(Minghui.org)

Les agents du département de police du comté de Kaijiang, du bureau 610 et le bureau administratif régional basé dans la ville de Dazhou, province du Sichuan ont fait irruption au domicile de Mme Wu Licui aux alentours de 13h00, le 31 juillet 2008. Ils ont pillé son domicile et pris ses livres de Falun Dafa ainsi que d’autres biens personnels notamment un livret de dépôt bancaire et 147.900 yuans en espèces.

Dans son livret de dépôt bancaire il y avait 30 000 yuans appartenant à Mme Wang Lanying, une pratiquante de la ville de Dazhou. Mme Wang avait prêté l’argent à Mme Wu pour acheter une maison. Le 7 septembre 2008 six policiers y compris des agents de la division de sécurité d’état du comté de Kaijiang et du bureau 610 ont arrêté Mme Wu dans la ville de Dazhou comté de Tongchuan et l’ont emmenée au centre de détention du comté de Kaijiang.

Pour détourner les 30 000 yuans déposés en banque les agents Hu Hao et Li Xiang de la division de sécurité d’état ont brutalement torturé Mme Wang pour l'amener à avouer qu’elle n’avait jamais prêté d’argent à Mme Wu. De cette façon la division de sécurité d’état a pu confisquer l’argent.

Ci-dessous une lettre que Mme Wang a écrite au procureur de la localité.

Mo nom est Mme Wang Lanying. J’ai cinquante huit ans. Je suis diplômée d’école élémentaire et réside au N°2, 10ème niveau, unité 3, le bâtiment à usage multiple de Qiaotou.de la fabrique de tricot du district de Tongchuan. Le 7 septembre 2008, j’ai été arrêtée par les agents de la division de sécurité d’état et le département de police du comté de Kaijiang. Plus tard j’ai été emmenée au centre de détention du comté de Kaijinag où je me trouve à ce jour. Ci-dessous les raisons qui m’ont amenée à prêter 30 000 yuans à Mme Wu Licui et la source de cet argent.

Le 16 septembre 2008, les agents Hu Hao et Li Xiang de la division de sécurité d’état m’ont ordonnée de quitter le centre de détention du comté de Kaijiang et d’aller au bureau de la division criminelle du département de police du comté de Kajiang. Une fois arrivée là bas, ils m’ont torturée sans arrêt pendant neuf heures, essayant de me soutirer des aveux. Ce matin là ils m’ont sans cesse posé les mêmes questions concernant mes biens personnels.

Après déjeuner, Hu Hao a pris un morceau de tissu et a attaché mes mains derrière le dos. Puis ils m’ont forcée à terre en m’obligeant à m’agenouiller pendant une longue période de temps. Ils m’ont interrogée encore et encore concernant l’argent, j’ai quand même insisté pour dire la vérité : les 30 000 yuans m’appartiennent et je les ai prêtés à Mme Wu Licui. Je leur ai dit que je pouvais clairement prouver que l’argent venait d'un divorce à l’amiable.

Plus tard Li Qiang m’a dit de me lever. Comme j’étais agenouillée depuis presque trois heures je n’ai pas réussi à me lever. Hu hao a mis des menottes en face de mon visage et les a attachés au dos d’une chaise. Hu Hao est passé derrière moi et m’a donné un coup au milieu du dos. Puis il m’a de nouveau cognée en criant : " Wu Licui a des centaines de milliers de yuans sur son compte bancaire. Avec la maison qu’elle possède ainsi que ses autres biens sa richesse doit se compter par millions de yuans. Pourquoi aurait-elle besoin d’emprunter de l’argent à une vieille dame comme toi ? Toute sa famille est plus riche que toi. Pourquoi aurait-elle eu besoin de t’emprunter ton argent ? Tu dois plaisanter?”

J’ai dit: “Si ce sont les faits, pourquoi avez vous besoin de m’interroger. Pourquoi le besoin de me battre ? " Alors il m’a de nouveau cognée. Je lui ai dit de nouveau que j’ai prêté l’argent à Mme Wu et que nous avons un accord.

Il m’a de nouveau frappée avec son poing. Puis il m’a attrapée par les cheveux et m’a tirée vers le mur. J’ai crié. Il a ri en disant : " Où es-tu ? Dans une station de police ! Qui peux nous poursuivre ?” Puis il a attrapé une bouteille d’eau qui se trouvait sur la table et m’a frappée avec. Il m’a frappée si fort que j’étais étourdie et ma vision est devenue flou. J’ai commencé à me dire : é Il fait presque noir, si les choses continuent comme ça j’ai du mal à imaginer ce qui va m’arriver. Ma priorité est de sortir d’ici en vie."

Alors je me suis tournée vers lui et dit: “L’argent ne m’appartient pas. Il ne m’appartient pas. " Hu Hao a ri : " C’est bien !" Puis il m’a ramenée au centre de détention. Là il m’a interrogée de nouveau deux fois concernant l’argent. J’avais si peur de ses poings que je n’ai pas osé dire que l’argent m’appartenait. "

Je peux tout expliquer en détails, si vous le désirez. J’espère que le procureur prendra sur lui pour faire appliquer la loi et aider à ce que justice soit faite.

Appelante: Wang Lanying
Le 5 mars 2009, au centre de détention du comté de Kaijiang

Hu Hao, instructeur au département de sécurité d’état du comté de Kaijiang: 86-13908245653 (Cell)
Li Xiang, directeur adjoint de la station de police de Dongcheng Police Station de la ville de Xinning dans le comté de Kaijiang: 13981482538 (Cell)
Li Yunkui, dirigeant de la division de sécurité nationale du comté de Kaijiang: 86-13982832767 (Cell)

Traduit de l’anglais le  25 mai 2009