(Minghui.org)

J'ai commencé à pratiquer Falun Dafa en octobre 1998. La veille du Nouvel An chinois 2007, j'ai été arrêté par la police locale parce que je parlais en public du Falun Gong et de la persécution. J'ai été condamné à deux ans de travaux forcés et emmené au Camp de travaux forcés no. 2 pour hommes de la province du Shandong, connu également sous le nom de Camp de travaux forcés de Zhangqiu.

J'ai refusé de me laisser « transformer » et d'écrire les trois déclarations et à cause de cela les gardiens m'ont torturé brutalement. Les gardiens, les détenus qui me surveillaient et les collaborateurs ont utilisés tous les moyens possibles pour me torturer. Ils m'ont menotté et donné des coups de pieds. On m'a privé de sommeil et j'ai été forcé de m'asseoir sur un banc étroit et dur. Ils ont utilisés toutes sortes de tortures. Je suis demeuré ferme dans ma certitude de vouloir pratiquer Falun Dafa même en des moments critiques. Je me considérais être un disciple de Falun Dafa, j'étais certain qu'à tous moments, le Maître était à mes côtés et qu'à tout instant, il me protégeait. Cette expérience m'a aidé à comprendre de mieux en mieux la Loi du Maître :

« leur puissance est immense quand une pensée authentique surgit » La pensée droite des disciples de Dafa est puissante (Points essentiels pour un avancement diligent II).

Quand les gardiens me mettaient les menottes, je disais dans ma tête : « Menottes, ne vous laissez pas berner par les forces mauvaises et devenir un instrument de torture de pratiquants de Dafa. ». Alors les menottes s'ouvraient sans problème. À une occasion un gardien m'a menotté à un tuyau de chauffage dans les toilettes. J'avais à l'esprit une seule pensée : « Je veux pratiquer ». Aussitôt j'ai commencé à pratiquer le premier exercice « Mile Shenyao » ou Buddha Maitreya étire son dos » du livre La Voie de l'accomplissement. Au fur et à mesure que mes mains s'étiraient vers le haut, les menottes attachées au tuyau devenaient flexible exactement comme un élastique. Quand je me détendais et que je descendais les mains je voyais les menottes retrouver leur forme d'origine.

Une fois au creux de l'hiver, après que les gardiens m'aient battu cruellement pendant un long moment, ils m'ont menotté à un tuyau de chauffage haut placé sur le mur. Je me suis mis à transpirer tout de suite alors ils ont éteint le chauffage et m'ont forcé à enlever mes vêtements en coton. Ils ont ouvert la fenêtre orientée au nord d'où venait le vent froid. J'ai eu froid tout de suite. Je grelottais. A ce moment-là, j'ai dit au vent : «  Vent froid ne collaborez pas avec le mal pour me geler. Je suis un disciple de Dafa. Nous venons ici tous pour Dafa. J'espère que toi aussi tu puisses apprendre Dafa et choisir pour toi-même un avenir merveilleux. Aussitôt le vent froid m'a enveloppé et je me suis senti chaud à nouveau.

Une autre fois j'étais menotté aux toilettes mais sans pouvoir utilisé ces toilettes. Au début j'avais mal au ventre qui était distendu. J'ai demandé aux gardiens de me défaire les mains pour que je puisse utiliser les toilettes mais ils ont refusé. J'ai regardé en moi et demandé : « Pourquoi ne me permettent-ils pas d'uriner et d'aller à la selle ? Sur la surface, ils torturent mon corps physique mais en fait, ils essaient de me faire renoncer à la pratique. Je suis un pratiquant de Falun Dafa. Le Maître est ici. La Loi est ici. Chaque pratiquant a en lui le pouvoir divin de la Loi de Bouddha. Pourquoi est-ce que je ne l’utilise pas à un moment aussi critique ? Maintenant je me sers de mes pouvoirs super-normaux pour uriner et aller à la selle d'autres dimensions ». J'ai soudain senti que j'éliminais tout ce qu'il fallait éliminer aussi dans d'autres dimensions. Mon ventre n'était plus enflé. On m'a infligé cette torture pendant quatre jours, vingt quatre heures sur vingt-quatre. J'en suis venu à comprendre maintenant que je ne devrais pas accepté une persécution aussi perverse, en tout temps.

Le Maître m'a donné de la force et m'a aidé à éliminer de telles tribulations. J'ai compris que comme j'ai admis l'existence d'une persécution perverse j'ai renforcé de cette manière la persécution. Comme je n'ai pas réussis à arrêter le mal avec des pensées droites, les gardiens ont commis plus de pêchés. Si à ce moment j’avais eu une pensée droite ferme, basé sur Dafa, j'aurais été indestructible et inébranlable. Si j'avais nié la persécution ou utilisé mes pensées droites pour retourner les choses contre les malfaiteurs les choses auraient été différentes.

Je souhaitais partager ce point avec mes compagnons de pratique. Qu'importe les circonstances, nous devons nous maintenir fermement dans notre croyance dans le Maître et en Dafa et nous rappeler que nous sommes disciples de Dafa, à tout moment. On doit toujours utiliser nos vraies pensées au lieu des pensées humaines. La différence entre l'humain et le divin est simplement la différence d'une seule pensée.

Traduit de l'anglais en France