"Utiliserla raison pour prouver la Loi, utiliser la sagesse pour expliquer clairement lavraie image, utiliser la compassion pour que la Loi soit immensément répandueet pour donner le salut aux gens de ce monde" (Rationalité)
Unepratiquante âgée affamée et gelée pendant neuf jours dans une salle de bainsminuscules
Je suis une pratiquante duFalun Dafa du sud de la Chine. J'écris pour raconter aux gens mon expérience devalider le Fa et exposer la conduite inhumaine de ceux qui n'ont pas l'espritjuste. Je veux dire aux gens que "le temps d'or des droits de l'homme enChine" est un mensonge.
J'ai pris un train àBeijing deux jours avant le Nouvel An lunaire chinois et je suis arrivée lematin de Jour de l'an. Les magasins étaient tous fermés pendant ce jour férié.J'avais froid et j'étais affamée. J'ai marché pendant trois heures à Qianmen(près de la Place TianAnMen). Après un court repos, je me suis rendue à laPlace TianAnMen. J'ai erré autour de la place parmi les touristes, mais n'aipas trouvé d'autres pratiquants.
En après-midi, je me suisapprochée du Pont D'eau D'or (directement devant les bâtiments sur TianAnMen).Devant les troupes de policiers et de policiers en civil, j'ai senti mon cœurtrès calme. J'ai déployé une bannière qui disait : "Le Falun Dafa est la
Loi Juste" et j'ai crié detout mon cœur : "Le Falun Dafa est Bon. Rétablissez la réputation deMaître Li." En même temps, j'ai vu d'autres pratiquants qui étendaientaussi leurs bannières. Les voix de Dafa se répercutaient sur la PlaceTianAnMen. Soudain, des policiers en colère se sont précipités sur nous et nousont amenés dans un fourgon jusqu' à un commissariat de police voisin. La policea pensé que nous devions être "entêtés" d'avoir quitté nos famillespour venir à Beijing pour faire appel pour le Falun Dafa le Jour de l'Anchinois. Ils ont adopté les mesures très brutales envers nous. Quand onrépondait " non " aux questions, ils nous faisaient mettre contre unmur. Un policier a donner des coups de pied dans la poitrine d'un jeune hommeavec ses bottes, plusieurs fois. Le jeune homme, peut-être un étudiantd'université, s'est recroquevillé sur le sol dans la douleur. À cette vue, moncoeur a eu mal. Comment "la police populaire" peut-elle être sisauvage ? Cette fois je l'ai vu de mes propres yeux.
Plus tard, nous avons étéséparés. J'ai été transférée dans un commissariat de police, dont je n'ai passu le nom. Alors ma persécution de neuf jours a commencé. Les policiers sontpartis à la maison pour fêter le jour férié du Nouvel An après m'avoirverrouillée, moi, une femme dans la soixantaine, dans une petite salle de bainsans rien à manger ou à boire - avec seulement un petit tabouret. Ils ont ditcruellement : "N'avez-vous pas de pouvoirs par la pratique de Falun Gong ?Vous n'avez pas besoin de manger. Vous n'avez pas besoin de protection contrefroid."
Venant du sud la Chine,je n'avais pas eu d'hiver avec des températures dessous- 10 o C (14 F). Aucours des neuf jours suivants, ma seule alimentation a consisté en quatrepaquets de nouilles instantanées. J'ai dû rester dans la même position, faisantface à la tuile blanche. Il n'y avait aucun moyen de dormir. L'air était froid,humide et glacial. Mes mains et pieds ont graduellement tourné noirs etengourdis. Parce que j'étais debout toute la journée et toute la nuit, mesjambes sont devenues gonflées. Le vent froid a percé mon cœur. Après cinq joursde cette persécution brutale, j'ai pensé que j'allais mourir de froid.
Une pensée est venue à monesprit : je ne dois pas mourir. Je dois sortir vivante pour dire aux gens ceque j'ai vécu, ici.
J'ai finalement donné monnom et mon adresse à la police. Ils sont entrés en contact avec la police de maville natale pour qu'ils viennent me sortir de la prison. S'ils avaient eu unpeu de cœur, ils auraient pu d'abord me retirer de la toilette. Mais la policede ma ville natale a visité Beijing pendant quatre jours avant de venir mechercher. Quand ils sont finalement venus pour me prendre, j'avais été dans lasalle de bain pendant neuf jours. Mon corps entier était raide et paralysé etj'étais près de la mort. Je n'ai aucune idée comment j'ai été amenée aufourgon, ou comment je suis montée à bord de l'avion. En voyant mon état, mafamille a insisté fortement auprès de la police pour qu'on me libère. Aprèsavoir leur avoir escroqué des milliers de Yuans (la monnaie chinoise, le revenumoyen d'un ouvrier de la ville est environ 500 yuans par mois), ils ontconsenti à me laisser partir.
Je m'en remetsgraduellement . À présent, mes jointures sont toujours raides. À travers cetteexpérience j'ai vu clairement le vrai visage des autorités. Ils mettent desdizaines de milliers de gens innocents en prison de crainte de perdre lepouvoir et leurs intérêts personnels. Nous sommes seulement allés à la PlaceTianAnMen dire que le Falun Dafa est bon. La liberté de parole nous estaccordée selon la constitution, cependant malgré cela nous recevons une tellepersécution. La police ne suit pas la loi, elle retient les gens
illégalement et viole lesdroits de l'homme à son gré. Mon expérience a renforcé ma volonté à pratiquerle Falun Dafa. Nous continuerons à valider le Fa et nous dirons la vérité auxgens. Je crois qu'un jour viendra où le Fa sera rétabli.
Traduit le 4 mai 2001
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