(Minghui.org)

La pratiquante Yang ne s'était pas jointe au groupe d'étude de la Loi depuis un long moment et les compagnons de cultivation étaient en souci pour elle. Nous l'avons vu récemment et lui avons demandé comment elle allait. Elle a répondu que depuis quelques temps, il s'était passé beaucoup d'événements dans sa famille. Son père a eu un bras cassé et son frère a eu la jambe cassée dans un accident de voiture. Ensuite sa nièce a été hospitalisée souffrant d'une pneumonie. Ces événements ont interféré avec son étude de la Loi, alors elle n'y est plus allé. Je lui ai dit que tout cela était de l'interférence. Nous avons des responsabilités envers nos familles, mais il nous faut pas oublier que nous sommes des pratiquants de Dafa. Où que nous allions, nous ne devons pas oublier de clarifier la vérité et de sauver les êtres. Je lui ai parlé de toutes les personnes à qui j'ai parlé en accompagnant un parent chez le médecin. Je lui ai raconté aussi comment j'avais sauvé des gens dans un centre commercial quand j'étais allé rendre visite à ma famille dans une grande ville. Pour terminer, je lui ai dit qu'elle avait besoin de participer au groupe d'étude de la Loi afin de faire des progrès.


Quelques jours plus tard, elle n'était toujours pas venue à l'étude de la Loi. Elle n'avait pas demandé ses exemplaires de l'Hebdomadaire Minghui ou les nouveaux articles du Maître, mais s'est contentée d'attendre que quelqu'un d'autre les lui apporte. Quand je l'ai rencontrée hier, je lui ai demandé pourquoi elle n'était pas venue à l'étude de la Loi et j'étais étonné quand elle a répondu qu'elle ne souhaitait pas y aller et voulait cultiver seule. J'ai perdu patience en disant : « Ça ne va pas. Est-ce que tu veux toujours cultiver ou non ? Le Maître nous a demandé d'étudier la Loi en groupe. Comment se fait-il que tu n'écoutes pas le Maître ? Viens étudier la loi ce soir. » Elle n'a rien dit.


Il était près de 7 heures du soir et elle n'était toujours pas arrivée. Mon mari préparait des documents de clarification à ce moment-là. Je me suis mise en colère contre lui quand il a coupé le papier de travers, lui disant : « Comment est-ce que tu peux être si bête ? » Pendant qu'il essayait de rectifier la mise en place du papier, il n'a rien dit. Plus il restait sans mot dire, plus je me mettais en colère. Je le critiquais sans arrêt, mais il ne s'est pas énervé ni disputé avec moi comme il l'aurait fait par le passé. Soudain je me suis rendu compte qu'il avait amélioré son xinxing, alors que moi je n'avais même pas maintenu le mien. J'avais manifesté une mentalité typique de la culture compétitive du PCC. J'avais vraiment mal cultivé. S'il s'était agi de quelqu'un d'autre, est-ce que je l'aurais traité de la même manière ? Sûrement pas ! Je le traitais encore comme mon mari, mais pas comme un compagnon de cultivation. Lui aussi est disciple du Maître. Comment ai-je pu me mettre en colère contre lui ? Est-ce que le Maître permet cela ? Avec cette pensée à l'esprit, je me suis arrêtée de le critiquer. J'ai rectifié ma façon de penser et j'ai commencé à émettre la pensée droite pour éliminer l'interférence dans mon champ. En même temps, j'ai regardé en moi. Tout à coup, j'ai réalisé que j'étais une partie de la raison pour laquelle Yang ne venait plus étudier la Loi chez moi. J'ai réalisé que je devais regarder à l'intérieur plutôt que la blâmer.


En considérant rétrospectivement ma conduite récente, je me suis rendu compte que j'avais manqué de compassion envers Yang. Elle n'avait pas essayé activement de persuader les gens de quitter le PCC. Quand je lui ai dit que partout où j'allais, j'exhortais les gens à quitter le PCC, j'étais en fait en train de montrer ma forte tendance à me faire remarquer. Pour elle, qui est assez introvertie, cette attitude de ma part lui avait fait sentir un manque de confiance et un sentiment d'infériorité. De ce fait, elle n'avait plus envie d'aller étudier la Loi. N'était-ce pas ma faute ? De plus j'avais une attitude toute différente avec d'autres – j'étais heureuse de voir un pratiquant diligent mais elle, je la critiquais toujours. N'était-ce pas mon attitude qui la repoussait ? J'ai été bouleversée de découvrir que j'avais encore tant de pensées humaines malgré le fait que la rectification par la Loi soit si proche de la fin. J'avais honte et j'avais le sentiment de ne pas être digne de la grande miséricorde du Maître.


Mon mari avait souvent attiré mon attention sur ma tendance très forte à me faire remarquer. Certaines fois, j'étais incapable de le voir et quelquefois, quand je le percevais clairement, je n'avais pas envie de le rectifier parce que je trouvais que j'avançais bien et j'étais devenue contente de moi-même. En fait, comparé aux pratiquants qui cultivent vraiment bien, j'ai encore beaucoup de chemin à faire. Bien que les autres pratiquants aient vu mon attachement, personne ne me l'a fait remarquer, bien que souvent je critiquais mon mari sans pitié. Tout ceci était causé par mon esprit de compétition.


Une fois que j'ai pris conscience de cela, j'ai commencé à émettre la pensée droite pour éliminer les mauvaises pensées et le karma de mon esprit. J'ai aussitôt ressenti un champ d'énergie comme j'en ai rarement ressenti. Je savais que le Maître m'encourageait à chercher en moi. J'ai compris que c'est seulement une fois que j'ai abandonné mes attachements, que je cultive bien et que je purifie mes autres dimensions que les pratiquants seront d'accord pour venir étudier la Loi en groupe. Je suis certaine que Yang va nous rejoindre bientôt et qu'elle sera diligente.


Ce sont certaines de mes expériences de cultivation que je voulais partager avec les compagnons de cultivation. Soyez bon de m'indiquer si il y a quelque chose d'inapproprié.


Traduit de l'anglais en France