(Minghui.org)

Pour moi, quand on veut comparer la rationalité avec la peur, la première est une manifestation d'un état divin, tandis que la deuxième est la manifestation d'une émotion humaine. Le Maître a dit dans « Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi en Australie » :


« S'il est capable d'abandonner la vie et la mort, c'est une divinité ; s'il n'est pas capable d'abandonner la vie et la mort, c'est un être humain. Bien sûr, être capable d'abandonner la vie et la mort, cela ne signifie pas mourir : le but réel de la cultivation et pratique est d'enlever ses attachements humains. »


La rationalité est la sagesse et la compassion qui se manifestent après qu'on ait abandonné l'attachement à faire étalage de soi, l'attachement à l'ego et d'autres conceptions acquises après la naissance. C'est la manifestation d'un esprit clair qui trouve son origine dans l'aptitude à valider la Loi en accord avec les exigences de la Loi. Le Maître a dit dans « Pour qui exister ? » dans « Points essentiels pour un avancement assidu » : « Cette lucidité est la sagesse et se différencie de la prétendue intelligence des gens communs. »


La peur est le reflet de l'égoïsme des êtres humains. C'est la mentalité de se protéger par peur d'être blessé. Si on parle de se comporter de façon rationnelle comme excuse ou pour cacher sa peur, alors cette soi-disant « rationalité » devient le comportement d'un non-pratiquant envers la sécurité et l'intelligence. Prenez moi comme exemple, quand je suis diligent dans l'étude de la Loi, je m'observe souvent en train d'agir de façon rationnelle. D'un autre côté, quand je me relâche dans l'étude de la Loi, j'ai peur quand je clarifie la vérité aux gens. Les deux reflètent des états d'esprit tout à fait différents.


Je suis originaire d'une famille de campagnards. Quand je clarifie la vérité à mes camarades de classe face à face, j'ai deux types de conceptions. La première est : quand je m'assure d'étudier la Loi régulièrement, j'ai de fortes pensées droites et j'ai de la compassion. Je vais me sentir très anxieux pour les êtres qui sont induits en erreur et qui ignorent la vérité sur Dafa. Quand le Maître amène vers moi une personne prédestinée, je suis apte à sentir que lui ou elle est la personne que je dois sauver. Je réfléchis alors à comment créer une occasion pour lui clarifier la vérité. Mes actions ont comme base de sauver les gens, et mes actions servent l'intérêt des autres. Je ne pense même pas à ma sécurité personnelle. Au contraire, je demande au Maître de m'aider avec des pensées droites. Les forces anciennes ne peuvent pas interférer dans ce que je fais, parce qu'il s'agit d'une action droite. Dans ces moments-là, je peux dire que je suis rationnel et que je suis en train de valider la Loi, comme doit le faire un véritable disciple de Dafa. De plus, quand je clarifie la vérité dans de telles conditions, c'est plus efficace.


Le deuxième type de conceptions apparaît quand je n'étudie pas régulièrement la Loi. Mes pensées droites sont alors faibles, et je aurai beaucoup de pensées parasites, ainsi que de la peur. Par conséquent, je clarifie souvent la vérité aux gens de façon sélective et je choisis à clarifier la vérité à ceux qui sont près de moi, des gens sérieux ou honnêtes. Mais pour ceux que je ne connais pas bien, qui n'ont pas l'air d'être de bonnes personnes, qui sont relativement égoïstes ou qui sont fonctionnaires, je suis réticent à les approcher pour leur dire les faits sur Dafa. Je vais prendre l'excuse que je dois faire attention à ma sécurité, que je ne dois pas laisser la perversité me persécuter pour avoir raconté les faits à cette personne. Alors je n'arrive plus participer à d'autres activités validant la Loi. À ce moment-là, c'est ma peur qui me fait vouloir me protéger moi-même. C'est une pensée égoïste, humaine, qui provient de l'attachement à l'ego. Ce n'est pas la compassion. Au lieu de me soucier de cet être, s'il peut être sauvé ou non, j'ai peur d'être blessé. Encore pire, je deviens paranoïaque, en pensant qu'il y a des ennemis partout. À l'opposé, certains pratiquants agissent sans égoïsme face à la persécution et clarifient la vérité calmement aux policiers. Ils considèrent tous les êtres comme un être à sauver. Chacune de leurs pensées est dans l'intérêt des autres. En comparaison avec eux, j'ai vraiment honte.


Le Maître a dit :


« Comme vous le savez, un bouddha ou une divinité peut abandonner sa vie pour les êtres et au profit de l'univers ; ils peuvent tout abandonner et encore rester immuables. Donc, si vous étiez amenés à leur position, pourriez-vous être de même ? Vous ne pourriez pas. Bien sûr, je dirais que les bouddhas et les taos ne vont pas réellement rencontrer de pareilles situations, mais c'est leur état d'esprit. Une personne doit véritablement se changer avant que cet état puisse être atteint. » (« Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de l'Ouest des États-Unis » - 1999)


En tant qu'anciens pratiquants, portant le titre le plus honorable de l'univers – disciple de Dafa – nous devrions atteindre cet état. Sinon, comment pourrions-nous rembourser le salut plein de compassion du Maître ? La peur est une manifestation d'un sentiment humain et l'obstacle le plus mortel dans la transformation d'un pratiquant de l'état d'être humain en être divin. Ce n'est qu'en prêtant attention à l'étude de la Loi et en émettant des pensées droites qu'il nous est possible d'enlever cet attachement à la peur ; alors nous pouvons atteindre l'état requis par le Maître comme dans « La nature de Bouddha sans écoulement » (« Points essentiels pour un avancement diligent ») : « l’éveil complet sans égoïsme ni ego ».


Traduit de l'anglais en Belgique