(Minghui.org)


Par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

L’hôpital du peuple N° 4 de l’agglomération de Huaihua (dans la province de Hunan), aussi connu sous le nom d’hôpital psychiatrique de l’agglomération de Huaihua emprisonne illégalement et persécute des pratiquants de Falun Gong. Mme Chen Chujun est décédée suite à sa persécution à l’hôpital du peuple N° 4 de l’agglomération de Huaihua.


Ce qui suit est ce que j’ai expérimenté et dont j’ai été témoin à l’hôpital psychiatrique de l’agglomération de Huaihua. Toutefois ça ne représente que le sommet de l’iceberg de la persécution brutale perpétrée dans cette installation.


Les pratiquants sont détenus parmi les maladies mentaux et torturés. Les méthodes de torture incluent l’enchaînement, le gavage de force, l’administration de médicaments inconnus, et la torture avec une matraque électrique. Les médecins déclarent qu’ils utilisent les matraques électriques pour déterminer si les patients ‘’ont réellement des problèmes mentaux.’’

1. ‘’Zone d’isolement’’

Une nuit, des personnes du Bureau 610 m’ont emmené dans le bureau de l’Hôpital du peuple N°4 de l’agglomération de Huaihua. J’ai remarqué plusieurs cellules ayant des fermetures spéciales et découvert que lorsque la porte était fermée de l’intérieur ou de l’extérieur, elle ne pouvait être ouverte seulement qu’avec une clé. Cette zone est appelée ‘’zone d’isolation.’’ Quiconque ne suit pas les règles, qu’il soit vraiment malade mental ou pas, sera enfermé dans la ‘’zone d’isolement.’’


Cette zone d’isolation avait deux petites cellules qui mesuraient moins de quatre mètres carrés. Il y avait une porte de fer, une fenêtre et un lit. Le détenu était attaché au lit, torturé, recevait des injections de médicaments inconnus, et était gavé dans cette cellule. Il y avait une autre cellule sans lit, où étaient détenus les malades mentaux. Plusieurs lits se trouvaient hors des cellules d’isolement. Ils étaient pour les malades qui faisaient ce qu’on leur disait. Il y avait une salle de permanence pour les infirmières et en face, se trouvait le bureau du médecin de garde. L’hôpital psychiatrique était plein de malades mentaux, ainsi que de personnes sans la moindre maladie mentale. Parmi ces derniers, se trouvaient ceux qui avaient commis des crimes mais qui prétendaient souffrir de maladies mentales, et les personnes persécutées par le Parti communiste chinois (PCC). Ce dernier groupe consistait principalement en pratiquants de Falun Gong.

2. 2. Ingestion forcée d'aliments et de médicaments

Les pratiquants ont refusé de coopérer avec la persécution à l’hôpital psychiatrique de l’agglomération de Huaihua. Ils n’ont pas pris de médicaments, ont ignoré les demandes déraisonnables, et certains ont fait une grève de la faim pour protester contre la détention illégale. Les médecins et infirmières détenaient de tels pratiquants dans la cellule d’isolement. Ils ont utilisé des bandages de prés de 2-3 mètres de long et de la largeur de 2 doigts pour attacher les pratiquants, de sorte qu’ils ne puissent pas bouger, lorsqu’ils recevaient des injections de médicaments ou étaient nourris de force.


Après être arrivé à l’hôpital psychiatrique, j’ai été fouillé, et mes articles personnels, y compris mon argent, ma ceinture de cuir et ma montre ont été confisqués. J’ai été enfermé dans la cellule d’isolement pendant plusieurs jours, excepté lorsque je me rendais aux toilettes. J’expliquais les faits au sujet de Falun Gong aux médecins et aux infirmières, leur ai dit que j’étais persécuté et demandé ma libération. Le docteur Yu Hua’an a d’abord affirmé que ma famille pouvait venir me chercher, mais il a ensuite déclaré que la libération des pratiquants devaient être approuvée par le Bureau 610. De plus, l’hôpital devait régulièrement rapporter le ‘comportement’ du pratiquant au Bureau 610.


Chaque après-midi, les médecins emmenaient des patients dans la salle d’activité au rez-de-chaussée. Ils étaient autorisés à jouer au ping-pong, aux échecs, aux cartes ou à regarder la TV, excepté les pratiquants de Falun Gong. Au bout des salles, se trouvait une cafétéria avec une TV. Lors des repas, chacun devait prendre des médicaments. Il y avait des pilules différemment colorées. Les médecins et les infirmières plaquaient ceux qui refusaient de prendre des médicaments, au sol, ouvraient leurs bouches avec leurs mains ou des baguettes, pressaient sur leurs narines et leur administraient de force les médicaments. Certains des médicaments affectaient négativement la personne, de sorte que leurs réponses étaient lentes, ils bavaient ou ne pouvaient pas voir clairement. La majorité des personnes négativement affectées par les pilules étaient des pratiquants de Falun gong, indiquant que de telles pilules n’étaient pas données aux patients habituels.


Peu après être arrivé à l’hôpital, j’ai fait une grève de la faim de protestation. J’ai demandé à être libéré, mais le Bureau 610 n’a pas donné l’autorisation. Les médecins craignaient d’aller contre lui, ainsi, ils m’ont nourri de force. J’étais ligoté sur une chaise de fer pendant une journée entière. Les infirmières et les médecins ont inséré un tube à travers mon nez jusque dans mon estomac puis ont versé du lait dans le tube. Quelquefois, ils ne pouvaient insérer le tube, alors ils me donnaient une infusion, ou ouvraient de force ma bouche avec des baguettes, pinçant mon nez de sorte que je ne puisse pas respirer, puis me gavaient avec de l’eau salée. A ce moment, je suffoquais presque. Le docteur Wang a attaché mes mains pendant cinq à six heures et elles sont devenues bleues, douloureuses, engourdies et j’ai perdu toute sensation. Je leur ai demandé à plusieurs reprises de me détacher. Lorsqu’ils l’ont finalement fait, mes mains étaient gonflées.

3. Restriction de la liberté

Les pratiquants n’étaient pas autorisés à faire les exercices du Falun Gong et devaient ingérer de force des médicaments inconnus. Des dispositifs de surveillance étaient installés dans les couloirs.


On pouvait acheter des en cas et des nouilles instantanées, mais les prix étaient beaucoup plus élevés qu’à l’extérieur.


Les dépenses d’hospitalisations étaient très élevées: entre 4000 et 5000 yuans par mois, ce qui est un autre aspect de la persécution financière des pratiquants.


Informations de contact :

Directeur de la prison Huaihua: 86-745-2353868,
Commissaire politique : 86-745-2351377, 86-745-2350980 (bureau)
Hôpital du people N° 4:
Tang Wujun, principal agent médical: 86-137-87559755 (portable)
Yu Hua'an, agent médical en chef
Yu Lianying, infirmière, impliquée dans la gavage de force.
Tang Changgeng, aide-soignant, a traité brutalement les pratiquants.
Wu Chuanrong, m, responsable, médecin chef adjoint. Originellement, vice-Président de l’hôpital psychiatrique. Activement impliqué dans la persécution des pratiquants, pour laquelle il a été récompensé par une promotion en tant que secrétaire du comité du Parti.
Chen Shengcai, m, vice-président du service.
Wu Xianyu, f, médecin chef adjoint
Ma Zongshu, f, médecin chef adjoint
Xing Xieqiang, m, médecin chef adjoint
Jiang Gaisu, f, médecin responsable
Tong Zijin, m, environ 40 ans, médecin responsable.

http://fr.clearharmony.net/articles/201003/50269.html

Traduit de l’anglais en France