(Minghui.org)

Je suis devenu un pratiquant de Falun Dafa en 1998. Cependant, j'ai arrêté de cultiver quand la persécution a commencé en 1999 et je ne suis pas retourné à la Loi avant 2005, quand j'ai commencé à impliquer vraiment mon cœur pour bien faire les trois choses.

Entre 1999 et 2005 je lisais seulement secrètement les livres de Dafa. Je ne faisais pas les exercices et n'envoyais pas les pensées droites. En conséquence, j'avais une mauvaise compréhension de la Loi. J'ai souvent pensé à dire à mon fils : « Le  Dafa est bon. L’Authenticité-Bienveillance-Patience  sont bons », mais je m’inquiétais qu'il était trop jeune et qu’il ne comprendrait pas. A ce moment, il n’avait que quatre ans.

Quand la compagnie où travaillait mon époux lui a demandé d’aller travailler dans une autre ville, cela signifiait qu'il devait s’absenter de la maison pendant de longues périodes. Quand mon fils et moi nous étions seuls à la maison, j'ai recommencé à faire les exercices et j’ai commencé à lui lire les livres de Dafa. Par suite, il a pu mémoriser Lunyu. Une nuit, je lui ai montré comment s’exercer en méditation assise. Quand il a mis une jambe au-dessus de l’autre pour s'asseoir en position de lotus, il a crié : « Maman, je vois le livre de Zhuan Falun ! » Depuis lors il a dit qu'il avait vu avec son troisième œil le Maître, qu’il a entendu la voix du Maître et a vu beaucoup de choses dans ses rêves.   

Pendant que mon fils grandissait, je lui ai souvent dit de ne pas faire attention au fait qu’il n’avait aucun jouets que possédaient la plupart des enfants ou de ne pas se sentir mal loti du fait que nous vivions une vie simple. Je lui ai dit que nous n’étions pas venus dans le monde humain pour apprécier le confort et les choses matérielles disponibles à la plupart de gens, mais que nous y sommes venus pour accomplir nos vœux historiques et qu’un jour nous pourrions retourner à nos vraies maisons. À ce moment-là, les yeux purs et clairs de mon fils s’allumaient montrant qu’il était fasciné et intrigué.

Au cours de la première année scolaire de mon fils, je ne le disciplinais pas beaucoup. Il avait trop envie de jouer et il n’aimait pas étudier les livres de Dafa. Ses notes à l'école n'étaient pas bonnes non plus. Il me racontait souvent que ses compagnons de classe le battaient et qu’il souffrait beaucoup à l’école. Je lui ai proposé d’envoyer davantage de pensées droites et je lui ai enseigné à endurer davantage. Il m'a dit que parfois l'envoi des pensées droites ne marchait pas bien et que cela le frustrait. Il est un enfant doué, mais ses notes devenaient de pire en pire, ce qui m’inquiétait vraiment. Je pensais que cela ne correspondait pas au critère du pratiquant de Dafa. Quand j'ai regardé à l’intérieur, je me suis rendu compte que j'avais un attachement aux notes que mon fils recevait à l’école. Je m’inquiétais de ne pas obtenir les éloges de mes amis et des membres de ma famille si mon fils n'obtenait pas d'excellentes notes. J’étais également inquiète que la sœur de mon mari m’accuse de consacrer trop de temps à l’étude de Dafa au lieu d’aider mon fils dans ses études.

Au début de la deuxième année scolaire de mon fils, son institutrice a demandé à tous les enfants de copier un texte à la main. Mon fils était déterminé à bien transcrire ce texte. Mais quand j'ai vérifié le travail qu’il avait fait,  j'ai vu qu'il y manquait une phrase : « « Le petit lion dit : « Il est tellement difficile de pratiquer chaque jour.  Je ne pense pas que j’aimerais travailler aussi dur ! » »  Quand il a réécrit le texte, il a omis (oublié) la même phrase de nouveau. Il a déchiré le papier et l'a écrit pour la  troisième fois, et il a commis la même erreur. À ce moment, il était déjà très fatigué et il a commencé à pleurer. Le lendemain matin, je l'ai réveillé juste après six heures. Il a été déterminé à réécrire le passage correctement. Mais quand j'y ai jeté un œil, il omettait toujours la même phrase. Il s’est  fâché et a crié comme un fou, et il a dit beaucoup des mots sales que je ne savais pas qu’il connaissait.  Je savais que ce n'était pas un bon moment pour le gronder, alors j’ai essayé de le calmer. Après nous avons décidé de travailler ensemble sur ce passage. Je lisais une phrase et il la transcrivait, une après l’autre. Enfin il a fini de copier le texte, et tout y était correct.  

Tout au long de la journée je continuais à me poser la même question : « Pourquoi est-ce qu’il omettait toujours cette même phrase ? Pourquoi se fâchait-il ? » J'ai pensé que les paroles du petit lion pouvait refléter les pensées de mon fils. Je savais qu’il n’aimait pas travailler trop dur et qu’il n’aimait pas faire les exercices. Probablement il se fâchait car sa partie consciente détestait soi-même pour cette raison. Dans la soirée nous en avons parlé et je lui ai expliqué comment je voyais le problème. Il a reconnu qu’il avait tort.

Les jeunes pratiquants doivent également cultiver, mais cela ne veut pas dire que nous ne devons pas les discipliner en comptant à la bienveillance du Maître envers eux. Si nous ne passons pas un certain  temps avec eux et ne les guidons pas à faire les choses correctement, cela ne marchera pas. Certains anciens pratiquants ont dit que le Maître avait Ses propres arrangements et que si les enfants ou les membres de nos familles ne maudissent pas le Dafa, cela suffit. Je crois que ce critère est trop bas. Chaque personne qui ne cultive pas n’est pas un pratiquant de Dafa. Au mieux il ou elle n’est qu’une bonne personne.

Mon fils a dit que le Maître ne le verrait plus jusqu'à ce qu'il ait passé son épreuve. Après qu’il ait repris ces études à l’école, il était tabassé par d’autres enfants plus âgés, son institutrice l’avait accusé de quelque chose et l’avais mis à rester debout devant toute sa classe. Pendant qu'il restait debout, beaucoup d'enfants se moquaient de lui. Il était très déçu à cause de cela. Alors je lui ai dit que c'était une petite chose, mais pour un jeune enfant ce n'était pas une petite chose. Quand il m'a demandé si c'était une épreuve qu’il devait passer, je lui ai répondu : « Oui. »


Traduit de l’anglais en Suisse le 12 novembre 2008