(Minghui.org)

Récemment, une pratiquante m'a aidée à lire un poème de Hong Yin en chinois. À ce moment-là, j'étais un peu énervée parce qu'il y avait beaucoup de pratiquants qui étaient rassemblés, et j'avais l'impression qu'on n’avait pas utilisé de façon optimum ces occasions qui se présentaient. Me rendant compte que j’étais un peu stressée, j’ai donc regardé à l’intérieur de moi et j’ai pris la décision d’étudier davantage la Loi. Comme je venais de commencer à lire The Grand Verses et que je voulais aussi apprendre le chinois, j’ai demandé à une personne de m’aider à lire le poème en chinois, ce qui me permettrait d’étudier la Loi et d’apprendre le chinois en même temps.

Après avoir expliqué le sens de chaque mot et pratiqué avec moi les intonations de chaque mot et phrase, cette pratiquante m’a souri, ce qui m’a calmé encore plus. Elle a dit en souriant : « J’ai découvert un petit secret que tu as. » Cela a attiré ma curiosité et je lui ai demandé quel était le secret. Elle a simplement dit quelque chose comme : « Quand tu étudies le chinois, un de tes pieds se pointe comme ça et le pied paraît tendu. » 

Ensuite nous nous sommes séparées. Quelques jours plus tard, j’ai raconté à mon mari (également un pratiquant) comment elle m’avait aidée avec le poème et comment elle m’avait expliqué la signification des mots très patiemment. J’ai aussi mentionné le « petit secret » et ensuite on en a commencé à en parler.

De cette façon, j’ai découvert que ma motivation initiale d’étudier The Grand Verses en chinois avait changé et j’étais devenue un peu confuse. Au début, je voulais apprendre le chinois afin de pouvoir mieux comprendre la Loi et ainsi, mieux travailler avec les pratiquants chinois pour clarifier la vérité.

Puis, d’une manière ou d’une autre, ma motivation initiale avait été polluée par le fait que je pensais à comment j'allais pouvoir faire étalage de moi auprès des collègues, de ma famille et de mes amis, etc. si je pouvais lire et parler un peu de chinois.

Alors, j’ai compris que c’était cette mentalité de faire étalage de moi qui m’avait crispée.

Puis, j’ai pensé à l’extrême gentillesse de cette dame qui m’avait fait remarquer cet attachement. Au lieu de me questionner sur ma nervosité, ma motivation à étudier The Grand Verses en chinois ou de me dire simplement que je faisais étalage de moi à ce propos, elle a souri et a déclaré : « J’ai découvert que tu as un petit secret, ton pied se pointe comme ça quand tu apprends le chinois et il paraît tendu. » Cette phrase a été dite d’une façon si compatissante que je me suis rendu compte seulement à ce moment-là qu’elle m’avait dit quelque chose de bon et cela m’a étonné. Et c’était si compatissant qu'en seulement peu de temps, cela m'a aidé à comprendre une chose importante : que je devais rester lucide et suivre la Loi dans la façon de faire quoi que ce soit et dans la raison de le faire.

Cela m’a aussi fait comprendre qu'aider quelqu'un dans la cultivation peut se faire si gentiment. Avec un cœur bon et des mots gentils, c’était pour moi la première fois que je comprenais ce que signifiait « faire remarquer avec gentillesse. »


Traduit de l’anglais au Canada le 11 septembre 2008.