Le camp de travaux forcés de l'agglomération de Fangqiang se trouve dans l’agglomération de Yancheng, province du Jiangsu. Il s'appelait autrefois Prison de Dafeng. Depuis mars 2000, des pratiquants de Falun Gong y ont été envoyés et torturés. Les méthodes de torture décrites ci-dessous sont utilisées sur les pratiquants incarcérés dans ce camp.

1. Travail intensif dans les rizières

Les pratiquants doivent se lever à 4 h du matin, et sont emmenés dans les rizières. Ils doivent travailler toute la journée, déjeuner dans les champs et ne sont pas ramenés avant que la nuit ne soit totalement tombée. Ces pratiquants sont sales et couverts de sueur après une journée entière de travail, mais seuls quelques lavabos sont disponibles pour qu’eux tous puissent se laver. Ils sont ensuite des centaines à faire la queue pour le dîner, mais le camp ne fournit qu'une nourriture maigre.

En hiver, les pratiquants doivent creuser de nouveaux sillons pour remplacer les anciens, ainsi que creuser le lit pour les jeunes pousses et des fossés de drainage. Chaque année en mars, les pratiquants doivent transplanter dans le lit des sillons de nouvelles pousses. Chacun d'entre eux doit planter les pousses sur un kilomètre entier. Ils ne sont pas autorisés à relever la tête ni à s'étirer le dos pendant ce temps. En été, les pratiquants doivent travailler sous un soleil de plomb sans chapeau ni aucune sorte de protection. D'innombrables moustiques et sangsues tourmentent les travailleurs dans les champs.

Au moment d'épandre les engrais, chaque pratiquant doit porter un sac qui pèse plus de 45 kilos et marcher des kilomètres pour épandre l'engrais. Au moment d'épandre les pesticides, chaque pratiquant doit porter un seau de 40 litres rempli de produits chimiques du matin au soir, qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, et ils ne sont pas autorisés à déposer le seau. Au moment des récoltes, les responsables du camp ne permettent pas aux pratiquants d'utiliser les véhicules disponibles et les obligent à porter les sacs de grain, chacun pesant plus de 45 kilos. Les pratiquants doivent aller et venir un nombre incalculable de fois pour ramener des tonnes de blé et de riz. Ils doivent ensuite sécher le grain au soleil, l'étendre et le retourner sans arrêt.

Après le dîner, lorsque les autres prisonniers vont se reposer, les pratiquants doivent rester debout contre un mur sous surveillance. S'ils se parlent ou essayent de pratiquer les exercices, les gardes les frappent.

Les gardes Zhou Hongbiao, Wang Guangshai, Jiang Xinghai, Wang Fei, Zhu Junlin, Chen Jinxiang, Zhang Jinquan, Wei Yun, Wei Honghui, Liu Jiaguo, Zhang Liansheng, Gu Yili, Pan Yuehua, Qiu (prénom inconnu), Zheng (prénom inconnu), et le directeur adjoint Hu (prénom inconnu) ont participé à la persécution des pratiquants de Falun Gong dans le camp depuis l'an 2000.

2. Le Parti communiste chinois (PCC) a intensifié la persécution des pratiquants

Début 2001, Jiang Zemin a alloué un budget de 400 millions de yuans (57 millions de dollars) au camp pour acheter de nouveaux équipements et construire un nouveau bâtiment pour la torture des pratiquants. Les responsables du camp ont forcé les collaborateurs et les pratiquants à transporter des matériaux de construction, dont des centaines de tonnes de béton. Lorsque les collaborateurs étaient fatigués à la fin de la journée, les pratiquants devaient les ramener au camp en les portants.

Le nouveau bâtiment comportait des murs de près de 5 mètres de haut, truffés de détecteurs infrarouges. Les chambres dans lesquelles les pratiquants étaient incarcérés comportaient une télévision et des ventilateurs. La nourriture s'était améliorée aussi et tout semblait plus humain pour les gens de l'extérieur. Cependant, la persécution s'était en fait intensifiée.

Le 20 juin 2001, une brigade spéciale a été montée, responsable de torturer les pratiquants. Les gardes les plus agressifs ont été transférés dans cette brigade. En moins d'un mois, 104 pratiquants sur plusieurs centaines ont été forcés à renoncer au Falun Gong, après avoir été torturés. Les gardes écrivaient des mots diffamant Falun Gong et le Maître sur le sol à la craie et forçaient les pratiquants à marcher dessus. Les gardes ont également agrandi une photo du Maître et ont forcé les pratiquants à s'asseoir dessus ou à y tracer une croix 'X''. Si un pratiquant refusait d'obtempérer, les gardes utilisaient plus de huit matraques électriques pour leur brûler les cheveux, la moustache, les poils pubiens, les sourcils, le nez, les lèvres, les zones du dos et de l'aine. Les collaborateurs donnaient des coups de pied dans l'aine des pratiquants, fouettaient leur visage avec une corde de cuir et tiraient les quatre membres des pratiquants dans quatre directions différentes avec une force extrême. Les gardes à avoir mis cela à exécution sont Wang Fei, Zhang Jinquan, Zhang Liansheng, Pan Yuehua, Jiang Xinghai, Liu Jiaguo, Wei Yun, Wei Honghui, Chen Yinglong et Zheng (prénom inconnu). Les collaborateurs sont Sun Changfu, Xu Wenjun, Guo Xilin, Ge (prénom inconnu), Bao (prénom inconnu), Zhu Yuqi, Xiao Yueqian, et Su Yan.

Après qu'ils aient déménagés dans le nouveau bâtiment, les méthodes de torture sont devenues encore plus cruelles. Tous les pratiquants dans le camp de travaux forcés de Judong ont été transférés dans ce nouveau bâtiment. Au début, ils étaient privés de sommeil et soumis au lavage de cerveau. Un mois plus tard, après avoir réalisé que ces pratiquants refusaient d'abandonner leur foi, les gardes leur ont interdits d'utiliser les toilettes. Les pratiquants étaient forcés à rester debout pendant de longues périodes. Les responsables du camp ont ordonné à quatre collaborateurs de torturer une enseignante de Nantong, et chacun a pu entendre ses cris de détresse. Un mois plus tard, elle a été condamnée à quatre ans de prison.

3. Résumé des méthodes de torture des pratiquants au camp de travaux forcés de Fangqiang

a. Privation de sommeil : pour ceux qui venaient d'arriver au camp ou refusaient d'abandonner Falun Gong, trois pratiquants devaient partager un lit, et ils n'étaient autorisés à dormir qu'une courte période.

b. Face au mur : un pratiquant devait toucher le mur avec le nez, l'abdomen et les orteils (ou l'arrière de la tête, les fesses et les talons) à tout moment ou les collaborateurs lui donnaient des coups de pied. Les gardes ou les collaborateurs décidaient combien de temps les pratiquants devaient rester debout. Parfois ils faisaient porter de lourdes charges aux pratiquants ou tenir un seau rempli d'eau sur la tête.

c. S'accroupir : un pratiquant doit s'accroupir sur une seule jambe et n'est pas autorisé à changer de jambe pendant une longue période, ou un pratiquant s'accroupit sur deux jambes, mais les fesses ne sont pas autorisées à toucher le sol pendant une longue période.

d. La position en S : L'arrière de la tête d'un pratiquant repose sur la partie supérieure d'un lit superposé. Son abdomen est repoussé en arrière par une table, et ses jambes sont poussées contre le lit inférieur. Cela entraîne une énorme tension dans le cou, le dos et les jambes du pratiquant. Le pratiquant n'est pas autorisé à utiliser les toilettes, ni à se changer après avoir uriné sur lui.

e. Exposition au soleil : les pratiquants doivent rester debout sous le soleil les après-midi lors des chaudes journées d'été, lorsque les températures atteignent plus de 35 degrés Celsius.

f. Un pratiquant est forcé à s'asseoir sur le sol en béton dehors en sous-vêtements lors des journées glacées d'hiver. Les gardes versaient aussi de l'eau froide sur ce pratiquant et le laissaient geler.

g. En 2000, une tempête de neige est passée et l'eau a gelé sur une épaisseur de 2,5 cm en surface. Le garde Qiu a brisé la glace, a fait déshabiller les pratiquants et se tenir dans l'eau glacée, là où l'eau atteignait leurs cuisses. il a ensuite fait creuser la boue aux pratiquants avec des pelles et jeter la boue sur la rive.

h. Les gardes fouettaient les pratiquants avec des cordes de cuir, attrapaient les doigts des pratiquants avec des pinces et les brûlaient avec des cigarettes ou des loupes sous la lumière du soleil. Les gardes menottaient les mains et les jambes d'un pratiquant sur une planche de bois et sautaient vicieusement sur la planche.

i. Les gardes menottaient les pratiquants en grève de la faim sur un lit et les forçaient à ouvrir la bouche avec des outils en métal. Ils puisaient ensuite du porridge de riz et le leur versaient dans la bouche. Parfois cela restait coincé dans les poumons et les pratiquants devaient être envoyés à l'hôpital. Les responsables du camp ont renvoyé M. Chen Hanchang de Qidong chez lui pour éviter toute responsabilité et M. Chen est décédé peu après cela. (Voir articles http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/3/10/45918.html et

http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/7/31/88191.html)

j. Les gardes forçaient les pratiquants à copier, mémoriser et lire des documents diffamatoires contre le Falun Gong et le Maître. Ils forçaient également les pratiquants à regarder et écouter des vidéos et des cassettes insultant Falun Dafa.

Traduit de l'anglais en France le 31 décembre 2009