(Minghui.org)

M. Charles Santiago, membre du Parlement malais pense que la cour espagnole a fait un pas important et décisif en inculpant les fonctionnaires chinois responsables de la persécution du Falun Gong.

M. Charles Santiago, membre du parlement malais

Après une enquête de deux ans, un juge espagnol a accepté les accusations de génocide et de torture dans un procès ouvert contre cinq haut fonctionnaires du PCC pour leur rôle dans la persécution du Falun Gong.

Des inculpations ont été portées contre Jiang Zemin, l’ancien chef du Parti communiste chinois, qui serait l'instigateur de la persécution du Falun Gong, et les fonctionnaires du Parti communiste Bo Xilai, Luo Gan, Jia Qinglin et Wu Guanzheng.

« Je pense que la décision de la Cour espagnole de demander aux fonctionnaires chinois de comparaître pour expliquer le massacre de plus de 3.000 personnes est un pas important et décisif, » a expliqué Santiago.

Santiago a ajouté que, selon des rapports publics, le juge espagnol a également étudié les rapports d'Amnesty International, de Human Rights Watch, de la Fondation des Droits de l’Homme et de la Commission des Nations-Unies sur les Droits de l’Homme. »

Ces quatre organisations possèdent une haute crédibilité et font partie des principales organisations des droits de l'homme dans le monde. Il y a beaucoup de vérité dans ce qu'elles rapportent et elles sont reconnues pour leur travail sur les droits de l'homme. Le gouvernement chinois doit être jugé responsable de ses actions et devra se montrer transparent au cours de l'enquête. » a dit Santiago.

M. Santiago a souligné l'importance des droits de l'homme. « Partout à travers le monde, nous pouvons avoir des points de vue divers, différentes croyances, différentes idéologies, convictions, et ainsi de suite, mais même si je ne suis pas d’accord avec vous, cela ne veut pas dire que je peux vous tuer ou commettre un génocide. Ce n'est pas acceptable. »

Le tribunal national espagnol a lancé une assignation. L’avis de notification de la Cour a déclaré que si les inculpations contre les accusés sont établies, ils encourront des peines d'emprisonnement allant jusqu'à 20 ans et pourraient être reconnus financièrement redevables envers les victimes, en terme de dommages. Si les accusés ne répondent pas à la cour dans un délai de six semaines, le juge pourrait émettre des mandats d'arrêt contre eux.

En 1999, Jiang Zemin, l’ancien chef du PCC, a personnellement initié la campagne pour « éradiquer » la pratique spirituelle du Falun Gong. Les politiques génocidaires de « Diffamez leurs réputations, ruinez-les financièrement, détruisez-les physiquement et comptez leurs décès dus à la torture comme des suicides » a eu pour conséquence un grand nombre de pratiquants arrêtés, torturés, battus à mort et portés disparus. Nombre d'entre eux ont eu leurs organes prélevés alors qu'ils étaient encore vivants et ceci pour le commerce lucratif de greffes d'organes. Les quatre autres accusés sont tous des complices dévoués de Jiang.

Luo Gan, l’un des accusés, est en charge du Bureau 610, un organe de police secrète répandu à travers tout le pays qui a dirigé la brutale campagne. Les avocats chinois ont comparé le Bureau 610 à la Gestapo nazie en Allemagne pour sa brutalité et son autorité extrajudiciaire.

Les trois autres accusés sont Bo Xilai, actuel secrétaire du Parti à Chongqing et ex-ministre du commerce, Jia Qinglin, le quatrième plus haut membre dans la hiérarchie du Parti et Wu Guanzheng, chef d'une commission disciplinaire interne du Parti. Les accusations contre eux sont basées sur leur contribution proactive à la progression de la persécution du Falun Gong alors qu'ils servaient comme hauts fonctionnaires respectivement dans la province du Liaoning, à Pékin et dans la province de Shandong.