(Minghui.org)
La 3e division du camp de travail forcé no 1 à Masanjia, mise sur pied le 29 septembre 2008, a pour objectif de persécuter les pratiquants masculins de Falun Gong. On dit qu'il y a trois de ces camps dans la province du Liaoning. Les deux autres sont le camp de travail forcé de Dalian et le camp de travail forcé de Benxi. Au début, lorsque la 3e division a été construite, les pratiquants des camps de travail forcé nos 1 et 2 de Masanjia y ont été transférés pour qu'ils soient « transformés » de force. Finalement, davantage de pratiquants ont été transférés de Jinzhou, Fushun, Anshan, Yingkou et Huludao, et elle compte maintenant 102 pratiquants. L'objectif du camp d'atteindre un taux de « réforme » de 100 % signifie que ses responsables auront recours à n'importe quel moyen, peu importe combien il est pervers, afin qu'ils puissent « réformer » complètement les pratiquants.
1. Des matraques électriques de 800 000 V
M. Luo Chungui, un pratiquant de 55 ans, a crié « Falun Dafa est bon » pendant qu'il était torturé. Les gardes on utilisé des matraques électriques dans sa bouche. En l'espace de trente minutes, sa bouche est devenue enflée, et toutes ses dents ont bougé. Ce n'était pas tout. Les gardes ont continué à électrocuter son visage et son cou pendant plus de deux heures. M. Luo a quand même refusé d'être « réformé ». Les gardes l'ont ensuite contraint à se mettre debout avec les deux mains menottées à la tête de lit de la couchette supérieure d'un lit superposé pendant trois jours. Il ne pouvait se nourrir que d'infusion parce qu'il ne pouvait pas manger quoi que ce soit. Trois jours plus tard, il pouvait à peine manger du porridge. Sa bouche a été enflée pendant un mois. Jusqu'à maintenant, la couleur de son visage, de sa bouche et de son nez est noire.
Un pratiquant sexagénaire, M. Zhao Liankai, a aussi été électrocuté par une matraque électrique. Sa bouche était enflée.
M. Yu Ming a été torturé pour avoir participé à une tentative d'évasion le 11 août 2008. Dès son transfert à la 2e division du camp de travail no 1, il a été battu, il a reçu des coups des pied et a été électrocuté par des matraques électriques. Puis il a été ligoté à une porte d'entrée métallique pendant plusieurs jours. Quand il était dans la 3e division, des gardes l'ont électrocuté avec des matraques électriques dans le bureau des gardes pendant 20 minutes. Ensuite, il a été traîné devant la cellule et électrocuté à nouveau. Les gardes l'ont contraint à admettre ses « erreurs ». Plus tard, les gardes l'ont fait ramper par terre et l'ont électrocuté de l'arrière. Il a rampé le long des 40 mètres du hall d'une extrémité à l'autre, passant devant sept cellules. Les gardes l'ont suivi pour l'électrocuter et ensuite, ils l'ont obligé à ramper dans l'autre sens...
M. Han Ximin a été maltraité de façon inhumaine par le chef de l'équipe de production, Gao Hongchang, avant la création de la 3e division. Gao Hongchang l'a électrocuté avec des matraques électriques et l'a contraint à travailler, même si M. Han avait une forte fièvre pendant plusieurs jours. Finalement, le diagnostic a révélé que M. Han souffrait de pneumonie et devait payer 1 800 yuan dans une clinique. (Sa famille avait envoyé 2 000 yuan juste avant cela).
Six gardes ont électrocuté M. Zheng Xujun, titulaire d'un doctorat de l'Académie chinoise des sciences, avec des matraques électriques pendant plus d'une heure. Le garde Li Meng l'a ensuite électrocuté seul. Plus tard, M. Zheng a été contraint de rester debout dans le hall face au mur. A part quand il mangeait ou allait aux toilettes, il devait rester debout toute la journée et n'était relâché qu'à minuit. Il était obligé de se lever à 5 h 20 du matin et devait continuer à rester debout le jour suivant. Ce supplice a duré une semaine.
Des électrocutions ont donné des troubles psychiques à M. Sun Shuzhen. D'autres pratiquants ont été électrocutés, entre autres, M. Deng Changquan, Meng Xianwu et Zhao Jian.
2. « Torture de l'étirement »
Cai Chao, 22 ans, a été ligoté et torturé sur un « lit d'étirement ». M. Cai devait se mettre debout face au lit près de la tête d'un lit superposé métallique. Ses pieds étaient attachés à une poutre 20 cm au-dessus du sol sur une extrémité du lit. Ses cuisses étaient contre la tête de lit. La partie supérieure de son corps était à angle droit, et il était menotté. Une corde tirait les menottes vers l'autre extrémité du lit superposé, et ensuite la corde a été attachée à la poutre sur le lit superposé du haut à l'autre extrémité. Les gardes regardaient l'heure et tâtaient les mains de M. Cai. Si ses mains devenaient très froides, le garde relâchait la tension (parce que si les mains sont froides, il y a moins de douleur ou le corps devient engourdi face à la douleur). Dix minutes plus tard, les gardes l'étiraient à nouveau. Durant ce processus, les gardes l'ont aussi électrocuté au cou, aux mains, à l'estomac et au dos. Ils ont aussi marché sur la corde entre le lit et ses mains pour accroître la tension de la corde, augmentant ainsi la douleur. Il a été torturé trois fois (la corde étant détendue et étirée à nouveau) pour un total de cinq heures environ. Quand M. Cai a été relâché de ce supplice, il ne pouvait plus lever les bras ou se tenir debout. Il lui a fallu un mois et demi rien que pour se rétablir un peu.
M. Li Hailong a aussi été torturé sur le lit d'étirement pendant trois heures et demie. Deux mois et demi plus tard, il ne pouvait toujours pas marcher normalement, ses jambes étant très faibles, et il ne pouvait pas courber ses orteils.
D'autres pratiquants
torturés sur le lit d'étirement étaient M. Xiao
Zhongmin et Sun Hongkai. Les mains de M. Xiao sont maintenant
faibles, paralysées et froides. Le petit doigt de sa main
droite ne ressent rien. Tout en torturant M. Sun Hongkai, les gardes
ont utilisé un bâton en bois pour courber ses genoux
vers l'arrière.
3. La torture
cruelle continue de plus belle
M. Cui Dejun a été torturé plus cruellement. A partir de 17 h, il a été ligoté sur le lit d'étirement pendant plus de deux heures, mais il n'abandonnait toujours pas sa croyance. Les gardes l'ont ensuite forcé à rester debout avec son dos contre le lit et ses mains attachées aux deux extrémités du lit superposé du haut, comme une croix. Ses pieds étaient ligotés ensemble. Il était étroitement surveillé et n'avait pas la permission de s'endormir. Le lendemain matin, le chef de section, Jing Hongbo, a enregistré des mots injuriant la Grande Loi et le Maître sur un lecteur MP3, il a mis le volume au maximum et a demandé au garde Jin Shan de mettre des écouteurs sur la tête de M. Cui. Ils l'ont aussi électrocuté avec des matraques électriques.
M. Cui a été privé de sommeil pendant trois jours. Il a un jour commencé à avoir des hallucinations, à entendre et voir des choses qui n'étaient pas là, et son esprit était affecté. Quand les gardes ont mis fin à cette forme de torture qu'il endurait depuis trois jours, il est tombé par terre et n'a pas pu se lever après trois essais – il ne pouvait pas contrôler du tout ses mains et pieds.
Les gardes ont remarqué qu'il ne pouvait pas se lever, alors ils l'ont ligoté au lit de mort. Quand il a finalement été capable de se lever le 4e jour, les gardes ont recommencé à le torturer. On l'a fait se tenir debout sur sa jambe gauche face au lit et il devait mettre sa jambe droite au bord du lit du haut, alors ses jambes étaient écartées. Ses mains étaient liées à chaque côté du lit, alors il était étiré. Après une heure et demie, ils ont fait changer la position de sa jambe, puis ils l'ont torturé pendant plus d'une heure. Plus tard, sa jambe droite ne pouvait plus le tenir. Après dix minutes de pause, les gardes ont demandé aux criminels détenus d'écarter ses jambes et de marcher dessus, lui occasionant une douleur atroce provenant à nouveau de ses jambes paralysées, ce qui était plus pénible que la torture mentionnée ci-dessus. Puis ils l'ont fait s'asseoir avec son dos contre le lit et ses jambes tirées derrière lui et ensuite tirées en haut vers le bord de l'autre côté du lit du haut. Ses jambes étaient écartées avec ses orteils gauches pointant vers le haut et ses orteils droits pointant vers le bas, puis ils lui ont attaché les jambes aux pieds du lit du bas.
Le garde Wang Hangyu a ensuite mis un cendrier devant M. Cui et a allumé quelques mégots de cigarettes, des restes de tabac à pipe et du papier juste en face de son visage afin que ses larmes coulent. Il a aussi fait marcher un lecteur de MP3 contenant des injures et ils ont électrocuté M. Cui avec des matraques électriques. Après environ une heure, M. Cui a été retiré de ce supplice, et les criminels en détention ont reçu des directives de tenir ses jambes et de marcher dessus. La même torture a été répétée avec les orteils droits pointant vers le haut et les orteils gauches vers le bas. Vu que la partie supérieure de son corps et ses mains ont été tirés vers le haut et étirés vers le bas, il ne pouvait pas bouger la partie supérieure de son corps, donc sa colonne vertébrale était tordue et ses jambes et pied étaient bleus. Après une heure environ, les criminels ont mis fin à la torture mais ils ont continué à lui tenir les jambes et à marcher dessus. Si la victime assujettie à cette torture ne cédait pas à ce stade-là, la torture continuait. Dans le cas de M. Cui, ils ont continué encore et encore – de 20 h à 1 h du matin. Ce traitement horrible a recommencé le lendemain matin et la torture a duré pendant huit jours.
Après près d'un mois les jambes de M. Cui Dejun étaient encore enflées, et il ne pouvait toujours pas marcher normalement. Les responsables n'étaient pas satisfaits des réponses de M. Cui durant « l'évaluation » de fin d'année, alors ils ont recommencé à le torturer sur le lit d'étirement et avec des matraques électriques. M. Cui a été privé de sommeil pendant six jours. Il a été torturé 16 jours au total.
M. Sun Yi a aussi souffert de la torture d'étirement et des matraques électriques. Il est resté debout pendant plus de deux mois avant le Nouvel An chinois. Ses jambes étaient enflées, et il était extrêmement maigre. Même s'il n'a que la peau sur les os, les mauvais traitements continuaient de plus belle.
Je ne suis au courant que de ces quelques cas. La cruauté de la torture dans le camp de travail forcé de Masanjia est au-delà de l'imagination des gens. Les tortionnaires du Parti communiste dans ce camp de travail ont préparé un livre pour écrire les serments et ont obligé tout le monde à faire le serment et à le signer. Ils ont aussi ce qu'ils appellent des « examens ». Quiconque n'ayant pas atteint les critères était torturé. Au début, les victimes étaient contraintes de marcher dans la cour où se font les exercices sous la surveillance des gardes qui portaient des matraques électriques. Si elles ne suivaient pas un ordre, les gardiens les électrocutaient.
Les chefs de garde sont Gao Hongchang, Jing Hongbo et Yu Jiang. Les gardes Wang Hanyu, Jin Shan, Su Jufeng et Li Meng sont les meurtriers. Wang Yanmin trouve fréquemment des idées cruelles. Il criait souvent « Il y a deux quotas de morts ici. Quiconque en veut un, je vais le lui donner! »
Les gardiens dans la 3e division du camp de travail forcé no 1 du camp de travail forcé de Masanjia :
Le chef de division en charge, Gao Hongchang, no de matricule : 2108123. Depuis le jour du Nouvel An, le nouveau chef de division est Jing Hongbo, no de matricule : 2108085
Le chef de division Yu Jiang, no de matricule : 2108213
Le chef de production Wang Changwei
Le responsable de la logistique Jin Shan
Le responsable de la logistique Liu Jun
Le médecin généraliste Tu Yupeng
Wang Hanyu, no de matricule : 2108598
Wang Yanmin
Su Jufeng, no de matricule : 2108597
Zhi Shunchang, Wang Xue, Li Meng, Zhang Liuchen et Jiang Zhen. Après le jour du Nouvel An, Guo et Na ont été transférés.
Traduit de l'anglais au Canada le 28 juin 2009.
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