Mes cinq ans de rectification par la Loi sous la protection bienveillante de Maître

(Minghui.org)

Je pratique le Falun Dafa depuis sept ans. Avant de pratiquer j’avais beaucoup de problèmes de santé que l’hôpital n’arrivait pas à soigner. Après avoir commencé la pratique, Maître a purifié mon corps. Après mai 1999, mon entreprise ne m’a plus autorisée à aller travailler parce que je pratiquais le Falun Gong. Mon mari, lui, ne pratiquait pas. J’ai perdu mon travail, j’ai donc été soumise à beaucoup de pression. Juste après, j’ai subi d’autres pressions de la part du comité de gestion de la résidence, des policiers locaux, du bureau du district gouvernemental, et autres. Chaque épreuve était un test pour voir ce que je choisissais entre Dafa et le confort.

1. Une leçon inscrite dans mon cœur

Depuis juillet 1999 j’ai beaucoup fait grâce aux encouragements des pratiquants des environs qui ont bien cultivé. Progressivement ce que j’ai fait a pris de plus en plus de sens et l’étendue a été de plus en plus grande. Sans que je le réalise, beaucoup d’attachements cachés, comme l’attachement à la célébrité, au gain personnel et le désir de se mettre en avant ont grossi. Ce n’est qu’en juillet 2001 lorsque j’ai été kidnappée et envoyée au centre de détention, que j’ai commencé à regarder en moi calmement et à voir clairement quel était le niveau de mon xinxing. Soumise à une pression extrême et aux attachements que je n’arrivais pas à lâcher, j’ai fini par céder. Quand je suis sortie du centre de détention mon cœur saignait, parce que j’étais sortie, non pas grâce à des pensées et actions droites, mais plutôt comme un chien qui sort de sa grotte en rampant. J’ai éclaté en sanglots.

Après être sortie du centre de détention, les autorités m’ont emmenée au Département Politique et de Sécurité. Plusieurs personnes m’ont attaquée en groupe, ils disaient qu’ils me donnaient une autre chance en dénonçant des pratiquants; sinon je serais renvoyée au camp pour au moins deux ans, ou même sept ans. J’ai alors eu une pensée ferme : « Je préférerais passer le reste de mes jours en prison plutôt que de faire quelque chose contre ma volonté. La douleur que j’avais ressentie la dernière fois était trop grande. Je sais maintenant plus clairement que ma vie est immergée dans la Loi, que je suis une particule de Dafa à un certain niveau et je sais ce que je dois faire. » J’ai dit très sérieusement : « Je peux accepter d’être anéantie moi-même, mais je ne trahirai jamais mes compagnons de pratique. » En entendant ces mots, personne n’a rien dit et ils sont tous sortis. Après un certain temps, ils m’ont fait monter dans une voiture. Quand j’ai réalisé que la voiture se dirigeait vers chez moi, je n’ai pas ressenti la moindre parcelle de joie, j’étais toujours pleine de regrets. Ce n’est que lorsque mon voisin a tenu ma main en pleurant que j’ai réalisé : « Oh, Je suis rentrée ! »

Une fois rentrée à la maison, je suis restée prostrée de douleur, Maître me manquait, je voulais voir les autres disciples et je voulais aussi beaucoup étudier la Loi. Mais quand j’ai pris le Zhuan Falun, je n’ai pas osé le lire. En revoyant la photo de Maître, je me suis mise à pleurer. J’ai pensé : « Que Maître veuille de moi ou pas, même si je ne devais plus vivre qu’une seule journée je m’assimilerais à Dafa sans condition. Peu importe ce que je deviendrai à l’avenir, même une brique, je remplirai toutes les cellules de la brique de « vérité, bonté, patience ». Je voulais émettre des pensées droites mais j’ai senti que mon xinxing avait chuté et que ce serait inutile. Alors j’ai pensé : « Même si je n’avais plus d’énergie, je pourrais toujours reprendre courage et participer. Montrer au mal que la croyance ferme d’un disciple de Dafa ne peut jamais disparaître. »

Ces quelques jours, j’ai eu beaucoup de mal à étudier la Loi. En lisant je pleurais régulièrement parce que j’étais trop attachée à moi-même. J’avais cherché à me cultiver pour aller suffisamment haut et établir ma vertu majestueuse. J’avais recherché cela avec beaucoup d’attachement. Quand j’ai vu que j’étais tombée tout en bas, je n’arrivais pas à l’accepter et j’ai été prise au piège de ego. Je voulais même mourir. A ce moment là, je me suis demandé : « Est-ce que tu as vraiment abandonné l’attachement à la vie et à la mort ? Abandonner la vie et la mort, c’est n’avoir aucun attachement à la mentalité humaine, y compris à sa propre vie. Si j’ai vraiment atteint l’état de compassion altruiste, je ne devrais avoir à l’esprit aucun concept de vie et de mort. Alors comment pourrais-je être attachée à cette erreur sur mon parcours de xiulian et avoir peur du niveau que je pouvais atteindre ? Que nous soyons à un niveau élevé ou bas, ne sommes-nous pas tous des vies de Dafa? Ne sommes-nous pas des particules de Dafa à différents niveaux ? Le vrai sens de la vie ne devrait pas juste être le résultat, ce devrait plutôt être comment réussir à rectifier chacune de nos pensées et idées dans le processus de s’assimiler à la Loi. » C’est seulement quand une vie dans Dafa est purifiée au point d’atteindre la compassion altruiste que l’on atteint le vrai « soi », c’est véritablement une « vie » dans la Loi du cosmos. Quand j’ai compris la Loi à ce niveau là, j’ai eu soudainement le cœur léger. Je suis retournée à mon état de xiulian normal. C’est Maître qui m’a fait comprendre la Loi à ce niveau là, à un moment où j’étais prête à mourir. J’ai traversé plus de trente jours à me battre douloureusement et j’ai fini par être libérée de mon ego. J’ai dit à Maître le coeur joyeux : « Je vais consacrer toute mon énergie à sauver les êtres. »

2. Maître m’a donné la sagesse de clarifier la vérité

A l’époque, ma fille était à l’école primaire. J’ai eu envie de clarifier les faits à la maîtresse d’école responsable de la classe ma fille parce que si elle savait la vérité, elle ne pourrait plus empoisonner l’esprit des enfants. La 3e fois que je suis allée la voir, elle m’a demandé le livre Zhuan Falun et je lui ai donné. Par la suite, elle m’a invitée dans son bureau pour discuter. J’ai clarifié les faits sur Dafa aux six professeurs qui étaient là. Ils m’ont posé beaucoup de questions. J’ai répondu l’esprit calme et le sourire aux lèvres. En voyant qu’ils comprenaient la vérité, en mon for intérieur j’ai dit à Maître : « Merci Maître de me donner la sagesse. » Je n’avais que quatre ans de scolarité mais devant ces six professeurs, j’ai été traitée comme une étudiante.

Un jour une amie de ma fille a reçu une brochure d’un pratiquant qui distribuait dans la rue, c’était au sujet de la soi-disant immolation sur TianAnMen. Les enfants qui avaient compris la réalité des choses l’ont aidée à clarifier la situation à d’autres. De plus en plus d’enfants se sont mis à en parler et leurs voix se faisaient de plus en plus sonores. A la fin, tout le monde dans la classe parlait de Falun Dafa. La maîtresse écoutait calmement, le sourire aux lèvres. Un jour le Bureau de l’Education a parainé une activité soi-disant « pour defender la Science et s’opposer aux croyances aveugles ». Au début la maîtresse n’a pas compris que le but était en fait de diffamer le Falun Gong, alors elle a dit à ses élèves : « Aujourd’hui je vous demande d’écrire une dissertation après avoir écouté ces discours ». Après les avoir écoutés, la maîtresse n’a pas demandé aux élèves de réfléchir au sujet qu’elle avait annoncé au début. En rentrant de l’école, ma fille a été contente de me dire : « Maman, la maîtresse a vraiment bien compris ce qu’est le Dafa ». L’activité ordonnée par le régime du mal a été un flop. Mon enfant a demandé de l’aide à Maître et a sollicité le côté éveillé de chaque disciple pour aider à éliminer le mal. Finalement, sur les deux intervenants, le micro de l’un d’eux ne fonctionnait pas et l’autre a oublié ce qu’il devait dire.

J’ai souvent demandé à ma fille d’inviter ses camarades de classe à la maison pour leur clarifier les faits, y compris ceux qui étaient en cours élémentaire moyen et supérieur, garçons et filles; autant que possible. Nous avons offert à manger aux enfants et avons joué avec eux, tout en leur clarifiant la vérité. On leur a montré des vidéos sur les faits de la persécution et lire les brochures sur le sujet. Ils ont tous compris et dit à ma fille, « ta mère est vraiment super ». Beaucoup voulaient que je les adopte. J’espère que les autres disciples qui ont des enfants en âge d’aller à l’école pourront profiter de cet environnement pour clarifier les faits à leurs camarades de classe. Les élèves sont peu exposés à la société et toutes les informations qu’ils ont viennent de l’école, leur esprit peut donc facilement être influencé négativement. Après avoir compris la situation sur le Falun Gong ils peuvent aller en parler à leurs camarades et à leurs proches.

Je suis sortie presque chaque jour clarifier la vérité. Le soir, tant que mon mari n’était pas rentré, j’étais dehors à distribuer des brochures. Après avoir clarifié la vérité dans un institut de beauté j’allais voir le suivant. Après avoir expliqué la situation dans une blanchisserie, j’allais à la suivante. Je suis aussi allée dans différents grands magasins pour clarifier la vérité. Comme il y avait beaucoup de gens présents, j’ai tout expliqué à plusieurs personnes à la fois, il pouvait y avoir quelques personnes, parfois même plus de dix. Un jour, alors que je clarifiais les faits dans un grand magasin plus de vingt personnes écoutaient attentivement sans rien dire. Un gardien de la sécurité et un gérant m’ont posé des questions. Il y a même des jeunes filles qui ont pleuré. Au moment où je suis sortie du magasin j’ai senti mon corps devenir si immense qu’il touchait le ciel.

Clarifier les faits aux marchés était ce qu’il y avait de plus facile parce que je devais souvent acheter à manger. Je l’ai fait dans quatre marchés différents. Dans l’exemple suivant, un centime a permis de sauver plusieurs personnes. Un jour alors que j’achetais de la nourriture je n’ai pas contesté même si la balance n’était pas équilibrée. Au moment de payer ils m’ont demandé un centime de moins. J’ai trouvé un centime dans mon sac et leur ai dit : « Mon Maître, Li Hongzhi nous enseigne à penser aux autres d’abord dans tout ce que l’on fait. Ce n’est pas facile pour vous de gérer ce commerce. Je ne dois pas payer moins que ce que je vous dois. » Il a été touché et a demandé : « Vous êtes vraiment différente des autres. Quand les autres achètent de la nourriture je laisse la balance en leur faveur mais au moment de payer ils veulent encore payer moins. » Les gens qui vendaient des gâteaux et des oeufs sur le côté ont dit : « En voyant seulement ce que vous venez de faire, nous croyons ce que vous dites. Votre maître doit vraiment être bon. »

D’après ce petit exemple, j’ai réalisé que si les disciples de Dafa font bien les choses de manière droite, quoi qu’ils soient en train de faire, ils peuvent refléter le comportement d’un disciple de Dafa. En soi c’est déjà clarifier la vérité et cela va permettre aux gens de comprendre la vérité et de reconnaître que Dafa est bon. Maître dit dans « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Boston en 2002 »:

« Votre comportement de pratiquant est pur et droit, tellement de personnes vous trouvent bons tout simplement en voyant votre comportement ».

J’aimerais rappeler aux autres disciples de ne rien laisser au hasard dans leur vie quotidienne.

3. Envoyer des lettes

C’est en novembre 2001 que j’ai commencé à envoyer des lettres pour expliquer la situation aux gens. A l’époque je n’avais qu’une idée en tête: ce serait bien d’envoyer des lettres expliquant la situation dans les régions environnantes, montagneuses et les écoles, afin que les gens qui n’ont pas accès facilement aux transports puissent aussi être sauvés. Je suis donc allée à la poste pour vérifier s’il y avait un tel annuaire. J’ai regardé deux annuaires qui étaient là. Comme ils ne contenaient pas beaucoup d’adresses et qu’il y avait peu de détails, je ne les ai pas achetés. Une fois rentrée à la maison, j’y ai bien réfléchi et finalement j’ai décidé de les acheter quand même et de poster autant de lettres que possible. Le 3e jour je suis retournée à la poste. Une fois au guichet, j’ai tout de suite vu un énorme annuaire national dans lequel étaient listées les adresses des écoles primaires, et des universités, des villages et des branches du département central, avec leurs numéros de téléphone, codes postaux et leurs noms. J’étais si contente que je n’arrêtais pas de répéter en mon for intérieur: Merci Maître, Merci à Vous! Le vendeur a dit que l’annuaire était arrivé la veille seulement, qu’il n’y en avait que trois copies dans la capitale de ma province et que cela coûtait plus de 300 yuans. Ensuite il m’a demandé si je voulais l’acheter. J’ai répondu avec enthousiasme : « Oh, oui ! » J’ai pensé que c’était exactement ce que je cherchais et que je l’achèterais quelqu’en soit le prix.

Au début, je n’avais pas beaucoup d’expérience. Maître m’a donné un signe dans un rêve pour me montrer que mes lettres étaient trop lourdes et comme mon enveloppe était trop petite pour contenir autant de pages, la lettre pourrait être facilement identifiée. Alors je suis allée acheter des enveloppes de très bonne qualité avec de beaux dessins dessus, les timbres étaient variés et très jolis. Par la suite j’ai entendu d’autres pratiquants dire que les lettres de clarification étaient souvent confisquées à la poste. Je n’étais pas très confiante, alors je suis allée voir une autre pratiquante pour lui demander de m’envoyer une lettre afin de voir si je la recevrais. Elle m’a répondu : « Si tu émets des pensées droites, que tu nies les forces anciennes, les lettres vont sûrement arriver. » Ses mots m’ont fait penser à quelque chose. J’ai pensé : tout a été créé pour Dafa et est destiné à être utilisé pour Dafa ; tout dans la société humaine ordinaire existe pour Dafa, la poste existe pour que j’envoie du courrier sur la persécution et que je sauve les gens; donc il ne devait pas y avoir de problème.

Ainsi tous les jours, j’ai envoyé des dizaines de lettres et je suis allée dans différents bureaux de poste dans différentes directions. J’y suis allée à différents moments de la journée pour éviter d’aller plusieurs fois au même endroit. Par la suite, plus j’envoyais de lettres, plus mon cœur était pur et plus fortes mes pensées droites. Puisque la poste existait pour Dafa, pourquoi est-ce que je ne pouvais pas envoyer de lettres groupées de manière ouverte et digne ? La poste a un service de lettres groupées où l’on n’a pas besoin de mettre de timbre, mais seulement un tampon sur chaque enveloppe « port payé » et on a juste besoin de payer le tout à l’avance. De cette manière, je peux envoyer autant de lettres que je veux et ainsi gagner beaucoup de temps. J’ai donc commencé par envoyer plus de 100 lettres à la fois. Avant d’y aller, j’émettais des pensées droites pour éliminer les mauvais éléments dans mon propre champ dans l’environnement où j’étais et les mauvais éléments qui étaient derrière les employés de la poste ainsi que derrière les destinataires de mes lettres. Tout s’est bien passé chaque fois. L’employé n’a rien demandé, il a juste traité le courrier Avant de partir je restais debout à côté pour le regarder tamponner les lettres, les trier pour les mettre dans un sac et le refermer. Un jour, alors que je n’envoyais que 60 lettres parce que j’étais très occupée, l’employé m’a demandé : « Pourquoi si peu? » Je savais que c’était Maître qui me faisait signe pour m’encourager, qu’il fallait envoyer plus de ce type de lettres qui pouvaient sauver les gens.

Tant que notre esprit est droit, Maître peut créer un environnement pour nous. Durant le premier mois où j’envoyais des lettres, je menais une vie très dure parce que cela coûtait plus de 1000 yuans pour poster ces lettres. De plus, je devais payer le loyer et les dépenses d’une pratiquante forcée de fuir la persécution. Je mangeais des nouilles instantanées à chaque repas, ce qui ne coûtait que 0.50 yuan et je n’achetais que rarement des bombons à mon enfant. Un jour ma fille ne voulait pas manger son repas, je lui ai demandé pourquoi. Elle a dit, en colère : « Est-ce que l’on peut appeler cela un repas ? » Mon mari a aussi demandé : « Le frigidaire est vide. Où va l’argent ? » Je suis restée calme, ce que je fais est ce qu’il y a de plus droit. Je devrais avoir assez d’argent. Alors je suis allée émettre des pensées droites pour éliminer les mauvais éléments qui contrôlaient mon mari en tentant de me restreindre financièrement. Il est bien vrai que « Le bien ou le mal n’est décidé que par une seule pensée » (Zhuan Falun). Mon mari a oublié qu’il m’avait donné de l’argent et m’en a redonné peu de temps après. Finalement, j’ai obtenu une carte bancaire et j’ai pu retirer de l’argent facilement.

4. Changer d’état d’esprit pour déterminer l’environnement qui nous entoure

Tous les pratiquants en Chine ont remarqué que chaque fois qu’il y a des vacances ou de soi-disant « jours sensibles », les autorités interfèrent et créent des problèmes. A ces moments là, avant, chaque fois qu’un policier ou que le chef d’un poste de police, que le responsable d’un comité voisin, le chef d’un centre administratif ou un chef de section vient chez moi, je prenais un ton très désagréable et je les traitais comme des ennemis.

Par la suite, en étudiant la Loi, j’ai compris que je devais traiter tous les êtres avec compassion et face à des gens contrôlés par le mal, je devais montrer encore plus la compassion, la droiture et la dignité de Dafa. Et aussi, il est difficile de savoir si certaines personnes peuvent être sauvées ou non. Quand mon état d’esprit et mon point de vue étaient droits, leur attitude changeait aussi et ils ne disaient plus rien qui diffamait Maître ou Dafa.

Le chef de police a parlé de Maître de manière irrespectueuse devant moi. J’ai pensé que ce n’était pas permis, alors je lui ai dit sérieusement : « Chef, je vous respecte beaucoup, mais la manière dont vous parlez de mon Maître, c’est pire que si vous manquiez de respect envers mon père ». Après quoi il a changé et ont fait référence à Maître en parlant de « votre Maître ». Le chef a dit : « Quand vous parlez, on voit que la « Patience » dans le Falun Gong est quelque chose de grand. »

Un jour le secrétaire du comité de mon quartier est venu chez moi avec un policier du quartier et a dit que ses supérieurs lui avaient dit que tous les pratiquants de Falun Gong devaient de nouveau écrire de soi-disant « déclarations de garantie ». J’ai dit très calmement : « Détrompez-vous. Savez-vous pourquoi après de nombreuses années les pratiquants de Dafa sont toujours aussi déterminés malgré la terreur ? C’est parce que la terreur ne peut pas changer le cœur des gens. Les disciples de Dafa savent mieux que quiconque si Dafa est bon ou non. Personne ne mérite de pouvoir infliger des lavages de cerveau aux pratiquants de Dafa. » Les larmes aux yeux, il a dit : « Si vous n’écrivez pas, je vais perdre mon emploi, je vais être renvoyé. Comment ma famille va-t-elle pouvoir survivre ? » J’ai aussitôt répondu : « Vous savez combien le régime de Jiang est pervers. Il met la pression sur vous pour nous persécuter. Est-ce que ça ne revient pas à créer des conflits entre les gens ? Nous sommes tous les deux des victimes de Jiang. Si vous êtes licencié à cause de moi, cela veut dire qu’il n’y a pas de droits de l’homme en Chine, dans ce cas je ferai appel aux Nations Unies pour vous. Si quelqu’un fait encore pression sur vous, dites-le moi, j’irai leur parler et demander justice pour vous. » Il a été touché et a dit : « Je vous fais confiance. Vous êtes une personne de bien ». Depuis, chaque personne qui est venue chez moi, je ne l’ai pas considérée comme quelqu’un qui venait me persécuter. Quels que soient leurs objectifs, je ne garde qu’une pensée à l’esprit : « Vous êtes quelqu’un à sauver ».

Le 1er janvier 2002, le secrétaire du comité de mon quartier et le chef du centre administratif ont sonné chez moi. A ce moment là, je n’avais pas un bon état d’esprit et au début je n’ai pas voulu leur ouvrir la porte. Et puis j’ai pensé : Puisque vous êtes venus, je vais vous sauver et rectifier votre attitude. Aussitôt qu’il est rentré dans la pièce, le secrétaire a dit : « Aujourd’hui nous sommes venus pour deux choses. L’une est de vous souhaiter de bonnes vacances; l’autre c’est de vous promettre que nous ne viendrons plus vous voir au sujet du Falun Gong. » Ils ont répété deux fois : « Vous êtes tellement une bonne personne. Après les conversations que nous avons eues avec vous à plusieurs reprises, nous ressentons qu’il est difficile de trouver des gens comme vous de nos jours. Si nous méritons votre respect, soyons amis. A l’avenir, si vous venez chez nous, nous pourrons juste être amis. » Avant de partir, le chef de section a dit : « Quand je serai à la retraite, je voudrais venir vous voir pour que vous m’appreniez le Falun Gong. » J’étais contente qu’ils aient des idées positives sur le Dafa. Ça n’aurait pas été aussi bien si je les avais considérés comme de mauvaises personnes comme dans le passé.

J’espère que les pratiquants ne vont pas tirer de conclusions trop hâtives en disant que l’on ne peut pas être sauvé si l’on en connaît pas la vérité ou si l’on a fait de mauvaises choses contre les pratiquants de Dafa. Au contraire, il ne faut pas oublier que la compassion et la vertu majestueuse de Dafa peut tout changer. Ils ne sont plus jamais venus au sujet du Falun Gong et ne m’ont plus appelée non plus. Quand nous nous sommes croisés dans la rue, ils ont été les premiers à me dire bonjour, avec beaucoup de respect.

En repensant au chemin que j’ai suivi, ce n’était que des arrangements bien ordonnés par Maître, il me poussait et me soutenait pour avancer. Tout le processus a été d’abandonner mon égoïsme et de sortir de mes notions humaines, pour mettre à jour mes attachements, qui étaient recouverts et profonds, pour m’aider à cultiver la volonté de diamant d’un être éveillé dans la rectification de la loi. C’était pour m’aider à me forger moi-même dans les épreuves et en sortir grandie, dans ce processus de croissance, ma foi en Maître et en Dafa est devenue plus ferme.

En fait, dans le xiulian, Maître n’attend qu’une seule pensée de nous. Tant que nous avons cette pensée, Maître s’occupe de tout le reste, quant à nous, nous ne faisons que bouger au niveau moléculaire superficiel. C’est la compréhension la plus profonde dans Dafa que je tire de cette citation :

 « Le Xiu (culture de l'esprit) dépend de soi, le Gong dépend du Maître » (Zhuan Falun)

Post-scriptum : je ressens qu’en écrivant mon expérience, je me suis améliorée et j’espère que mon partage d’expériences va aider d’autres pratiquants à trouver leurs propres insuffisances et à voir leurs propres imperfections. Le partage joue un rôle important dans la progression du groupe et permet aussi d’aider les gens de ce monde à voir la vertu majestueuse de Dafa et des pratiquants de Dafa.

Par ailleurs, je souhaiterais exprimer ma reconnaissance à l’auteur compositeur de la chanson « Merci pour la Compassion de Maître » et aux auteurs compositeurs des autres chansons de Dafa, qui nous ont encouragées, ma fille et moi, sur le chemin du xiulian.

15 décembre 2004

Traduit de l’anglais en France :