(Minghui.org)

Je suis un pratiquant de Panzhihua, province du Sichuan et j'ai 72 ans. J'ai commencé à pratiquer Falun Gong en février 1997. Avant de commencer à pratiquer Falun Gong, j'avais toutes sortes de maladies, dont des rhumatismes, des problèmes cardiaques, de l'arthrite rhumatoïde, des problèmes gastriques, des problèmes de rein, des œdèmes sur tout le corps et j'avais subi deux opérations d'ablation de calculs biliaires lorsque l'hôpital avait jugé mon état trop critique. Mon poids corporel est tombé à 50 Jin seulement (1 Jin = 0,5 Kg) et en raison de mon état affaibli, je ne pouvais pas me tenir droit. J'avais même des difficultés à marcher et à chaque pas que je faisais, je devais m'accroupir pour me reposer un moment avant d'aller plus loin. Les médicaments que je devais prendre auraient pu remplir un chariot entier. J'étais au seuil de la mort. Après que j'aie commencé à pratiquer Falun Gong, toutes les maladies ont disparu. Je voudrais ici remercier le Maître, encore et encore, de m'avoir sauvé la vie.

A cette époque magnifique, je suis devenu un pratiquant de Dafa de la période de la rectification par la Loi. Sur le chemin de retour à l'origine, je suis baigné de l'immense et puissante grâce de Bouddha. Le Maître m'a repêché de l'enfer et m'a donné une deuxième vie. Avec la détermination engagée pour suivre les enseignements du Maître et en tant que pratiquant de Dafa de la période de rectification par la Loi, je vais chérir cette opportunité de cultivation. Sur le chemin d'assister le Maître dans la rectification par la Loi, je vais bien faire les trois choses et avancer diligemment.

Ces dix dernières années sous la persécution du PCC, j'ai été constamment surveillé. Les policiers m'ont arrêté six fois chez moi et pillé mon domicile trois fois. Lorsqu'ils m'ont arrêté et enfermé au centre de détention, j'ai saisi l'occasion d'expliquer les faits aux policiers et aux détenus et je n'ai pas coopéré avec la perversité d'une quelconque façon. J'émettais les pensées droites fréquemment, récitais la Loi par cœur et pratiquais les exercices. J'ai été libéré sans condition 20 jours plus tard et dès que j'ai été libéré, j'ai rejoint la rectification par la Loi et ai fait les trois choses au mieux de mes capacités

Le Maître a enseigné :

"Le Xiulian est justement difficile, ce qui est difficile c'est qu'au moment où le ciel s'effondre et la terre s'affaisse, ou la perversité persécute frénétiquement, au moment critique de la vie ou la mort, vous êtes toujours capable de continuer à marcher fermement sur votre chemin de Xiulian, aucune affaire dans la société de l'humanité n'arrive à interférer avec vos pas sur le chemin du Xiulian."

Les pratiquants de Falun Gong endossent la lourde responsabilité de sauver les gens et nous devrions chérir ce temps précieux pour sauver plus de gens.

J'organise mon temps de façon ordonnée. Je me lève à 3 h 40 du matin, pour pratiquer les cinq séries d'exercices avec les pratiquants du monde entier. J'émets ensuite les pensées droites à 6 h. Ensuite, je lis Zhuan Falun pendant une demi-heure et commence alors à préparer le petit-déjeuner. A 8 h, je sors pour clarifier la vérité face à face. Je rentre à la maison à 11 h 30 pour émettre les pensées droites de midi. L'après-midi j'étudie la Loi ou je lis l'Hebdomadaire Minghui. J'émets les pensées droites toutes les heures toute la journée et le soir lorsque la nuit tombe, je sors distribuer des journaux, des CD, les Neuf commentaires sur la Parti communiste, accrocher des affiches et des bannières, et ainsi de suite.

Il n'y a pas un seul immeuble sans étages dans notre région et les bâtiments les plus élevés comptent une vingtaines d'étages. Je monte souvent au sommet pour distribuer des documents d'information étage par étage, en descendant. Qu'il pleuve ou que des véhicules de police rôdent autour avec leurs sirènes, rien ne peut me dissuader. Un soir, je suis sorti avec un jeune compagnon de pratique pour accrocher des bannières. Nous sommes passés et repassés dans les rues pour chercher le bon endroit pendant un moment, mais nous n'avons pu accrocher que deux bannières. Il nous restait une bannière pour laquelle nous n'avions trouvé aucun endroit. Il était presque 5 h du matin lorsque nous avons trouvé un arbre sur le bord de la route. Pendant la journée, les gens passent près de l'arbre et il y a aussi du trafic, nous avons donc décidé de l'accrocher là. J'ai grimpé dans l'arbre et mon compagnon de pratique m'a passé la corde pour accrocher la bannière. il n'y avait personne autour, si ce n'est un taxi qui passait par là. Je n'avais pas peur et ai procédé à accrocher la bannière en haut de l'arbre.

Une nuit, j'ai décidé de me rendre dans un endroit éloigné et reculé pour distribuer des documents d'information parce que je savais qu'aucun compagnon de pratique n'était allé là. Je suis parti à 19 h, et au début la route était facile, mais plus j'avançais et plus il devenait difficile de progresser sur le chemin, et il faisait de plus en plus sombre aussi. Je n'arrêtais pas de trébucher, en marchant plus vite. Comme je ne faisais pas attention au chemin, je suis tombé. La chute a été plutôt dure et la peau de ma jambe était écorchée et saignait. Cela m'a pris un certain temps avant de pouvoir me relever, mais je ne pouvais toujours pas marcher. Il faisait de plus en plus sombre et je devais continuer, aussi douloureuse que soit ma jambe. Je me suis forcé à marcher lentement, en supportant la douleur. Je suis finalement arrivé, et tout ce que j'ai vu était des immeubles élevés. Je me suis tenu à la rampe pour grimper doucement jusqu'au sommet et ai ensuite distribué les documents étage par étage en descendant. De cette façon, je suis passé d'immeuble en immeuble jusqu'à ce que j'aie distribué tous les documents que j'avais avec moi. Lorsque j'ai eu fini, j'ai ressenti une joie qui ne peut être décrite avec des mots.

Peu importe le danger et la difficulté, peu importe l'endroit où je me trouve, ma détermination ne peut être altérée.

Dans le processus d'expliquer la vérité et de conseiller aux gens de procéder aux trois retraits ces deux dernières années, je n'ai pas conseillé à beaucoup de gens de démissionner du PCC parce que j'avais des peurs et peu d'expérience. Après avoir lu des articles de partage d'expériences de compagnons de pratique, je suis désormais capable de persuader les gens de démissionner. Après avoir émis les pensées droites, je sors après 8 h chaque matin pour clarifier la vérité et conseiller aux gens de démissionner. Tant que je peux lancer la conversation avec une personne, j'arrive souvent à la persuader de démissionner. J'ai convaincu plus de 4 000 personnes et parfois j'arrive à persuader 27 à 28 personnes à démissionner en une journée. J'ai aussi des journées où je ne peux persuader qu'une ou deux personnes. Dans ce processus, je rencontre aussi des tribulations. Parfois, dès que j'essaie de lancer une conversation, des personnes disent : "Je ne crois pas cela. Ne me parlez pas." Certains me suivent et essaient d'avoir mon nom afin de me dénoncer aux autorités. D'autres commencent à crier, en essayant de causer des problèmes.

Comme j'avais bien fait pour persuader les gens à démissionner du PCC, j'ai développé l''esprit de zèle et ne faisais pas attention à la sécurité lors de la clarification de la vérité. Cela a donné à la perversité l'occasion de prendre avantage sur moi. Un jour, par chance, deux autres compagnons de pratique et moi-même marchions ensemble pour clarifier la vérité aux gens, et des policiers en civil nous ont repérés. Ils nous ont d'abord écouté parler dans notre dos, et nous ont ensuite arrêtés pour nous interroger. Nous n'avons pas coopéré avec la perversité d'une quelconque façon, nous avons donc été libérés de la garde à vue en moins d'un mois. Comme ils me surveillaient dans un parc, je suis allé dans un autre parc pour clarifier la vérité. Sinon, je parcourais les rues et les allées. J'ai continué à faire ainsi tout du long.

Les pratiquants en Chine continentale qui ont traversé des difficultés écrasantes jusqu'à aujourd'hui ont réussi grâce à la protection et les conseils du Maître. La grâce du Maître est immense et puissante ! Un millier de mercis, dix mille mercis ne peuvent décrire notre cœur sincère envers la grâce du Maître !

Veuillez souligner avec bonté toutes mes erreurs.

Traduit de l'anglais en France