Le Parti au peuple chinois: « A genoux ou je vais vous tuer ! »

(Minghui.org)

L’après-midi du 12 janvier 2010, alors que Zhang Lei, directeur adjoint du poste de police du village de Pogong, canton de Guanling, ville de Anshui dans la province du Guizhou, s'occupait d'une dispute dans une résidence, il s’est fâché avec Guo Yonghua, un villageois. Un témoin, dont le nom de famille est Liu, a dit que Zhang Lei avait sorti son fusil et qu'il a crié très fort : « A genoux, ou je te tue ! » Guo a répondu : « Je n'ai commis aucun crime, tu n'oserais pas. » Le témoin a vu Wang Daosheng, un autre policier, sortir une matraque électrique et électrocuter Guo, qui est tombé par terre. Puis Zhang a pris son fusil, tiré en l'air et vers le sol, puis il a tiré une balle dans la tête de Guo, le tuant sur le coup.

Même si cet incident s'est produit dans un petit village et que seuls quelques individus étaient impliqués, il donne un aperçu de la politique chinoise, car il démontre l'autocratie pratiquée par le PCC (Parti communiste chinois) qui gouverne la Chine depuis plus d'un demi-siècle.

Indépendamment du fait que le PCC prétend représenter le peuple chinois, en vérité, il représente la mort du peuple. Le PCC est un pouvoir despotique, qui utilise la structure du pays pour ses machinations. A chaque instant, il impose de force sa volonté à tout le peuple chinois, force tous les Chinois à s'agenouiller devant lui et quiconque ose faire objection ou aller à l'encontre de la « dictature du prolétariat puissant », sera renversé, puis broyé en petits morceaux.

En 1957, seulement parce que le Parti l'a exigé, plus de 500 000 (le nombre est en réalité plus élevé) intellectuels ont été accusés d'être des « droitiers. » En 1989, le PCC a répondu à un appel lancé par des étudiants patriotes, qui manifestaient contre la corruption, avec des chars d'assaut et des balles. Depuis 1999, de nombreux pratiquants de Falun Gong qui étaient déterminés dans leur croyance, ont été emprisonnés et soumis à toutes sortes de tortures, au prélèvement d'organes et à l'assassinat. L'ancien chef du PCC, Jiang Zemin, a même affirmé : « S’ils meurent sous les coups, cela sera considéré comme un suicide. »

Depuis que le PCC a pris le pouvoir, ceux qui ne se plient pas au PCC et qui ont osé potéger la vérité et la dignité, ont été persécutés, y compris Lin Zhao, Zhang Zhixin et Yu Luoke. Nombre de ces personnes sont connues parmi une infinité de personnes inconnues.

Dans ce régime totalitaire, lorsqu’un citoyen se lève et tient tête au chef d'une station de police qui crie : «  A genoux, ou je te tue ! » et qu'il ne tient pas compte de sa menace, sa vie ne signifie rien. Le plus triste est que de tels incidents se sont souvent produits dans le passé et qu'ils se produisent encore et que, tant et aussi longtemps que le PCC sera au pouvoir, ils se reproduiront encore.

Ce qui nous rend tristes, c'est l'innocence de la victime, Guo Yonghua. Lorsque Zhang Lei a terminé de crier : « A genoux, ou je te tue ! “ Il a répondu : « Je n'ai commis aucun crime, tu n'oserais pas, » c'est alors qu'il a été fusillé. Guo était certain qu'il n'avait commis aucun crime, ainsi il n'avait pas besoin de s'agenouiller devant les policiers, croyant qu'ils n'oseraient pas le tuer. Mais il ne comprenait pas ce Parti.

Qu'est-ce que « commettre un crime ? « Ce que vous dites ne compte pas, ni ce que je dis. La seule chose qui compte, c'est ce que le Parti, ou ce que les fonctionnaires du Parti disent. Parce que la loi a toujours été fixée et expliquée par le Parti lui-même, quel que soit le [groupe du] Parti qui est en place ou qui explique, c'est gravé dans la pierre. Il s'agit de la façon dont c'est fixé et expliqué et même ce qui est fixé, le Parti peut choisir d'exécuter ou non, d'expliquer dans un sens un jour et dans un autre sens, un autre jour. N'oublions pas, aux yeux du Parti, tout le monde doit se « mettre à genoux » devant lui et quiconque refuse, peu importe qu'ils se tiennent debout ou accroupis, vous êtes outragés. Dans le cas de Guo Yonghua, quand le Parti lui a clairement ordonné de s'agenouiller et qu' il a refusé, il a violé la loi en plein jour, ce qui justifiait l'action de le fusiller !

Nous pensons que Guo Yonghua était innocent, mais son cousin Guo Yongzhi était encore plus innocent. Lorsque Guo Yonghua a été abattu, Guo Yongzhi n'en a pas tiré de leçon, et il s'est approché de la police et a demandé pourquoi. Zhang Lei était si vicieux qu'il lui a d'abord tiré dans le dos, puis il a appuyé sur la détente de nouveau et lui a tiré à l'arrière de la tête, et l’a tué.

« Cette personne peut encore être secourue, amenons-la à l'hôpital, » a dit un autre témoin après la seconde fusillade. Un villageois a crié haut et fort et Zhang Lei, avec son fusil, a menacé ce villageois, qui s'approchait de la personne blessée et lui a dit : « Quiconque ose l'emmener à l'hôpital, je le tuerai aussi. »

Beaucoup de gens peuvent se demander comment il est possible que quelqu'un qui veut amener à l'hôpital une victime blessée par un tir de balle, pour un traitement d'urgence, soit elle aussi abattue. Même si beaucoup de gens ne croyaient toujours pas cela, maintenant, depuis qu'ils ont vu ce qui s'est passé sous leurs yeux et qu'ils ont vu Guo Yonghua étendu par terre, tout le monde le croit.

En fait, il n'y a rien que Zhang Lei ou des gens comme lui, n'osent faire. Depuis que le PCC a pris le pouvoir, y a-t-il quoique ce soit que ses hommes de main n'aient osé faire ?

Peu importe qui on est ou si on a commis un crime ou non, tant et aussi longtemps que l'on ne s'agenouille pas devant le PCC et ses hommes de main, quelqu'un peut être tué sans pitié. Telle est la leçon à tirer de la mort de Guo Yonghua et de son cousin.

Traduit de l'anglais au Canada