(Minghui.org)

Le 17 novembre 2008, M. Zhang Litian a été battu à mort après avoir été détenu dans la prison de l’agglomération de Jinzhou pendant un mois. Sa fille, Zhang Xintong, élève d’école élémentaire, est âgée de seulement neuf ans.

M. Zhang Litian (à droite)

Sa fille Zhang Xintong

M. Zhang Litian, 36 ans, vivait dans l’agglomération de Chaoyang, province du Liaoning. Sa ville natale étant Laizhou dans la province du Shandong. Il était employé par l’usine de découpage de précision d’acier de Chaoyang, en tant que grutier interne. Il a commencé à cultiver Falun Dafa en 1998, a changé son mauvais caractère et commencé à travailler très dur. Après que la persécution a débuté en 1999, il a été harcelé et maltraité par la police.

En février 2000, les agents du poste de police Guangming dans le district de Shuangta l’ont arrêté et détenu pendant 15 jours dans le centre de détention de Chaoyang. Il a été libéré après que la police lui ait extorqué 2000 yuans. En juillet 2000, il s’est rendu au Bureau de la sécurité politique du département de police de Chaoyang pour déclarer que toutes les garanties écrites durant sa détention étaient nulles et non avenues. Les agents l’ont torturé en attachant ses mains derrière son dos, puis l’ont suspendu par ses mains liées, poussant brutalement sa tête vers le bas. Son épouse est allé au Bureau et a raisonné les agents qui avaient torturé son mari, et il a été libéré.

Au printemps 2001, M. Zhang et son épouse se promenaient avec leur jeune fille. Les agents du poste de police Lingfeng leur ont coupé le chemin avec un véhicule, et un groupe de policiers a arrêté M. Zhang dans la rue. M. Zhang tenait sa fille qui pleurait effrayée. Le couple a vivement critiqué les agents qui avaient effrayé leur bébé et leur ont demandé de reculer pour poser le bébé qui pleurait. Les agents se sont dispersés, et M. Zhang s’est échappé. Il a dû quitter son domicile pour éviter d’être arrêté et a perdu son emploi en juillet 2001.

M. Zhang a dû un cyclopousse pour gagner sa vie. Durant l’été 2001, un homme en surpoids a demandé à se rendre dans la communauté Nanta, et a appelé sur son téléphone portable avec un message secret codé dés qu’il est entré dans la voiture. Lorsqu’ils sont arrivés dans la communauté Nanta, plusieurs agents de police en civil ont arrêté M. Zhang. Il a alors appris que l’homme en surpoids était aussi un agent du poste de police Linfeng. Ils l’ont emprisonné dans le centre de détention Shijiahetao. M. Zhang a mené une grève de la faim, et a été brutalement nourri de force. Il a été libéré après 19 jours alors que sa vie était en danger.

Après être retourné chez lui, les agents du poste de police Lingfeng ont continué à le harceler, et l’ont menacé ainsi que son épouse de l’arrêter à n’importe quel moment. Quelques jours plus tard, lorsque M. Zhang s’est rendu dans une épicerie, il a été à nouveau arrêté par des agents du poste de police Lingfeng. Ils l’ont directement emmené pour être détenu dans le camp de travaux forcés Xidayingzi avec une peine de deux ans. Il a été torturé inhumainement dans le camp, battu par le gardien Yu Zhentao, et enfermé dans une Petite Cellule (1) par le gardien adjoint Li Fu. Il a été libéré début 2004.

Il était à peine installé à Shandong en avril 2008, que le Parti l’a arrêté en ‘’préparation des Jeux Olympiques.’’ Le chef du Bureau 610 de l’agglomération Laizhou, Liu Jingbing a conduit un groupe d’agents de police piller le domicile de son père où il résidait, ont pris 900 yuans de la poche de M. Zhang Litian, puis ont tenté de prendre leur moto, mais en ont été empêchés par la famille. La police de Liazhou a transféré M. Zhang à la police du district Taihe et de l’agglomération deJinzhou, et il a été enfermé dans le premier centre de détention. Un mandat d’arrêt a été émis contre lui, indiquant qu’il serait traduit en justice et condamné à la prison.

En juillet 2008, la cour du district Taihe a tenu un procès secret dans le centre de détention pour M. Zhang, sans avertir sa famille et a émis une condamnation de cinq ans de prison, le 7 août 2008. Lorsque la famille de M. Zhang l’a appris par des amis, son père de 72 ans s’est précipité à Jinzhou et a engagé un avocat pour représenter M. Zhang lors du second procès. La cour intermédiaire de l’agglomération Jinzhou a refusé de tenir un autre procès pour le cas de M. Zhang et a maintenu la sentence originale. M. Zhang a été emmené dans la 20eme salle de la prison de l’agglomération Jinzhou en octobre 2008.

Selon des témoins oculaires, M. Zhang Litian a été battu à de multiples reprises par les prisonniers en entrant dans la prison. Le 16 novembre 2008, il a fait une grève de la faim afin de protester contre les tabassages brutaux. Le lendemain, le 17 novembre 2008, le gardien Zhang Baozhi a encouragé quatre prisonniers (dont Liu Peiyan et Li Yong) à battre cruellement M. Zhang Litian à mort. De nombreux prisonniers ont été témoins de cet incident.

Le 18 novembre 2008, la police locale a appelé la famille M. Zhang dans l’agglomération de Laizhou, province du Shandong et leur a annoncé qu’il était mort le 17 novembre 2008, d’une attaque cardiaque. La famille de M.Zhang a exprimé son incrédulité, disant que M. Zhang n’avait jamais eu aucun problème cardiaque. Seulement un mois plus tôt, sa tante lui avait rendu visite en prison, et il était en bonne santé. M. Zhang a écrit à sa famille le 5 novembre 2008, leur demandant d’envoyer une paire de chaussures matelassées de coton. Comment pouvait-il avoir soudain eu une attaque ? Pourquoi n’avaient-ils pas averti sa famille le jour même. Quoique ce soit avait il été tenté pour le sauver ?

La famille de M. Zhang Litian a vu son corps le 24 novembre 2008, dans la maison funéraire de Jinzhou. Il y avait de nombreuses blessures, en particulier autour de son cœur. Il était évident que les blessures étaient causées par des coups, et non par une attaque cardiaque. Ils ont demandé via leur avocat que le Procuratorat suburbain de Jinzhou fasse une autopsie. Le gardien Zhang Baozhi a ramené le corps de M. Zhang à la prison le 26 novembre 2008, a trompé le funérarium en les amenant à penser qu’ils allaient effectuer une autopsie, et leur a demandé de garder le secret. Il n’y a pas de congélateur en prison. L’administration de la prison est responsable de toute destruction de preuve par cette duperie

Le juge du Procuratorat suburbain a déclaré que l’autopsie devait être effectuée par des médecins légistes locaux. Ils n’ont pas accédé à la demande de la famille d’engager un médecin légiste tiers. L’administration de la prison a tout fait pour dissimuler son crime. Ils entendent mentir au public et ont déclaré que M. Zhang était décédé d’une maladie soudaine. De nombreux prisonniers, témoins de sa morts étaient en colère parce qu’ils ont vu à travers l’intention perverse de l’administration de la prison, en menant une ‘’éducation de prévention des maladies contagieuses.’’ Tôt, au matin du 21 novembre 2008, les quatre prisonniers qui ont battu à mort M. Zhang Litian ont été emmenés dans un endroit inconnu.

Il s’agit du troisième cas de mort après M. Xin Minduo (http://fr.clearharmony.net/articles/200609/28929.html) et M. Cui Zhilin (http://fr.clearharmony.net/articles/200409/15693.html)dans la prison de l’agglomération Jinzhou.
Xin Tingquan, directeur de la prison de l’agglomération Jinzhou: 86-13941606658 (Portable), 86-416-3496001 (Bureau)
Li Yazhou, directeur adjoint du département de police de l’agglomération Jinzhou (responsable des affaires de persécution): 86-416-2572018 (Bureau), 86-416-2388888 (Domicile), 86-13897886666 (Portable)
Li Weijia, chef du Bureau 610 de l’agglomération Jinzhou : 86-416-2136181 (Domicile)
Li Yinting, chef du département de police du district Taihe : 86-416-5169777/2343777, 86-13941630777 (Portable)
Li Zhanshun, chef de la cour du district Taihe : 86-416-7188188/2142866, 86-13941690388 (Portable)
Wang Hui, chef de la division ‘’anti-cultes’’ de l’agglomération Jinzhou : 86-416-2389966 (Domicile)
Dai Yong, chef de la division de la sécurité intérieure du district Taihe : 86-13604965462 (Portable)

. (1) Le détenu est enfermé individuellement dans une très petite cellule. Les gardes menottent les mains des pratiquants derrière leur dos dans une position donnée, dans laquelle les pratiquants ne peuvent ni bouger, ni s’allonger. La petite cellule est très humide et aucun rayon de soleil n’y entre. Les détenus doivent uriner et déféquer dans la cellule. Seule une moitié de repas normal est servi aux détenus enfermés dans une petite cellule durant la journée. Dans la nuit, les rats rodent. L’odeur fétide qui règne dans le petite cellule rend difficile d’y respirer.

Article précédant :

Traduit de l’anglais le : 3 Décembre 2008