De la Huitième conférence de partage d’expériences par Internet pour les pratiquants de Chine

(Minghui.org)

Salutations au Maître!


Salutations aux compagnons de cultivation!


J'ai commencé à pratiquer Falun Dafa en août 1994. Après avoir parcouru le chemin de la cultivation pendant 18 ans, j'en suis arrivée à une compréhension profonde: nous entreprenons chacun de nos pas sous la protection bienveillante du Maître et nous sommes les êtres les plus chanceux qui parcourons le chemin vers la divinité sous la bienveillance illimitée de notre vénérable Maître. Ici, je voudrais partager avec le Maître et avec les compagnons pratiquants certaines de mes expériences de cultivation.


Obtenant le Fa et se cultiver réellement, établir une base solide pour aider le Maître dans la rectification par la Loi


Au cours des 18 mois avant d'obtenir le Fa, j'avais souvent de la difficulté à m'endormir la nuit, car je réfléchissais à la signification de la vie. Au fond de mon cœur, j'avais l'impression d'aspirer impatiemment à quelque chose. Un jour, par hasard, j'ai pris un livre sur le bureau d'une collègue. C'était Falun Gong de Chine. Je l'ai ouvert à la page où le Maître fait la démonstration du deuxième exercice, «Porter la roue devant la tête». Tout à coup, j'ai senti une vague d'énergie en moi, je me suis sentie légère et régénérée. C'était un sensation tellement agréable que je n'avais jamais éprouvée auparavant. J'ai dit avec émotion, «C'est quelque chose de vraiment droit!» Je me suis assise au bureau et j'ai commencé à lire le livre avec enthousiasme. Plus je lisais, plus j'étais convaincue que c'était exactement ce que je cherchais.


J'ai suivi les Enseignements du Maître en étudiant le Fa


«Apprendre la Loi, obtenir la Loi


Comparer l'étude, comparer la cultivation


Pour chaque chose on se réfère à la Loi


Arriver à faire ainsi, c'est la cultivation»
(Cultiver réellement» dans Hong Yin version B)


J'ai vraiment cultivé mon cœur. Dans mes interactions avec les gens ordinaires, j'ai toujours parler de la grandeur et de la puissance de Dafa. Parfois, quand je regardais la photo du Maître, Maître me souriait avec joie.


L'étude quotidienne et immuable du Fa et une ferme cultivation ont établi la base nécessaire pour que je sauvegarde et valide le Fa plus tard.


Valider le Fa au centre de détention


En 1999, le Parti communiste chinois pervers (PCC) a commencé à persécuter le Falun Gong. Quelques pratiquantes et moi sommes allés à Pékin pour valider le Fa. Nous avons été arrêtées et envoyées à un centre de détention. Nous avons refusé de porter l'uniforme de la prison et avons refusé de réciter ses règlements. À la place, nous avons récité le Fa et pratiqué les exercices de Falun Gong chaque jour. Plus tard, plus de 40 pratiquantes qui y étaient détenues, elles ont également résisté à la persécution et ensemble nous formions un champ d'énergie très fort. Les gardes étaient très effrayés. Plus tard, chaque fois qu'ils constataient que nous faisions les exercices, ils se précipiteraient dans la cellule pour battre des pratiquantes. J'ai alors pensé, «ces pratiquantes sont relativement nouvelles. Quand elles sont maltraitées injustement et battues, elles pourraient abandonner la pratique.» Le lendemain, tandis que les pratiquantes faisaient les exercices, je me suis tenue devant la porte de notre cellule. J'ai entendu la serrure de la porte de fer s'ouvrir. Les gardes se sont précipités à l'intérieur. Ils m'ont poussée de côté et ils ont commencé à battre et à donner des coups de pied aux pratiquantes. J'étais vraiment triste de les voir battre des pratiquantes et j'ai crié très fort, «Arrêtez de battre les gens! Vous violez la loi!» Les quatre gardes ont immédiatement arrêtés. Puis, le chef du centre de détention s'est précipité vers moi. Il m'a saisi par les cheveux et m'a frappé la tête très fort contre le mur. Cependant, j'avais l'impression que ma tête frappait du coton moelleux. J'ai souri. Quand il a vu ceci, il a lâché prise. Son chapeau et son insigne de policier sont tombées par terre. Il les a rapidement ramassés et il est parti en vitesse. Les autres gardes l'ont également suivi en courant.


Au crépuscule ce jour-là, plus de dix d'entre nous ont été amenées dans une grande salle et nous avons été forcées à nous tenir debout face au mur toute la nuit comme torture. Nous avons récité les poèmes de Hong Yin du Maître. Avec l'aide et la protection de notre Maître bienveillant, nous ne nous sommes pas du tout senties fatiguées ou somnolentes. Le lendemain, nous avons été de nouveau emmenées dans une salle de réunion. Le chef du centre de détention a frappé sur la table et a crié: «Nous devons supprimer le Falun Gong!» Je lui ai dit calmement: «En nous persécutant, non seulement vous violez la loi en Chine, mais il y a également des conventions internationales que vous n'observez pas et que la Chine a signées.» Quand il a entendu ceci il ressemblait à un ballon dégonflé et, il est descendu de la chaise.


Tout à coup, j'ai senti qu'il était tellement pitoyable que j'ai dit avec bonté: «Vous savez que nous sommes de bonnes personnes. Notre croyance nous enseigne à être de bonnes personnes et à devenir encore meilleures. Nous ne frappons pas quand on nous frappe et nous n'insultons pas quand on nous insulte. Nous traitons les gens avec bonté et bienveillance.» Le silence régnait dans la salle. Le chef et les autres gardes m'écoutaient silencieusement. J'ai parlé de la persécution et j'ai clarifié la vérité pendant quelque temps, jusqu'à ce que le chef du centre réalise tout à coup ce qui se produisait. Il a crié: «Ramenez-les! Ramenez-les!» J'étais la dernière à quitter la salle. Le chef m'a arrêtée, il m'a pointée du doigt et il a dit: «Vous êtes extraordinaire!»


Continuez à faire les exercices de Falun Gong pour décourager la perversité.


Dans la soirée du troisième jour après cet incident, un jeune homme m'a dit rapidement: «Je suis le chef de la cellule ici. Je serai libéré dans trois jours. Je t'admire vraiment! Je me rends compte également que le Falun Dafa est vraiment bon! Quand je sortirai, je chercherai d'autres pratiquants de Falun Gong, je veux pratiquer!» Il a alors dit: «Je ne suis pas venu ici pour te dire ceci. Je veux te dire que le département de la police municipale a téléphoné et ils prévoient t'envoyer à un autre centre de détention et te condamner à la prison. Ceci pourrait se produire ce soir ou demain matin.» Sur ces mots, il est parti rapidement.


Le lendemain matin, plusieurs fourgons de police se sont garés dehors devant la porte. Des pratiquants étaient appelés un par un, menottés et poussés dans des fourgons pour être envoyés à d'autres endroits. Deux pratiquantes et moi avons été envoyées au même endroit. Le policier responsable du transfert était le plus méchant du centre de détention. Il tenait une bouteille de boisson gazeuse et était sur le point de me frapper avec. Cependant, sa main s'est arrêtée dans les airs. Il m'a dit avec respect: «Vous devez être une diplômée universitaire.» Je lui ai dit: «Je pratique le Falun Gong, mais je n'ai pas encore reçu de diplôme!» En route, je lui ai parlé au sujet du Falun Gong. Il a écouté tranquillement.


Nous sommes arrivés au centre de détention après trois heures de l'après-midi. Nous étions environ quinze ou seize à partager une grande planche de bois.


Le Maître a dit:


«Je vous ai dit une phrase, je disais, qu'est-ce que Bouddha? Tathâgata veut dire «venir à son gré en marchant sur la vérité» c'est l'appellation des gens de ce monde, mais un véritable Bouddha, il est le défenseur de l'Univers, il doit prendre la responsabilité envers tous les facteurs positifs dans l'Univers. Mais, dans cette affaire, elles ont aussi manifesté pleinement la position de leur Xinxing après avoir dévié de la Loi, révélé totalement leur côté impur, c'est pourquoi sur certaines choses il y a beaucoup beaucoup d'interférences de toutes sortes qui n'auraient pas dû apparaître, c'est extrêmement semblable à la manifestation du Xinxing des élèves qui aujourd'hui font leur Xiulian personnel. «(«Enseignement de la Loi lors de la Conférence de Loi à l'Ouest des États-Unis»«dans Guider le voyage)


J'ai pensé: «Maintenant que vous m'avez amenée ici ; je n'ai pas l'intention de retourner! Je validerai le Fa partout où je me trouve!» À 18 heures ce soir là, j'ai commencé à pratiquer l'exercice «Pratiquer le Falun debout comme un pieu». Le garde a crié: «Arrêtes de pratiquer le Falun Gong!»» et il a poussé le bâton par le petit trou dans la porte. Je l'ai ignoré et j'ai continué. Il a ouvert la porte et il est entré. Je me tenais droite comme si j'étais une grande montagne et que personne ne pouvaient me faire bouger!


L'atmosphère dans la cellule est devenue tendue et tout le monde observait avec crainte. Le garde m'a contourné trois ou quatre fois et a demandé poliment: «C'est donc tenir la roue, n'est-ce pas?» Avec ces paroles, il est parti. Un peu plus tard, le chef du centre de détention est entré en vitesse et m'a dit: «Je vous prie d'arrêter! Je veux garder mon travail!» J'ai dit: «C'est l'heure de faire les exercices. Nous sommes innocents. Nous n'avons rien fait pour vous nuire.» Il ne savait plus quoi faire et il est parti. Dès lors, à 6 heure du matin et à 18 heures, nous faisions les exercices en groupe chaque jour. Nous avions également une copie de Zhuan Falun et les trois d'entre nous, étudions souvent le Fa ensemble.


Le soir du 1er octobre, quand nous étions sur le point de faire les exercices, le chef du centre de détention est entré en trombe. Il a dit: «Le maire et le chef du département de la police entreront bientôt pour l'inspection. J'ai été aimable avec vous, mais ils sont différents. Vous pouvez pratiquer après qu'ils soient partis.» Je lui ai dit: «Merci mais notre programme restera le même en toutes circonstances.» Il était très inquiet mais il ne pouvait rien faire. Il a frappé du pied et est parti. La pratiquante A et moi avons continué l'exercice. Tout à coup, j'ai entendu des personnes murmurer nerveusement: «Ils viennent ici, ils viennent ici!» Je donnais des instructions pour l'exercice, et entre les lignes, j'ai ajouté: «Ne bouges pas!» J'essayais de dire à la pratiquante A de ne pas s'inquiéter. J'avais les yeux fermés et je n'avais pas vu qu'elle était sur le point de faire un pas et d'arrêter l'exercice. Quand elle m'a entendu dire fermement «Ne bouges pas!», elle a reçu une onde d'énergie et sa crainte a disparu. C'est ce ce qu'elle m'a dit après. Elle m'a également remercié de l'avoir aidée à s'améliorer. Je lui ai dit: «C'était le Maître qui t'aidait par mes paroles.» Nous avons entendu quelqu'un dire à l'extérieur de la cellule: «C'est le Falun Gong qu'elles pratiquent, n'est-ce pas! Comment osent-elles le pratiquer ici?!» Le chef du centre de détention a dit: «Maire, la ville B ne pouvait pas les contrôler et les a envoyées ici. Elles seront renvoyées au loin dans quelques jours. Laissons-les tranquilles puisqu'il n'y a rien que nous pouvons faire pour les contrôler de toute façon.»


En cultivant fermement dans Dafa, des miracles se produisent


À ce centre de détention, on nous permettait d'aller aux toilettes deux fois par jour, une fois le matin et une fois le soir ; chaque fois nous n'avions que trois minutes, y compris pour se laver et se brosser les dents. Il y avait seulement quelques toilettes pour l'usage et je ne voulais pas concurrencer les autres. J'urinais donc dans la chasse d'eau. En moins de trois minutes, le garde a crié: «Sortez! Dépêchez-vous!» J'ai essayé de me soulager, mais il n'y avait jamais d'occasion. Trois jours plus tôt, j'avais envie de me soulager, puis la sensation est disparue. Jusqu'à ce que je revienne à la maison, pendant vingt et un jours, je ne me suis jamais soulagée, pas même une fois, mais je me sentais parfaitement bien.


Un après-midi, quand nous, les trois pratiquantes de Dafa, partagions ensemble, je me suis sentie tout à coup somnolente. J'ai fermé mes yeux et j'ai vu une scène: un moine d'une carrure majestueuse marchait sur un chemin montagneux dans une plantation. Le poème du Maitre «Affinité» dans Hong Yin m'est venu à l'esprit:


«Le grand Éveillé a le cœur encore plus clair,


Pour obtenir la Loi, il vient dans ce monde.


Des milliers et des milliers d’années ont passé,


L’affinité arrive, la Loi est accomplie.»


Je me suis tout de suite réveillée,


Le Maître a dit:


«Comme vous savez, un Bouddha ou une divinité peut abandonner sa vie pour les êtres vivants et pour l'intérêt de l'univers ; ils peuvent tout abandonner et même rester non touché par cela. Ainsi si vous été placé à leur position, pourriez-vous être comme cela?» (Traduction non officielle)» («Enseignement de la Loi à la conférence de Loi de la région ouest des États -Unis en 2004)


Une question m'est venue à l'esprit: «Peux-tu abandonner ta vie pour la vérité universelle?» J'ai dit fermement dans mon cœur: «Oui, Maître, je peux!»


J'ai commencé à réciter le Fa en silence. Je voulais mémoriser le Fa et le garder dans mon cœur. Mon sentiment durant ces quelques jours était: je ne sais pas ce qui arrivera. Mais avec le Maître et le Fa à mes côtés, le futur n'est pas incertain! Une nuit, vers 23 heures 30, tandis que je faisais la méditation, un garde a crié mon nom et a dit: «Emballes tes choses et sors rapidement!» Tout le monde s'est réveillé sous le choc. La chef de la cellules a rassemblé son courage et a demandé: «Où allez-vous l'amener?» La garde a répondu: «À la maison!» Tout le monde était étonné.


(A suivre)


Traduit de l'anglais au Canada