(Minghui.org)

Mme Lin Xilin est née en 1935, et est diplômée en droit. Elle est une ancienne journaliste du quotidien China Youth Daily. En 1957, Mao Zedong a fait personnellement allusion à elle en disant qu’elle était une « Droitière » typique. Le parti communiste chinois l'a emprisonnée pendant 15 ans. En 1979, le PCC a rétabli toutes les personnes de « droite » en Chine. Cependant, Deng Xiaoping a exigé que cinq d'entre elles ne puissent pas être rétablies. Mme Lin était l'une des cinq. Les quatre autres sont décédées. Ainsi, Mme Lin est connue comme étant « la dernière Droitière de Chine. » Elle a déménagée en France en 1983 et vit maintenant aux Etats-Unis.

Mme Lin Xiling a commencé sa carrière en littérature et en art à un jeune âge et est connue comme étant « la dernière Droitière de Chine. » Elle a maintenant assisté à quatre représentations du Divine Performing Arts. Juste avant Noël 2007, après avoir vu le Spectacle à New York pour la deuxième fois, Mme Lin a été profondément émue et elle a senti renaitre son espoir pour le futur. Une semaine plus tard, le souvenir et les sentiments de Mme Lin lors du spectacle étaient encore frais dans son esprit et elle a accepté notre entrevue avec joie. Ses paroles viennent du fond du cœur. Ce qui suit a été compilé à partir de l'enregistrement de l'entrevue.


Mme Lin Xiling le 24 décembre 2007, assistant au Holiday Wonders pour la deuxième fois.

Mes parents étaient tous les deux des artistes « du genre de Shanghai ». Mon père avait une bonne voix et était un fan de théâtre et d'opéra chinois. Il avait l'habitude de me porter sur ses épaules pour aller aux spectacles de Maitre Mei Lanfang. Ma mère est née dans une famille instruite et a fait carrière comme professeur de musique et compositrice. J'ai eu une bonne éducation artistique en grandissant. J'ai rejoint la troupe artistique de l'armée quand j'avais seulement treize ans. J'étais très douée et je pouvais jouer plusieurs instruments de musique, chanter, et diriger. J'ai vu d’innombrables spectacles en Chine, avec des interprètes chinois ou internationaux. Après être partie en exil, j'ai vu beaucoup de spectacles internationaux de première classe à Paris, à Sydney et à Vienne, mais les spectacles du Divine Performing Arts m’ont émue comme rien d’autre auparavant.

À Une attente comblée - « Divine Performing Arts » montre la beauté sereine du ciel et de l’homme comme un tout

Je me suis demandée, « Qu’est-ce qui m'a poussé à voir le Divine Performing Arts plusieurs fois ? Qu’est-ce qui m’a touché l’âme si profondément? » Je pense qu’en surface, ce spectacle exprime la beauté du ciel et de la terre.

Le spectacle montre des royaumes divins solennels, le palais exquis de la Dynastie Qing et la Chine actuelle proprement dite. Il montre le bien conquérant le mal. Il montre également des images depuis le grand champ de bataille de la Dynastie Tang, jusqu’aux fleurs des cantons de la côte méridionale de la Chine, ou aux royaumes rêveurs des sérénades musicales occidentales. Le paysage tridimensionnel de haute technologie crée des effets visuels parfaits qui guident les spectateurs dans un voyage culturel qui va au delà du temps et de l'espace.

Dans la scène d'ouverture, « La descente des rois célestes » quand le seigneur Bouddha descend du cosmos sur un char impérial, ses chevaux merveilleux s’envolant au-dessus de la tête des spectateurs avec leurs ailes énormes battant les airs, remplissent les gens avec l’espoir que le seigneur des Bouddhas vient sauver les êtres avec clémence. Dans « Hou Yi abattant les neuf soleils », alors que neuf oiseaux s’envolent dans le ciel, se transformant un à un en un soleil brûlant, la musique de l'orchestre aide à donner une voix aux êtres (et aux spectateurs) vivants dans la terreur sans nulle part où se cacher. « La Dame de la lune », représentait pour moi un grand palais glacé et réaliste de la lune. Comment ces histoires grandioses sont présentées si magnifiquement sur scène est au delà de mon imagination !

J'ai toujours désiré ardemment que le ciel et l'homme soit un et je priais autrefois pour que le ciel et l'homme soit un tout, mais ce rêve devenait de plus en plus embrouillé. Les spectacles du Divine Performing Arts manifestent la beauté sereine du ciel et de l'homme comme un tout, ce dont j'avais rêvé pendant longtemps mais ne pouvais voir. Voyez, sous la montagne de Tianshan, connue comme étant une terre aux pouvoirs magiques et aux grands talents, de jeunes filles innocentes dansent dans des robes jaunes, de beaux jeunes hommes dansent avec une énergie chaleureuse et sincère... quelle belle peinture traditionnelle de l’ouest de la Chine ! Sous la montagne de Changbai couverte de neige, les vertes rizières, les maisons éparses des fermiers, les jeunes Coréens qui louent la clémence de Dieu. Ceci est la beauté sereine absente depuis longtemps du ciel et de l'homme devenant un tout.

Le Divine Performing Arts redéfinit l'harmonie entre la force masculine et le charme féminin

« Les percussionnistes de la cour des Tang » projettent un rythme clair harmonieux, expriment le véritable esprit chinois d'une force inébranlable, une vie essentielle, et nous remplit d’un surcroit d'énergie. Le jeu des tambours est enthousiasmant et chasse les nuages noirs. Il ébranle grandement les spectateurs avec sa puissante droiture. Parfois le jeu de tambours est doux et lent, éveillant l'espoir des personnes et le bonheur. Quand les tambours s’arrêtent avec un son à l'unisson, secouant l'univers, le cœur des gens est rempli de lumière ensoleillée et il n'y a plus d’ombre. Tout à coup je me suis rendue compte que ces jeunes hommes sont l'incarnation « de la force masculine. »

La grande Dynastie Tang était le temps le plus splendide de l'histoire chinoise. A mon avis les hommes de la Dynastie Tang, peuvent « attraper un tigre sur les montagnes et saisir un dragon dans l'océan. » Ils sont pleins de virilité, de calme sûr et poursuivent la recherche de la vertu avec une volonté de fer. Je croyais que dans la Chine moderne, après plus de 50 ans de règne communiste, la colonne vertébrale de notre nation avait été brisée. Où pouvez-vous voir des hommes forts avec une paix intérieure ? Il est difficile de trouver un homme véritable avec « des épaules de fer », mais les percussionnistes de la Dynastie Tang montrent parfaitement l’esprit des hommes chinois et me permettent d’avoir un espoir pour la Renaissance de notre nation.

Je dois également mentionner la danse « Manches d'eau. » Ma mère vient de Chine méridionale, et j'ai vécu presque la moitié de ma vie en Chine méridionale. Le paysage montrant les cantons de la côte méridionale de la Chine est si brillant et gracieux. Le lac est propre, il y a un pont légèrement incurvé et des fleurs de toutes couleurs... c'est la ville natale que j'évoque dans mes rêves !

Des jeunes filles pures comme des bourgeons dansent entre les sources claires et les fleurs. Leurs pas sont aussi doux que des nuages coulant sur l'eau et comme une brise sur la surface d'un lac. Elles sont comme des fées d'eau. La tranquillité et les mouvements élégants apaisent le cœur des gens et les esprits purs font monter les larmes aux yeux. Elles éparpillent des pétales de fleurs de leurs Manches d'eau, éventent la brise printanière et invitent les spectateurs à danser avec elles dans les nuages. Quand la musique prend fin, les jeunes filles partent doucement, mais leurs esprits divins fait toujours écho dans l’esprit des spectateurs.

Le Divine Performing Arts redéfinit la grâce harmonieuse de la force masculine et du charme féminin.

Le Divine Performing Arts éveille ce qu’il y a de meilleur dans l'humanité

En tant que joueuse d'Erhu, je recommande fortement « La Rédemption de la souffrance » de Mme Qi Xiaochun. C'est le morceau le plus poignant et émouvant d'Erhu que j'ai jamais entendue. J'étais tellement émue que les larmes coulaient sur mes joues. Avant j’aimais « La lune se reflète dans le deuxième étang » composé par Hua Yanjun, et « Gémir de maladie » par Liu Tianhua. Cependant, avec « La Rédemption de la souffrance » de Mme Qi, j’ai ressenti un écrasant sentiment de clémence. La compassion est au delà de toute description, surpassant tout et peut sauver toutes les personnes malheureuses dans le monde. « La Rédemption de la souffrance » de Mme Qi est le meilleur morceau d'Erhu et est sans précédent dans les temps anciens et modernes.

De plus, le compositeur, le chef d'orchestre et l'orchestre accomplis qui apportent la musique divine aux spectateurs, les merveilleux ténor et soprano qui communiquent avec les spectateurs avec un cœur sincère, les élégants présentateurs qui sont si pleins d'humour, mais authentiques... je les admire tous profondément.

Le Divine Performing Arts réussi à unir les cultures traditionnelles orientales et occidentales et crée une véritable nouvelle culture humaine. Il éveillé ce qu’il y a de meilleur dans l'humanité et guide l'humanité à s’élever.

(À suivre)

Le 6 janvier2008


Traduit de l’anglais au Canada le 12 janvier 2007