"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)


La torture psychologique par Jiang Zemin et ses associés criminels contre les pratiquants du Falun Gong

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Pan Yu---

J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. En août de la même année, j’ai émigré en Nouvelle-Zélande. Après avoir commencé la pratique, j’ai obtenu une meilleure santé et un esprit très calme. Le 22 juillet 1999, le gouvernement chinois a interdit le Falun Dafa et a commencé à persécuter cette pratique paisible d'une moralité élevée et qui donne une meilleure santé. De façon surprenante et inouïe, les pratiquants de la Nouvelle-Zélande se sont réunis en face du consulat chinois afin d’exprimer leur point de vue sur le Falun Gong. Le 29 octobre, Jiang Zemin condamna le Falun Gong comme étant un (mot diffamatoire omis). Les pratiquants de la Chine ont mis leur vie en jeu en faisant appel au gouvernement et en validant le Dafa. Leurs actions m’ont profondément émues. La dernière journée de l'année 1999, à titre de pratiquante du Falun Dafa et en tant que personne qui en a bénéficié, je suis allée à Beijing. J'ai voulu clarifier la vérité au gouvernement et j'ai voulu leur donner une bonne compréhension de ma part en tant que pratiquante pour qu'ils prennent une décision juste et éclairée et j’y suis allée avec mon passeport chinois. Cependant, ce qui m’attendait n'a été que prison et tortures psychologiques, sans arrêt. Mon espoir de justice s’est évanoui complètement. Un fait incroyable qui m'a rempli de crainte, a été de réalisé que dans un pays d’une population de 1.2 billion, on perçoit la vie humaine comme ayant si peu de valeur. Les pratiquants du Falun Gong souffrent non seulement des violations des droits fondamentaux de l’homme mais aussi des conditions de cruautés physiques inhumaines et de torture mentale sous lesquelles ils sont placés. Bien des pratiquants se sont tournés le visage vers les cieux gris et ils ont supplié, en demandant: "Où est la justice ?"

Le 31 décembre 1999, la police est venue à l’hôtel où quelques pratiquants et moi demeurions et elle nous a arrêtés et nous a amenés à la station de police locale pour un interrogatoire, sans mandat d'arrestation. Le 1er janvier 2000, juste parce que j’avais dit que je pratiquais le Falun Gong, je fus transportée au Centre de Détention Dongcheng de Beijing et je fus ainsi détenue en tant que criminelle, pendant 30 jours.

Pendant ces 30 jours, je n’ai pas dévoilé le nom de ma ville natale, sinon j’aurais été déportée à Shenyang (province de Liaoning Province ), ma ville d’origine. J’ai refusé de partir parce que mon désir de parler en faveur du Dafa n’avait toujours pas été réalisé et je n’avais toujours pas clarifié la vérité au bureau du gouvernement. Après la 30ième journée, un policier m'a dit: "Le terme de votre détention est fini, aujourd’hui vous allez être libérée, mais nous ne savons où allez vous reconduire. Vous devez donc, nous dire d’où vous venez." Je ne pouvais plus tolérer la prison. Qui aurait voulu passer son temps en prison ? Croyant que je serais libérée, je leur ai dévoilé ma ville d’origine et j'ai dit: "Je suis de Shenyang. Et je lui ai donné mon adresse. Le policier m'a dit: "Bon, maintenant venez avec nous." Je fus emmenée au Centre d’Administration Shenyang à Beijing. Le 1er février, je fus placée dans le Centre de Détention Danan de Shenyang. Ce qui suivit fut une interrogation très sévère. Sans aucune procédure légale, j'ai été mise en prison encore une fois.

Je n’oublierai jamais le Nouvel An 2000 (calendrier lunaire) Une autre pratiquante du Falun Gong et moi-même avons été placées ensembles dans une cellule vide; nous avons mangé des petits pains et des légumes en conserve. Nous ne pouvions que regarder à travers les barreaux de la fenêtre et entendre tout le monde qui célébrait le Nouvel An, avec les feux d’artifice et les pétards. En pensant à la réunion de ma famille remplie d'éclats, de bruits et d’excitations, j'ai senti mon le cœur se tordre. Je suis à l'étranger depuis 3 ans et demi. Ce n’est que parce que je croyais au gouvernement, que je suis revenue à la maison pour clarifier la vérité "Falun Dafa est bon, Maître est bon". Cependant, juste pour ces mots, je fus mise en prison. Maintenant, Maître vient de subir une grave injustice et me voici en prison même pas capable d’offrir mes salutations les plus respectueuses à mes parents âgés. J'ai ressenti une douleur dans le cœur, inimaginable. Sur ces 9.2 kilomètres carrés de pays, il n'y a pas de place pour donner son opinion?

En face de la cellule se trouvait une autre cellule où on pouvait y trouver, emprisonnées, des personnes ayant des problèmes mentaux. Au bout d’une semaine, la pratiquante qui partageait la cellule avec moi a été amenée pendant que je restais seule dans cette cellule glaciale. Après minuit, les troublés mentaux qui étaient détenus, ont commencé à crier, pleurer et chanter. Leurs cris et leurs hurlements sauvages faisaient échos à travers les cellules vides et me faisaient dresser les cheveux sur la tête. La faim, la peur, le froid, la solitude m'ont presque mise, hors de mon esprit. Le 17 mars, je fus emmenée au camp de ré-éducation Longshan pour y subir une rééducation forcée Falun Gong. Comme l'objectif de ces camps de ré-éducation est d'obtenir de bons résultats, ils ont augmenté la torture des pratiquants. Dans la cellule, il y avait 4 personnes. Deux hommes âgés faisaient de la haute pression tandis qu’un jeune homme et moi avions la pression normale. L’officier de discipline nous a dit: "Vous devez tous signer une déclaration comme quoi vous ne pratiquerez plus, ni ne ferez des appels au Bureau d’Appel. "Si vous ne la signez pas, alors vous souffrirez beaucoup." Je suis une pratiquante Dafa et si la réputation Dafa n’est pas restaurée, il me sera impossible de ne pas faire appel et de clarifier la vérité et de ne pas pratiquer. Comme l’officier de discipline me demanda de m’agenouiller, j'ai refusé. Il n’y a rien de mal dans la pratique Dafa, rien de mal dans la croyance Vérité-Compassion-Tolérance. Deux policiers bien bâtis sont venus me donner des coups de pieds et me frapper aux yeux jusqu’à ce que mes yeux et mon visage enflent, ma lèvre fut coupée et je fus tellement étourdie que je voyais des étoiles. Je ne pouvais plus me tenir debout, je préférais m’asseoir plutôt que de m’agenouiller. À partir de ce moment, je fus battue très souvent. Tous les deux jours, j’ai dû suivre les classes de ré-éducation. L’officier de discipline s'est assis sur une chaise et m’ordonna de m’agenouiller en face de lui. J'ai refusé, alors on me donna des coups de pieds par en arrière. Il me fit tourner mon visage vers le haut pour me frapper le visage face avec rage. Parfois, on me frappait 60 à 70 fois la minute. Des fois, lorsqu’il levait la main, je durcissait mes muscles faciaux afin d’être prête pour le coup, mais alors il baissait la main. Cela arriva encore et encore, j'étais sur le point de m'effondrer totalement mentalement. Parfois, je recevais des centaines de coups. Lorsque ses mains étaient fatiguées il se servait de la semelle de son soulier. Puis lorsqu'il fut fatigué il me dit de m’agenouiller dans le coin; après un certain temps il me rappela pour recommencer à me battre. Mon visage était tellement enflé, mes paupières sont devenus si grosses que mes yeux étaient bouchés complètement. Cependant, après un certain temps l’enflure diminua. Si je n’avais pas pratiqué le Falun Dafa un tel miracle ne se serait pas produit. Une autre fois, j’ai été battue continuellement ainsi, pendant 2 jours et 2 nuits. Ils ne m'ont pas laissée dormir de la nuit et je souhaitais qu'il finisse de me battre au plus tôt. Ils voulaient mettre ma volonté à l'épreuve et me forcer à passer chaque minute de la journée dans la crainte et à me toujours demander, quand allaient-ils me flageller à nouveau. Ma foi ferme dans le Falun Dafa m'a permis d’endurer une telle torture mentale aussi inhumaine .

Un autre jour, ma mère âgée est venue. Nous ne nous étions pas vues depuis que j'étais à l'étranger et je ne m’étais jamais imaginée que nous nous rencontrerions dans de telles circonstances. Voyant le pas incertain de ma mère, son visage maigre, ses cheveux gris-blancs, mon coeur s’effondra. Jiang Zemin, pourquoi dois-tu torturer ma famille? Ma mère est venue pour me faire dire les mots "Je ne pratiquerai plus." Elle s’agenouilla devant moi. À ce moment je me suis souvenue de la mort de Yuefei dans la tonnelle de Fengbo et sa foi inébranlable en son pays. J'ai repoussé mes larmes de douleur et j'ai dit: "Maman, lève-toi s’il-vous-plaît. Je n’ai rien fait de mal. Il n’y a rien de mal dans le Falun Gong! Il n’y a rien de mal dans la Vérité-Compassion-Tolérance!"

Voyant que l’amour, les coups sévères et le tourment psychologique ne pouvaient me mouvoir, l’officier de discipline m'a dit: "Dernièrement, il y a un nouvel ordre des niveaux supérieurs dans le gouvernement. Ils ont dit que nous devons augmenter le niveau des programmes de ré-éducation. Ne me demandez pas de quelle façon nous allons nous y prendre pour réussir notre façon de penser." Ce jour-là il apporta un bâton électrique et il le brandissait partout. Il me dit: "Voici, c’est un bâton électrique il est peu usuel: son voltage est de 440,000 volts. Dans tout le Centre, ce bâton est du plus haut voltage. Nous avons fait une expérimentation sur un âne en parfaite santé. Lorsque ce bâton le touchait , il tombait immédiatement silencieusement au sol. Jusqu’à ce jour, nul détenu n'a pu endurer ce bâton. Je peux constater que vous êtes différente des autres, mais il n’y a rien que nous ne pouvons pas faire. Nous devons obéir aux ordres d’en-haut. Ils ont dit de nous servir de toutes les méthodes nécessaires, pour que la déclaration de promesse soit signé et que je puisse leur dire que j’ai fait mon devoir. Je doute fort que vous puissiez résister à un coup de ce bâton." Je répondis: " Moi, je crois fermement en la Vérité-Compassion-Tolérance . Je pourrai l’endurer parce que je ne peux écrire quelque chose qui dit que je ne ferai pas appel et que je ne pratiquerai plus. Un pratiquant de ma cellule m’a dit qu’une fois, il y avait un pratiquant ici qui avait été détenu très très longtemps. Il ne voulait pas renier sa foi, peu importe le genre de torture. Il refusa fermement d’écrire la déclaration et de se faire ré-éduquer. À la fin, il fut torturé avec le bâton électrique tellement qu’il s’effondra à plusieurs reprises. Finalement, il a sacrifié sa vie et il sauta par la fenêtre. Eux aussi m’ont dit qu’il y avait plusieurs cas ainsi. Leur noms ne sont pas dévoilés sur Internet et le nombre de ceux qui sont battus à la mort est de 3 à 5 fois plus élevé que ce que nous voyons publié dans le grand public. J’admire ce pratiquant qui a préféré la mort plutôt que de renier sa foi. L’officier de discipline voyant ma détermination, chargea le bâton toute la nuit. Le lendemain, il apporta le bâton et les étincelles volaient lorsqu’il testa l’électricité. À ce moment ma pression et mon coeur avaient été vérifiés, tout était normal. Un policier me dit: "Avant de nous servir de la violence, vous avez encore une chance d’écrire la déclaration de promesse." Je dis, " Non ". Ils m’ont fait enlever tous mes vêtements, excepté mes sous-vêtements et ils brandissaient le bâton devant mes yeux et ils ont dit: "Heh! Regardez cela " Au même moment où le bouton fut allumé, le bâton craquelait d’étincelles et lorsque fermé, il y avait encore beaucoup de statique. Lorsque le bâton me touchait, mes muscles picotaient. Le policier de dire encore: "Alors, qu’en dites-vous, allez-vous l’écrire?" Je dis que non. Il commença à se servir du bâton sur ma personne . Parce que le courant était tellement fort, j’ai immédiatement perdu le contrôle de ma vessie et j’ai dû aller aux toilettes. Après être sortie, il me demanda encore si j'étais pour l’écrire. J’ai refusé encore une fois. Le policier se servit du bâton sur ma tête et de l’électricité de haut voltage sortit de ma tête et de mon visage . Les douleurs brûlantes me faisaient espérer mourir plutôt que de vivre. J'ai serré les dents et j'ai enduré. En voyant que je refusais toujours, il me fit me coucher sur le ventre et il se servit du bâton à l’intérieur de mes cuisses à l’endroit le plus sensible. À ce moment j'ai pensé que je ne pourrais plus endurer l'atroce douleur. Mon coeur battait à tout rompre et je ne pouvais plus respirer. J’ai commencé à me plaindre et en même temps, j'ai rampé en me tirant vers l'avant, en criant. La police qui se tenait devant moi commença à me frapper avec un manche à balai. Le policier derrière moi continuait de me donner des coups de bâton électrique et me demandait toujours si j’allais signer la déclaration. Je répondis, "Non!" Ils continuèrent à me donner des chocs électriques et des coups . Je rampais désespérément, en me tirant vers l’avant, criant de toutes mes forces. Ces cris tragiques et sans espoir ont retenti à travers les murs de la cellule et se sont répandus à travers toute la prison. Après avoir entendu ces cris, tous les pratiquants de la prison se sont écriés ensemble, "Ne frappez pas les gens! N'abusez pas des gens!" Cette fois, la police demanda de nouveau: "Allez-vous écrire la déclaration ou non?" À ce moment, quoique mon coeur semblait avoir été transpercé plusieurs milliers de fois, je répondis toujours: "NON!" Ils ont continué de me donner des chocs, arrêtant et recommençant sans cesse. À la fin, tout mon corps se sentait comme s'il avait été transpercé par des milliers d’aiguilles et tous les nerfs de mon corps ont été attaqués par le haut voltage. Je ne pouvais plus endurer une telle souffrance crucifiante et sur le point de mourir, j’ai écrit les 6 mots de la déclaration: ferai pas appel, ne pratiquerai pas . C’est une ré-éducation forcée et tellement inhumaine.

Zhen-Shan-Ren seront toujours dans mon coeur ! Ce qui suivit fut d’organiser du matériel diffamatoire contre le FalunGong à lire par les pratiquants, je refusai d’y pendre part, alors ils se sont servis d’une autre sorte de torture contre moi. Au pied du mur, il y a un pipe de fer. Je devais me tenir sur mes orteils sur la pipe, face au mur blanc. Il y avait une distance de 1 à 2 centimètres entre le mur et mon visage et je devais demeurer les yeux ouverts et me tenir sans bouger. Dès que je fermais les yeux, j'étais battue. Se tenir debout pendant une ou deux minutes de cette façon rend une personne étourdie et mentalement abasourdie. Un pratiquant me parla d’une autre sorte de torture. Ils couvrent la tête de la personne avec plusieurs couches de couvertures et ils grattent l’arche du pied. Une telle suffocation rend la chose presque pas endurable. Juste parce que nous croyons fermement en Zhen-Shan-Ren nous devons endurer toutes sortes d’abus physiques et psychologiques. Quelle sorte de société est-ce?

Le 2 mai , je fus libérée. J’aurais dû être joyeuse comme un oiseau, de fait d'être mise en liberté mais je sentis la pression et la détresse, à cause de ce qui suivit,. La police locale et le conseil vint à la maison et m’ordonna de leur rapporter partout où j’allais. Mon téléphone fut sous surveillance continue, 24 heures par jour. On avait dit à la tête du conseil que si quelqu’un allait faire appel, il perdait son emploi. Les gens du conseil venaient chez moi n’importe quand et ils prenaient tout ce que bon leur semblait. Ils mangeaient notre nourriture, lorsqu’ils en avaient le goût, et lorsque c’était des moment où s'inquiétaient trop pour nous, ils déménageaient tout simplement chez nous. Non seulement avais-je perdu ma liberté, toute ma famille ne pouvait vivre en paix. Tous les jours, mes parents étaient anxieux et inquiets. À cause du harcèlement, je suis devenue plus stressée et anxieuse. Lorsque des pas se faisaient entendre dans l’escalier, je pensais à la police et ce n’est que lorsque le bruit des pas s’écartait que je pouvais devenir plus calme. Lorsque le téléphone sonnait, j’avais peur et je pensais qu’ils téléphonaient pour me questionner. Mon anxiété ainsi que la torture mentale que j’endurais s’accroissaient de plus en plus chaque jour.

Je me suis échappé finalement de la Chine pour aller en Australie. Aujourd'hui je me sers de mon expérience personnelle pour condamner Jiang Zemin et ses associés pour les crimes inhumains commis contre les pratiquants du Falun Gong; je supplie de la profondeur de mon âme, le gouvernement australien , les médias, les organisations et toute personne de bon coeur d’aider les pratiquants qui souffrent toujours en Chine. Aujourd’hui je peux me tenir ici et clarifier la vérité, mais des dizaines de milliers d’innombrables pratiquants qui sont en Chine souffrent et endurent les tortures, même quelques-unes plus cruelles que celles que j’ai subi. Ils n’ont nulle part pour exprimer leur opinion, nulle part pour faire entendre leur voix et nulle part pour faire appel. Ils ont désespérément besoin de notre aide.

À toute personne de bon cœur, s’il-vous-plaît veuillez utiliser des pensées justes et droites et ensemble arrêtons Jiang Zemin et ses associés criminels de tuer d’innocentes personnes. Laissons la droiture se répandre à travers l’univers afin que les droits humains puissent être protégés. Laissons cette injustice se faire rectifier le plus tôt possible.

.Attachement: La Déclaration Solennelle de Pan Yu

Par la présente, je déclare que toutes déclarations de repentir écrites sous pressions aux camps de ré-éducation sont nulle Je cultiverai Dafa fermement, j’exposerai la perversité et je vivrai conformément aux exigences requises par la cultivation véridique d’un pratiquant sincère du Dafa

Pan Yu

Avril le 20, 2001

(Translated on April 27, 2001 from an edited version of

http://minghui.cc/mh/articles/2001/4/27/10386.html)
(Chinese version )