(Minghui.org)

Par un correspondant de Guangzhou



La pratiquante de Falun Gong Mme Luo Liping de Guangzhou a été arrêtée par des agents du commissariat de police et du bureau d'administration de rue de Longfeng le 21 janvier 2010. Elle a été condamnée à dix-huit mois de travaux forcés. Quand sa peine a pris fin, elle a été persécutée pendant 45 jours de plus. Ci-dessous se trouve son propre récit de la persécution à laquelle elle a été soumise.


Arrêtée après avoir commandé des billets par téléphone


Quand j'ai appelé pour commander des billets pour le spectacle de Shen Yun à Hong Kong en janvier 2010, les persécuteurs du Parti communiste chinois (PCC) surveillaient mon téléphone. Plus tard, quand je suis allée solliciter le visa pour Hong Kong, les agents du régime ont confisqué ma carte d'identité.


Plusieurs jours plus tard, le personnel de l'administration de rue m'a trompé pour que j’ouvre ma porte. Quelques policiers étaient avec eux et sont immédiatement entrés en force et ont fouillé ma maison. Ils ont pris mes affaires personnelles, comprenant des livres et des documents de Dafa, des espèces, et un ordinateur. Ils m'ont arrêtée et emmenée au commissariat de police local. Le jour suivant, j'ai été envoyée dans un centre de détention.


J'ai été enfermée dans une petite cellule sombre au centre de détention, avec plus de dix autres personnes. Nous avons été gardés là jour et nuit. Quand nous dormions, il n'y avait pas assez de place et nous devions nous coucher sur le côté pressés l’un contre l’autre. Nous devions aussi assurer la surveillance à tour de rôle et si nous étions pris à somnoler pendant le service, nous étions maudits et les gardes donnaient violement des coups de pied dans les portes des cellules pour réveiller tout le monde. Chaque semaine, les gardes fouillaient nos lits et nos vêtements. Les gardiennes nous imposaient aussi une fouille au corps.


Après 17 jours dans le centre de détention j'ai été envoyée dans un camp de travaux forcés. Lors de mon examen physique, le docteur a dit que j'avais de l'hypertension. Les gardes ont néanmoins ordonné au médecin d'enregistrer que j’étais dans un « état normal » ainsi j'ai été envoyée au camp de travaux forcés.


Persécution au camp de travaux forcés pour femmes dans la province du Guangdong


J'ai été envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Chatou à Guangzhou fin janvier 2010. Il y avait 18 personnes par cellule. Les deux femmes dormant au-dessus de mon lit ont été affectées à me surveiller.


À ce moment il y avait plus de 20 pratiquantes détenues là, et chacune était surveillée par deux détenues. On ne nous permettait pas de pratiquer les exercices ni de parler à quiconque. Nous étions même suivies quand nous mangions ou allions aux toilettes. Si des pratiquantes n'acceptaient pas «d'être transformées», on ne permettait pas à leurs familles de leur faire passer des objets de nécessité quotidienne, de les appeler, ou de leur envoyer des lettres.


Plus tard, j'ai été forcée à effectuer de lourdes tâches. Depuis mai de cette année, nous avons été forcées à chanter des chansons communistes chaque matin. Nous devions continuer à chanter jusqu'à ce que le déjeuner soit prêt. Si nous ne chantions pas, tout le monde était envoyé dans l'unité de stricte discipline, enfermé dans une cellule pour la journée entière, et pas autorisé à aller au lit avant minuit, et toutes les pratiquantes avaient leur peine prolongée.


Le jour où, j'ai été libérée du camp de travail, au lieu de retourner à la maison, j'ai été envoyée dans un centre de lavage de cerveau et détenue là pendant 45 jours.



Traduit de l'anglais en France