(Minghui.org)


Par un correspondant de la province du Liaoning, Chine


Zuo Xiaoyan, chef de la salle numéro 8 de la prison pour femmes de la province du Liaoning, est connue pour être impitoyable dans sa persécution des pratiquantes de Falun Gong en recherchant un gain pécunier. Elle fixe arbitrairement des charges de travail élevées pour le travail forcé, puis punit physiquement ou exige des amendes de celles qui ne peuvent pas achever leurs quotas quotidiens. Toutes les pratiquantes détenues dans la salle numéro 8 ont été forcées de travailler tôt le matin jusqu'à tard la nuit. Elles ont été soumises aux mauvais traitements par les gardiens de prison et les détenues à l'instigation de Zuo.


Quand la prison a été déplacée sur un nouveau site en 2003, les autorités de la prison ont constitué des groupes d'action composés de détenues. Chaque détenue dans le groupe portait une serviette de tissu. Elles avaient l'ordre de fourrer la serviette dans la bouche d'une pratiquante si celle-ci criait " Falun Dafa est grand ! " Une détenue dans le groupe d'action qui avait oublié de prendre une serviette dans la précipitation de l'emballage et du chargement a été condamnée à 100" yuans  " .


Les pratiquantes qui étaient détenues dans la salle numéro 8 se sont rappelées que l'atelier était un bâtiment de deux étages. À un étage se trouvait une usine de tricot. À l'autre une usine fabriquant des uniformes et des vêtements pour l'exportation. Les pratiquantes dans la salle numéro 8 travaillaient la plupart du temps à l'étage qui produisait des uniformes et des vêtements. Cette usine de vêtements a été établie après la relocalisation. À l'origine le bâtiment abritait les détenues âgées, faibles, malades, ou handicapées affectées à des travaux d'artisanat. Ce travail était moins exigeant, car il n'exigeait pas de machines à coudre lourdes comme pour le tricot. Étant donné l'état de ces détenues, elles ne pouvaient pas produire suffisamment de revenus pour Zuo Xiaoyan. En conséquence, Zuo les punissait souvent en ne les alimentant pas. Elle a même confisqué des sacs de nouilles instantanées à des familles de pratiquants qui les avaient achetées dans le magasin de la prison lors de leurs visites. Chaque pratiquante ou détenu ne recevait alors q'une portion de pains minuscules de gruau de maïs. Parfois aucune nourriture n'était servie de la journée entière. Zuo interdisait alors également l'achat de nourriture dans le magasin de prison. Elle confisquait également les espèces qu'avaient certaines pratiquantes.

Zuo exerçait des pressions sur les détenues des groupes d'action affectés à «"transformer"  » les pratiquantes. Si une pratiquante refusait de renoncer au Falun Gong, les détenues faisaient face à la punition. Elles ne pouvaient plus acquérir de points, ce qui avait un impact négatif sur leurs possibilités d'obtenir une réduction de leurs peines. Zuo privait même les détenues de sommeil et retirait les meilleurs repas si elles ne contraignaient pas les pratiquantes à se "transformer" En conséquence, les détenues reprochaient aux pratiquantes les mauvais traitements des autorités carcérales. Elles recouraient aux passages à tabac pour tenter de forcer les pratiquantes à abandonner leur croyance. Certaines des détenues connaissaient la droiture du Falun Gong ayant été avec des pratiquantes dans des centres de détention, mais étaient malgré tout forcées de les maltraiter sous la pression de Zuo. Certaines détenues ont dit aux pratiquantes qu'elles renonceraient plutôt à l'occasion d'une réduction de peine, plutôt que de les persécuter. Certaines leur ont même secrètement offert de l'aide.


Zuo gérait l'usine d'uniformes et de vêtements avec une usine de vêtements de la banlieue de la ville de Shenyang. Elle fournissait la main-d’œuvre et un lieu, tandis que l'usine fournissait les machines et la formation. Sans compter le bas coût de la main-d'œuvre, l'usine bénéficiait aussi d'une déduction d'impôts. Cependant, Zuo avait aussi ses propres buts financiers. Après que l'usine ait fourni la formation, elle est entrée en contact avec une usine de pyjamas. Dès que les techniciennes de l'usine de vêtements partaient à 16H00., elle passait de la confection des vêtements à celle des pyjamas. En moins de deux ans, l'usine de vêtements s'est retirée de l'entreprise en participation. Avec les revenus en faisant des pyjamas, Zuo a pu s'acheter des machines et commencé à faire fonctionner une usine de vêtements dans la salle numéro 8.


La charge de travail y était lourde. N'importe qui n'arrivant pas à atteindre le quota devait payer une amende et endurer la punition physique. Il était particulièrement long de couper les extrémités des vêtements terminés. Zuo a donné l'ordre que les vêtements soient amenés au dortoir pour terminer les tâches supplémentaires. Après un jour complet de travail, des détenues retournaient au dortoir à 21H00, et on attendait alors d'elles qu'elles travaillent pendant une ou deux heures supplémentaires. Une détenue était sous beaucoup de stress. Les gardes l'ont punie pour ne pas avoir obéi à un ordre de la détenue principale responsable de la cellule. Elle a essayé de se suicider en poignardant le bas de son abdomen avec les ciseaux. Elle a été secourue, elle a été brutalement battue. Sa famille a soudoyé les autorités de prison et elle a été transférée ailleurs. Des paons et des daims étaient élevés dans la cour de la prison. Quand les daims sont arrivés la première fois, les détenues en qui les gardes avaient confiance se relayaient pour les surveiller la nuit. Cependant, c'était une façade de civilité et rien de plus qu'un spectacle.


La nourriture à la prison pour femmes de la province de Liaoning était terrible. Pendant l'hiver, les légumes congelés pourrissaient et seau après seau de légumes congelés étaient jetés. Les détenues avec des contraintes financières ne pouvaient pas se payer de meilleure nourriture. Des pratiquantes de Falun Gong ont souvent été empêchées d'acheter de meilleures provisions même si elles pouvaient se le permettre. Quand une pratiquante était placée sous surveillance intensive, les gardes confisquaient ce que la famille avait acheté au magasin de la prison lors des visites et le donnaient aux détenues en leur disant qu'elles devaient en remercier le gouvernement


S'il y avait du tissu supplémentaire restant de la confection des vêtements, Zuo le gardait pour elle. Parfois elle disait à l'usine qu'il n'y avait pas assez de tissu quand en fait elle avait gardé une pièce de tissu pour elle-même.


Zuo était non seulement avide mais également impitoyable en maltraitant les détenues et particulièrement les pratiquantes de Falun Gong. Les gardiens de prison de la division numéro 8 suivaient son exemple, et les passages à tabac et les décharges électriques sont devenus une routine quotidienne. En raison de leur utilisation excessive, les bâtons électriques devenaient vite inutilisables. Presque chaque détenue et pratiquante de la salle numéro 8 a été battue et soumise aux décharges de bâtons électriques. Être injuriée ou maudite était considéré comme un traitement de faveur comparé aux gifles au visage ou à devoir rester plié pendant des heures. Il n'était pas rare que Zuo ordonne à un groupe de se plier à l'extérieur du bureau pendant deux ou trois heures. Cela retardait l'accomplissement de la charge de travail quotidienne, ce qui avait pour conséquence des heures de la même posture le jour suivant. Ce cycle de punition physiques et d'exécution de charges de travail durait parfois pendant deux à trois semaines. Quand les fonctionnaires venaient à la prison pour inspection, la sécurité à la porte alertait les gardes. Toute les punitions physiques étaient immédiatement suspendues et chacune revenait au travail. Il n'y avait aucune preuve que de mauvais traitements physiques aient jamais eu lieu. Les gardes étaient attentifs à tenir les bâtons électriques enveloppés dans des journaux au cas où ils croiseraient des inspecteurs ou des visiteurs. Il y a eu une période où les gardes ont senti qu'ils devaient intensifier l'intimidation, et portaient les bâtons électriques ouvertement. C'est sous une telle pression qu'une détenue s'est suicidée après avoir travaillé des heures supplémentaires la nuit du traditionnel festival des lanternes . À ce moment-là, les règlements de prison ont interdit les heures supplémentaires, mais Zuo n'a pas moins donné l'ordre de prolonger les heures de travail. Pour se soustraire à la responsabilité, Zuo et la gardienne ont insisté sur le fait que la détenue décédée était mentalement instable. Elles ont également expliqué que quiconque mentionnerait l'incident de suicide ferait face à une sévère punition. Plusieurs détenues ont perdu leur chance de réduction de peines de travail forcé pour avoir mentionné Zuo en relation avec la mort de la détenue.


Un jour une pratiquante de Falun Gong qui ne pouvait pas sortir de la chaîne de production a demandé à un autre pratiquante de lui passer une tasse d'eau. Les détenues l'ont rapporté à la gardienne responsable de l'équipe. La pratiquante sur la chaîne de production qui a demandé l'eau a eu une amende et a été forcée d'acheter une boîte de nouilles instantanées aux gardiennes. La pratiquante a déclaré qu'elle n'avait rien dit d'autre que de demander une tasse d'eau. La garde principale a répondu que si elle avait dit quoique ce soit d'autre, la punition aurait été bien plus dure que de payer une boîte de nouilles.

Zuo et les gardes associaient la " transformation" des pratiquantes à l'exécution du travail forcé et à les faire maltraiter par d'autres détenues. Des détenues ont été encouragées à battre et à torturer les pratiquantes. Un pratiquante de la ville de Dalian a été mise en " transformation "à son arrivée. Elle a été attachée et placée dans une petite boîte en bois, qui faisait 1,20 mètre de long et moins de 60 cm de large. Ses jambes ont été attachées contre sa poitrine. Elle ne pouvait pas lever sa tête. Sa bouche a été fermée avec du ruban adhésif. Des pratiquantes ont été souvent attachées avec leurs bouches scotchées à l'adhésif et jetées sous un vieil établi avec des rideaux au-dessus de sorte que personne ne puisse les voir même pendant une inspection.


Des années à perpétrer des actes de violence ont transformé les gardiennes de prison en personnes avec des dédoublements de personnalités. Elles traitaient méchamment les pratiquantes de Falun Gong et flattaient en même temps Zuo. Tous les ans à l'anniversaire de Zuo, les gardes et les détenues lui achetaient des cadeaux. Une année elle a même reçu un ensemble de produits de beauté d'un grand prix. Zuo était non seulement impitoyable avec les pratiquantes, mais également grossière avec les gardes et les maudissait à volonté. Quelques gardes ont précisé que tandis que les détenues avaient une peine de travaux forcés déterminée, elles-mêmes étaient en prison pour le reste de leur vie.


Ce qui précède sont des récits de certaines des pratiquantes qui ont été détenues dans la salle numéro 8 de la prison pour femmes de la province de Liaoning. Il y a eu des incidents de persécution bien plus graves.


Traduit de l’anglais en France