(Minghui.org)

Le 4 décembre 2008, alors que Zhang Ziwei, un élève de neuvième, lisait une brochure clarifiant les faits à propos du Falun Gong lors d’une pause au lyçée de Zhongguancun, dans le district Haidian à Pékin, un professeur du nom de Long Hong l’a vu et a confisqué la brochure puis rapporté l’affaire au principal, Xing Xiaoping, qui a immédiatement contacté la police. Cet après midi là, plus de dix fonctionnaires du poste de police de Zhongguancun et des services de police de Haidian se sont rendus au domicile de Zhang Ziwei et ont confisqué des biens personnels. Mme Cong Dawei, mère de Zhang Ziwei, a ainsi été arrêtée et par la suite envoyée en camp de travail forcé.

La famille de Mme Cong a embauché un avocat pour la représenter en faisant appel de sa peine de travaux forcés. Afin d’obtenir des détails, l’avocat s’est rendu au Camp de travaux forcés des femmes de Pékin pour rencontrer Mme Cong, mais cela lui a été refusé par les responsables du camp. Avant que la famille de Mme Cong vienne lui rendre visite, les gardes les ont menacés, les avertissant de ne rien dire de défavorable sur le fait qu’elle soit réformée sans quoi la réunion prendrait fin immédiatement et serait interdite dans le futur. Sa famille était trop effrayée pour dire quoique ce soit, même en voyant Mme Cong soumise à la "transformation" forcée, et dans un état aussi misérable.

Au camp de travail, les pratiquantes déterminées sont surveillées de près par les détenus – soit des toxicomanes ou des prostituées. Ces pratiquantes sont forcées à écrire des déclarations de garantie de ne plus pratiquer. Elles sont aussi privées de sommeil, de pouvoir acheter des choses de nécessité quotidienne et de l’usage des toilettes. Dès que Mme Cong est arrivée là, elle a été placée sous stricte surveillance et forcée à écrire des déclarations s’opposant au Falun Gong, sans quoi les détenues qui la surveillaient n’étaient pas autorisées à dormir. En utilisant cette forme de persécution, les responsables du camp incitaient à la haine parmi les détenues et les utilisaient pour aggraver la persécution. Lorsque la famille de Mme Cong a demandé aux gardes pourquoi les détenues n’étaient pas autorisées à dormir, leur réponse a été : " C’est parce que [les détenues] doivent la surveiller étroitement afin d’éviter qu’elle se suicide. " En voyant la santé de Mme Cong se détériorer, sa famille a demandé qu’ils arrêtent la " transformation " forcée ne serait-ce que temporairement, mais cela leur a été abruptement refusé par les fonctionnaires du camp.

Lorsque la police a arrêté Mme Cong le 4 décembre 2008, ils l’ont emmenée par la force. Comme Mme Cong ne s’est pas soumise, la police l’a brutalement battue. A ce moment, Mme Cong avait son cycle menstruel et son cycle s’est interrompu depuis maintenant six mois suite aux coups.

La persécution brutale a endommagé l’état de santé de Mme Cong, aussi bien physiquement que psychologiquement. Elle a contracté des problèmes cardiaques et de l’hypertension, mais n’en a pas moins été envoyée et détenue au Camp de travaux forcés des femmes de Pékin. Mme Cong est actuellement détenue dans la Division 8 et aucune information détaillée n’a filtré.

Qui aurait imaginé que le fait qu’un élève de lycée donne une brochure clarifiant les faits à un autre élève aurait de telles conséquences- la police a même arrêté sa mère et l’a brutalement battue. Le mari de Mme Cong est un scientifique connue chargé de projets scientifiques critiques. Avec son épouse arrêtée et sa fille ayant peur de retourner à l’école, lui-même est soumis au stress et à l’épuisement.

Traduit de l’anglais le 15 juin 2009