(Minghui.org)


Par notre Correspondant Hsin Yue


Le 11 octobre 2010, le Conseil municipal de Kaohsiung a passé une proposition de loi "appelant le gouvernement central à interdire l'entrée aux criminels des droits de l'homme. Les villes de droits de l'homme n'invitent, n'accueillent ni ne reçoivent les voyous des droits de l'homme" La proposition est le fait de M. Kang Yu-Chung et a été signée par trois membres et adoptée à l'unanimité au conseil. À 10h 30 le 15 octobre, une conférence de presse a été organisée devant la salle du Conseil de la ville de Kaohsiung.



Hsiao Yung-ta Conseiller municipal de la ville de Kaohsiung prend la parole à une conférence de presse le 15 octobre 2010 à propos du projet de Loi "appelant le gouvernement central à interdire l'entrée aux criminels des droits de l'homme", adopté à l'unanimité au Conseil municipal de Kaohsiung. Le conseiller Huang Po-lin (deuxième à partir de la droite ) présidait la conférence.


Le Conseil municipal de Kaohsiung a adopté le projet de loi pressant le Conseil des affaires du continent et le département de l'immigration au sein du gouvernement central de Taïwan d'examiner si les fonctionnaires du Parti communiste venant en visite à Taïwan sont des violateurs des droits de l'homme. Si cela est prouvé, les suspects, quels que soient leurs rangs, devraient être listés comme persona non grata et se voir refuser l'entrée. Les suspects criminels internationaux ne devraient pas recevoir d'autorisation d'entrée. Le projet de loi demande aussi au gouvernement de la ville de Kaohsiung à chaque niveau et aux organisations non-gouvernementales de ne pas inviter, accueillir ou recevoir tout fonctionnaire du PCC qui viole les droits de l'homme.


Le membre du Conseil municipal Kang Yu-Chung a dit : "Le PCC persécute brutalement le Falun Gong. Le projet de loi vise aussi d'autres violations des droits de l'homme. J'admire les pratiquants de Falun Gong qui demeurent déterminés dans leurs efforts pour leur convictions et les droits de l'homme.


Le projet de loi explique que durant les fréquents échanges commerciaux entre la Chine et Taïwan, de nombreux fonctionnaires du PCC visitant Taïwan ont été poursuivis au civil ou au pénal en dehors de Chine pour leurs violations des droits de l'homme, ou poursuivis à Taïwan aussitôt entrés, par des organisations non gouvernementales ou des individus, pour leur violation des conventions de droits de l'homme internationales.


Le Conseiller Chou Ling-wen a dit : "La Chine est le point de mire de l'économie mondiale, mais c'est aussi une terre sauvage s'agissant des droits de l'homme. De nombreux Taiwanais ne savent rien des atrocités qui y sont commises. Il est donc nécessaire de demander au gouvernement de Taïwan de contrôler. Je soutiens aussi les pratiquants de Falun Gong dans leurs efforts pour apprendre les faits aux visiteurs chinois sur les sites touristiques."


Huang Chao-hsing lui aussi membre du Conseil a dit qu'on doit se lever pour soutenir le Falun Gong face à la persécution brutale. Le conseiller Cheng Hsin-chu a dit qu'il admirait les pratiquants de Falun concluant :"Un jour, justice sera faite."


Un professeur de l' Université Sun Yat-sen, Yang Shuo-ying a dit : "La première condition d'une organisation saine est l'ouverture. Mais le PCC a le contrôle total sur le discours, la pensée, la croyance et la liberté etc... Le Conseil de la ville de Kaohsiung City montre son courage moral en proposant une telle loi. Nous devrions les applaudir."



Simulation d'une des tortures à laquelle font face les pratiquants de Falun Gong en Chine.


La simulation d'une des tortures à laquelle font face les pratiquants de Falun Gong en Chine a été montrée à la conférence de presse.


Traduit de l’anglais en France