Pour abandonner les attachements, nous devons nous considérer vraiment comme des pratiquants – certaines compréhensions récentes

Pour abandonner les attachements, nous devons nous considérer vraiment comme des pratiquants – certaines compréhensions récentes

(Minghui.org)

Récemment, j’ai pris conscience de davantage de mes attachements.

D’abord, je suis très porté sur la nourriture. En mangeant, je pense souvent à ce que je mangerai au prochain repas. Je préfère aussi les fortes saveurs piquantes. Quelquefois je fais une liste de ce que vais manger les jours suivants et quand le manger. Maintenant, je réalise que c’est un attachement. Plutôt qu’avoir un fort désir de manger, un pratiquant devrait manger naturellement ce qu’il y a. Le but de la nourriture est d’apporter de l’énergie et de la substance au corps pour qu’il fonctionne correctement. Toute autre recherche est un attachement.

J’ai décide d’abandonner cet attachement dés aujourd’hui. Je tenterai de ne pas y penser, puisque plus j’y pense, plus les pensées surgiront s’agissant de quoi manger et quand. Excepté trois repas quotidiens et les circonstances spéciales, je n’achèterai rien de spécial pour satisfaire mes-propres-désirs.

Ensuite, ma conscience principale n’est pas suffisamment forte pour me contrôler. J’ai été souvent perturbé par divers attachements, notions, et pensées impures en moi. En conséquence, j’ai découvert que j’étais incapable d’avancer sur le chemin avec un esprit clair et rationnel.

Avant de cultiver, j’étais comme cela et n’avais rien accompli avec succès. C’était parce que je ne pouvais jamais finir ce que j’avais commencé. Soit j’étais distrait, soit j’abandonnais. Ceci a créé de nombreuses difficultés dans mon étude et dans mon travail. Après avoir commencé à cultiver, ceci a aussi affecté négativement ma pratique. Par exemple, pendant longtemps, je n’ai pas pu continuer à pratiquer les exercices. Mon plan pour étudier la Loi ou effectuer les exercices pouvait aisément changer. Je semblais être toujours contrôlé par des pensées soudaines, ce qui me rendait incapable de bien faire les choses.

Aujourd’hui, j’ai réfléchi à combien ma conscience principale était faible.

Avant de commencer à pratiquer Falun Gong, je pensais que la perception était meilleure que la rationalité. La perception ne suit-elle pas les perceptions sensorielles? De plus, j’aime faire les choses selon ma volonté et agir sur quelque chose en me basant sur mes sentiments. C’est devenu une notion obstinée. Avant, je renforçais intentionnellement ce caractère de suivre mes propres sentiments. Maintenant, en y repensant, ce n’était pas véritablement moi ; cependant, j’avais renforcé l’habitude d’abandonner ma conscience principale durant le processus.

Les gens autour de moi disaient souvent que je ne me préoccupais de rien. Si cela est vrai, à quoi est-ce que je pensais ? En fait, ma vraie pensée était réprimée par toutes sortes de notions humaines et de recherches. Elles tournaient dans mon esprit, et en conséquence, c’était comme si j’étais en transe tous les jours.

En pensant à ma piètre maîtrise de moi et à la faiblesse de ma conscience principale, j’ai réalisé que je ne me considérais pas comme un pratiquant en tout temps. Une personne ordinaire agit selon sa propre volonté et son propre confort. Comment un pratiquant pourrait-il agir de la sorte ? Suivre sa propre volonté équivaut à obéir à diverses notions, karma, et entités étrangères. Un pratiquant devrait se considérer lui-même, ainsi que les activités quotidiennes, avec rationalité. En fait, si nous pouvons vivre avec rationalité pour organiser notre vie quotidienne, renforcer la conscience principale tout en réprimant les notions humaines, c’est bel et bien un processus de ‘’cultivation’’. Si nous ne voulons pas vivre une vie rationnelle, et voulons seulement vivre comme bon nous semble, cela repoussera en les souffrances que nous avons à endurer. Un pratiquant devrait considérer les épreuves comme une joie.

J’ai finalement découvert la cause fondamentale. C’est parce que je ne me suis pas considéré comme un pratiquant et n’ai pas complètement abandonné les notions humaines.

Je pense que dorénavant, je me rappellerai constamment d’ agir comme un pratiquant de Dafa et de me discipliner diligemment selon les exigences de la Loi.

Traduit de l’anglais en France