(Minghui.org)
Je m'appelle Huang Xin, j'ai 23 ans. Je vis dans la rue Cuizhu, à Guilin, dans la Région autonome de Guangxi. J'ai eu une vie très difficile, dès la naissance j'ai souffert d'ostéopsathyrose.
Mes talons étaient mous, comme s'il n'y avait pas d'os à l'intérieur. Mes fémurs étaient incurvés. Le médecin qui m'a fait naître a dit à mes parents « jetez la ». mais ma mère n'était pas d'accord, elle s'est mise en colère pour que l'on me garde. Elle a dit à mon père : « Je dois la garder. Je suis prête à collecter les ordures pour l'aider si elle ne peut pas travailler. »
Pour redresser mes jambes, maman m'a emmené dans un hôpital de médecine chinoise pour recevoir des massages alors que j'avais moins de 100 jours, mais cela m'a causé une fracture à la jambe gauche. J'avais un plâtre et ne pouvais plus bouger. Durant les dix années qui ont suivi, maman est allée partout pour me trouver un remède. Elle a fait tous les hôpitaux de Guilin, mais il ne semblait pas y avoir de solution.
J'ai rêvé de liberté quand j'étais petite, j'ai rêvé de pouvoir un jour courir et jouer dehors librement. En 1996 ma mère m'a emmenée pour une opération de correction. Après j'ai pu marcher, j'ai pensé que ça allait mieux. Le 31 janvier 1997 je suis allée joyeusement dans un parc de jeux. Un garçon m'a poussée. Je me suis cassé la jambe droite en tombant, et j'ai dû subir d'autres opérations.
Je n'avais qu'une seule pensée et priais le ciel : « Pourquoi tant de souffrances ? » Je ne voulais pas que mes parents soient trop tristes, ni que mère ait à demander des congés pour rester avec moi à la maison. Je ne voulais pas non plus que papa ait à travailler si dur pour gagner de l'argent, ni que ma grand mère ait mauvaise conscience de ne pas pouvoir me garder. Toutes ces pensées m'ont poussée à envisager le suicide. J'ai fait exprès de casser une bouteille de verre et me suis allongée sur mon lit. J'ai pris un morceau de verre pour tenter de me couper une veine au poignet. Mais je n'ai pas saigné. Quand mes parents ont vu le verre cassé, je n'ai pas osé leur dire que j'avais essayé de me suicider ; je leur ai juste dit que je n'avais pas fait exprès de le casser.
Cette année là, ma famille a eu la chance de découvrir le Falun Gong. Ma grand mère, mon oncle, ma mère et moi avons commencé à pratiquer les uns après les autres. Au début de ma pratique, je continuais à porter des plâtres deux ou trois fois par an. Ensuite ça a été une fois par an, et finalement je n'ai plus jamais eu de fractures.
A partir du 20 juillet 1999, le régime communiste a commencé à persécuter le Falun Gong. Pour protéger notre famille de la persécution, mon père m'a interdit, ainsi qu'à ma mère de pratiquer le Falun Gong.
Ensuite je ne pouvais plus marcher. Mon père est mort le 2 juin 2002. En raison de ma maladie chronique, j'ai recommencé à me cultiver. Progressivement, j'ai pu remarcher.
Aujourd'hui, j'ai appris que ma mère avait été arrêtée. J'ai appris sur Internet que des agents du département de police du district de Xiufeng, du poste de police de Lijun et du comité judiciaire et politique étaient entrés violemment par effraction chez nous, ils avaient confisqué le livre Zhuan Falun et une photo de Maître. Ma grand mère de 90 ans a eu si peur qu'elle est tombée malade. Ils ont essayé de transformer ma mère et ne voulaient plus la laisser rentrer chez elle. Il n'y avait plus que ma sœur à la maison. Ils ont essayé de la forcer à leur dire où j'étais, mais ma sœur n'en savait rien. Je sais qu'ils me cherchent partout.
Je conseille à tous ceux qui persécutent ma famille d'apprendre la vérité sur le Falun Dafa dès que possible pour avoir un bel avenir.
Traduit de l'anglais en France
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