(Minghui.org)

J’ai obtenu la Loi en septembre 1997. Au début je pratiquais seul. Les miracles que j’ai expérimentés, y compris la guérison de mes maladies, ont amené beaucoup de gens à vouloir pratiquer Falun Dafa. Plus tard, l’assistant local m’a demandé de devenir un assistant. En fait, je me comportais déjà comme tel à ce moment là. Lorsque d’autres personnes avaient besoin du livre Zhuan Falun, je faisais de longs trajets à vélo pour aller l’acheter. J’ai acheté un lecteur DVD de façon à ce que les pratiquants puissent voir les Neuf conférences du Maître à mon domicile. J’ai passé beaucoup de temps à regarder les cassettes des exercices, et je suis allé au centre général pour les assistants pour réapprendre les mouvements de façon à pouvoir les montrer avec plus de précisions aux autres. Lorsqu’un pratiquant était malade (éliminait du karma) je lui rendais visite et l’encourageais à être plus diligent. Même si je devais aller au travail et ne pouvait pas passer le voir, je demandais aux autres d’aller lui rendre visite.


À ce moment-là, j’allais travailler pendant la journée et prenais soin de mes enfants, de mes parents et faisais mon ménage la nuit. J’étudiais le Fa et faisais ma méditation la nuit. Je dormais seulement trois heures, puis prenais le lecteur audio pour aller au point de pratique pour un groupe de pratique à 6h le matin. Je corrigeais patiemment les mouvements des pratiquants. Lorsqu’un pratiquant ne venait pas au site de pratique pendant quelques jours, je lui rendais visite. Un des pratiquants avait du mal à se réveiller, alors je lui ai demandé d’apporter le lecteur audio. Cela lui a mis la pression parce qu’une vingtaine de personnes dépendaient de lui. Je lui rappelais aussi de régler son réveil pour éviter tout problème. J’ai organisé des sessions de partage de cultivation après que nous ayons étudié le Fa en groupe, afin que nous échangions à propos du Fa et de l’importance de cultiver.


Les pratiquants de notre groupe de pratique étaient très diligents. Au début, nous étudions le Fa une fois par semaine. Après avoir entendu que des groupes de pratique le faisaient deux fois par semaine, nous avons fait de même. Par la suite, nous nous somme mis à étudier tous les jours. Nous nous comparions sincèrement avec les autres, comment nous étudions, comment nous cultivions. Après avoir entendu que certains groupes commençaient à 4h du matin, nous l’avons fait aussi. Notre engagement dans la cultivation était total. Lorsque je ne pouvais pas me rendre à l’étude du soir parce que je faisais des heures supplémentaires où que j’avais des réunions d’assistants, les autres pratiquants ne me laissaient pas annuler l’étude et disaient: «Ne te fais pas de souci, lorsque tu n’es pas ici, nous t’aiderons à organiser le site de pratique. Nous étudierons le Fa et partagerons tous ensemble. Nous avons été occupés toute la journée. Tout ce que nous attendons est de pouvoir étudier le Fa.»


Les pratiquants pouvaient partager leurs pensées ouvertement et directement les uns avec les autres. Ils discutaient à propos de leurs problèmes et aidaient aussi les autres à identifier leurs insuffisances. Par exemple, au début, lorsque nous parlions de l’amélioration de notre xinxing après avoir étudié Zhuan Falun, un pratiquant a partagé une histoire concernant ses courses. Elle avait remarqué qu’un marchand de légumes ne lui avait pas rendu correctement la monnaie, et elle a pensé «Shifu utilise cela pour m’aider à éliminer l’attachement au profit personnel. Peut être est-ce un dû d’une vie précédente, je suis simplement en train de lui rendre.» Puis le jour d’après elle est revenue faire des courses et le marchand lui a simplement rendu la monnaie qu’il lui devait la veille. Un autre pratiquant lui a dit: «Tu a très bien cultivé. Je n’ai pas fait si bien. Lorsque j’ai remarqué qu’un vendeur de tofu ne m’avait pas rendu 2 maos (0.2 yuans), je suis retourné le voir pour lui demander la monnaie. Je l’ai aussi accusé de vol.» Une autre personne a dit aussi «J’ai été encore plus mauvais. Certains œufs que j’avais achetés étaient mauvais. Alors, je suis retourné voir le vendeur pour le gronder. J’ai aussi demandé à ce qu’il me donne d’autres oeufs en échange des mauvais.»


Un soir, plus de dix pratiquants faisaient la méditation assise. Une pratiquante était en larmes à cause de la douleur dans ses jambes. Après avoir terminé, elle a dit avec joie, les larmes coulant encore sur son visage «J’ai promis au Maître que je ferais la méditation assise en lotus pendant une heure et je l’ai fait!» Un pratiquant a dit «Je me suis assis à côté d’elle. En la voyant pleurer, j’ai pensé que je suis un homme, mai m’assied en demi lotus. Je dois aussi tenir une heure.» Il a réussi également.


Au site de pratique, nous avons essayé de progresser en prenant exemple sur les autres. Nous échangions beaucoup après avoir étudié le Fa le soir. Les pratiquants sentaient qu’ils pouvaient échanger n’importe quoi sans qu’on se moque d’eux. Par exemple, ils parlaient de toute sorte de tribulations comme l’élimination de son karma, les conflits, ou même parvenir à cesser de boire ou de fumer. Puis nous parlions de ce que nous devrions faire en nous basant sur Dafa. En nous basant sur notre état de cultivation nous choisissions les textes de Dafa appropriés pour étudier. Par exemple, après avoir étudié un chapitre de Zhuan Falun, nous étudions des articles du Maître sur la maladie, si plusieurs personnes expérimentaient des éliminations karmiques à ce moment-là. Lors de réunions au centre général des assistants, nous rapportions l’état de nos points de pratique. Je me souviens de la fois où l’assistant en chef m’a dit «Lorsque vous voyez un pratiquant avoir des problèmes, ne sautez pas sur l’occasion pour lui faire des reproches. Dans certains domaines il a bien cultivé. Félicitez le d’abord lorsqu’il fait bien, puis indiquez lui ses insuffisances. Et partagez comment vous avez découvert vos propres attachements et les avez ensuite éliminer dans la cultivation, qu’il ne sente pas qu’il est seul à avoir un problème, mais plutôt que nous cultivons tous ensemble. Cela est plus facile à accepter. De cette façon les gens élèvent leur niveau très rapidement.»


Depuis que j’ai commencé la cultivation, j’ai été occupé en permanence. Mon souhait était d’aider les autres à apprendre Dafa. Après avoir appris Dafa aux gens dans notre usine, nous avons mis en place de grand point de pratique où nous rendions dans d’autres mines et usines afin de diffuser Dafa le week end. Nous étions extrêmement occupés.


En juillet 1999, je suis allé vivre à Singapour, et c’est là que j’ai commencé ma cultivation dans la période de la rectification de Fa. Avant 2004, je me concentrais principalement sur le fait de parler des faits à propos de Falun Dafa. Après 2004, j’ai commencé à participer à divers projets au sein du journal The Epoch Times. En avril 2005, j’ai rejoint officiellement l’équipe de vente de publicités pour Epoch Times. À ce moment-là, où que j’aille, je clarifiais la vérité à mes clients. Beaucoup d’entre eux ont obtenu le Fa de cette façon. Je ne conduisais pas, alors je portais un gros sac partout où j’allais. Le sac m’a même fait une blessure à l’épaule. Dans le sac, je transportais les versions chinoise et anglaise de Zhuan Falun, des documents d’information, et des VCD sur le Falun Dafa, les versions anglaise et chinoise des Neuf commentaires sur le Parti communiste (aussi appelés Neuf commentaires) et les journaux de Epoch Times et une information sur la publicité. Il était tellement lourd qu’un jour la bandoulière a cédé.


Lorsque je parlais aux clients de Falun Dafa, beaucoup répondaient, «J’ai cherché cela depuis très longtemps.» Avec chaque client que je rencontrais, je m’assurais que je leur parlais de Falun Dafa pour éveiller leur mémoire. Les documents dans mon sac étaient vite distribués.


Un gentleman âgé du Straits Times, le plus grand journal en anglais de Singapour m’a contacté pour prendre rendez-vous. Lorsque nous nous sommes rencontrés, il m’a dit qu’il était un ancien rédacteur en chef avec plus de trente ans d’expérience. Il m’a dit que les rédacteurs de son journal lisaient Epoch Times en anglais et en chinois. Bien qu’il ne le trouvait pas suffisamment professionnel dans l’écriture et la composition, ils le lisaient pour son contenu. Il a dit que notre journal leur ouvrait une fenêtre sur le monde extérieur. Spécialement les articles concernant les démissions du parti communiste chinois (PCC) et ses organisations affiliés, il a dit que nous devrions être sérieux sur ce sujet. Il nous a dit qu’il serait content de nous apprendre à écrire et à composer, en particulier la Une. Notre journal est gratuit, mais si nous devions le vendre, la Une est importante. Si les lecteurs l’appréciaient, ils achèteraient le journal même s’il ne fait que quelques pages. Pendant notre discussion, je lui ai parlé du Falun Dafa. Il m’a dit qu’il voudrait bien lire Zhuan Falun et m’a demandé la version en anglais. J’ai pris un exemplaire dans mon sac et le lui ai donné. Il a aussi dit qu’il voulait lire les Neuf commentaires alors je lui ai donné la version en anglais. Ensuite, il a dit qu’il voulait lire les documents sur Dafa pour comprendre la mise en scène de l’«auto immolation de Tienanmen.» Je lui ai donné les documents et VCDs, et un numéro d’Epoch Times. A ce moment-là, j’ai su que mon sac contenait vraiment tout ce dont j’avais besoin.


Toutes ces années, où que j’allais et qui que je rencontrais, je leur disais les faits à propos de Falun Dafa et les aidais à quitter le PCC et ses organisations affiliées. Un client agent immobilier m’a demandé un rendez-vous. Il ne voulait pas faire de publicité dans Epoch Times mais m’a demandé de venir travailler avec lui. Il était impressionné par mes capacités, et m’offrait un salaire d’au moins 10.000 dollars de Singapour (environs 5800 euros) par mois mais j’ai refusé poliment. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi j’abandonnais un si bon salaire et préférais travailler pour Epoch Times. Je lui ai parlé davantage de Dafa, et je lui ai expliqué que je préférais le travail à Epoch Times. Parce qu’ils rapportent des nouvelles non censurées, en particulier ce qui concerne le Falun Gong. Je dois informer tout le monde de la vérité concernant Falun Dafa et avec Epoch Times, je peux le faire. J’attends le jour où la vérité sera connue du monde entier et où mon Maître recevra justice. Il a pris les documents et a dit: «Je suis fier que votre Maître ait des disciples tels que vous.»


Ces événements ont eu lieu dans le passé. Actuellement, je suis toujours très occupé, mais je ne suis plus aussi diligent. Je me demande: “Où est passé mon bon cœur initial pour mes compagnons de pratique? Où est ce cœur qui veut s’occuper et prendre soin des autres? Où est ma détermination pour vendre des publicités pour Epoch Times? Où est ma détermination pour endurer des difficultés? ” Dans mon sac, il n’y a plus rien d’autre que ce qui concerne Epoch Times. Il est plus léger et ma détermination à sauver les être est aussi plus faible.


Bien que je discute toujours des faits concernant Falun Dafa et leur conseille toujours de démissionner du PCC, je suis différent de ce que j’étais avant. J’ai moins de passion. Après avoir étudié les conférences du Maître «Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa» et «Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa» je me suis graduellement éveillé, je souhaite retrouver ma passion initiale et ma diligence.


J’ai rencontré un client hier. Il voulait quitter le PCC. Sa femme était présente aussi, et voulait également le quitter. Il a dit qu’il avait vu les bénéfices de quitter le PCC et voulait complètement s’en séparer. Il a dit «Désormais qui devrais-je suivre? Laissez-moi suivre le Maître du Falun Gong.» Il voulait lire Zhuan Falun mais je n’en n’avais pas dans mon sac et je l’ai beaucoup regretté. J’ai su que je n’étais pas aussi passionné qu’avant.


Lorsque j’ai regardé à l’intérieur, mon environnement a changé. Mes attachements cachés ont été exposés dans différentes situations. Lorsque je n’étudie pas bien le Fa, et ne parviens pas à regarder à l’intérieur et à cultiver solidement, je ne cultive pas aussi bien. Si je ne cultive pas et n’élimine pas mes attachements, comment puis-je bien coopérer avec les autres pratiquants? Je serais alors malheureux lorsque je vais rencontrer des conflits et aurais le regard tourné sur les insuffisances des autres. Les conflits ne seront plus une opportunité pour m’améliorer, mais au contraire des problèmes qui me bloquent où même empêchent notre groupe de coopérer. Je fais toujours le travail de Dafa, mais si je ne résous pas les problèmes dans mon cœur, comment puis-je bien faire ces choses? Je sens que je me suis laissé piéger dans cette situation depuis un certain temps et que cela m’a épuisé.


Maître si dans «Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa»


«J'aimerais vous voir tous retrouver votre enthousiasme et retrouver votre meilleur état en tant que pratiquants.»


En suivant les mots du Maître, je me suis rappelé mes expériences de cultivation passées et les ai partagées avec tout le monde dans cet article. J’espère que nous pourrons partager nos compréhensions et expériences récentes après avoir étudier le Fa du Maître , retrouver la passion que nous avions, et retourner à notre meilleur état de cultivation, afin de bien faire les trois choses et de sauver tous les êtres.



Traduit de l'anglais en Europe