(Minghui.org)

La Cour du canton de Tancheng a jugé les pratiquants de Falun Gong, Mme Zhang Binglan et M. Sun Dejian (mari et femme) du village de Maoci, le 11 novembre 2009. Tancheng fait partie de la ville de Linyi dans la province du Shandong. Deux avocats de Pékin ont défendu leur innocence, mais après le Nouvel An 2010, la Cour a condamné Mme Zhang à une peine de huit ans et demi et M. Sun à une peine de trois ans, avec cinq ans en liberté surveillée. Les juges étaient Zhou Zhenshan et Xu Li. Le procureur général était Bu Yulian. Mme Zhang Binglan est détenue au centre de détention de Linyi. Leur famille a décidé de faire appel.

Les avocats défendant le couple ont plaidé, au cours du procès, en novembre, que Mme Zhang et M. Sun avaient le droit de croire au Falun Gong et de le promouvoir, qu'ils n'étaient coupables d'aucune activité illégale. La puissante défense a submergé les procurateurs et les juges, qui sont restés sans voix. La Cour n'a rendu aucun jugement , disant qu'elle allait réviser et émettre un verdict plus tard. Le verdict est venu deux mois plus tard. Ici nous appelons pour qu'une enquête soit faite sur ceux qui ont participé à la décision de ces condamnations illégales et sur toutes les pressions faites derrière.

Une famille heureuse détruite

M. Sun et Mme Zhang ont commencé à pratiquer le Falun Gong en 2004, cinq ans après le début de la persécution. Une fois devenus pratiquants, ils se sont davantage aimés et respectés mutuellement et ils étaient une famille heureuse. D'autres villageois ont été témoins de l'amélioration radicale de leur santé, de leur apparence et de leur bonne humeur, ils ne pouvaient s'empêcher de noter : « Ayant vu les changements en vous, nous savons que le Falun Gong est bon. »

Au cours de l'été 2009, leur fille âgée de 16 ans, Sun Xinjuan, a mis quelques brochures d'informations sur le Falun Gong à l'école secondaire de Tancheng, où elle passait ses examens finaux. Elle voulait que ses professeurs et camarades apprennent la vérité sur la persécution du Falun Gong.

Le directeur de l'école, Li Peilai, et le directeur adjoint, Xu Zhilu, ont rapporté le fait au bureau 610, le 9 juin 2009 et ils ont livré la jeune fille de 16 ans à la police. Elle a fini au commissariat de Dongguan.

En prison et intimidée, Sun Xinjuan a été forcée de dire à la police que les documents venaient de sa mère. Zhu Jun et d'autres policiers ont fouillé son domicile et arrêté ses parents. Ils ont également confisqué les livres de Falun Gong, d'autres documents d'informations, une parabole pour satellite et divers appareils domestiques. Pendant la même descente, la police a aussi arrêté une pratiquante âgée, Mme Ma Guiju, du village de Maoci. Ils ont ensuite grimpé par-dessus la clôture pour entrer chez Sun Changfu et Huang Guilan.

Après 30 jours de détention provisoire, Mme Ma Guiju a été transférée dans un autre centre de détention pendant 15 jours supplémentaires. Son mari souffrant était cloué au lit depuis longtemps. Comme sa femme était emprisonnée et qu'il n'y avait personne aux alentours pour s'occuper de lui, sa santé s'est rapidement détériorée. Il est mort vers le congé de la mi-automne.

M. Sun Dejian a été libéré sur parole, un mois plus tard. Il devait travailler pour soutenir ses deux enfants d'âge scolaire. Parce que sa femme était incarcérée, il devait rester à la maison pour s'occuper de son fils de huit ans, il ne pouvait pas travailler en dehors de la maison. La qualité de vie de la famille est maintenant menacée. La fille de 16 ans, Sun Xinjuan, a été libérée suite à une incarcération d'un mois au centre de lavage de cerveau de Linyi. Elle a dû arrêter l'école et aller travailler. Il est également exigé d'elle qu'elle se rapporte au bureau 610 local, tous les mois. La famille souffre de la séparation forcée et de difficultés financières.

Les avocats de Pékin : « Non coupable » pour pratiquer et défendre le Falun Gong

Au cours du procès, le procurateur de Tancheng, Bu Yulian, a accusé Mme Zhang Binglan et M. Sun Dejian, de « saboter l'exécution de la loi en utilisant une secte perverse ». Le crime de Mme Zhang a été de fabriquer et distribuer des informations sur le Falun Gong, ce qui a exposé la persécution du Falun Gong. Son mari a construit un compartiment secret dans un mur pour dissimuler ces documents, il remettait également son salaire à sa femme. C'est devenu « une preuve de crime ».

La soeur de Zhang Binglan, Zhang Bingquan, a engagé deux avocats : Cheng Hai du bureau juridique Zhoushifeng à Pékin et Li Jinglin du bureau juridique de Haochang pour plaider pour sa soeur et son beau-frère. Les avocats ont mis en preuve que les accusations des procurateurs étaient sans fondement et sans base légale et ils ont déclaré l'innocence des défendeurs.

Les avocats ont demandé une explication aux procurateurs publics, comment, par exemple, leurs clients avaient saboté une quelconque loi spécifique. Ils ont également demandé à connaître les lois spécifiques sur lesquelles les charges des défendeurs étaient basées. Les procurateurs publics n'ont pas pu répondre à ces questions.

Au lieu de citer la loi, le procurateur a accusé les pratiquants de promouvoir le Falun Gong et diffamer les dirigeants communistes. Les avocats ont répondu : « Quels dirigeants mes clients ont-ils diffamés ? Comment ont-ils diffamé ces dirigeants ? » Les avocats de la défense ont demandé des preuves légales au soutien de ces accusations. Les procurateurs n'avaient rien à répondre.

Le couple a commencé à pratiquer le Falun Gong pour des raisons de santé, une fois guéris, ils ont raconté leur histoire à de nombreuses personnes. Les avocats ont demandé : « Ce qu'ils ont fait était une bonne chose, n'est-ce pas ? Ils devaient raconter aux autres comment ils avaient reçu des bienfaits. Comment pouvez-vous les accuser de mal agir ? N'est-ce pas absurde ? »

Le dossier des défendeurs déclare que les événements suivants ont eu lieu : d'abord la police a arrêté les pratiquants, puis ils ont essayé de récolter des « preuves ». Dès lors, tous les témoignages ou les preuves sont invalides à être utilisés par la Cour. La police n'a pas pu démontrer que les preuves étaient reliées aux défendeurs et les témoignages de témoins n'étaient pas reliés aux défendeurs et sont donc de ce fait, invalides. Arrêter des gens sans preuve, est contre la loi. À la lumière de toute cette procédure légale branlante, les accusations contre les défendeurs étaient fausses ; les pratiquants devraient être libérés.

Après la plaidoirie des avocats, les procurateurs publics étaient sans voix. Il y avait un silence total dans la salle d'audience. La famille des pratiquants a réalisé que les pratiquants étaient innocents. Ils se sont avancés vers le juge, après un bref instant et ils ont demandé leur libération immédiate. L'émotion était grande ; la salle était dans le chaos. La police judiciaire a emmené les pratiquants. Un juge n'arrêtait pas de dire : « S'il vous plaît, rentrez rentrer chez vous, nous discuterons plus tard de ce cas. »

A l'extérieur du tribunal, les gens parlaient du succès de la défense. Ils étaient enchantés de voir prévaloir la justice dans ce débat. La défense a exposé les mensonges du Parti communiste chinois, la conduite illégale de la police et comment le PCC utilise la loi pour duper les gens.

Numéros de téléphone des personnes impliquées :
Liu Yuhong, chef du bureau 610 de Tancheng : 86-13905397758 (portable), 86-539-6084203 (bureau), 86-539-6084303 (domicile)
Liu Fengtang, chef de la police de la sécurité intérieure deTancheng : 86-13805490212 (portable), 86-539-6153558 (bureau), 86-539-6153212 (domicile)
Xu Guangchun, chef du département de police du district de Dongguan : 86-13869999099 (portable), 86-539-6153101(bureau), 86-539-6153528 (domicile)
Gao Xiumei, policière : 86-13853991696 (portable), 86-539-6153103 (bureau), 86-539-6226188 (domicile)
Zhao Bo, chef du centre de détention de Tancheng : 86-13705492803 (portable), 86-539-6153470 (bureau)
Chen Hai, chef du centre de lavage de cerveau de Linyi : 86-539-8184395 ou 86-539-8185143

Écrit le 19 janvier 2010

Traduit de l'anglais en Suisse