(Minghui.org)

Récemment, je suis allée à Taiwan avec mon mari. Avant de quitter la Chine continentale, les autorités chinoises nous ont mis en garde : « Retenez bien cela, quand vous verrez des pratiquants de Falun Gong à Taiwan, ne vous approchez pas d’eux et éloignez vous s’ils s’approchent. Et ne prenez surtout pas leurs dépliants. »

En arrivant à l’aéroport international de Chiang Kai-shek (aussi connu sous le nom d’aéroport international de Taoyuan) à Taiwan, nous avons pris une navette jusqu’à Taipei. Avant de monter dans le bus, j’ai vu plusieurs personnes distribuer des dépliants. Il était environ 19h. Je ne voyais pas bien ce qui était écrit sur les dépliants à cause du manque de lumière, donc je leur ai demandé : « Quel genre de dépliants distribuez-vous ? » Ils ont répondu : « C’est sur la persécution du Falun Gong. » Dès que j’ai entendu ça, j’en ai vite pris un en disant tout haut : « Merci ! Vous travaillez si dur ! » Mon mari en a aussi pris un ainsi que tout le groupe de touristes.

Avant de quitter la Chine, un pratiquant m’avait dit de partager mon expérience avec les pratiquants taiwanais. Sur le chemin vers le temple de Shuan Guang à partir de Sun Moon Lake, lieu très touristique, nous avons vu que des pratiquants s’étaient installés tout près pour clarifier la vérité sur le Falun Dafa et distribuer les Neuf commentaires sur le Parti communiste. De nouveau, j’ai vite pris les documents en les remerciant aussi. Par la suite, debout devant le temple Shuan Guang, j’ai dit à mon mari : « Je ne veux pas rentrer au temple Shuan Guang. Je veux parler avec eux (les pratiquants taiwanais) un moment. » Mon mari comprenait, donc il n’est pas allé dans le temple non plus. Il m’a lentement suivie vers l’endroit où se trouvaient les pratiquants.

Justement il était près de midi et ils émettaient des pensées droites, donc je me suis assise sur un escalier en pierre pour émettre des pensées droites moi aussi. Après les pensées droites, je suis venue les saluer en joignant les mains en Heshi et en disant : « Vous travaillez si dur ! Je suis si contente de vous voir. Je pratique en Chine. » En entendant cela, ils étaient très contents. Ils savaient que les pratiquants qui vivent en Chine continentale sont persécutés et n’ont pas un environnement sécurisé pour se cultiver alors ils ont répondu : « Vous aussi vous travaillez si dur ! » Ils m’ont encouragée à prendre la Loi pour Maître, à bien me conduire avec des pensées droites, à bien faire les trois choses et à me cultiver diligemment.

Ils étaient si compatissants et purs et bien que nous venions à peine de nous rencontrer, nous avons parlé comme de vieux amis, et ces quelques moments m’ont procuré plus de joie que la vue de n’importe quel lieu touristique.

L’une d’entre eux m’a dit qu’il lui restait des yuans qu’elle voulait me donner. Je lui ai dit que je ne manquais pas d’argent et qu’elle devait les garder. Après avoir exprimé ma reconnaissance, j’ai dit au revoir aux autres pratiquants et suis allée au bord du lac où nous attendait un bateau. Alors que je montais à bord, la pratiquante qui avait des yuans m’a rattrapée pour me demander si je ne voulais vraiment pas de cet argent. J’ai été touchée par sa gentillesse et sa sincérité, j’ai donc accepté en disant : « Je vais ramener ton argent à notre point de production de documents pour en fabriquer d’autres et sauver plus d’êtres. Merci beaucoup ! » Une fois rentrée en Chine, j’ai partagé cela avec les pratiquants de ma région, eux aussi étaient heureux et touchés.

De nouveau j’ai vu la même scène à l’arbre sacré de Shianglin dans la montagne Ali. Des pratiquants âgés tenaient des panneaux pendant que d’autres distribuaient des documents d’information sur Dafa aux touristes en tentant de persuader leurs compatriotes du continent de démissionner du PCC et de ses organisations affiliées. En me voyant, ils m’ont encouragée à démissionner du PCC pour que j’aie un avenir radieux. Après que je leur aie dit que j’avais déjà démissionné du PCC, ils ont tout de suite dit : « Félicitations, félicitations ! » Je leur ai dit que j’étais une pratiquante venue de Chine. J’ai dit : « Vous avez grimpé tout en haut de la montagne pour sauver vos compatriotes du continent. Vous n’épargnez pas vos peines ! Merci, merci ! » En apprenant que j’étais une pratiquante de Chine, ils étaient contents et m’ont encouragée à bien me conduire avec des pensées droites, à bien faire les trois choses, et bien avancer sur le dernier bout de chemin de mon xiulian.

Après avoir dîné dans le canton de Kaohsiung, nous sommes allés visiter l’ancien consulat britannique. En montant les marches de pierre, mon mari m’a dit : « Regarde, ce sont les tiens ! » A ma gauche, j’ai vu trois pratiquants en train de ranger leurs panneaux. Ils semblaient avoir fini leur journée de travail de Dafa. Il était plus de 20h. Je n’ai pas pu m’arrêter pour parler avec eux, parce que j’étais avec le groupe de touristes donc je n’ai pu que dire tout bas : « Mes amis pratiquants, vous travaillez si dur ! Merci ! » Un touriste derrière moi a dit : « Il est si tard mais ils continuent à faire la promotion du Falun Gong. Quelqu’un doit les avoir embauchés. J’ai répondu : « Non, non, personne ne les paie. Ils sont tous bénévoles. Ils font cela par compassion pour sauver les Chinois du continent. » Plusieurs autres touristes ont parlé du fait qu’ils ne pouvaient pas ramener ces documents en Chine. Je leur ai dit qu’ils pouvaient ramener ces documents chez eux en les mettant dans leurs bagages.

Durant le voyage à Taiwan, j’ai vu que les pratiquants taiwanais se conduisent bien avec des pensées droites et font bien les trois choses selon les exigences de Maître. Pour sauver leurs compatriotes du continent, ils travaillent dur et sacrifient leur confort. Ils n’ont pas peur de grimper de hautes montagnes, de prendre des routes escarpées, ni d’endurer le mauvais temps.

En les comparant à moi-même, j’ai réalisé que j’ai encore les attachements de peur et de paresse et que je recherche le confort ainsi que beaucoup d’autres mentalités humaines. Avec ces attachements, je n’ai pas été capable de sauver plus de gens, j’ai eu honte.

Mon but en écrivant cet article est de m’encourager à prendre la Loi pour Maître pour enlever mes attachements de peur, de confort, d’aisance, et autres mentalités humaines ; de prendre exemple sur les pratiquants taiwanais pour bien faire les trois choses avec rationalité et sagesse, me cultiver avec diligence, et bien avancer sur le chemin qui reste pour la fin de ma cultivation.

J’espère aussi que tous les pratiquants de Chine, de Taiwan, de Hong Kong, de Macao, des Etats-Unis, du Canada, et des autres pays vont former un corps uni pour bien faire les trois choses afin d’exaucer nos vœux préhistoriques et accueillir la venue de la Loi pour rectifier le monde humain. C’est seulement ainsi que nous pouvons être digne du salut de Maître qui n’a pas épargné Ses peines !

Traduit en France de l’anglais le 26 juillet 2009