(Minghui.org)

Nom : Zhang Shuzhen (张淑珍)
Sexe : féminin
Âge : 60 ans
Adresse : district d'Acheng, ville de Harbin, province du Heilongjiang
Profession : retraitée
Date de la plus récente arrestation : 13 août 2009
Lieu de détention le plus récent : centre de détention de la maison des canards (哈市鸭子圈看守所)
Ville : Harbin
Province : Heilongjiang
Genre de persécution : détention, extorsion, mise à l'isolement, travaux forcés, coups

Mme Zhang Shuzhen est retraitée de la fabrique de relais dans le district de Acheng, à Harbin. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996. Avant cela, elle souffrait de nombreuses maladies, dont une neurasthénie, une bronchite, etc. Peu après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, toutes ses maladies ont disparu. Mme Zhang est devenue connue pour sa gentillesse. Au cours des dernières années, elle a sans cesse été détenue et persécutée. Actuellement, elle est détenue dans le centre de détention de la maison des canards à Harbin et aucune information détaillée n'est disponible.

Détenue dans un centre de détention local, son fils est impliqué

Le 29 janvier 2000, Mme Zhang est allée à Pékin pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong et elle a été arrêtée sur la place Tiananmen. Puis elle a été emmenée dans un centre de détention local et gardée là jusqu'à ce qu'elle soit libérée le 17 avril. Le département de la sécurité de la fabrique de relais a fait payer à sa famille une amende de 5'000 yuans.

Le 19 juin 2000, les pratiquants détenus dans le deuxième centre de détention d'Acheng ont mené une grève de la faim et ont demandé à être libérés inconditionnellement. En coordonnant leurs efforts, Mme Zhang et d'autres pratiquants sont allés à la porte du centre de détention pour demander les pratiquants emprisonnés. Les fonctionnaires du centre de détention non seulement n'ont pas libéré les pratiquants emprisonnés, mais ils ont encore arrêté 15 pratiquants, dont Mme Zhang. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre son arrestation et 15 jours plus tard, elle a été libérée sur parole médicale.

Puis Mme Zhang et son mari sont allés à Changchun et sont restés là-bas plusieurs jours. Peu après leur retour chez eux, des fonctionnaires de la section de la sécurité publique de la fabrique de relais ont dit à Mme Zhang d'écrire une déclaration de garantie, afin que son fils, travaillant comme policier au poste de police de Heping dans le district de Acheng, puisse garder son travail. Parce que Mme Zhang n'a pas écrit la déclaration et a continué à pratiquer le Falun Gong, son fils a été licencié par l'ancien directeur adjoint du bureau de la sécurité publique, Xing.

Peu de temps après cela, la police du département de la sécurité publique a attiré Mme Zhang à son bureau, puis elle a été emmenée au deuxième centre de détention d'Acheng. Cette fois-ci, les fonctionnaires du département de la sécurité publique avaient tout arrangé avant de l'arrêter.

Persécutée dans le camp de travaux forcés de Wanjia

Mme Zhang a passé deux ans dans le camp de travaux forcés de Wanjia à Harbin, où elle a été surveillée par des criminels et enfermée dans une cellule.

En juin 2001, les fonctionnaires du camp ont tenu une réunion pour trouver des moyens d'intensifier la persécution des pratiquants. Mme Zhang et plusieurs autres pratiquantes ont été emmenées vers une scène, où il leur a été annoncé que leurs peines avaient été prolongées pour une année supplémentaire. À la suite de cette réunion, Mme Zhang est retournée dans sa cellule et a été suspendue.

Une fois, Mme Zhang et dix autres pratiquantes ont été suspendues, puis enfermées dans un camp pour hommes pendant plus de 20 jours. Plus tard, les gardiens ont même laissé la mère de Mme Zhang venir au camp pour faire appel à la sentimentalité de Mme Zhang pour la « transformer ».

À une autre occasion, les gardiens de la prison ont frappé brutalement les pratiquantes. Mme Zhang a essayé de les en empêcher et de protéger les pratiquantes. On a dit aux gardiens homme de se joindre pour frapper. Mme Zhang a été frappée jusqu'à ce qu'elle tombe et ne puisse plus se relever.

En septembre 2001, elle a souffert de morpions et d'ulcères à cause de mauvais traitements graves. Les fonctionnaires du camp de travaux forcés ont dû la libérer pour des soins médicaux, mais les gardiens ont extorqué 5'000 yuans à sa famille.

Le 5 décembre 2002, la persécution des pratiquants s'est vraiment empirée. Leurs activités étaient surveillées. Ce jour-là, des policiers en civil ont entouré le domicile de Mme Zhang. Sa vieille mère a descendu les escaliers pour aller faire des courses et a été emmenée par la police, car ils avaient peur qu'elle informe Mme Zhang et que celle-ci s'échappe. Dès qu'elle est revenue à la maison, plusieurs policiers ont frappé à la porte, tandis que d'autres dressaient une échelle sous la fenêtre, voulant entrer par effraction. Quand Mme Zhang a ouvert la porte, les policiers se sont précipités à l'intérieur et ont tout confisqué. Mme Zhang et son mari ont tous deux été emmenés au poste de police local où ils ont dû payer une amende de 1'000 yuans.

Par la suite, Mme Zhang a été condamnée à deux ans et emmenée au camp de travaux forcés de Wanjia.

Persécutée au Centre de détention de la maison des canards à Harbin

En 2005, Mme Zhang a été libérée. Parce qu'elle avait été persécutée au cours des années précédentes, sa famille avait des dettes. Mme Zhang est allée à Harbin pour trouver du travail afin de rembourser ces dettes.

Vers 13h, le 13 août 2009, elle a été rapportée à la police alors qu'elle distribuait des documents clarifiant la vérité. Des policiers du poste de police de la rue Xianfeng l'ont arrêtée. Cette nuit-là, elle a été emmenée au Centre de détention de la maison des canards à Harbin. Les membres de sa famille sont venus plusieurs fois au centre, mais ils n'ont pas été autorisés à la voir. À ce jour, nous n'avons pas d'autres informations disponibles.

Traduit de l'anglais en Suisse