116_033.pdf)

[16] Robert Hughes, The Shock of the New: The Hundred-Year History of Modern Art—Its Rise, Its Dazzling Achievement, Its Fall (London: Knopf, 1991), 24. See also https://www.moma.org/learn/moma_learning/pablo-picasso-les-demoiselles-davignon-paris-june-july-1907

[17] Richard Huelsenbeck and Raoul Hausmann, “What Is Dadaism and What Does It Want in Germany?” dans Robert Motherwell, ed., The Dada Painters and Poets: An Anthology, 2nd ed., (Cambridge, Mass.: Belknap Press, 1989).

[18] Michael Wing, “Of ‘-isms,’ Institutions, and Radicals: A Commentary on the Origins of Modern Art and the Importance of Tradition,” The Epoch Times, March 16, 2017, https://www.theepochtimes.com/of-isms-institutions-and-radicals_2231016.html.

[19] Katherine Brooks, “One of The World’s Most Controversial Artworks Is Making Catholics Angry Once Again,” Huffington Post, May 13, 2014, https://www.huffingtonpost.com/2014/05/13/piss-christ-sale_n_5317545.html

[20] “Joseph Beuys: The Revolution Is Us,” Tate, https://www.tate.org.uk/whats-on/tate-liverpool/exhibition/joseph-beuys-revolution-us

(Traduit en français : : Rhea Thönges-Stringaris, Joseph Beuys : La Révolution, c’est nous, Athènes, Pataki, 2010 [ISBN 9789601630793] [Joseph Beuys : Die Revolution sind wir])

[21] Ben Cade, n.d., “Zhu Yu: China’s Baby-Eating Shock Artist Goes Hyperreal,” Culture Trip, accessed July 26, 2018, https://theculturetrip.com/asia/china/articles/zhu-yu-china-s-baby-eating-shock-artist-goes-hyperreal/

[22] Brad Smithfield, “‘The World Is Not Big Enough for Me and a Picasso’: The life and Artwork of John William Godward,” The Vintage News, January 10, 2017, https://www.thevintagenews.com/2017/01/10/world-not-big-enough-picasso-life-artwork-john-william-godward/

[23] Walter Frisch, ed., Schoenberg and His World (Princeton, N.J.: Princeton University Press, 1999), 94.

[24] Norman Lebrecht, “Why We Are Still Afraid of Schoenberg,” The Lebrecht Weekly, July 8, 2001, http://www.scena.org/columns/lebrecht/010708-NL-Schoenberg.html

[25] Golan Gur, “Arnold Schoenberg and the Ideology of Progress in Twentieth-Century Musical Thinking,” Search: Journal for New Music and Culture 5 (Summer 2009), http://www.searchnewmusic.org/gur.pdf

[26] Ibid.

[27] David A. Noebel, The Marxist Minstrels: A Handbook on Communist Subversion of Music, 44–47.

[28] Jon Caramanica, “The Rowdy World of Rap’s New Underground,” New York Times, June 22, 2017, https://www.nytimes.com/2017/06/22/arts/music/soundcloud-rap-lil-pump-smokepurrp-xxxtentacion.html

[29] “Politics and the Dancing Body,” Library of Congress, https://www.loc.gov/exhibits/politics-and-dance/finding-a-political-voice.html

[30] Michael Minnicino, “The New Dark Age: The Frankfurt School and ‘Political Correctness,’” reprinted from Fidelio Magazine (Winter 1992), accessed Aug. 13, 2018, http://archive.schillerinstitute.org/fid_91-96/921_frankfurt.html

[31] Mao Zedong, “Talks at the Yenan Forum on Literature and Art,” 1942, Selected Works of Mao Tse-Tung, (Marxists.org), https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-3/mswv3_08.htm

(Traduit en français  : De la littérature et de l’art)

[32] Mao Zedong, “On New Democracy,” 1940, Selected Works of Mao Tse-Tung (Marxists.org), accessed August 13, 2018, https://www.marxists.org/reference/archive/mao/selected-works/volume-2/mswv2_26.htm

(Traduit en français : : La Nouvelle Démocratie, 1951)

(Traduit en français  : La Démocratie nouvelle, 1968)

[33] André Breton, “Manifesto of Surrealism,” https://www.tcf.ua.edu/Classes/Jbutler/T340/SurManifesto/ManifestoOfSurrealism.htm

(Traduit en français : : Manifestes du surréalisme, 1924-1930)

[34] Allen Ginsberg, “America,” https://www.poetryfoundation.org/poems/49305/america-56d22b41f119f

[35] Irving Babbitt, Rousseau and Romanticism (Boston: Houghton Mifflin, 1919), 104.

Adapté de l'anglais