(Minghui.org)
Nom : Ji Songhai (纪松海)
Sexe : masculin
Âge : 36 ans
Adresse : communauté de Nanshan, district de Lingdong, ville de Shuangyashan
Profession : inconnue
Date de la dernière arrestation : 15 mars 2002
Dernier lieu de détention : prison de la ville de Mudanjiang (牡丹江监狱)
Ville : Shuangyashan
Province : Heilongjiang
Persécution subie : électrochocs, lavage de cerveau, condamnation illégale, passage à tabac, emprisonnement, torture, extorsion, interrogatoire, détention, interdiction de recevoir des visiteurs
Le pratiquant de Falun Gong, Ji Songhai, a enduré presque sept ans de persécution dans la prison de Mudanjiang. Il a été maintes fois torturé et est dans un état critique. En avril 2010, Huang Wei, capitaine de la 9e section de la prison, a obligé Ji Songhai, qui était affaibli, à faire du travail forcé. Quand Ji a refusé, Huang Wei lui a infligé des électrochocs avec une matraque électrique jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Cela fait longtemps que sa famille n'a pas eu de ses nouvelles.
M. Ji Songhai
Le 17 juin 2003, la police du Bureau 610 a arrêté le frère de Ji Songhai, Ji Songshan. Les gardiens de la prison, Li Hongbo, Du Zhanyi, Liu Weiguo et d'autres l'ont battu à mort. Il avait 27 ans lorsqu'il est mort ((see http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2003/7/8/37873.html). Sa famille ne savait pas à qui s'adresser, car son père est mort de chagrin en 2009, et sa mère a déménagé et a dû vivre loin de la maison.
En janvier 2003, la cour du district de Shuangya Shanjianshan a condamné M. Ji Songhai à 12 ans de prison. Il a été envoyé à la prison de Qitaihe en avril et ensuite transféré à la prison de Mudanjiang en septembre.
Visites difficiles à la prison
Avant 2008, ses proches sont allés à la prison trois fois pour voir s'ils pouvaient le voir : ils ont eu la permission de lui rendre visite une fois, mais deux fois ils ont été informés qu'il était interdit de lui rendre visite. Ce n'est qu'après avoir eu une discussion avec les autorités de la prison qu'ils ont eu l'autorisation de faire des visites. Lorsque ses proches l'ont vu, il était pâle et faible.
Après 2008, la prison a intensifié ses efforts pour le « transformer ». Sa famille a eu des nouvelles comme quoi Ji Songhai avait été gravement battu. Le 19 avril 2008, la mère et la sœur de Ji Songhai se sont précipitées à la prison, mais les gardiens de la prison ne leur ont pas accordé l'autorisation de lui rendre visite. Quand elles ont discuté avec l'administration de la prison, les gardiens de sécurité les ont poussées brutalement. La sœur de Ji Songhai a été poussée au sol. Les gardiens de la prison les ont insultées à voix haute et ont refusé de les laisser entrer. En désespoir, elles sont restées en ville cette nuit-là. Elles sont allées à la prison à nouveau le lendemain, mais le personnel de sécurité avait fermé la grille. Alors, elles n'ont pas pu entrer à l'intérieur.
Le 10 août 2008, sa famille a payé un pot-de-vin à une personne pour qu'elle puisse le voir. Ji Songhai était pâle. Il mettait ses mains sur sa poitrine dès qu'il parlait et il avait l'air de souffrir quand il toussait. Quand Ji Songhai a vu sa sœur en larmes, il a enlevé ses mains de sa poitrine et lui a souri difficilement.
Avant qu'il soit emprisonné, Ji Songhai était en excellente santé. Il mesurait 1,75 mètre et pesait 65 à 70 kilos. Mais maintenant il semblait plus léger que 50 kilos. Ji Songhai a dit à sa famille qu'il avait pris 40 minutes pour descendre du 7e étage au rez-de-chaussée, et il ne pouvait pas porter quoi que ce soit. Il avait des douleurs dans la poitrine quand il marchait. Il y avait deux gardiens de prison debout à côté de lui et un autre derrière lui. Lorsque Ji Songhai a mentionné sa douleur dans la poitrine, un gardien a pris un microphone pour lui signaler de ne pas en parler. Sa famille a souri et est restée tranquille.
En décembre 2008, le frère de Ji Songhai a donné de l'argent à un responsable du Bureau 610 dans la prison de Mudanjiang. Ensuite ils ont eu la permission de prendre un repas avec Ji Songhai. Pour pouvoir manger ensemble ce repas, ils ont dépensé 2 à 3'000 yuans pour corrompre le responsable. Le responsable du Bureau 610 et un gardien de prison étaient présents lors du repas, donc Ji Songhai ne pouvait rien dire à sa famille. Ji Songhai n'a rien mangé. Il avait l'air très faible. Puisqu'il ne pouvait pas porter quoi que ce soit, d'autres personnes ont dû l'aider à emporter les choses que sa famille lui avait apportées. De temps en temps, il mettait ses mains sur sa poitrine et il devait s'arrêter lorsqu'il marchait seulement quelques pas.
Ce n'est qu'en août 2010 que la famille de Ji Songhai a découvert quelques détails de sa persécution. Sa famille s'est ensuite rendu compte que la raison pour laquelle elle n'a pas eu l'autorisation de lui rendre visite est que la prison essayait de couvrir la cruelle persécution.
Cruelle torture
Le 1er avril 2008, quand les gardiens de la prison ont effectué une recherche, ils ont découvert un téléphone cellulaire où travaillait Ji. Huang Wei, capitaine de la 9e section de la prison, a monté un coup contre Ji comme quoi ce dernier était le propriétaire du téléphone cellulaire. Huang Wei a dit aux gardiens : « Le téléphone cellulaire appartient à Ji Songhai. Obligez-le à l'admettre. » Ji Songhai a nié que le téléphone lui appartienne. Même d'autres détenus ont dit qu'il ne lui appartenait pas. Mais les gardiens ne voulaient pas les écouter et ils ont commencé à le battre. Ils ont utilisé des matraques électriques pour lui infliger des électrochocs qui lui ont brûlé la peau. Ils l'ont frappé de 10h du matin jusqu'à midi lorsqu'il a perdu connaissance. Ensuite ils l'ont amené à l'hôpital de la prison.
Ils l'ont ramené le lendemain à minuit le 2 avril. Il était allongé sur le lit comme une personne morte, il n'était conscient de rien et avait totalement perdu toute notion de temps. Ses compagnons de cellule se sont occupés de lui jusqu'à ce qu'il puisse sortir du lit.
Dans la soirée du 1er avril, les compagnons de cellule de Ji étaient inquiets à son sujet parce qu'il n'était pas encore revenu pendant une journée après que les gardiens soient venus l'emmener. Ils ont demandé à un gardien de prison pourquoi il n'était pas revenu, vu qu'il était déjà tard. Le gardien a chicané pendant un certain temps, puis a déclaré qu'ils avaient d'autres choses à lui parler. Ses compagnons de cellule ont demandé à nouveau : « Qui a besoin de parler pendant une journée entière ? Est-ce que vous, les gardiens, l'avez encore battu ? Nous voulons le voir. » Le gardien a ensuite répondu qu'il avait eu une crise cardiaque et qu'ils l'avaient amené à l'hôpital.
En novembre 2009, la prison de Mudanjiang a cruellement torturé les pratiquants de Falun Gong résolus qui ne voulaient pas renoncer à leur croyance afin d'essayer de les « réformer ». Ji Songhai a été cruellement torturé à nouveau. Ils ont utilisé des matraques électriques pour lui infliger des électrochocs, ils lui ont versé de l'eau froide dessus, ils l'ont obligé à rester debout pieds nus dans le froid dehors, etc. Ils l'ont frappé jusqu'à ce qu'il soit dans le coma.
En avril 2010, Huang Wei a obligé Ji Songhai à faire du travail forcé. Lorsqu'il a refusé, Huang Wei l'a frappé et lui a infligé des électrochocs avec une matraque électrique jusqu'à ce qu'il perde connaissance. Ji Songhai était souvent battu parce qu'il refusait de renoncer à sa croyance. Ses compagnons de cellule savaient que Ji était une bonne personne et qu'il ne devrait pas être traité de cette façon. Ils ont rapporté cette cruelle torture à la Commission d'inspection disciplinaire de la prison.
Le 16 juillet, la Commission de l'inspection disciplinaire de la prison a demandé à Ji Songhai si les allégations de torture étaient vraies. Ji Songhai a dit à la Commission les faits sur la torture. Huang Wei avait peur d'être puni, alors il a ordonné à Ji Songhai de modifier sa déclaration. Devant le refus de Ji Songhai, Huang Wei l'a menacé en lui disant que s'il ne modifiait pas son témoignage, cela irait mal pour lui car il serait toujours en prison sous lui.
Après que Hung Wei a menacé Ji Songhai, sa famille n'a plus jamais eu de ses nouvelles. À ce jour, la prison de Mudanjiang a persécuté à mort trois pratiquants de Falun Gong : Pan Xingfu de la ville de Shuangyashan (voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/2/11/57397.html) ; Kong Xiangzhu (voir http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/7/11/87582.html) ; et Wu Yueqing (voir ).
La vie de Ji Songhai est en danger. Sa famille demande aux genes de ce monde d'aider à mettre fin à la persécution ! Aidez à libérer tous les pratiquants de Falun Gong détenus illégalement !
Traduit de l'anglais au Canada
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