J'ai commencé à pratiquer Dafa en janvier 1999. Après avoir pratiqué pendant six mois seulement, la violente persécution a commencé, c'était le 20 juillet 1999. Mes six mois de pratique m'ont donné une base pour avancer. Je savais que Dafa et Maître sont droits et que la meilleure chose à faire est d'étudier Dafa. J'avais vécu des miracles à la fois physiquement et mentalement durant ces six mois. Je n'étais pas quelqu'un d'extraverti. Dès qu'une petite chose me tracassait je n'arrivais plus à dormir. Après avoir appris à pratiquer Dafa et ses principes, j'ai compris le principe de rétribution et le fait que toute ma tristesse et mes épreuves venaient de mon propre karma. J'ai totalement changé et suis devenue une personne joyeuse.

Dépasser les épreuves liées à la famille

Quand la persécution a débuté, j'ai traversé beaucoup d'épreuves dans ma famille et j'ai beaucoup souffert, physiquement et mentalement. Mon mari vient d'une grande famille. Il est le plus jeune d'une famille qui compte deux autres frères et deux sœurs. Ils ont tous une bonne situation professionnelle. Comme je refusais d'abandonner Dafa, ils avaient tous peur que cela les affecte. Mon mari me battait souvent. Ses frères et sœurs ne l'en dissuadaient pas et le soutenaient même en me critiquant.

Un jour une pratiquante m'a appelée pour que j'aille chez elle vérifier son lecteur MP3. J'y suis allée et suis restée un peu plus longtemps. Quand je suis rentrée à la maison, personne n'a rien dit. La nuit, ma belle sœur l'a dit à mon mari. Mon mari était un peu ivre et il m'a demandé en colère où j'étais allée et ce que j'avais fait durant la journée. J'ai essayé de discuter avec lui et il a commencé à me donner des coups de poing répétés au visage. Dans ma belle famille, ils ont tous entendu le bruit. Mon beau père voulait que toute ma famille se réunisse le lendemain pour prendre une décision sur le fait que je puisse pratiquer ou non le Falun Gong. Le lendemain, ma sœur aînée et mon frère cadet, mon beau frère et ma belle sœur sont tous venus. Ils m'ont tous interrogée. Finalement ils ont décidé que je devais renoncer au Falun Gong, et la vie continuerait. Sinon, mon mari et moi devions divorcer.

Je savais qu'ils étaient manipulés par des démons, ils étaient trompés par les mensonges du Parti et tentaient de me persécuter. Ma réponse a été que je voulais continuer à pratiquer le Falun Gong, mais je ne voulais pas non plus divorceri. Ma sœur a vu l'attitude de la famille de mon mari et elle avait peur que je perde tout. Elle s'est évanouie un moment. Mon cœur n'était pas affecté, j'ai continué à émettre des pensées droites et à réciter la Loi intérieurement. Même si ma sœur me suppliait, mon beau frère m'accusait, et mon frère pourtant gentil a essayé de me frapper, je suis restée très calme. Rien ne pouvait me toucher : je pratiquerais Dafa jusqu'au bout. Ensuite je suis allée chez mes parents.

Trois jours plus tard, mon beau père m'a appelée pour me demander de rentrer à la maison. Je suis retournée le jour de l'anniversaire de mon mari, espérant le faire changer avec ma compassion. Juste après que je sois rentrée, mon beau père m'a grondée dans la cour sans raison, ensuite il est sorti de chez moi. Ensuite mon mari s'est mis très en colère, il a jeté de la vaisselle partout. Par la suite une pratiquante m'a donné de plus mauvaises nouvelles encore. Mon mari avait eu une liaison. Je n'en étais pas surprise. Je savais que quelle que soit la taille de l'épreuve, je devais la dépasser et que c'était mon chemin. Avec la protection compatissante de Maître et les signes qu'Il m'envoyait, j'ai traversé tout cela en trébuchant parfois.

Rejoindre le groupe d'étude de la Loi

Je savais que je devais participer au groupe d'étude de la Loi. Avec l'aide d'autres pratiquants, j'y suis parvenue. Même si c'était facile pour les autres pratiquants, c'était très difficile pour moi.

Mon mari avait mauvais caractère. Il ne supportait surtout pas que j'aille étudier la Loi en groupe. Il n'appréciait aucun pratiquant. Chaque fois que j'y allais, il me causait des ennuis. Comme je n'avais pas envisagé cette épreuve du point de vue de la Loi, mais avec des notions humaines, j'ai considéré que c'était une forme de persécution par un être humain et je lui en voulais. Un jour quand je suis allée chez une pratiquante pour étudier la Loi, il est venu et a fait irruption dans la pièce en colère. Il m'a tirée par les cheveux. Quand une autre pratiquante a tenté de l'empêcher de me frapper en retenant sa jambe, il lui a donné un coup de pied. Quand une autre pratiquante a essayé de le persuader de me laisser tranquille, il l'a soulevée du lit où elle était assise et elle est tombée par terre. Elle s'est fait très mal et n'a pas pu marcher pendant deux jours. Ensuite tous les pratiquants ont compris que chacun de nous l'avions traité de manière humaine, et les démons et les facteurs pervers qui le contrôlaient ont utilisé une faille pour nous persécuter. J'étais si en colère que j'ai ramassé une chaussure par terre et la lui ai lancée. Il m'a violemment battue. A ce moment là, j'étais remplie de ressentiment – non seulement il m'avait battue, mais il avait aussi blessé d'autres pratiquantes. Comment allais-je pouvoir le regarder à l'avenir ? Ils m'ont tous encouragée et aidée.

Chaque fois que je rencontrais une épreuve, les pratiquants, surtout une certaine pratiquante A, partageait très souvent avec moi du point de vue de la Loi sur la manière de regarder en soi, éliminer les attachements et les notions humaines, gérer les relations familiales avec droiture et avancer dignement et solidement sur le chemin que Maître avait arrangé pour nous. Cependant, comme je n'étudiais pas la Loi sérieusement, je n'arrivais pas à bien entretenir ma relation avec mon mari, ni à le traiter comme un être à sauver. Au lieu de cela, je n'arrêtais pas de le critiquer et de lui en vouloir, ce qui formait un champ d'énergie très dense. J'avais aussi l'attachement à la peur qu'il aille dans notre groupe d'étude de la Loi pour perturber les autres pratiquants. Résultat de tous ces attachements, il m'a de nouveau battue.

Lors d'une séance d'étude de la Loi en mars l'an dernier, quand un pratiquant a suggéré que l'on termine la leçon que l'on avait commencée, mon cœur était incertain. Devais je rentrer à la maison à 21h ou rester pour finir la leçon ? Cette notion et mon attachement à la peur a fait que la perversité à vu ma faille. Peu après mon mari a fait irruption de nouveau. Il a commencé à déchirer mon livre Zhuan Falun, ensuite il m'a crié dessus. La pratiquante A qui était âgée a tenté de l'arrêter avec calme et dignité en disant : «Tu ne devrais pas traiter ta femme comme ça. Tu peux lui parler gentiment. » Mais mon mari l'a insultée. J'avais tellement honte que je ne suis pas allée étudier la Loi en groupe pendant deux jours. Le troisième jour au matin, le pratiquant C, fils de la pratiquante A, m'a encouragée quand on s'est rencontrés. Mais le pratiquant B m'a dit le lendemain de l'incident que la pratiquante A s'était évanouie pendant qu'elle était au travail. Son état était si critique qu'elle n'avait rien mangé depuis trois jours. En apprenant cela je ne pouvais m'arrêter de pleurer. Mon attachement avait causé une épreuve à la pratiquante A. En même temps j'appréciais beaucoup la gentillesse du pratiquant C à mon égard. Après avoir rendu visite à la pratiquante A, j'étais très touchée. J'ai réalisé que je devais me débarrasser de mes notions humaines et de mes attachements, étudier la Loi, regarder en moi, et me corriger pour pouvoir avancer sur le chemin que Maître avait arrangé pour moi. Avec l'aide de Maître, je suis allée étudier la Loi ce soir là. J'ai émis des pensées droites intensivement pour éliminer mes attachements à la peur de la persécution, la mentalité de perdre la face, la jalousie, l'esprit de compétition, le ressentiment et l'instabilité, ainsi que pour éliminer tous les facteurs pervers qui contrôlaient mon mari. Depuis j'ai pu participer au groupe d'étude sans aucune interférence.

Maintenant mon environnement familial est meilleur, et tout le monde me soutient dans ma pratique de Dafa. Ma belle mère me rappelle toujours d'émettre des pensées droites à l'heure. Parfois ils décalent même l'heure du repas pour me permettre d'émettre des pensées droites. Mon mari me le rappelle aussi. Mon beau frère et ma belle sœur ne me perturbent plus depuis qu'ils ont vu comment j'avais changé. « La cultivation dépend de soi, le gong dépend du maître. » (Zhuan Falun) Après avoir éliminé ces notions humaines et la peur, j'ai mieux fait le travail de la rectification par la Loi. Je travaille avec d'autres pratiquants pour télécharger l'hebdomadaire de Minghui, aider les gens à démissionner du PCC et de ses organes affiliés sur Internet, installer de la musique de Dafa et les conférences de Maître sur des lecteurs MP3, et faire en sorte de toujours avoir des documents de clarification de la vérité sur moi partout où je vais pour sauver les êtres prédestinés. A ce jour, j'ai persuadé plus de 200 personnes de démissionner du PCC, mais il faut que je fasse mieux, par rapport à d'autres pratiquants qui sont plus diligents.

Conclusion

Je n'étais pas à la hauteur du critère d'une pratiquante. A partir du moment où la persécution a commencé et jusqu'en 2003, je n'ai jamais étudié la Loi ni fait les exercices chez moi et ne parvenais qu'à en faire un peu au travail durant mon temps libre. De 2004 à 2008, bien que j'aie fait du travail de la rectification par la Loi et que j'aie sauvé des êtres, en raison de mon mauvais environnement familial, je n'arrivais pas à me consacrer à sauver les gens à 100 %.

J'ai parlé des leçons que j'ai tirées de mon expérience de xiulian dans la période de la rectification par la Loi. Si nos notions humaines ne peuvent pas être éliminées pendant longtemps, on fait l'expérience d'épreuves que l'on n'est pas censé rencontrer et cela cause des dommages à notre travail pour sauver les êtres.

En écrivant ce partage d'expériences, j'ai mieux compris certains principes de la Loi et je me suis débarrassée de certaines notions humaines. Veuillez m'indiquer si quelque chose n'est pas approprié.

Traduit de l'anglais en France