(Minghui.org) [Note de l'éditeur] Cette série est une réimpression de la traduction anglaise par The Epoch Times du livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, écrit par l'équipe éditoriale des Neuf commentaires sur le Parti communiste.
Table des matières du livre
Comment le spectre du communisme dirige le monde : Préface
Comment le spectre du communisme dirige le monde : Introduction
Chapitre 1 : Les stratégies du démon pour détruire l’humanité
Chapitre 2 : Les débuts du communisme en Europe
Chapitre 3 : Meurtres à grande échelle à l’Est
Chapitre 4 : Exporter la révolution
Chapitre 5 : L’infiltration de l’Occident
Chapitre 6 : La révolte contre Dieu
Chapitre 7 : La destruction de la famille
Chapitre 8 : Comment le communisme sème le chaos dans la vie politique
Chapitre 9 : Le piège économique communiste
Chapitre 10 : L’utilisation du droit à des fins maléfiques
Chapitre 11 : Désacraliser les arts
Chapitre 12 : Le sabotage de l'éducation
Chapitre 13 : S'emparer des médias
Chapitre 14 : La culture populaire – un plaisir décadent
Chapitre 15 : Les racines communistes du terrorisme
Chapitre 16 : Le communisme derrière l'environnementalisme
Chapitre 17 : La mondialisation, outil du communisme
Chapitre 18 : Les ambitions mondiales du Parti communiste chinois
Comment le spectre du communisme dirige le monde : Conclusion
Cette partie comprend :
Chapitre 7 : La destruction de la famille
Introduction
1. La famille traditionnelle telle qu’elle a été posée par Dieu
2. L’objectif communiste d’éliminer la famille
3. La promotion communiste de la promiscuité
4. La pratique communiste du partage d’épouse
a. Le partage d’épouse en Union soviétique
b. La libération sexuelle de Yan’an
5. Comment le communisme détruit les familles en Occident
a. La promotion de la libération sexuelle
b. La promotion du féminisme et le rejet de la famille traditionnelle
c. La perversion de la famille par le biais de l’homosexualité
d. La promotion du divorce et de l’avortement
e. L’utilisation des aides sociales pour encourager les familles monoparentales
f. La promotion d’une culture dégénérée
6. Comment le Parti communiste chinois détruit la famille
a. Le démantèlement de la famille au nom de l’égalité
b. Utilisation de la lutte politique pour monter maris et femmes les uns contre les autres
c. Le recours à l’avortement forcé pour contrôler le taux de natalité
7. Les conséquences des attaques anti-famille du communisme
Références
* * *
Introduction
Depuis les années 60, toute une variété de mouvements anti-tradition, dont le féminisme moderne, la libération sexuelle et les droits des homosexuels ont gagné en importance en Occident. L’institution de la famille a été la plus touchée. Aux États-Unis, la réforme du droit familial de 1969 a donné le feu vert au divorce unilatéral. D’autres pays ont suivi et adopté des lois semblables.
Aux États-Unis, le rapport de force entre le divorce et le mariage a plus que doublé entre les années 60 et 80 : dans les années 50, on comptait seulement 11 % d’enfants, parmi ceux nés dans le cadre du mariage, à avoir été au cœur d’un divorce ; mais le taux grimpe à 50 % en 1970. [1] Selon le Centre de contrôle et préventions des maladies aux États-Unis (CDC), plus de 40 % des nouveau-nés aux États-Unis naissent hors mariage. Cette statistique n’était que de 5 % en 1956. [2]
Dans les sociétés traditionnelles en Orient comme en Occident, la chasteté entre un homme et une femme était considérée comme une vertu. De nos jours, c’est jugé désuet, voire ridicule. Le mouvement en faveur du mariage entre personnes de même sexe, main dans la main avec le mouvement féministe, a cherché à redéfinir les notions légales de famille et de mariage. Un professeur de droit, actuellement membre de la Commission fédérale des États-Unis pour l’Égalité des opportunités en termes d’emploi, a initié une déclaration en 2006, appelée « Au-delà du mariage entre personnes de même sexe : une nouvelle stratégie pour toutes nos familles et nos proches ». Il y est écrit que les gens peuvent constituer le type de famille qui leur plaît, selon les désirs exprimés par chacun (dont les mariages polygames, les familles homoparentales, etc.). Ce professeur explique également que le mariage et la famille traditionnels ne devraient pas bénéficier de plus de droits légaux que n’importe quel autre type de « famille ». [3]
Dans les écoles publiques, les rapports sexuels avant le mariage ainsi que l’homosexualité, qui étaient considérés, dans les sociétés traditionnelles, et pendant des milliers d’années, comme des situations honteuses, sont désormais non seulement devenues normales, mais dans certaines écoles, elles sont encouragées tacitement ou explicitement. Selon leur conception, l’orientation sexuelle d’un enfant doit être développée et choisie librement, avec pour résultat évident une augmentation de l’homosexualité, de la bisexualité, du transgenrisme, etc. chez les enfants. Par exemple, en 2012, le district scolaire de Rhode Island a annoncé que les écoles publiques n’avaient plus le droit d’organiser de bals parents-filles et mère-fille, et que les écoles publiques n’avaient pas vocation à instiller chez les enfants des idées reçues telles que « les filles aiment danser » et « les garçons aiment le baseball ». [4]
Cette tendance vers toujours plus de destruction de la famille traditionnelle relève maintenant de l’évidence. L’élimination de la famille voulue par le communisme va devenir réalité bien avant l’élimination – pourtant promise de longue date – des différences de classes.
Dans les sociétés occidentales, la destruction de la famille a plusieurs facettes. On y retrouve l’impact non seulement du féminisme, de la libération sexuelle et du mouvement homosexuel, mais également de tout le champ social de l’activisme de gauche, le progressisme et autres mouvements semblables qui se réclament de « la liberté », de « la justice », des « droits » et de « la libération ». Ces idées sont soutenues explicitement et implicitement par des lois, des interprétations juridiques, des politiques économiques et par des idéologues acquis à cette cause. Tout cela a pour conséquence de pousser les gens à abandonner et à transformer le concept traditionnel du mariage et de la famille.
Ces idéologies viennent du début du XIXe siècle et sont profondément empreintes de communisme. Le spectre maléfique du communisme excelle dans l’art de la transformation et de la dissimulation permanentes, ce qui a amené une grande confusion quant à savoir ce que les gens soutiennent exactement quand ils valident ces politiques et ces idéologies. Il en résulte que la société ne conçoit désormais le monde qu’à l’aune de paramètres venant des communistes. La situation dramatique aujourd’hui, c’est-à-dire la dégradation de la famille traditionnelle, et l’ignorance des gens quant à la véritable raison d’une telle situation, est le résultat d’une planification méticuleuse et d’une mise en œuvre progressive de l’esprit du communisme sur les sociétés occidentales ces 200 dernières années.
En conséquence, non seulement la famille en tant que base de la stabilité sociale a-t-elle été éliminée, mais la moralité traditionnelle établie par Dieu a également été détruite, et le rôle que la famille joue, quand elle transmet un héritage de valeurs traditionnelles aux générations suivantes, est également perdu. Ainsi, la jeune génération ne se sent pas restreinte par les idées et les croyances traditionnelles, et elle devient un pantin idéologique entre les mains du spectre communiste.
1. La famille traditionnelle telle qu’elle a été posée par Dieu
Dans les cultures traditionnelles orientales et occidentales, le mariage est établi par Dieu et les gens le voient comme un arrangement du Ciel. Une fois scellés, les liens du mariage ne peuvent pas être brisés. Les hommes comme les femmes ont été créés par les divinités à leur propre image et ils sont égaux devant Dieu. En même temps, les divinités ont également conçu l’homme et la femme sous un aspect physique différent et leur ont donné des rôles respectifs. Dans la tradition occidentale, les femmes sont les os des os des hommes, et la chair de la chair des hommes. [5] Un homme doit aimer sa femme comme si elle était une partie de lui-même et, le cas échéant, il doit se sacrifier pour la protéger.
En retour, la femme se doit de coopérer et d’aider son mari et de faire du couple un tout indissociable. Les hommes ont la responsabilité du dur labeur et de la viabilité financière de la famille, alors que les femmes souffrent en couches. Tout ceci tire son origine des différents péchés originels portés par les gens.
De façon semblable, dans la culture traditionnelle orientale, l’homme est associé au yang (du yin et du yang), qui symbolise le lien entre le soleil et le ciel, qui leur demande de toujours chercher à s’améliorer et de toujours endosser les responsabilités familiales dans les moments difficiles. Les femmes appartiennent au principe du yin, qui symbolise le lien avec la terre et qui signifie qu’elles supportent et font grandir toutes choses avec une grande vertu. Elles se doivent d’être souples et de faire preuve de considération pour les autres, et elles ont le devoir de soutenir leur mari et d’éduquer leurs enfants. C’est seulement quand l’homme et la femme remplissent chacun leurs rôles que le yin et le yang peuvent être harmonisés et que les enfants peuvent grandir et se développer de façon saine.
Les familles traditionnelles jouent le rôle de transmetteur des croyances et de la moralité, et elles maintiennent la stabilité de la société. La famille est le berceau de la foi et le lien qui permettra la transmission des valeurs. Les parents sont les premiers professeurs dans la vie des enfants. Si les enfants peuvent apprendre les vertus traditionnelles de don de soi, d’humilité, de gratitude, d’endurance et davantage encore, et s’ils peuvent se nourrir de ce que leurs parents leur disent et de ce qu’ils les voient faire, alors ils en bénéficieront pour le reste de leur vie.
La vie maritale traditionnelle aide également les hommes et les femmes à grandir ensemble dans la moralité. Cela demande que maris et femmes traitent leurs émotions et leurs désirs avec une nouvelle attitude, et qu’ils soient pleins de considération et de tolérance l’un pour l’autre. C’est un concept fondamentalement différent de la cohabitation. Les émotions humaines sont futiles. Si le couple existe parce qu’ils aiment être ensemble, et se sépare parce qu’ils n’aiment plus être ensemble, alors la relation n’est pas bien différente de l’amitié classique, non liée par le mariage. Marx a souhaité qu’adviennent un jour « des rapports sexuels sans contraintes » [6], ce qui bien sûr équivaut à dissoudre le mariage traditionnel et ainsi à éliminer l’institution de la famille.
2. L’objectif communiste d’éliminer la famille
Le communisme estime que la famille est une forme de propriété privée. Pour éliminer la propriété privée, par conséquent, il apparaît que la famille doit être détruite. Le principe originel du communisme voit les facteurs économiques comme la clé qui déterminera le type de relations familiales qui se formeront. Le marxisme-freudisme actuel considère le désir sexuel comme la clé de toutes les questions familiales. Ce que ces deux idéologies ont en commun, c’est qu’elles se débarrassent de la moralité humaine basique et qu’elles vouent un culte au matérialisme, au désir et aux intérêts pragmatiques. Tout ceci a pour conséquence de transformer les humains en bêtes. C’est une idéologie dépravée qui, en corrompant la pensée, mène à la destruction de la famille.
L’énorme duperie qui est au cœur du communisme est sa doctrine de « libération de l’humanité ». Cela ne se manifeste pas tant sous l’angle d’une supposée libération économique, mais principalement comme une libération de l’humanité tout entière. L’opposé de la libération, bien sûr, c’est l’oppression. Alors d’où vient l’oppression à laquelle il faudrait résister ? Le communisme répond que l’oppression vient des notions propres aux gens et qui sont imposées par la moralité sociale traditionnelle : le patriarcat de la structure traditionnelle de la famille opprime les femmes ; la moralité de la sexualité traditionnelle opprime la nature humaine, etc.
Les mouvements des droits civiques des féministes et des homosexuels de ces dernières années ont hérité de cette théorie de la libération d’inspiration communiste et ils l’ont nourrie. Il en résulte toute une batterie de concepts qui s’opposent au mariage et à la famille traditionnels, mais également le développement de la libération sexuelle, de l’homosexualité, etc. Toutes ses idées sont devenues des instruments qu’utilise le démon pour saper et détruire la famille. Le communisme s’érige contre les valeurs morales traditionnelles et cherche à les renverser, comme l’annonce très clairement le Manifeste du Parti communiste.
3. La promotion communiste de la promiscuité
Le spectre maléfique du communisme s’érige contre la famille traditionnelle et cherche à la détruire. Au début du XIXe siècle, Robert Owen, un représentant du socialisme utopiste, a semé les germes de l’idéologie démoniaque. Pionnier de l’idéologie communiste, Owen a établi la communauté utopiste de New Harmony en Indiana en 1824. L’expérience échouera deux ans plus tard. Le jour de l’inauguration, il déclare :
« Je vous déclare, à vous et au monde, que l’homme, jusqu’à ce jour, et sur tous les endroits de la terre, a été l’esclave d’une Trinité de maux plus monstrueux les uns que les autres à l’encontre de l’esprit et du corps de cette race entière. Je fais référence à la propriété privée ou individuelle, à des systèmes religieux absurdes et irrationnels, et au mariage, lui-même fondé sur la combinaison de propriété individuelle et de religion irrationnelle. » [7]
Après la mort d’Owen, le Français Charles Fourier, autre communiste utopiste influent, développe des idées qui influenceront profondément Marx et les marxistes. Après sa mort, ses disciples ont investi la Révolution de 1848 et la Commune de Paris, et ont essaimé aux États-Unis. Fourier est l’instigateur du terme « féminisme ».
Dans sa société communiste idéale – appelée Phalange –, la famille traditionnelle est dépréciée, et les orgies et les bacchanales sont vantées comme des expériences où les passions profondes des hommes et des femmes se libèrent. Il déclare également qu’une société juste devrait prendre soin de ceux qui sont sexuellement rejetés – tels que les personnes âgées ou les gens peu attirants, de façon à s’assurer que chacun ait le « droit » à la gratification sexuelle. Il estimait que toute forme de gratification sexuelle, y compris la violence sexuelle, l’inceste ou la bestialité, devrait être autorisée tant qu’il y a consentement mutuel. Fourier, par conséquent, est souvent considéré comme le pionnier de la théorie « queer », une branche du mouvement homosexuel contemporain, comprenant notamment le mouvement LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres).
En raison de l’influence d’Owen, mais principalement de Fourier, des dizaines de communes utopistes communistes ont vu le jour aux États-Unis au XIXe siècle, mais la plupart ne sont pas parvenus à se maintenir longtemps. Celle qui dura le plus longtemps – 32 ans – fut la commune d'Oneida établie sur la théorie de Fournier. La commune méprisait les mariages monogames traditionnels, elle appelait à la polygamie et au sexe de groupe. Les membres de la commune se voyaient octroyer un accès « équitable » au sexe en pouvant choisir chaque semaine la personne avec laquelle ils voulaient avoir des rapports. À la fin, John Humphrey Noyes, son fondateur, s’enfuit sous la menace d’un procès de l’Église. La commune fut contrainte d’abandonner le partage d’épouses, mais Noyes écrira des livres, dont un traitant du communisme dans la Bible.
Le gène communiste de la promiscuité est une conséquence inévitable de son développement théorique. Dès le début, le démon du communisme a poussé les gens à renoncer aux commandements divins, à nier le divin et à nier le péché originel.
Dans cette logique, les problèmes sociaux, en réalité causés par la dégénérescence de la moralité humaine, ont été attribués à la propriété privée. Le communisme incite les gens à croire qu’en détruisant la propriété privée, ils n’auront plus de raison pour se battre. Mais si toute propriété est abolie, il est vrai que les gens risquent encore d’avoir des conflits cette fois-ci liés à leurs femmes. Par conséquent, les socialistes utopistes utilisent ouvertement un système de partage d’épouses en espérant régler un problème inhérent à la nature humaine.
Parce que les « paradis » communistes remettaient en question la famille traditionnelle ou bien prônaient le partage d’épouses, les communautés locales, les églises ou bien les gouvernements voyaient d’un mauvais œil ces menaces contre la moralité et l’éthique traditionnelles, et ils ont cherché à y mettre fin. La mise en commun des biens et des épouses relevait du scandale et commençait à être connue de tous.
L’échec des communes utopistes a servi de leçon à Marx et Engels : il était trop tôt pour prôner ouvertement la promiscuité du partage d’épouses. Bien que le but d’éliminer la famille, tel qu’il est dit dans le Manifeste du Parti communiste, reste inchangé, ils ont adopté une approche théorique de la destruction de la famille plus dissimulée.
Après la mort de Marx, Engels publia Les origines de la famille, la propriété privée et l’État à la lumière des recherches de Lewis H. Morgan, pour compléter la théorie de Marx sur la famille et pour explorer davantage la conception marxiste du mariage : « [L’émergence de la monogamie] est basée sur la suprématie de l’homme, le but express étant la production d’enfants dont la paternité est indiscutable ; une telle paternité est exigée, car ces enfants devront plus tard hériter de la propriété du père en tant qu’héritiers naturels. Cette situation est différente du mariage apparié en raison de la plus grande solidité des liens du mariage, qui n’autorise pas que l’un ou l’autre des partenaires ne le dissolve à sa guise. » [8]
Engels explique que la monogamie est basée sur la propriété privée, mais qu’une fois que la propriété est partagée entre tous, il y aurait un nouveau type de mariage purement basé sur l’amour. En surface, cela a l’air très noble, mais il n’en est rien.
Les tentatives d’explications de Marx et Engels sont bien faibles au regard de l’application effective de la théorie communiste. Les sentiments ne sont pas fiables. Si une personne aime quelqu’un aujourd’hui et une autre personne demain, est-ce que cela n’encourage pas la promiscuité ? La promiscuité qui a caractérisé les débuts de l’ancienne Union soviétique et du régime communiste chinois (voir partie suivante) est en fait le résultat de la doctrine marxiste, une fois qu’elle est mise en place.
Les relations entre mari et femme ne sont pas toujours un long fleuve tranquille. L’engagement prononcé lors d’un mariage traditionnel et qui dit « jusqu’à ce que la mort nous sépare » est un engagement devant Dieu. Il représente également l’idée que les deux parties sont prêtes à faire face et à surmonter tous les obstacles ensemble. Ce qui permet à un mariage de tenir, ce n’est pas seulement les sentiments ou les émotions, mais également le sens des responsabilités. S’occuper de sa moitié, de ses enfants et de sa famille avec soin permet au mari et à la femme de devenir des êtres matures et responsables.
Marx et Engels se réjouissaient, dans Les Origines de la famille, la propriété privée et l’État, que dans une société communiste, la propriété privée devenait publique ; le travail ménager devenait professionnalisé ; il n’était pas nécessaire de se faire du souci pour les enfants qui seraient pris en charge par l’État et les éduquerait.
Ils écrivent : « Cela enlève toutes les angoisses liées aux ‘‘conséquences’’, qui de nos jours sont le facteur social – ainsi que moral et économique – essentiel qui empêche une fille de se donner complètement à l’homme qu’elle aime. Est-ce que cela ne suffira pas à donner naissance, progressivement, à des relations sexuelles sans contraintes et par là même à une opinion publique plus tolérante envers l’honneur d’une jeune fille ou la honte d’une femme ? » [9]
Ce que Marx et Engels promeuvent, malgré les expressions de « liberté », « libération » et « amour », n’est rien d’autre que l’abandon total de sa responsabilité morale personnelle. Ils encouragent les gens à n’agir que sous l’emprise de leurs désirs. Cependant, aux époques de Marx et de Fourier, la plupart des gens n’avaient pas abandonné les préceptes divins et étaient méfiants à l’égard de la promotion communiste de la promiscuité. Pourtant, même Marx n’aurait pu imaginer les rationalisations auxquelles on s’est livré au XXe siècle pour justifier le chaos sexuel de la pensée marxiste et pour précipiter la destruction de la famille.
Le démon rouge s’est arrangé pour que certains individus sèment ses germes de lubricité et de déviance. Il s’est également systématiquement arrangé pour inciter les gens à écouter leurs désirs et à aller à l’encontre des préceptes divins de façon à éliminer la famille. Au final, cela entraîne le dévoiement du cœur humain et conduit les gens sous l’emprise du démon.
4. La pratique communiste du partage d’épouse
Le chaos sexuel décrit ci-dessus fait partie intégrante du communisme. On pense que Marx violait ses femmes de chambre et qu’Engels s’occupait d’élever les enfants. Engels, lui, cohabitait avec deux sœurs. Lénine a eu une histoire hors mariage avec une femme du nom d’Inesa pendant dix ans et a aussi eu des rapports adultères avec une Française. Il a également contracté la syphilis en fréquentant des prostituées. Staline était lui aussi libidineux et il est connu pour avoir joui des femmes des autres. [10]
Après leur prise de pouvoir, les soviets ont mis en place la pratique du partage d’épouse. On peut considérer que l’Union soviétique de l’époque était pionnière en Occident dans tout ce qui touchait à la libération sexuelle. La dixième édition du magazine russe Rodina, publié en 1990, présente le phénomène de partage d’épouse du début de l’époque soviétique. L’article aborde également la vie privée des chefs soviétiques, Trotski, Boukharine, Antonov, Gollotai et d’autres, et les décrit comme étant aussi libres que des chiens dans leurs rapports sexuels.
a. Le partage d’épouse en Union soviétique
En 1904, Lénine écrit : « La luxure a le pouvoir d’émanciper les énergies de l’esprit ; ce n’est pas pour des valeurs pseudo-familiales que ce bouchon doit sauter, c’est pour la victoire du socialisme. »
Lors d’une réunion du Parti des travailleurs sociaux-démocrates, Leon Trotski propose, une fois le pouvoir entre les mains des bolcheviks, que soient élaborées de nouvelles bases qui définissent les rapports sexuels. La théorie communiste exige que soit détruite la famille et que la transition vers cette nouvelle période se fasse dans une satisfaction sans limites du désir sexuel. Trotski a également dit que la responsabilité d’éduquer les enfants devait entièrement revenir à l’État.
Dans une lettre qu’il écrit à Lénine en 1911, Trotski dit : « De toute évidence, l’oppression sexuelle est le meilleur moyen de rendre les hommes esclaves. Tant qu’une telle oppression existe, il ne pourra jamais être question de véritable liberté. La famille, comme les institutions bourgeoises, a vécu. Il est nécessaire d’en parler davantage aux travailleurs. »
Lénine lui répond : « Et pas la famille seulement. Toutes les interdictions liées à la sexualité doivent être abolies […]. Il nous faut apprendre des suffragettes : même l’interdiction de l’amour entre personnes de même sexe doit être levée. » [11]
Après la prise de pouvoir par les bolcheviks, Lénine mettra en place toute une série de régulations qui abolissent de fait le mariage et la pénalisation de l’homosexualité. [12]
À cette époque, il y avait également le slogan « En finir avec la honte ! » Cela participait d’une tentative de créer l’« Homme nouveau » de l’idéologie socialiste et l'on a pu voir des gens se promener nus dans la rue et crier à tue-tête des slogans tels que « La honte appartient au passé bourgeois du peuple soviétique ». [13]
Le 19 décembre 1918, des groupes lesbiens ont paradé pour commémorer l’abolition du mariage. Trotski écrit dans ses mémoires que la nouvelle de cette parade a particulièrement plu à Lénine. Il encourageait également les gens à défiler entièrement nus. [14]
En 1923, le roman soviétique Les Amours de trois générations a popularisé l’expression du « verre d’eau ». Son auteur, le commissaire au peuple pour le bien-être social, Alexandra Kollontaï, était une révolutionnaire en quête de « libération des femmes », ayant activement œuvré pour être acceptée au sein de la faction bolchévique, car elle venait d’une famille traditionnelle. L’expression du « verre d’eau », mise en avant dans le roman, est en fait synonyme de dérégulation sexuelle : dans une société communiste, satisfaire un désir sexuel est tout aussi simple et normal que de boire un verre d’eau. « Le verre d’eau » était bien connu des travailleurs d’usine et principalement des jeunes adolescents.
« La moralité actuelle de notre jeunesse peut être résumée de cette façon », écrit le célèbre communiste Smidovitch dans le journal La Pravda (21 mars 1925) :
« Tous les membres, y compris les mineurs, de la Ligue de la Jeunesse communiste et tous les élèves de la “Rabfak” (une école d’entraînement du Parti communiste) ont le droit de satisfaire leurs désirs sexuels. Ce concept est devenu un axiome, et l’abstinence un concept bourgeois. Si un homme éprouve des désirs sexuels pour une jeune fille, qu’elle soit étudiante, ou travailleuse, ou même écolière, alors la fille doit accéder à son désir, ou bien devra être dénoncée comme une bourgeoise indigne de recevoir le nom de vraie communiste. […] » [15]
Le divorce est également normalisé et répandu : « Le nombre des divorces a grimpé en flèche pour atteindre des niveaux encore jamais vus dans l’histoire humaine. En gros, il semblait que tout le monde à Moscou avait divorcé », écrit Paul Kengor dans son livre Takedown, des communistes aux progressistes, Comment la gauche a saboté la famille et le mariage. En 1926, l’influent magazine américain The Atlantic publiait un article sur cette situation incroyable en Russie, sous le titre « Les efforts russes pour abolir le mariage ». [16]
Le phénomène des « familles suédoises » – qui n’a rien à voir avec la Suède, mais qui fait référence à des groupes importants d’hommes et de femmes vivant tous ensemble et qui s’adonnent à des rapports sexuels libres – est également apparu à cette époque de libération sexuelle. Cela a ouvert les portes à la promiscuité, au chaos sexuel, à l’homosexualité, à l’effondrement moral, à la destruction des familles, aux maladies sexuellement transmissibles, aux viols, etc. [17]
À la suite de l’expansion des communes socialistes, ces « familles suédoises » se sont répandues en Union soviétique. Ce phénomène était connu sous le nom de « nationalisation » ou « socialisation » des femmes. Les femmes socialistes d'Ekaterinbourg, en mars 1918, en sont un triste exemple : après la prise de la ville par les bolcheviks, une ordonnance a été publiée qui stipulait que les femmes entre 16 et 25 ans devaient être « socialisées ». Cet ordre a été mis en pratique par plusieurs officiels du Parti et dix jeunes filles ont été « socialisées ». [18]
Les bolcheviks ont rapidement revu leurs lois sur les relations sexuelles à la fin des années 20. Lors d’une conversation avec la féministe Clara Zetkin, Lénine a dénigré la philosophie du « verre d’eau » qu’il dénonce comme « anti-marxiste » et « antisociale ». La raison en est que la révolution sexuelle a généré des effets secondaires indésirables : beaucoup trop de naissances. Nombre de ces bébés seront abandonnés. [19] Encore une fois, cela montre que la destruction de la famille amène à terme à l’effondrement sociétal.
b. La libération sexuelle dans le Yan’an
Dans les premières années du PCC, la situation en Chine était semblable à l’Union soviétique. De façon évidente, ces partis communistes sont tous des variétés de fruits empoisonnés venant du même arbre. Chen Duxiu, un chef communiste des débuts, était connu pour sa vie personnelle pleine de débauche. Selon les mémoires de Zheng Chaolin et de Chen Bilan, Qu Qiubai, Cai Hesen, Zhang Tailei, Xiang Jingyu, Peng Shuzhi et d’autres ont tous eu un parcours sexuel plutôt bigarré, et leur conception des rapports sexuels n’était pas éloignée du « verre d’eau » du début de l’ère soviétique.
La « libération sexuelle » n’était pas seulement l’apanage des intellectuels du Parti, mais concernait également les gens ordinaires qui vivaient dans les premiers « soviets » du PCC – des enclaves révolutionnaires établies avant la défaite des nationalistes – dans les provinces du Hubei, du Henan et de l’Anhui. En raison de la promotion de l’égalité entre homme et femme, et d’une liberté absolue en termes de mariage et de divorce, le travail révolutionnaire était souvent interrompu pour permettre aux ouvriers de satisfaire leurs désirs sexuels.
Les jeunes gens de ces enclaves se lançaient parfois dans des histoires amoureuses sous prétexte de créer du lien avec les masses. Il n’était pas inhabituel que des jeunes femmes aient six ou sept partenaires sexuels. Selon les archives des documents historiques révolutionnaires des districts « soviets » du Hubei, Henan et Anhui, « environ trois quarts des chefs de parti d’endroits comme Hong’an, Huangma, Huangqi, Guangshan, entre autres, avaient des relations sexuelles avec des dizaines, voire des centaines de femmes ». [20]
À la fin du printemps 1931, quand Zhang Guotao se retrouve aux commandes des districts « soviets » du Hubei, Henan et Anhui, il note que la syphilis est tellement répandue qu’il devient nécessaire d’informer le Parti central et de demander l’intervention de médecins spécialistes. De nombreuses années plus tard, dans ses mémoires, il se souvient encore vivement d’histoires de femmes dans les districts « soviets » qui ont été la cible de harcèlement sexuel, y compris les maîtresses de certains généraux hauts gradés. [21]
En 1937, Li Kenong travaillait comme directeur du Bureau des armées de la huitième Route pour le PCC à Nanjing. Il avait pour rôle de gérer les salaires, les médicaments et l’approvisionnement militaire. Un jour, alors qu’on vérifiait la liste des médicaments de l’Armée de la huitième Route, le gouvernement local remarque la présence d’une grande quantité de médicaments liés au traitement des maladies sexuellement transmissibles. À la question de l’administration « Y a-t-il beaucoup de personnes dans votre armée qui ont cette maladie ? », Li Kenong ne sut pas quoi répondre et préféra mentir en prétendant que c’était pour la population locale. [22]
Dans les années 30, cependant, la liberté sexuelle était considérée comme une menace pour le régime. Le même problème de désintégration sociale était à l’œuvre en Russie soviétique et les conscrits de l’Armée rouge commençaient à craindre que leurs femmes n’aient des relations adultères ou cherchent à obtenir le divorce après avoir rejoint la révolution. Cela pesait sur la combativité des troupes. De plus, la tendance sociétale à la promiscuité semblait renforcer la notoriété du slogan « propriété partagée, femme partagée ». Ainsi, les districts « soviets » ont commencé à instaurer des lois protégeant les mariages militaires, limitant le nombre de divorces, etc.
5. Comment le communisme détruit les familles en Occident
Les courants idéologiques de l’esprit maléfique trouvent leurs origines au XIXe siècle. Après un siècle de transformation et d’évolution en Occident, c’est aux États-Unis, dans les années 60, qu’elles ont fini par vraiment émerger.
À cette époque, sous l’influence et les coups de boutoir du néo-marxisme, ou d’autres idéologies radicales similaires, des mouvements sociaux culturels manipulés par l’esprit maléfique ont vu le jour ; parmi eux, la contre-culture hippie, la Nouvelle Gauche radicale, le féminisme et la révolution sexuelle. Les turbulences de ces mouvements sociaux s’attaquaient explicitement et férocement au système politique américain, au système des valeurs traditionnelles et au tissu social du pays.
Les mouvements se sont rapidement étendus à l’Europe et ont transformé la façon dont la société dans son ensemble se conçoit elle-même, conçoit la famille, les rapports sexuels et les valeurs culturelles. À cette période, le mouvement des homosexuels commençait également à prendre de l’importance. La confluence de ces forces a fini par mener à l’affaiblissement des valeurs familiales traditionnelles de l’Occident et à son déclin en tant qu’institution et pivot de la vie sociale. Au même moment, l’agitation sociale a déclenché toute une série de problèmes, dont la prolifération de la pornographie, l’usage répandu de la drogue, l’effondrement de la moralité sexuelle, l’augmentation de la délinquance juvénile et l’accroissement des groupes vivant d’aides sociales.
a. La promotion de la libération sexuelle
La libération sexuelle – également connue sous l’appellation de révolution sexuelle – prend naissance aux États-Unis dans les années 60. Son essaimage dans le reste du monde sera un coup dur porté aux valeurs morales traditionnelles, notamment dans ce qui touche à la famille traditionnelle et à la moralité sexuelle.
L’esprit maléfique a préparé les choses en amont, de façon à faire de la libération sexuelle une arme contre les sociétés occidentales. Le mouvement de l’amour « libre » a tracé la voie qui allait permettre de lentement éroder et désintégrer les valeurs familiales traditionnelles. Ce concept d’amour « libre » s’attaque à la moralité et à la sexualité traditionnelles, et prétend qu’une activité sexuelle, quelle qu’en soit la forme, devrait être entièrement libre et ne pas dépendre de règles sociales. Dans cette perspective, les activités sexuelles des individus – mariage, avortement et adultère – ne devraient pas être contraintes par le gouvernement ou par une loi ni être la cible de sanctions sociales.
Ce sont les partisans de Charles Fourier et du socialiste chrétien John Humphrey Noyes qui, les premiers, ont parlé d’amour « libre ».
À notre époque, la quasi-totalité des promoteurs de l’amour « libre » sont soit socialistes, soit profondément influencés par le socialisme. Par exemple, parmi les pionniers du mouvement de l’amour « libre » en Grande-Bretagne, on trouve le philosophe socialiste Edward Carpenter, qui est également activiste de longue date en faveur du mouvement homosexuel. Le défenseur le plus célèbre du mouvement homosexuel, le philosophe britannique Bertrand Russel, était un socialiste assumé et membre de la Société fabienne. Il affirmait que la moralité ne devrait pas limiter l’instinct de plaisir de l’humanité et il encourageait les rapports sexuels avant et en dehors du mariage.
Le principal défenseur du mouvement de l’amour libre en France était Émile Armand, qui était alors dans sa jeunesse anarchiste-communiste. Il a plus tard travaillé à la construction du communisme utopiste de Fourier, a fondé l’anarchisme individualiste français – qui s’inscrit dans une catégorie plus large du socialisme – et a encouragé la promiscuité, l’homosexualité et la bisexualité. En Australie, le pionnier du mouvement de l’amour libre était Chummy Fleming, un autre anarchiste (également associé au socialisme).
Le mouvement a donné naissance à un développement important aux États-Unis : il s’agit du magazine érotique Playboy, fondé en 1953. Ce magazine publiait sur papier glacé pour donner l’impression que son contenu était non pas de la pornographie sordide, mais de l’art. Il se servait aussi de papier couleur onéreux, et ainsi le contenu pornographique, originellement considéré comme bas de gamme et vulgaire, faisait une entrée fracassante dans la culture de la vie quotidienne. Ainsi Playboy est devenu un magazine de loisirs « haut de gamme ». Pendant plus d’un demi-siècle, il a répandu sa toxine de liberté sexuelle dans le monde entier, s’érigeant contre la morale traditionnelle et les codes sexuels.
La révolution sexuelle – ou libération sexuelle – fait ses débuts officiels au milieu du XXe siècle, alors que la culture hippie bat son plein et que l’amour libre est accepté par un nombre croissant de gens. L’appellation a été donnée par l’Allemand Wilhelm Reich, le fondateur de la psychanalyse communiste, et lui-même communiste. Il a associé marxisme et freudisme, car il estimait que le premier libérait les gens de « l'oppression économique » et que le deuxième libérait du « refoulement sexuel ».
Un autre fondateur de la théorie de la libération sexuelle était Herbert Marcuse de l’école de Francfort. C’est son slogan « faites l’amour, pas la guerre » qui, pendant la contre-culture en Occident, a gravé dans le cœur des gens la notion de libération sexuelle.
Depuis lors, avec la publication du livre d’Alfred Kinsey, Le Comportement sexuel de l’homme et le comportement sexuel de la femme, et l’usage généralisé de la pilule contraceptive, la notion de libération sexuelle a balayé tout l’Occident. On remarquera avec intérêt que certaines statistiques dans l’ouvrage de Kinsey ont été balayées par des intellectuels contemporains comme étant fausses ou manipulées, en sus d’exagérations, de simplifications trompeuses et autres propos fallacieux, et qu’elles lui ont été dictées par ses convictions politiques et idéologiques. Kinsey s’est efforcé de montrer que les rapports sexuels hors mariage, les rapports homosexuels, etc., étaient des faits répandus. Il a donc incité la société à accepter la normalisation de ces phénomènes et l’a fait avec un certain succès. [23]
Tout d’un coup, être « sexuellement libéré » est devenu à la mode. Chez les jeunes, la promiscuité est venue à être considérée comme normale. Les adolescents qui reconnaissaient être vierges étaient ridiculisés par les autres. Les chiffres nous montrent que parmi les jeunes qui ont eu 15 ans entre 1954 et 1963 – la génération des années 60 – 82 % ont eu des rapports sexuels avant le mariage avant l’âge de 30 ans. [24] Dans les années 2010, les jeunes mariées encore vierges ne représentaient que 5 % de tous les mariages. 18 % des jeunes mariées avaient déjà eu un minimum de 10 partenaires sexuels avant le mariage. [25] La culture de la société de tous les jours est saturée de sexe, y compris dans la littérature, les films, la publicité et la télévision.
b. La promotion du féminisme et le rejet de la famille traditionnelle
L’idéologie communiste derrière le mouvement féministe
Le mouvement communiste est un autre instrument qu’utilise le spectre communiste pour détruire la famille. Lorsque ce mouvement est né en Europe au début du XVIIIe siècle, il réclamait que les femmes soient traitées de la même façon que les hommes en termes d’éducation, d’employabilité et de politique. L’épicentre du mouvement féministe a évolué de l’Europe vers les États-Unis vers la moitié du XIXe siècle.
Quand le mouvement féministe (ou « féminisme de la première vague ») a débuté, la notion de famille traditionnelle était très bien ancrée dans la société et le mouvement ne cherchait pas à remettre directement en question la famille traditionnelle. Les féministes influents de l’époque étaient Mary Wollstonecraft dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, Margaret Fuller dans l’Amérique du XIXe siècle et John Stuart Mill, en Angleterre au XIXe siècle. Tous avançaient en substance que la femme, une fois mariée, devait se concentrer sur la famille et que son potentiel devait trouver à se développer au sein de la famille, afin qu’elle s’enrichisse elle-même et que la famille en profite (dans le domaine de l’éducation des enfants, la gestion de la famille, etc.). Ils pensaient, cependant, que certaines femmes qui avaient un talent particulier ne devraient pas être restreintes par la société et devraient être libres d’utiliser leurs talents, voire de se mesurer aux hommes.
Après les années 20, avec la légalisation du droit de vote des femmes dans de nombreux pays, le féminisme de la première vague a graduellement perdu en influence. Quelques années plus tard, avec l’impact de la Grande Crise et de la Deuxième Guerre mondiale, il baissait les armes.
À la même époque, le spectre communiste a commencé à semer les germes de la destruction du mariage traditionnel et de l’éthique du mariage. Les premiers socialistes utopistes du XIXe siècle ont tracé la voie d’un mouvement féministe moderne radical. François Marie Charles Fourier, considéré comme le « père du féminisme », a déclaré que le mariage faisait des femmes un élément de propriété privée. Robert Owen trouvait le mariage néfaste. Les idées de ces socialistes utopistes ont été reçues et développées par les générations suivantes de féministes, dont par exemple Francis Wright, qui au XIXe siècle, a repris les idées de Fourier et défendait la liberté sexuelle des femmes.
L’activiste féministe anglaise Anna Wheeler a repris les idées d’Owen et a fermement condamné le mariage en affirmant qu’il faisait des femmes des esclaves. Les activistes féministes socialistes ont eu un rôle important dans le mouvement féministe du XIXe siècle. À cette époque, les publications féministes les plus influentes en France étaient La Voix des femmes, toute première publication de ce type en France, La Femme libre (rebaptisée plus tard La Tribune des femmes) et La Politique des femmes, entre autres exemples. Les fondateurs de ces publications étaient des partisans de Fourier ou de Henri de Saint-Simon, grand défenseur de la modernité. En raison des liens étroits entre le féminisme et le socialisme, les autorités les surveillaient de près.
Quand la première vague du mouvement des droits des femmes battait son plein, le démon du communisme s’est également arrangé pour introduire une variété d’idées radicales afin d’attaquer de concert les concepts traditionnels de la famille et du mariage, traçant la voie au mouvement féministe plus radical qui suivrait.
La deuxième vague du féminisme a commencé aux États-Unis à la fin des années 60 et s’est étendue à l’Europe du Nord et de l’Ouest, pour finir par complètement s’implanter dans l’ensemble du monde occidental. La société américaine à la fin des années 60 était en proie à l’agitation et subissait de plein fouet le mouvement des droits civiques, l’opposition à la Guerre du Vietnam et diverses tendances sociales radicales. Le féminisme s’est saisi de cette occasion unique pour développer un courant plus radical et a vite gagné en popularité.
Le livre de Betty Friedan, La Femme mystifiée, publié en 1963, ainsi que la National Organization for Women (NOW, l’Organisation nationale pour les femmes) également fondée par Friedan, sont des références de cette vague féministe. En se basant sur la perspective d’une femme au foyer de la classe moyenne américaine, Friedan a sévèrement critiqué le rôle des femmes au sein de la famille traditionnelle et affirmé que l’image traditionnelle de la femme heureuse, satisfaite et joyeuse était un mythe répandu par le patriarcat. Elle prétendait que la vie de famille d’une classe moyenne était « un camp de concentration confortable » pour les Américaines et qu’une femme éduquée et moderne ne devait pas s’imaginer qu’avoir soutenu son mari et éduqué ses enfants voulait dire qu’elle avait accompli quoi que ce soit d’important ; au contraire, une femme moderne doit s’épanouir en dehors de la famille. [26]
Quelques années plus tard, des féministes encore plus radicales ont pris la tête de l’organisation NOW et ont repris les idées de Friedan. Selon elles, les femmes étaient opprimées par le patriarcat depuis les temps anciens et l’origine de cette oppression venait de la famille. Il fallait donc complètement transformer le système social et la culture traditionnelle, et se battre partout et dans tous les domaines, l’économie, l’éducation, la culture, la famille, pour parvenir à l’égalité homme-femme.
Classifier la société en groupes d’oppresseurs d’un côté, et groupes d’opprimés de l’autre, et appeler à la lutte, à la libération, à l’égalité est une tactique communiste. Le marxisme traditionnel range les gens selon leurs statuts économiques, alors que les mouvements néo-féministes basent tout sur le genre.
Betty Friedan, auteur de La Femme mystifiée, n’était pas, comme le décrit son livre, une femme au foyer de la classe moyenne américaine qui s’ennuyait avec ses tâches ménagères. Daniel Horowitz, professeur au Smith College, a écrit une biographie de Friedan en 1998, Betty Friedan and the Making of the Feminine Mystique. Ses recherches révèlent que Friedan, quand elle était encore jeune fille, sous le nom de Betty Goldstein, était une activiste socialiste radicale, et ce, depuis ses années à l’université jusqu’aux années 50. À différentes époques, elle a officié en tant que journaliste professionnelle – ou propagandiste pour le dire plus justement – pour plusieurs syndicats radicaux dans l’orbite du PCUSA.
David Horowitz, un ancien extrémiste de la gauche, et sans lien avec Daniel Horowitz, a passé ses articles en revue pour essayer de comprendre comment sa pensée s’est construite. [27] Elle a été membre de la Ligue de la Jeunesse communiste quand elle était à Berkeley ; elle a même, à deux reprises, demandé à rejoindre le PCUSA. Judith Hennessee, sa biographe officielle, indique elle aussi qu’elle était marxiste. [28]
Kate Weigrand, une intellectuelle américaine, précise dans son livre Red Feminism (Le Féminisme rouge) que le féminisme n’est jamais vraiment resté passif aux États-Unis pendant la période qui couvre le début du XXe siècle jusqu’aux années 60. Un groupe important de féministes rouges, avec des soutiens communistes, a préparé le chemin pour la deuxième vague de féminisme qui allait suivre. On y trouve, entre autres, Susan Anthony, Eleanor Flex, Gerda Lerner, Eve Merriam. Dès 1946, Susan Anthony a appliqué les grilles de lecture marxistes pour faire une analogie entre les blancs opprimant les noirs et les hommes opprimant les femmes. Cependant, en raison du maccarthysme de l’époque, de tels écrivains ont tu leurs convictions communistes. [29]
En Europe, c’est un livre devenu iconique, écrit par Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, qui a permis l’avènement de la deuxième vague du féminisme. De Beauvoir a été socialiste. En 1941, elle crée en France, communément avec Jean-Paul Sartre et d’autres écrivains, une organisation socialiste clandestine, Socialisme et Liberté. Au fur et à mesure que sa notoriété grandit dans le féminisme des années 60, de Beauvoir déclare qu’elle ne croit plus au socialisme, mais qu’elle n’est plus que féministe.
Elle écrit : « On ne naît pas femme, on le devient. » Elle affirme que, même si le sexe est déterminé par des caractéristiques physiologiques, le genre est, en revanche, un concept psychologique élaboré sous l’influence du caractère social de l’humain. Elle prétend que les traits d’obéissance, de soumission, d’affection et de maternité viennent tous d’un « mythe » savamment orchestré par le patriarcat pour opprimer les femmes et elle appelle les femmes à se libérer des notions traditionnelles en s’accomplissant pleinement et sans contrainte. [30]
Cette mentalité se retrouve en fait au cœur de ces notions destructrices que sont l’homosexualité, la bisexualité, le transgenrisme, etc. Depuis lors, diverses théories féministes ont vu le jour les unes après les autres, dans un flot sans fin, et toutes considèrent le monde sous l’angle de l’oppression patriarcale faite aux femmes, sous le joug de l’institution familiale : ainsi la famille devient un obstacle à l’avènement de l’égalité des femmes.
De Beauvoir tenait pour acquis que les femmes sont sous la contrainte de leur mari en raison du mariage et elle dénonçait le mariage comme étant aussi dégoûtant que la prostitution. Elle refusait de se marier et entretenait une relation « ouverte » avec Sartre. Selon le même principe, Sartre entretenait des relations sexuelles avec d’autres femmes. De nos jours, sa conception du mariage est considérée comme le standard à suivre chez les féministes radicales. Des relations sexuelles chaotiques de ce genre correspondent précisément au système des épouses en commun tel que l’avait envisagé Fourier, le précurseur du communisme utopiste du XIXe siècle.
Les conséquences du mouvement féministe : des familles déchirées, des relations dégénérées, une répartition embrouillée du rôle de l’homme et de la femme
Le féminisme est désormais présent à tous les niveaux de la société. Selon une étude publique menée par Harvard en 2016, près de 59 % des femmes soutiennent les thèses féministes.
Une des affirmations centrales du féminisme actuel est qu’en dehors de la différence physiologique des organes reproductifs de l’homme et de la femme, toutes autres différences physiques et physiologiques, y compris les divergences en termes de comportement et de personnalité, sont des constructions sociales et culturelles. Selon cette logique, les hommes et les femmes devraient être complètement égaux dans tous les aspects de la vie et de la société, et toute manifestation « d’inégalité » homme-femme est le résultat d’une culture et d’une société asservissante et sexiste.
Par exemple, le nombre d’hommes qui sont à la tête de grandes entreprises, ou qui occupent les postes élevés des universités prestigieuses, ou les postes-clés de la fonction publique, dépasse de loin celui des femmes dans les mêmes circonstances. Beaucoup de féministes estiment que c’est principalement le fait d’une société sexiste, alors qu’en réalité, une comparaison raisonnable entre hommes et femmes ne peut se faire qu’à condition de prendre en compte des facteurs tels que les compétences, le nombre d’heures effectuées, l’éthique de travail, etc. Avoir un poste élevé et bien faire les choses demande très souvent un investissement de longue haleine et un travail supplémentaire considérable : il faut savoir sacrifier ses week-ends et ses soirées, accepter les réunions d’urgence soudaine, les voyages d’affaires fréquents, etc.
Mettre au monde des enfants a tendance à interrompre la carrière d’une femme, et les femmes sont souvent prêtes à passer plus de temps avec leurs familles et leurs enfants, plutôt que de se consacrer entièrement à leur profession. De plus, les gens qui ont l’aptitude nécessaire pour occuper des postes élevés ont très souvent de fortes personnalités, quand les femmes sont plus douces et conciliantes. Ce sont les raisons principales qui expliquent pourquoi les femmes sont nettement moins représentées dans ce type de professions élevées. Cependant, les féministes considèrent les tendances des femmes à être douces et à se consacrer à la vie de famille comme des caractéristiques qu’une société sexiste leur a imposées. Selon le féminisme, ces différences devraient être corrigées par la mise en place de services à la personne, tels que les garderies et autres formes d’aide sociale. [31]
Le féminisme actuel n’accepte pas que l’on justifie l’inégalité homme-femme en s’appuyant sur leurs différences physiologiques et psychologiques naturelles. L’intégralité de la faute est à mettre au compte du conditionnement social et de la moralité traditionnelle.
En 2005, Lawrence Summers, alors président de Harvard, a expliqué lors d’une conférence universitaire, pourquoi les femmes qui enseignent les sciences et les mathématiques à un haut-niveau universitaire sont moins nombreuses que les hommes. En sus des quelque 80 heures de travail personnel chaque semaine et des horaires parfois imprévisibles (un temps que les femmes auraient tendance à réserver à la famille), Summers suggère que les hommes et les femmes n’ont peut-être tout simplement pas les mêmes compétences dans les matières scientifiques et dans les mathématiques. Bien qu’il ait étayé ses propos de données significatives, Summers a été ciblé par des manifestations émanant de l’organisation féministe NOW. Le groupe l’a accusé de sexisme et a demandé sa démission. Summers a été largement critiqué dans les médias et a été contraint de faire des excuses publiques. Il a ensuite dégagé un budget de 50 millions de dollars pour promouvoir la diversité de la faculté. [32]
En 1980, le magazine Science a publié une étude prouvant que les garçons et les filles au collège d'enseignement secondaire montraient des différences significatives en termes de raisonnement mathématique, et que les garçons s’en sortaient mieux que les filles. [33] Une étude ultérieure a comparé les résultats aux tests d’entrée en universités (SAT) en mathématiques, et a montré que les garçons ont quatre fois plus de chances d’obtenir un score de 600. L’écart devient même extrême, passé la barre des 700 points, avec 13 fois plus de garçons que de filles dans cette catégorie. [34]
Cette même équipe de chercheurs a mené une autre étude en 2000, qui montre que les élèves, garçons comme filles, qui obtiennent des scores extrêmement élevés en mathématique aux SAT, obtiennent généralement des diplômes élevés dans le domaine des sciences et des mathématiques et qu’ils sont satisfaits de leurs réussites. Les arguments de Lawrence Summers sont ainsi étayés par des données scientifiques.
Certains commentateurs ont souligné que le traitement subi par Summers en 2005, à la suite de cette conférence, est la réplique exacte des politiques de rééducation qu’utilisent les régimes communistes pour réprimer les dissidents. Alors même que les causes de l’inégalité restent encore à déterminer, on a forcé une égalité de fait en encourageant la « diversité » : en d’autres termes, il fallait s’assurer qu’un nombre conséquent de femmes pouvait enseigner les mathématiques et les sciences.
Les liens entre le féminisme et le socialisme sont notables. Alexis de Tocqueville, le diplomate et politologue français du XIXe siècle a dit : « La démocratie et le socialisme n’ont qu’un seul mot en commun : égalité. Mais la différence est grande. Alors que la démocratie recherche l’égalité dans la liberté, le socialisme cherche l’égalité dans la contrainte et la servitude. » [35]
Il ne s’agit pas de prouver que l’homme est supérieur à la femme, en intelligence ou en compétence, mais que les talents des hommes et des femmes se manifestent de façon différente. Essayer délibérément d’éliminer ces différences entre les sexes va à l’encontre du bon sens, et empêche les hommes et les femmes de réaliser leur plein potentiel.
Expliquer les disparités psychologiques et intellectuelles homme-femme n’est peut-être pas très simple à première vue, mais nier qu’il y ait des différences physiques et reproductrices relève du non-sens. Dans les conceptions traditionnelles asiatiques comme occidentales, l’homme est une figure protectrice. Il est normal que les pompiers soient majoritairement des hommes. Cependant, les féministes, parce qu’elles croient en une égalité absolue entre les hommes et les femmes, réclament que les femmes puissent avoir des devoirs masculins, ce qui génère des résultats inattendus.
En 2005, la brigade de pompiers de New York a accepté qu’une femme devienne pompier sans avoir à passer les tests physiques de recrutement, qui exigent typiquement de réaliser certaines tâches en portant sur le dos des bouteilles d’oxygène et un équipement lourd, soit plus de 22 kilos. Les autres pompiers ont exprimé leurs inquiétudes et ont souligné que des collègues qui n’ont pas toutes les qualifications requises constitueraient un poids et un danger pour le reste de l’équipe ainsi que pour le public.
La brigade de pompiers a finalement embauché la recrue de façon à éviter un procès : cela faisait longtemps déjà que les groupes féministes leur reprochaient leurs tests de recrutement élevés et la faible proportion de femmes dans leurs rangs. [36] La brigade de Chicago s’est retrouvée face à des dilemmes similaires et a été contrainte de revoir à la baisse ses standards afin de pouvoir recruter davantage de femmes.
En Australie, de nombreuses brigades de pompiers ont instauré des quotas homme-femme. Pour chaque homme embauché, une femme doit aussi être embauchée. De façon à pouvoir atteindre leurs objectifs, les autorités en question ont recours à des standards physiques différents pour les hommes ou pour les femmes, alors que le travail présente la même dangerosité et le même niveau de stress. [37]
Cette campagne illogique pour une égalité de fait va encore plus loin. Les quotas ont créé des tensions entre les hommes et les femmes pompiers, ces dernières reprochant à leurs collègues masculins de les déconsidérer et d’estimer qu’elles sont moins qualifiées et n’ont pas les compétences requises. Les groupes féministes ont dénoncé un « harcèlement » et des « pressions psychologiques ». La situation a généré une énième bataille que les féministes mènent comme une croisade pour l’égalité.
Mais cette absurdité est un pas en avant de plus dans les plans du spectre communiste : en remettant en question le patriarcat supposé – ou autrement dit, la société traditionnelle – le féminisme sape la famille standard de la même façon qu’on utilise la lutte des classes pour s’attaquer au système capitaliste.
Dans une culture traditionnelle, il est tenu pour acquis que les hommes doivent être masculins et les femmes féminines. Les hommes prennent la responsabilité de leur famille et de leur communauté en protégeant les femmes et les enfants ; c’est cette structure patriarcale que les féministes combattent sous prétexte qu’elle confère des avantages aux hommes et restreint les femmes. Le féminisme n’a pas sa place dans l’esprit traditionnel de chevalerie et de courtoisie. Dans un monde féministe, les hommes à bord du Titanic n’auraient pas donné leurs places aux femmes dans les bateaux de sauvetage ni œuvré pour leur survie.
La croisade du féminisme contre le patriarcat s’est également répandue dans les écoles. En 1975, un arrêté de la Cour de Justice de Pennsylvanie a statué contre la Fédération athlétique intercollégiale de Pennsylvanie, et ordonné aux écoles d’associer garçons et filles à toutes les activités physiques, aussi bien dans le catch que le football américain. Les filles n’étaient pas autorisées à s’abstenir sous prétexte qu’elles étaient des filles. [38]
Dans son livre de 2013, La Guerre contre les garçons : comment le féminisme s’attaque à nos jeunes hommes, l’écrivain américain Christina Hoff Sommers avance que la masculinité est en danger. [39] Elle cite en exemple, le cas de l’École secondaire d’aviation (Aviation High School) dans le Queens, à New York, qui recrute en priorité parmi les familles aux revenus les plus bas. L’école a amené les élèves à des niveaux de réussite académique élevés, et a été classée parmi les toutes meilleures écoles aux États-Unis par le journal américain US News and World Report.
L’école propose aux élèves de mener des projets manuels comme construire un avion mécanique électrique, et, de façon peu surprenante, les classes sont majoritairement constituées de garçons. Les filles ne représentent qu’une faible proportion d’élèves, mais s’en sortent également remarquablement bien, et sont respectées par leurs camarades et leurs professeurs.
Pourtant, l’école a dû faire face à des critiques récurrentes et des menaces de procès de la part des organisations féministes qui réclamaient que davantage de filles soient recrutées. Lors d’un discours donné à la Maison-Blanche en 2010, la fondatrice du Centre national des lois en faveur des femmes a explicitement visé l’Aviation High School, qu’elle a décrite comme un cas d’« isolement des sexes » et a dit : « Nous ne nous reposerons pas sur nos lauriers tant que nous n’aurons pas une égalité totale et nous n’y sommes pas encore. »
Pour les féministes, élever des enfants en cherchant à développer des traits masculins d’indépendance et d’aventure chez les garçons, et encourager les filles à être douces, attentives aux autres et intéressées par la vie de famille n’est rien d’autre que de l’oppression et de l’inégalité sexiste.
Le féminisme moderne oblige la société à se façonner un futur sans genre, en s’attaquant aux caractéristiques psychologiques qui définissent les hommes et les femmes en tant que tels. Les conséquences pour les enfants sont particulièrement graves, car ils sont encore en train de se construire, et il est attendu qu’un nombre grandissant d’entre eux deviennent homosexuels, bisexuels ou transgenres.
C’est déjà ce qui se passe dans certains pays européens, où de plus en plus d’enfants affirment avoir l’impression d’être nés dans le mauvais corps. En 2009, le Service du développement de l’identité sexuelle (le GIDS), basé à la fondation du NHS de Tavistock et de Portman à Londres, a reçu 97 dossiers de demande de changement de sexe. En 2017, le nombre de demandes a dépassé les 2500. [40]
La société traditionnelle considère la naissance et l’éducation des enfants comme étant un devoir sacré de la femme et un commandement divin. Dans les récits de l’Asie et de l’Occident, derrière chaque grand héros, il y a une mère. Le féminisme rejette cette conception qu’elle dénonce comme étant une oppression patriarcale et elle considère que s’attendre à ce que la femme s’occupe de l’éducation des enfants en est l’exemple type.
La littérature féministe contemporaine est pleine de dénonciations de la maternité et de la vie maritale qu’elle dépeint comme monotones, ennuyeuses et frustrantes. Ce peu d’objectivité devient évident quand on regarde de plus près les vies personnelles de féministes connues. Quasiment toutes ont souffert de relations amoureuses instables ou de mariages ratés, ou bien sont sans enfants.
Le féminisme a ouvert la porte à toutes sortes de notions ridicules. Il y a celles qui prétendent que tout ce qui est personnel est politique et considèrent donc les conflits dans un couple sous l’angle de la guerre des sexes. D’autres voient les hommes comme des parasites qui asservissent le corps et l'esprit de leur femme. D’autres encore disent qu’avoir des enfants empêche les femmes de réaliser leur plein potentiel et elles voient en la famille la cause de leur oppression.
Le féminisme moderne affirme clairement que son but est de détruire la famille traditionnelle. Les phrases typiques sont : « La condition préalable à la libération des femmes est de mettre un terme au système du mariage » [41] ; « Le choix de servir, d’être protégée, de se préparer à fonder une famille est un choix qui ne devrait pas exister » [42] ; « On ne peut pas détruire les iniquités homme-femme sans détruire le mariage. » [43]
Les mouvements féministes se proposent de solutionner de soi-disant problèmes sociaux en promouvant la dégénérescence morale et en détruisant les relations humaines, au nom de la « libération ». Selon Sylvia Ann Hewlett, une économiste américaine spécialisée dans le domaine du genre, le féminisme moderne est le facteur qui contribue le plus à la multiplication des familles monoparentales et le divorce sans faute n’est qu’un moyen pratique pour un homme d’abandonner ses responsabilités. Il est frappant de constater que les attaques du féminisme contre la structure familiale existante contribuent de fait à détruire le cadre qui permet à la plupart des femmes de se sentir heureuses et en sécurité.
Le divorce accessible à tous n’a pas émancipé la femme. Les statistiques montrent que 27 % des divorcées vivent en dessous du seuil de pauvreté, soit trois fois plus que pour un homme divorcé. [44] Le spectre du communisme se contrefiche du droit des femmes. Le féminisme n’est rien d’autre qu’un instrument pour détruire les familles et corrompre l’humanité.
c. La perversion de la famille par le biais de l’homosexualité
Le mouvement lesbien, gay, bisexuel et transgenre (LGBT) a des liens de proximité avec le communisme depuis que les premiers utopistes ont brandi l’homosexualité comme un droit humain. Parce que le mouvement communiste prétend émanciper les gens du joug de la moralité traditionnelle, son idéologie appelle inévitablement à inclure les supposés droits LGBT dans son programme de « libération sexuelle ». Beaucoup de défenseurs de la libération sexuelle qui soutiennent ardemment l’homosexualité sont des communistes, ou bien partagent leurs idées.
Le premier grand mouvement LGBT a commencé avec des personnes influentes du Parti social-démocrate allemand (SPD) pendant les années 1890. Sous la houlette de Magnus Hirschfeld, le SPD a présenté l’homosexualité comme quelque chose de « moral » et de « naturel ». En 1897, le Comité scientifique humaniste (WhK) a été fondé par Hirschfeld pour faire la promotion de la cause LGBT et a mené sa première campagne cette année-là.
En 1895, alors que l’écrivain britannique Oscar Wilde était visé par une enquête pour avoir eu des relations sexuelles avec un autre homme, le SPD était le seul groupe à lui apporter son soutien. Le chef du SPD, Eduard Bernstein, a proposé de voter une loi qui annulerait la criminalisation de la sodomie.
Un des exemples les plus radicaux de libération sexuelle à cette époque vient de la Révolution d’Octobre des bolcheviks en Russie. Les lois soviétiques relatives aux rapports sexuels, dont il a été parlé plus haut dans ce chapitre, ont aboli les interdictions faites aux relations homosexuelles, et on fait de l’Union soviétique le pays le plus « libéré » selon les critères de l’extrême gauche.
En 1997, c’est l’ANC (le Congrès national africain) en Afrique du Sud qui a passé la première loi au monde reconnaissant l’homosexualité comme un droit humain. L’ANC, membre de l’Internationale socialiste (anciennement une branche de la Seconde Internationale) a soutenu l’homosexualité de façon constante.
Inspiré d’Hirschfeld et de son WhK, Henry Gerber fonde en 1924 la Société pour les droits humains (SHR), la première organisation des droits LGBT. La SHR ne durera pas, car plusieurs de ses membres seront arrêtés peu après sa création. En 1950, le communiste américain Harry Hay fonde la Société Mattachine dans sa résidence de Los Angeles. Cette organisation a été le premier groupe LGBT vraiment influent aux États-Unis. Elle s’est étendue à d’autres domaines de la société et a même sorti ses propres publications.
En 1957, la zoologue Evelyn Hooker déclare que ses recherches l’ont menée à ne trouver aucune différence mentale entre les hommes homosexuels et les hommes hétérosexuels. Son travail est par la suite devenu la principale « base scientifique » utilisée pour justifier l’homosexualité. Evelyn Hooker avait des liens avec l’un des membres de la Société Mattachine qui l’a convaincue de soutenir l’homosexualité. Il a été reproché à ses recherches d’avoir sélectionné l’intégralité de ses sujets d’étude parmi les rangs de Mattachine. [45]
Dans les années 1960, associée à la vague de libération sexuelle et le mouvement hippie, la cause homosexuelle est devenue une cause publique. En 1971, l’Organisation nationale en faveur des femmes (NOW), une organisation féministe influente aux États-Unis, a apporté son soutien aux droits homosexuels.
En 1974, l’APA (Association psychiatrique américaine) a cité les travaux d’Evelyn Hooker pour justifier que l’homosexualité soit retirée de la liste des maladies mentales. Mais dans le vote final, cette décision a été rejetée par 39 % des membres de l’APA. En d’autres termes, ses travaux étaient loin d’avoir convaincu tout le monde.
Hooker et les chercheurs qui l’ont suivie ont opté pour la soi-disant méthode dite de l’ajustement, pour mesurer le statut psychologique des homosexuels. Pour le dire simplement, si une personne peut s’adapter à la société, maintenir son estime de soi et avoir des relations interpersonnelles satisfaisantes, et si cette personne n’a pas de barrières psychologiques dans sa vie sociale normale, alors elle peut être considérée comme psychologiquement normale.
En 2015, le Docteur L. Kinney III a publié un article dans le journal de médecine Lincore, dans lequel il aborde les failles des standards élaborés par Hooker quand elle cherche à déterminer la présence ou non de désordre mental.
Par exemple, il y a un type de maladie mentale, appelée apotemnophilie, « amputisme », ou trouble identitaire relatif à l’intégrité corporelle, qui génère chez ceux qui en souffrent un désir impérieux de couper des membres de leur corps pourtant sains et opérationnels. De la même façon que les homosexuels sont convaincus d’être nés avec les mauvais organes sexuels, les patients souffrant d’apotemnophilie sont convaincus que certains membres de leurs corps ne leur appartiennent pas. Ce type de patient est complètement capable de s’adapter à la vie en société, de maintenir son estime de soi et de bonnes relations interpersonnelles, et ne rencontre pas de barrières psychologiques dans sa vie sociale. Les patients éprouvent de la satisfaction une fois que le membre incriminé a été amputé et déclarent que cela a rendu leur vie meilleure. [46]
Le rapport de Kinney cite d’autres maladies d’ordre mental. Par exemple, il y a des gens dont le désordre psychologique les fait apprécier de manger du plastique. Des personnes non suicidaires, mais victimes d’autres dérèglements, ont un désir impérieux de se faire physiquement du mal, etc. Ils présentent généralement un bon facteur « d’ajustement » social, comme le montre par exemple le fait qu’ils aient obtenu des diplômes universitaires. Toutes ces situations n’en demeurent pas moins des anormalités reconnues comme telles par la communauté scientifique. [47]
Beaucoup d’études confirment que les homosexuels présentent des taux de contamination par le SIDA plus élevés, qu’ils sont davantage concernés par le suicide et l’abus de drogue que le reste de la population, [48] même dans des pays comme le Danemark où le mariage entre personnes de même sexe est légal depuis longtemps et n’est pas stigmatisé. [49] La présence du SIDA et de la syphilis chez les homosexuels est entre 38 et 109 fois plus importante que chez la population normale. [50] Avant les progrès dans le traitement du SIDA dans les années 90, la durée de vie moyenne d’un homosexuel était de 8 à 20 fois plus basse que la population moyenne. [51] Ces faits ne semblent pas indiquer que l’homosexualité soit normale et saine.
Alors que le mouvement LGBT continue de prendre de l’ampleur, le « politiquement correct » taxe d’« homophobie » ceux qui s’opposent à l’homosexualité et les experts qui présentent des données indiquant que l’homosexualité est une maladie mentale sont marginalisés. Un nombre considérable d’homosexuels ont obtenu des diplômes en psychologie et en psychiatrie et sont devenus des « experts » dans le domaine des études dites « queer » ou études homosexuelles.
Les preuves soi-disant scientifiques qui sont largement citées de nos jours pour soutenir que l’homosexualité est un comportement « normal » viennent du Rapport du groupe de travail sur les réponses thérapeutiques appropriées face à l’orientation sexuelle, écrit par un groupe mandaté par l’APA en 2009. Kinney fait remarquer que sur les sept membres du groupe de travail, six, président compris, sont homosexuels ou bisexuels. On ne peut pas estimer que l’étude soit scientifiquement neutre.
Joseph Nicolosi, ancien président de l’Institut national des études gay et lesbiennes, avait révélé à l’époque que les experts les plus qualifiés s'étaient portés candidats pour rejoindre le groupe de travail, mais parce qu’ils appartenaient à l’école académique qui soutient le traitement et la correction de l’homosexualité, aucun d’entre eux n’avait été retenu. [52] Nicholas Cumming, un ancien président de l’APA, a affirmé lors d’une déclaration publique que le politique, au sein de cette association, l’emporte sur le scientifique, et que les défenseurs des droits des homosexuels ont pris le contrôle. [53]
Aujourd’hui, le standard d’ajustement, soutenu par les « experts » des études queer et par les défenseurs du mouvement homosexuel, est également largement utilisé par l’APA pour mesurer les autres anomalies d’ordre sexuel et psychologique, comme la pédophilie. Selon l’APA, un pédophile est un adulte qui se sent particulièrement excité ou ressent des fantasmes sexuels lorsqu’il voit un enfant, qu’il y ait passage à l’acte ou non. Mais tant que la personne est capable de faire preuve d’« ajustement », alors l’orientation sexuelle du pédophile devrait être considérée comme « normale ». Plus exactement, c’est uniquement si les pédophiles ressentent de la honte, un conflit intérieur, ou d’autres types de pression psychologique débilitante, que cela compte comme un trouble du comportement ou une maladie.
Ce standard du diagnostic va complètement à l’encontre des valeurs humaines normales : selon l’APA, une personne qui ressent de la honte et de la culpabilité quand elle a des pulsions inacceptables est malade, mais quelqu’un qui se sent à l’aise avec ces pulsions est censé être sain. Le mariage homosexuel a été légalisé en se basant sur cette logique et l’acceptation de la pédophilie ne devrait pas tarder.
David Thorstad, un trotskiste membre du Parti communiste américain, a fondé NAMBLA, l’Association nord-américaine pour l’amour entre les hommes et les garçons. Allen Ginsberg, figure importante du mouvement LGBT américain et défenseur de la pédophilie, est communiste, et il admire Fidel Castro. En plus de NAMBLA, on pourrait citer une autre organisation pédophile importante, le Cercle de la sensualité de l’enfance, créée en Californie en 1971 par des disciples du communiste allemand et pionnier de la libération sexuelle, Wilhem Reich.
La boîte de Pandore est déjà ouverte. Si on se base sur le standard d’ajustement de la psychologie actuelle, diverses libertés sexuelles perverses défendues par le socialiste utopiste Charles Fourier, dont l’inceste, le mariage de groupe et la bestialité, peuvent aussi être considérées comme des états psychologiques normaux. L’union divine entre un homme et une femme a été dénaturée en y incluant le mariage entre personnes de même sexe. Il en résulte que des familles incestueuses ou des « mariages » entre humains et animaux pourraient être légalisés. Le démon est en train de réduire l’homme à une bête, sans standard ni moralité, de façon à ce qu’il soit détruit.
Le mouvement LGBT, la libération sexuelle et le féminisme ont mis la structure familiale et la moralité humaine sens dessus dessous. C’est une trahison du mariage traditionnel que Dieu a légué à l’humanité.
La volonté de traiter les homosexuels comme des êtres humains à part entière est un acte attentionné et bon, mais le diable manipule la gentillesse humaine pour tromper et perdre les gens qui ont oublié que les divinités ont créé l’homme et la femme à leur image, et qu’ils ont posé les conditions qui définissent un être humain. Quand l’homme n’est plus un homme, et qu’une femme n’est plus une femme, quand les gens abandonnent les codes moraux établis par Dieu et se mettent du côté du démon pour satisfaire leurs désirs, alors il n’y aura pas moyen d’échapper au gouffre de la damnation éternelle.
Nous pouvons dire avec gentillesse « nous respectons ton choix » à ceux qui se sont perdus et marchent trop près de l’abîme, mais cela ne sert qu’à les pousser encore plus près du précipice. Si on veut vraiment être attentionné, il faut leur apprendre à discerner le bien du mal et les ramener dans le droit chemin ; il faut les aider à échapper à la destruction, quitte à être mal considérés et mal compris.
d. La promotion du divorce et de l’avortement
Avant 1969, les lois sur le divorce aux États-Unis étaient basées sur les valeurs religieuses traditionnelles. Pour qu’un divorce soit pris en compte, il fallait que l’un ou l’autre des époux dépose une demande légitime susceptible de démontrer l’existence d’une faute. La religion occidentale enseigne que le mariage est établi par Dieu. Une famille stable est bénéfique aussi bien au mari, à la femme et aux enfants, qu’à la société entière. C’est pour cette raison que l’Église et les lois américaines soulignaient qu’il était important de préserver le mariage, en dehors de circonstances atténuantes. Mais dans les années 60, l’idéologie de l’école de Francfort a irradié la société entière. Le mariage traditionnel a commencé à être attaqué et la libéralisation des mœurs, tout comme le féminisme, est responsable des plus gros dégâts.
Le libéralisme social a rejeté la nature divine du mariage en le réduisant à un contrat social entre deux personnes, alors que le féminisme considère la famille traditionnelle comme un moyen de réprimer les femmes. Le divorce est vanté comme une libération de la femme, une porte de sortie de « l’oppression » d’un mariage malheureux, et le début d’une aventure personnelle excitante. Cet état d’esprit a rendu possible aux États-Unis la légalisation du divorce sans faute, qui autorise un des deux époux à rompre le mariage sans avoir à se justifier.
Le taux des divorces aux États-Unis a rapidement grimpé dans les années 70. Pour la première fois dans l’histoire américaine, il y a eu plus de mariages se terminant par un accord de divorce que par le décès d’un des époux. Sur tous les couples qui se sont mariés dans les années 70, près de la moitié ont divorcé.
Le divorce a des répercussions profondes et un fort impact pour les enfants. Michael Reagan, le fils adoptif de l’ancien président Ronald Reagan, a décrit la séparation de ses parents en ces termes : « Le divorce, c’est quand deux adultes prennent ce qu’il y a de plus important pour un enfant, la maison, la famille, la sécurité et le sentiment d’être aimé et protégé, et détruisent tout, laissent les morceaux éparpillés là où ils sont et s’en vont ; et c’est l’enfant qui doit tout nettoyer lui-même. » [54]
Faire la promotion du « droit à l’avortement » est une autre méthode qu’utilise le démon pour détruire les gens. À la base, les discussions sur l’avortement légalisé étaient restreintes aux circonstances spécifiques, telles que le viol ou l’inceste, ou la santé trop fragile de la mère.
Les défenseurs de la libération sexuelle estiment que les rapports sexuels ne devraient pas être limités au cadre du mariage, mais qu’une grossesse non voulue est un obstacle naturel à ce mode de vie. Les contraceptifs peuvent ne pas marcher, donc les artisans des rapports sexuels sans restriction se sont emparés de la cause du droit à l’avortement. En 1994, à la Conférence internationale des Nations unies sur la population et du développement, qui se tenait au Caire, il a été clairement dit que les « droits reproductifs » sont des droits naturels humains, et que cela comprend le droit à « une vie sexuelle satisfaisante et sans risque », ce qui induit l’avortement sur demande. [55]
En même temps, les féministes ont rajouté l’idée selon laquelle « mon corps, c’est mon droit » et ont avancé l’idée que les femmes ont le droit de donner naissance ou de tuer leurs enfants en terminant la grossesse. Le débat est passé de l’autorisation de l’avortement dans des situations particulières à la possibilité donnée aux femmes de mettre fin à une vie humaine de façon unilatérale.
Tout en poussant les gens à se laisser aller à l’assouvissement de leurs désirs, le démon se sert du féminisme et de la liberté sexuelle pour promouvoir le massacre d’enfants à naître. Il pousse non seulement les gens à commettre des crimes monstrueux, mais les incite également à abandonner la compréhension traditionnelle selon laquelle la vie est sacrée.
e. L’utilisation des aides sociales pour encourager les familles monoparentales
En 1965, seulement 5 % des enfants américains étaient nés de mères non mariées. [56] À cette époque, il était entendu que les enfants grandissaient en sachant qui était leur père biologique.
En 2010, en revanche, 40 % des enfants sont nés de mères non mariées. [57] De 1965 à 2012, le nombre de familles monoparentales aux États-Unis a bondi de 3,3 millions à 13 millions. [58] Bien que certains pères soient restés, en concubinage ou en se mariant par la suite, la majorité de ces enfants nés de mères célibataires ont grandi sans père.
Un père est une figure de référence pour un fils auquel il apprend à être un homme, et pour une fille à laquelle il montre tout le respect qu’une femme mérite.
Les enfants souffrent beaucoup de l’absence du père. Les études montrent que les enfants ayant grandi sans père souffrent souvent de problème d’estime de soi. Ils sont plus enclins que les autres élèves, à hauteur de 71 %, à sécher les cours et à arrêter l’école. Nombre d’entre eux se tournent vers la drogue, rejoignent des gangs ou commettent des crimes : 85 % des jeunes en prison et 90 % des jeunes qui vivent dans la rue ont grandi dans un foyer sans père. Les premiers rapports sexuels arrivent tôt, les grossesses et la promiscuité sont fréquentes. Les gens qui ont grandi sans père ont 40 % plus de risques de perpétrer des crimes sexuels que le reste de la population. [59]
Le Brookings Institute donne trois conseils clés aux jeunes qui cherchent à échapper à la pauvreté : finissez le lycée, trouvez-vous un emploi à temps plein et attendez d’avoir 21 ans avant de vous marier et d’avoir des enfants. Selon les statistiques, seulement 2 % des Américains qui répondent à ces critères vivent dans la pauvreté et 75 % d’entre eux sont considérés comme appartenant à la classe moyenne. [60] En d’autres termes, finir l’école, trouver un emploi, se marier à un âge approprié et avoir des enfants dans le cadre du mariage est la manière la plus fiable pour un adulte de vivre une vie saine et productive.
La plupart des mères célibataires dépendent de la charité de l’État. Un rapport publié par la Heritage Foundation a compilé des données statistiques détaillées qui montrent que les aides sociales tant vantées par les féministes encouragent en réalité la constitution de foyers monoparentaux, et en arrivent même à pénaliser les couples qui souhaiteraient se marier, car l’argent touché serait moindre. [61] L’État a de facto remplacé les pères par l’aide sociale.
Les politiques d’aides sociales n’aident pas les familles qui vivent dans la pauvreté. Au contraire, elles se contentent de soutenir le nombre toujours grandissant de familles monoparentales. Les enfants de ces foyers étant eux-mêmes plus susceptibles de tomber dans la pauvreté, c’est un cercle vicieux de dépendance grandissante vis-à-vis de l’État qui s’enclenche. C’est exactement ce que le spectre du communisme veut faire : contrôler tous les aspects de la vie d’un individu par un système d’imposition élevé et d’un gouvernement omniprésent.
f. La promotion d’une culture dégénérée
Le Wall Street Journal a publié un rapport qui cite des recherches menées par le U.S. Census Bureau, le Bureau américain lié au recensement de la population : en 2000, 55 % des gens dans la tranche d’âge des 25 à 34 ans étaient mariés, 34 % n’avaient jamais été mariés. En 2015, ces chiffres ont inversé avec 40 % de mariage et 53 % jamais mariés. Les jeunes Américains se détournent du mariage, car dans la culture d’aujourd’hui les rapports sexuels et le mariage sont totalement séparés. Quel est donc l’intérêt de se marier ? [62]
Dans cet environnement dégénéré, la tendance actuelle est de chercher des rencontres sans lendemain, sans obligations, ni contraintes. Les rapports sexuels n’ont souvent plus de liens avec l’affection, encore moins avec l’engagement et la prise de responsabilités. De façon encore plus effrayante, toute une myriade d’orientations sexuelles a vu le jour. Les options de votre profil Facebook vous proposent 60 types différents d’orientation sexuelle. Si les jeunes n’arrivent pas à dire s’ils sont hommes ou femmes, quelle opinion doivent-ils avoir du mariage ? Le spectre maléfique se sert de la loi et de la société pour complètement transformer ces concepts hérités de Dieu.
L’homosexualité et d’autres comportements sexuels dégénérés étaient à l’origine appelés « sodomie ». Sodomie est une référence biblique qui renvoie à la ville de Sodome, détruite par la colère de Dieu en raison de ses pratiques sexuelles dégénérées. Le terme était comme un avertissement à l’humanité qui, en s’éloignant des commandements divins, se préparait à des conséquences désastreuses. Le mouvement des droits des gays a travaillé très dur pour s’approprier le terme gay/gai, qui envoie à l’origine à quelque chose de positif et a ainsi poussé les gens encore davantage dans le péché.
Le mot « adultère » était à l’origine un mot négatif qui faisait référence à des attitudes sexuelles immorales. De nos jours, il a perdu de sa force et on parle de « relations sexuelles hors mariage » ou de « concubinage ». Dans le roman de Nathaniel Hawthorne, La Lettre écarlate, Hester Prynne a commis l’adultère et cherche à se reconstruire en cultivant la repentance, mais dans la société d’aujourd’hui, la repentance n’est pas nécessaire : les adultères peuvent profiter de la vie, ne ressentent aucune honte et tiennent la tête haute. La chasteté était considérée comme une vertu dans les cultures orientales comme occidentales. Aujourd’hui cela devient risible et anachronique.
Faire des jugements sur l’homosexualité et la moralité sexuelle est interdit en cette époque de dictature du politiquement correct. La seule attitude acceptable est de respecter le « libre choix » de l’autre. C’est vrai non seulement dans la vie de tous les jours, mais également dans le monde universitaire et intellectuel, où la moralité a été expurgée de la réalité pratique. Les choses déviées et dégénérées ont été normalisées. Ceux qui se laissent aller à l’assouvissement de leurs désirs ne ressentent ni pression ni culpabilité. Le complot du démon est déjà bien avancé.
Les Occidentaux de moins de 50 ans n’ont quasiment aucun souvenir de la culture qui existait autrefois dans leur société. À l’époque, quasiment tous les enfants grandissaient en présence de leur père biologique ; « gay » voulait dire « gai, joyeux » ; les mariages en blanc étaient synonymes de chasteté ; la pornographie était interdite à la télévision et à la radio. Mais tout cela a été détruit en l’espace d’à peine 60 ans, au fur et à mesure que le démon a inversé le mode de vie traditionnel.
6. Comment le Parti communiste chinois détruit la famille
a. Le démantèlement de la famille au nom de l’égalité
Le slogan de Mao Zedong, « Les femmes soutiennent la moitié du ciel », a fait son chemin jusqu’en Occident, où il est repris comme une petite phrase tendance dans les sphères féministes. L’idéologie selon laquelle les hommes et les femmes sont semblables, et qui a été diffusée par le Parti communiste chinois (PCC), ne présente pas de différences majeures avec le féminisme occidental. En Occident, le concept de « discrimination sexuelle » est un outil qu’utilise le « politiquement correct ». En Chine, bien qu’il se manifeste de façon différente, l’étiquette de « machiste » a des effets destructeurs similaires.
L’égalité des sexes, telle qu’elle est comprise par les féministes occidentaux, exige une égalité de fait, ou visible, entre les hommes et les femmes, par le biais de quotas, de compensations financières, ou de standards moins exigeants pour les femmes. Avec le slogan du PCC selon lequel les femmes soutiennent la moitié du ciel, il est attendu qu’elles montrent les mêmes aptitudes que les hommes dans un travail donné. Celles qui cherchaient à accomplir des tâches pour lesquelles elles n’avaient que peu de qualifications étaient portées aux nues et recevaient des titres tels que « Porte-drapeau rouge de la journée de la femme ».
Les affiches de propagande des années 60 et 70 montraient généralement des femmes robustes et fortes, à une époque où Mao Zedong appelait les femmes, dans un grand élan d’enthousiasme, à passer de la passion pour le maquillage à la passion pour les uniformes militaires. Aller à la mine, couper du bois, travailler l’acier, se battre sur le champ de bataille. Tous les métiers et tous les rôles pouvaient leur aller.
Le 1er octobre 1966, le Quotidien du Peuple publie un article au titre évocateur : « Les filles aussi peuvent égorger les cochons ». On y décrit une jeune fille de 18 ans, devenue une célébrité locale pour avoir travaillé comme apprentie dans un abattoir : après avoir étudié la pensée de Mao Zedong, elle a trouvé le courage nécessaire pour égorger les cochons. Elle précise : « Si vous ne pouvez pas tuer un cochon, comment allez-vous pouvoir tuer un ennemi ? » [63]
Bien que les femmes chinoises « soutiennent la moitié du ciel », les féministes occidentales trouvaient encore que l’égalité homme-femme en Chine laissait à désirer. Le comité du Politburo, par exemple, n’a jamais eu de femmes dans ses rangs, car cela aurait pu les inciter à réclamer davantage de droits et générer un mouvement social de type démocratique qui menacerait le régime totalitaire du PCC.
Pour des raisons semblables, le Parti s’abstient de soutenir ouvertement l’homosexualité et préfère un discours neutre. Pourtant, sachant que l’homosexualité est un instrument pratique pour détruire l’humanité, le Parti encourage sa propagation en Chine et son influence sur les médias et la culture populaire. Depuis 2001, la Société chinoise de psychiatrie a enlevé l’homosexualité de sa liste de troubles mentaux. Les médias ont doucement remplacé le terme « gay » par celui de « camarade », considéré comme plus « positif ». En 2009, le PCC a donné son accord à l’organisation du premier évènement LGBT en Chine, la Semaine de la Gay Pride, à Shanghai.
Les approches utilisées peuvent varier, mais c’est à chaque fois le même but que le démon poursuit : abolir l’idéal traditionnel de la bonne épouse et de la mère attentionnée, contraindre les femmes à se débarrasser de leur douceur naturelle, et détruire l’harmonie entre force masculine et protection féminine, qui est nécessaire pour fonder une famille équilibrée et pour élever des enfants convenablement.
b. Utilisation de la lutte politique pour monter maris et femmes les uns contre les autres
Les valeurs traditionnelles chinoises sont fondées sur la moralité de la famille. Le démon sait que la façon la plus efficace de saper les valeurs traditionnelles est de commencer par s’attaquer aux relations entre les gens. Dans toutes les luttes politiques instiguées par le PCC, chaque membre de la famille était amené à en dénoncer un autre, dans l’espoir fou de gagner un meilleur statut politique. En trahissant ceux dont ils étaient les plus proches, ils pouvaient montrer à quel point leur loyauté à l’orthodoxie du Parti était inébranlable.
En décembre 1966, le secrétaire de Mao, Hu Qiaomu, a été traîné jusqu’à l’Institut du fer et de l’acier à Pékin, et sa propre fille est montée sur scène pour crier « Massacrez ce chien de Hu Qiaomu ! » Elle ne l’a pas frappé elle-même, mais les autres s’en sont chargés. À cette même époque, il y avait une famille de « capitalistes » dans le sous-district de Dongsi à Pékin. Les Gardes rouges ont battu le vieux couple presque à mort et ont obligé leur fils de moins de 14 ans à faire de même. Il a utilisé des haltères pour frapper son père à la tête, devenant fou plus tard. [64]
Très souvent, ceux que le Parti condamnait comme des « ennemis de classe » reniaient leurs familles de façon à leur épargner des problèmes similaires. Même les « ennemis de classe » qui se suicidaient préféraient couper tout lien avec leur famille de crainte que le PCC ne s’en prenne à eux après leur suicide.
Par exemple, quand le théoricien littéraire Ye Yiqun a été persécuté et poussé au suicide lors de la Révolution culturelle, il a écrit dans sa lettre d’adieu : « Pour continuer à aller de l’avant, la seule chose que j’exige de vous, c’est que vous écoutiez assidûment les enseignements du Parti, que vous restiez toujours dans la ligne du Parti, que vous appreniez à reconnaître la gravité de mes péchés, que vous réveilliez en vous la haine que vous avez contre moi et que vous coupiez irrémédiablement les liens familiaux qui nous ont unis. » [65]
La persécution contre la pratique spirituelle du Falun Gong, qui n’a cessé depuis 1999, est la campagne politique du PCC la plus conséquente de l’époque contemporaine. Une stratégie classique qu’ils emploient contre les pratiquants de Falun Gong est d’obliger les membres de la famille à participer à la persécution. Le PCC s’acharne administrativement sur les membres de la famille, leur impose des amendes et a recours à toutes autres formes d’intimidation qui pourraient pousser les pratiquants à renoncer à leur croyance. Le PCC tient les pratiquants de Falun Gong qu’il persécute pour responsables de la situation dans laquelle leur famille se trouve et espère ainsi les obliger à céder.
Beaucoup de pratiquants du Falun Gong ont dû divorcer ou couper les liens avec ceux qu’ils aiment, en raison de ce type de persécution. Vu le nombre important de gens qui pratiquent le Falun Gong en Chine, ce sont d’innombrables familles qui ont été déchirées par la campagne du Parti.
c. Le recours à l’avortement forcé pour contrôler le taux de natalité
Peu de temps après que les féministes occidentales ont réussi à faire légaliser l’avortement, les femmes de la République populaire de Chine ont subi l’avortement forcé par le biais de politiques familiales imposées par le PCC. Le fait de tuer des enfants à naître à une si grande échelle a eu des répercussions humanitaires et sociales désastreuses et inimaginables.
Le PCC suit la doctrine du matérialisme marxiste et estime que donner naissance à des enfants est une forme d’action productrice qui ne diffère pas beaucoup de la métallurgie ou de l’agriculture. Cela implique que la famille soit traitée sous l’angle de planification de la même façon que l’économie. Mao Zedong a dit : « L’humanité doit se contrôler elle-même et doit mettre en place un système de croissance planifiée. Cette croissance peut être légèrement positive, comme elle peut, à d’autres moments, s’interrompre. » [66]
Dans les années 80, le régime chinois a mis en place la règle de l’enfant unique et l’a accompagnée de mesures extrémistes et brutales, avec des slogans dans tout le pays tels que « Si une seule personne ne respecte pas cette loi, c’est le village entier qui sera stérilisé ». « Donnez naissance au premier, fermez la trompe utérine après le second, raclez et évacuez les troisièmes et quatrièmes ! » Une autre version de ce slogan était tout simplement « Tuez trois fois le troisième et le quatrième » ; « On préfère une rivière de sang à une naissance de trop » ; « Dix tombes de plus, c’est mieux qu’une vie de trop » ; de tels slogans étaient répandus partout en Chine.
La Commission de planification familiale chinoise a recours à des amendes élevées, à des pillages, des attaques physiques, de la détention et autres punitions pour faire face à ceux qui ne respectent pas la loi de l’enfant unique. Dans certains endroits, des fonctionnaires noyaient les bébés en les jetant dans les rizières. Des femmes dont la grossesse était déjà très avancée n’échappaient pas à la règle. Même si la naissance était prévue à peine quelques jours plus tard, elles étaient avortées de force.
Selon des statistiques incomplètes publiées par les Annales de la santé chinoise, le nombre total d’avortements en Chine entre 1971 et 2012 a été au moins de 270 millions. C’est-à-dire que plus d’un quart de milliard de bébés non nés ont été tués par le PCC sur ces 40 dernières années.
L’une des conséquences les plus graves de la politique de l’enfant unique est que le nombre de bébés de sexe féminin avortés ou abandonnés est disproportionné par rapport aux garçons et que cela induit un déséquilibre majeur dans la répartition des sexes chez les Chinois de moins de 30 ans. En raison du manque de filles, on estime qu’en 2020, il y aura quelque 40 millions de jeunes hommes qui ne trouveront pas d’épouse en âge de faire des enfants.
Le déséquilibre homme-femme qu’a créé la Chine génère des problèmes sociaux conséquents tels que la hausse des violences sexuelles et de la prostitution, les mariages monnayés, le trafic de femmes, etc.
7. Les conséquences des attaques anti-famille du communisme
Marx et les autres communistes ont appelé à l’abolition de la famille en montrant du doigt et en exagérant l’existence de phénomènes comme l’adultère, la prostitution et les enfants illégitimes, alors que les communistes eux-mêmes étaient coupables de ce type d’actes.
La dégénérescence progressive de la moralité qui a eu lieu dans la deuxième moitié du XIXe siècle a abîmé l’institution sacrée du mariage et a éloigné les gens des commandements divins. Les communistes ont incité les femmes à ne pas respecter leur vœu de mariage en échange d’un bonheur personnel hypothétique. Mais en réalité, c’est l’inverse qui s’est produit, tout comme boire de l’eau de mer n’étanche pas la soif, mais l’aggrave.
La solution du spectre communiste face à « l’oppression » et aux « inégalités » est de tirer les normes de la moralité humaine toujours plus bas, jusqu’à atteindre les profondeurs de l’enfer. Il a érigé en nouvelle norme des comportements qui naguère étaient universellement condamnés comme étant laids et impardonnables. Dans « l’égalité » du communisme, tous marchent vers le même sort, celui de la destruction.
Le spectre communiste a créé la fausse croyance selon laquelle le péché n’est pas causé par la dégénérescence de la moralité, mais par l’oppression sociale. Il a poussé les gens à se trouver une issue de secours par eux-mêmes, en tournant le dos aux traditions et en s’éloignant de Dieu. Le spectre du communisme a vanté les bienfaits du féminisme, de l’homosexualité, de la libération sexuelle, etc., en les habillant de la rhétorique séduisante de la liberté ou de la libération. Les femmes se sont vu retirer leur dignité, les hommes leurs responsabilités, et le caractère sacré de la famille a été piétiné. Les enfants d’aujourd’hui ont devant eux un futur lugubre et le démon s’en réjouit.
Références
[1] W. Bradford Wilcox, “The Evolution of Divorce,” National Affairs, Number 35, Spring 2018. https://www.nationalaffairs.com/publications/detail/the-evolution-of-divorce
[2] See Table 1–17. “Number and Percent of Births to Unmarried Women, by Race and Hispanic Origin: United States, 1940–2000,” CDC, https://www.cdc.gov/nchs/data/statab/t001x17.pdf
[3] “Beyond Same-Sex Marriage: A New Strategic Vision for All Our Families and Relationships,” Studies in Gender and Sexuality, 9:2 (July 1, 2006): 161–171. https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/15240650801935198
[4] Victoria Cavaliere, “Rhode Island School District Bans Father-Daughter, Mother-Son Events,” http://www.nydailynews.com/news/national/rhode-island-school-district-bans-father-daughter-mother-son-events-article-1.1162289#nt=byline
[5] Genesis 2:23, http://biblehub.com/genesis/2-23.htm
[6] Engels, Frederick. n.d., “Origins of the Family. Chapter 2 (IV),” accessed June 17, 2018. https://www.marxists.org/archive/marx/works/1884/origin-family/ch02d.htm
[7] “Robert Owen, Critique of Individualism (1825–1826),” n.d., Indiana University. Accessed June 17, 2018. https://web.archive.org/web/20171126034814/http://www.indiana.edu:80/~kdhist/H105-documents-web/week11/Owen1826.html
[8] Engels, Frederick, n.d. “Origins of the Family. Chapter II (4.),” accessed June 17, 2018. https://www.marxists.org/archive/marx/works/1884/origin-family/ch02d.htm
[9] Engels, Ibid.
[10] This translation is from the Russian: Melnichenko, Alexander, 2017. “Великая октябрьская сексуальная революция [The Great October Sexual Revolution].” Russian Folk Line, August 20, 2017, http://ruskline.ru/opp/2017/avgust/21/velikaya_oktyabrskaya_seksualnaya_revolyuciya/ . This and other sources draw on the work of former Menshevik Aleksandra Kollontai.
[11] Ibid.
[12] Ibid.
[13] Ibid.
[14] Ibid.
[15] Наталья Короткая,“Эрос революции: “Комсомолка, не будь мещанкой – помоги мужчине снять напряжение!” https://lady.tut.by/news/sex/319720.html?crnd=68249
[16] Paul Kengor, Takedown: From Communists to Progressives, How the Left Has Sabotaged Family and Marriage (WND Books, 2015), 54.
[17] See Melnichenko (2017).
[18] Xia Hou, “The Promiscuous Gene of Communism: Sexual Liberation,” The Epoch Times (Chinese edition). April 9, 2017, http://www.epochtimes.com/gb/17/4/9/n9018949.htm ; The Weekly Review, Volumes 4–5 (National Weekly Corporation, 1921), 232, available at https://goo.gl/QY1gBc ; for the incident of Red Army commander Karaseev socializing 10 girls, see Olga Greig (Ольга Грейгъ), Chapter 7 of “The Revolution of the Sexes,” or “The Secret Mission of Clara Zetkin” (Революция полов, или Тайная миссия Клары Цеткин), available at https://rutlib5.com/book/21336/p/8
[19] Clara Zetkin, “Lenin on the Women’s Question,” My Memorandum (transcribed from the Writings of V.I. Lenin, International Publishers, available at https://www.marxists.org/archive/zetkin/1920/lenin/zetkin1.htm)
[20] Huang Wenzhi, “‘What Happened after Nora Left’: Women’s Liberation, Freedom of Marriage, and Class Revolution: A Historical Survey of the Hubei-Henan-Anhui Soviet Districts (1922–1932),” Open Times no. 4 (2013). Chinese: 黃文治:〈 “娜拉走後怎樣”:婦女解放、婚姻自由及階級革命——以鄂豫皖蘇區為中心的歷史考察(1922~1932)〉《開放時代》,2013年第4期.
[21] Huang Wenzhi (2013), Ibid.
[22] “Yang Ning, “Why Did the Eighth Route Army Purchase Medicines for Sexual Transmitted Diseases?” The Epoch Times (Chinese), http://www.epochtimes.com/gb/18/1/18/n10069025.htm
[23] Judith A. Reisman, Ph.D.; Edward W. Eichel, Kinsey, Sex and Fraud: The Indoctrination of a People (Lafayette, Louisiana: Lochinvar-Huntington House, 1990); “Dr. Judith A. Reisman and her colleagues demolish the foundations of the two (Kinsey) reports.”; “Really, Dr Kinsey?” The Lancet, Vol. 337 (March 2, 1991): 547.
[24] L. B. Finer, “Trends in Premarital Sex in the United States, 1954–2003,” Public Health Reports 122(1) (2007): 73–78.
[25] Nicholas H. Wolfinger, “Counterintuitive Trends in the Link Between Premarital Sex and Marital Stability,” Institute for Family Studies, https://ifstudies.org/blog/counterintuitive-trends-in-the-link-between-premarital-sex-and-marital-stability .
[26] Betty Friedan, The Feminine Mystique (New York: W.W. Norton & Company, 1963).
[27] David Horowitz, Salon Magazine, January 1999, http://www.writing.upenn.edu/~afilreis/50s/friedan-per-horowitz.html
[28] Joanne Boucher, “Betty Friedan and the Radical Past of Liberal Feminism.” New Politics 9 (3). http://nova.wpunj.edu/newpolitics/issue35/boucher35.htm
[29] Kate Weigand, Red Feminism: American Communism and the Making of Women’s Liberation (Baltimore, Maryland: Johns Hopkins University Press, 2002).
[30] Simone de Beauvoir, The Second Sex, trans. Constance Borde, Sheila Malovany-Chevallier (New York: Vintage Books, 2011).
[31] “Jordan Peterson Debate on the Gender Pay Gap, Campus Protests and Postmodernism”, Channel 4 News, (January 16, 2018).
[32] Alan Findermay, “Harvard Will Spend $50 Million to Make Faculty More Diverse,” New York Times, (May 17, 2005).
[33] C. P. Benbow and J. C. Stanley, “Sex Differences in Mathematical Ability: Fact or Artifact?” Science, 210 (1980):1262–1264.
[34] C. Benbow, “Sex Differences in Ability in Intellectually Talented Preadolescents: Their Nature, Effects, and Possible Causes,” Behavioral and Brain Sciences 11(2) (1988): 169–183.
[35] Friedrich Hayek, The Road to Serfdom (Chicago: University of Chicago Press, 1994).
[36] Susan Edelman, “Woman to Become NY Firefighter Despite Failing Crucial Fitness Test,” New York Post, (May 3, 2015).
https://nypost.com/2015/05/03/woman-to-become-ny-firefighterdespite-failing-crucial-fitness-test/
[37] Una Butorac, “These Female Firefighters Don’t Want a Gender Quota System,” The Special Broadcasting Service, (May 24, 2017).
https://www.sbs.com.au/news/the-feed/these-female-firefightersdon-t-want-a-gender-quota-system
[38] Commonwealth Pennsylvania by Israel Packel v. Pennsylvania
Interscholastic Athletic association (03/19/75)
[39] Christina Hoff Sommers, The War Against Boys: How Misguided Feminism Is Harming Our Young Men (New York: Simon & Schuster, 2013).
[40] Simon Osbone, “Angry Parents Blame New NHS Guidelines for Rise in Children Seeking Sex Changes,” The Daily and Sunday Express, (October 30, 2017).
[41] Declaration of Feminism. Originally distributed in June of 1971 by Nancy Lehmann and Helen Sullinger of Post Office Box 7064, Powderhorn Station, Minneapolis, Minnesota 55407 (November 1971).
[42] Vivian Gornick, as quoted in The Daily Illini (April 25, 1981).
[43] Robin Morgan, Sisterhood Is Powerful: An Anthology of Writings From the Women’s Liberation Movement (New York: Vintage, 1970), 537.
[44] Darlena Cunha, “The Divorce Gap,” The Atlantic,
https://www.theatlantic.com/business/archive/2016/04/the-divorcegap/480333/
[45] Hilary White, “The Mother of the Homosexual Movement – Evelyn Hooker, Ph.D.,” The Life Site News, (July 16, 2007).
https://www.lifesitenews.com/news/the-mother-of-the-homosexualmovement-evelyn-hooker-phd
[46] Robert L. Kinney, III, “Homosexuality and Scientific Evidence: On Suspect Anecdotes, Antiquated Data, and Broad Generalizations,” Linacre Quarterly 82(4) (2015): 364-390.
[47] Ibid.
[48] P. Cameron, W. L. Playfair, and S. Wellum, “The Longevity of Homosexuals: Before and after the AIDS Epidemic,” Omega 29 (1994): 249–272.
[49] P. Cameron, K. Cameron, W. L. Playfair, “Does Homosexual Activity Shorten Life?” Psychological Reports 83(3 Pt 1) (1998): 847-66.
[50] David W. Purcell, Christopher H. Johnson, Amy Lansky, Joseph Prejean, Renee Stein, Paul Denning, Zaneta Gau, Hillard Weinstock, John Su, and Nicole Crepaz, “Estimating the Population Size of Men Who Have Sex with Men in the United States to Obtain HIV and Syphilis Rates,” The Open AIDS Journal 6 (2012): 98-107.
[51] R. S. Hogg, S. A. Strathdee, K. J. P. Craib, M.V. O’Shaughnessy, J. G. Montaner, M. T. Schechter, “Modelling the Impact of HIV Disease on Mortality in Gay Men,” International Journal of Epidemiology 26(3) (1997): 657-61.
[52] Joseph Nicolosi,“Who Were the APA ‘Task Force’ Members?”
https://www.josephnicolosi.com/collection/2015/6/11/who-werethe-apa-task-force-members
[53] Matthew Hoffman, “Former President of APA Says Organization Controlled by ‘Gay Rights’ Movement,” The Life Site News, (June 4, 2012). https://www.lifesitenews.com/news/former-president-of-apasays-organization-controlled-by-gay-rights-movement
[54] Phyllis Schlafly, Who Killed The American Family? WND Books, (Nashville, Tenn. (2014).
[55] “Programme of Action of the International Conference on Population and Development,” International Conference on Population and Development (ICPD) in Cairo, Egypt, (5-13 September 1994).
[56] The Vice Chairman’s Staff of the Joint Economic Committee at the Request of Senator Mike Lee, “Love, Marriage, and the Baby Carriage: The Rise in Unwed Childbearing,”
[57] Ibid.
[58] Robert Rector, “How Welfare Undermines Marriage and What to Do About It,” Heritage Foundation Report, (November 17, 2014).
https://www.heritage.org/welfare/report/how-welfare-underminesmarriage-and-what-do-about-it
[59] Schlafly, Who Killed The American Family?
[60] Ron Haskins, “Three Simple Rules Poor Teens Should Follow to Join the Middle Class,” Brookings, (March 13, 2013).
[61] Rector, “How Welfare Undermines Marriage and What to Do About It.”
[62] Mark Regnerus, “Cheap Sex and the Decline of Marriage,” The Wall Street Journal (September 29, 2017).
https://www.wsj.com/articles/cheap-sex-and-the-decline-ofmarriage-1506690454
[63] Yang Meiling, “Girls Can Slaughter Pigs Too,” People’s Daily, (October 1 1966).
[64] Yu Luowen, My Family: My Brother Yu Luoke, World Chinese Publishing, (2016).
[65] Ye Zhou, “The Last Decade of Ye Yiqun,” Wenhui Monthly no. 12 (1989).
[66] Pang Xianzhi, Jin Chongji, Biography of Mao Zedong (1949-1976), Central Party Literature Press, (Beijing 2003).
Adapté de l'anglais
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Catégorie: Opinions