(Minghui.org)

« Cinq mille ans sont le scenario. Dix mille milles de montagnes et de rivières sont la scène. Les enfants de Chine chantent le grand opéra. Une culture divine descend des cieux. De nouveaux principes sont formés glorieusement. Le divin manifeste son esprit. Un nouveau monde est fondé pour paver le chemin qui nous ramène au ciel. Nous attendons avec impatience le retour des divinités qui nous appellent pour nous éveiller. Le chemin est devant nous. »

Le peintre classique chinois Sun Jiaqin et son épouse ont assisté au spectacle de la compagnie artistique Divine Performing Arts (DPA) le 1er mars 2009, la 6e représentation de DPA à Taïpeh cette année. M. Sun est professeur d'art au Chinese Culture University à Taïwan. Il est le petit-fils du Général Sun Chuanfang, et un des derniers disciples du feu extraordinaire peintre bouddhiste Zhang Daqian. Afin de poursuivre une éducation dans le domaine des arts avec M. Zhang, M. Sun a abandonné une brillante carrière de peintre à Taïwan et est allé vivre avec M. Zhang au Brésil pendant dix ans. M. Zhang, considéré par beaucoup de gens comme le plus grand peintre chinois du 20e siècle, a dit que l'approche artistique de M. Sun ainsi que son talent « peuvent renverser le déclin des huit générations » dans la peinture classique chinoise.

M. Sun a dit avoir apprécié et admiré le spectacle de la DPA du fond du cœur. Il était « profondément ému ». « Ils étaient très talentueux. L'arrangement des danses et leur dévotion m'ont profondément ému. La danse n'est pas seulement une activité physique. Elle est une forme d'expression de la beauté et présente le talent et l'âme des danseurs. Les chorégraphes et compositeurs étaient particulièrement magnifiques », a-t-il déclaré.

« J'admire sincèrement les chorégraphes et ceux qui enseignent la danse. Je crois que les différentes formes d'art sont toutes liées. Le mouvement d'une danse ou un chant ne peuvent pas être séparés de la peinture. Selon lui, les différents styles dans l'interprétation de la DPA, y compris la danse tibétaine, représentaient différentes images artistiques. « C'était une très belle expérience. C'était très réjouissant. »

La danse Persécuté sur un chemin sacré a laissé une profonde impression sur M. Sun. « Les gens dans le monde humain retournent finalement au ciel. Ceux qui sont persécutés n'ont pas succombé à la perversité et ils sont puissants. C'est vraiment touchant », a-t-il ajouté. Il a dit qu'il sentait la puissance d'une volonté de fer. « La distinction entre le bien et le mal est évidente. La justice coexiste avec la paix », dit Mme Sun.

« Bien sûr, il faut qu’il y ait la justice dans une société civilisée. Elle va au-delà de la loi. Les lois sont créées par les gens, mais les gens sont nés avec un cœur bon. Dieu nous a donné une nature bienveillante. Les gens devraient avoir la bonté, coexister en paix et se soucier les uns des autres », explique Mme Sun. Selon elle, ces valeurs sont très importantes pour la société.

« C’était formidable! Formidable! », s’est exclamée Mme Sun. « J’étais émue jusqu’aux larmes. Les divinités vont revenir. Elles vont revenir, c'est sûr! Après avoir entendu le ténor chanter, je voulais pleurer », a-t-elle ajouté. M. Sun a aussi ajouté qu’il voulait pleurer. « Le niveau des paroles et les significations exprimées dans le chant sont nécessaires à notre société. »

M. Li Yihan est un spécialiste des arts classiques chinois, un peintre accompli, et un critique d’art qui a présenté beaucoup d’expositions en solo. Il a dit que pendant le spectacle, il a ressenti la bonté authentique et la beauté. « J’ai vu que l’humanité était mise en évidence, exprimée naturellement et dans son authenticité. J'ai l'impression que le cœur de tout le monde était touché », a-t-il expliqué. Cette expérience, selon M. Li, était extraordinaire parce que le spectacle de la DPA était « une renaissance de 5000 ans d'histoire et de culture. C'était comme une fleur de lotus qui répand le parfum et la lumière de la vie. » D'après lui, on pourrait appeler cela une inspiration des arts divins orientaux à la culture du XXIe siècle.

Li Yihan, artiste classique chinois et critique d'art

De la première danse à la dernière, M. Li a trouvé tout le spectacle très bien rodé. Les danses laissaient transparaître les valeurs positives de l'humanité. Par exemple, la danse dépeignant la compassion et la sagesse du moine Ji Gong pour sauver les gens. Il a dit : « En résumé, [les danses étaient] à la fois fluide et d'une profonde signification. C'est à la fois oriental et moderne. C'est ce que je ressens. »

M. Li a été très impressionné par l'élégance raffinée des danseuses. Avec leurs mouvements de danse légers et doux, elles présentaient une beauté inspirante et un esprit extraordinaire. « Leurs formes sont vraiment extraordinaires. C'était simplement magnifique! », a-t-il ajouté.

Aux dires de M. Li, même si l'inspiration de la DPA vient de l'Est, le public vit plutôt dans une société influencée par la culture occidentale. Les deux cultures interagissent, apportant une « nouvelle inspiration pour le XXIe siècle ». Cela suscite la réflexion chez les gens. « Les gens ont besoin de sagesse. Ils n'ont pas besoin de plus de connaissance ou d'information. Ils n'ont pas besoin des effets négatifs de la culture occidentale », explique M. Li.

Li est d'avis que l'authenticité, la bonté et la beauté du spectacle de la DPA ont atteint le summum de l'art. C'est vraiment inspirant. Il a exprimé le souhait que les futurs artistes puissent absorber les forces de la DPA et faire que le monde devienne meilleur. « Je crois qu'assister à ce spectacle vous apportera réellement du bonheur durant toute votre vie », a-t-il conclu.

Traduit de l'anglais au Canada le 12 mars 2009.