(Minghui.org)

Par un correspondant de la province du Hebei, Chine



Le 5 mars 2012, M. Zhou Xiangyang, un ancien ingénieur pratiquant le Falun Gong de l’Exploration Design Institute N°3 de la ville de Tianjin, a été arrêté et emmené à la prison de Guangbei de Tianjin pour la deuxième fois. Les policiers dans la prison l'ont torturé brutalement, l’attachant entre autre à un anneau de fer et lui administrant des décharges de bâtons électriques. Dans la ville de M. Zhou, le canton de Changli dans l’agglomération de Qingdao, 2.300 villageois ont signé des lettres de pétition pour l'aider. Cela a été rapporté à l’étranger et a beaucoup attiré l'attention. Les autorités chinoises, effrayées que le public n’apprenne la vérité au sujet de la persécution, ont fait harceler les signataires des pétitions par la police.



Le pratiquant de Falun Gong M. Zhou Xiangyang, un ancien ingénieur de l’ Exploration Design Institute N°3 du Ministère des Chemins de fer de Tianjin


Les villageois qui ont signé les pétitions sont allés faire appel devant le tribunal. Ils bouillonnaient et ont même ouvertement affiché leur ressentiment à l’encontre du Parti communiste chinois (PCC). Cela a rendu le PCC très nerveux. Quand les membres de la famille de M. Zhou ont soumis une lettre au département juridique de la ville de Tianjin, canton de Changli, et la ville de Qihuangdao, il n'y a eu aucune réponse. Il n'y a pas eu non plus de réponse du «Procuratorat» de Tianjin après une investigation pour la forme. Les secteurs où les pétitions ont été signées s'étendent du village local à près de dix municipalités dans le même canton. Le nombre de personnes qui ont signé la lettre est monté à 2.300. L'impact s'est développé. Ceux qui n'avaient pas connu M. Zhou ont également signé la pétition. Beaucoup de personnes avaient pensé à s’exprimer en faveur du Falun Gong auparavant, alors cette fois elles ont été très heureuses d'aider un pratiquant. Des médias d'outre-mer ont également couvert le phénomène. Quand des villageois ont été interviewés, ils ont été très francs et ont exprimé leur ressentiment à l’encontre du PCC. Certains ont dit: «ce parti est vraiment pervers, vraiment pervers!» La lettre de pétition a gagné en popularité et est devenue un sujet chaud pour la population. Beaucoup de personnes étaient heureuses d’avoir pu, sous le règne du PCC, exprimer leur position de manière droite. Certains ont également affiché des poèmes pour féliciter la population locale.



Près de 1.500 personnes ont signé localement la pétition exigeant la libération de M. Zhou et demandant que les personnes qui l’ont torturé soient traduites en justice


Instiller la peur est une pratique courante du PCC et c’est aussi une manifestation de sa propre peur. Il a récemment été dit que ceux qui avait signé la pétition ont été continuellement harcelés. Vers le 19 octobre, deux policiers du commissariat de police de la municipalité de Matuodian dans le canton de Changli, ville de Qingdao, de l'équipe de Houmatuo ont enquêté sur la pétition. Ces deux policiers sont allés voir la personne responsable du village. Il les a amenés à la fabrique de vêtements dirigée par le frère de M. Zhou. Le directeur de l’usine a appelé le chef d'équipe, et la police a commencé à provoquer les villageois qui avaient signé la pétition avec une photocopie de la pétition à la main, disant: «vous avez signé la lettre pour lui. Vous opposez-vous au parti ou quoi?» Un villageois a répondu: «nous avons signé la pétition pour aider M. Zhou. S'ils venaient à vous pour de l'aide, la signeriez-vous?! La personne responsable de notre village devrait également mettre son tampon dessus.» Les policiers sont partis.


Vers 16H00 le 3 novembre, deux policiers du Bureau de police de la municipalité de Changli et deux policiers du commissariat de la municipalité de Matuodian sont allés parler à un frère et à une soeur plus âgés de M. Zhou. Ils se sont enquis de la pétition et ont noté ce qu'ils avaient dit. Un frère aîné de M. Zhou a admis qu'il avait initié la pétition. Les policiers ont essayé de lui faire signer les notes qu'ils avaient pris, mais son père l’en a empêché. À environ 18H00, les gens du PCC sont partis après avoir dit qu'ils reviendraient.


Le 4 novembre, les policiers de gouvernement et du commissariat de police de Matuodian sont allés chez M. Zhou pour les harceler, demandant: «qui a écrit la pétition? Qui l'a envoyée? Qui a fait la photocopie?» Les notes qu'ils ont prises ce jour ont été laissées au commissariat de police. Ils ont demandé à un frère aîné de M. Zhou de venir signer les notes, et ont dit que s'il n'avait pas le temps, alors ils reviendraient le trouver. Les gens du bureau de police ont dit que cet ordre venait de plus haut puis a été filtré à chaque niveau au-dessous. Ils ont également mentionné quelques pratiquants qui avaient signé la pétition, disant qu'ils les rechercheraient. Plus tard le père de M. Zhou a emmené son fils aîné loin de leur maison.


Les gens ont fait appel au gouvernement en utilisant une pétition, totalement pour le bénéfice d’autrui. Cela devrait être encouragé par le gouvernement et la société. Cela prouve également que les gens ont un certain espoir que le gouvernement fera la bonne chose. Cependant, le PCC ne respecte pas la volonté de ses citoyens, et interprète cela comme une opposition au parti, ce qui est évidemment ridicule.


Il a été dit que cet appel soutenu par 2.300 personnes du district de Qinhuandao au nom des pratiquants de Falun Gong est la première fois que des gens ordinaires en Chine ont soutenu le Falun Gong ouvertement et à grande échelle ces 12 dernières années. Cela a rendu l’équipe dirigeante très nerveuse. Par conséquent, les gens de la ville de Tianjin et les «Bureau 610» de la province du Hebei y ont prêté beaucoup d'attention. Ils essayent de s'opposer à la volonté des citoyens et instillent la terreur pour empêcher l’affaire de s'étendre. Le 29 octobre, les gens de la division de sécurité intérieure de Tangshan ont arrêté l'épouse de M. Zhou, Li Shanshan, et l'ont amenée au centre de lavage de cerveau Tangshan. Elle a été plus tard transférée ailleurs, et sa localisation actuelle n'est pas connue.


La population locales et les médias d'outre-mer ont prêté une grande attention à cet affaire.


Le Chef du commissariat de police de la municipalité de Matuodian: +86-335-2069242



Traduit de l'anglais