(Minghui.org)

Nom: Lui Demei (吕德梅)
Sexe: Féminin
Age: Inconnu
Adresse: Inconnue
Profession: Retraitée du bureau de sylvicutlure de Hebei de la province du Heilongjiang
Date de l’arrestation la plus récente: 18 octobre 2011
Dernier lieu de détention: Centre de détention de Hebei (鹤北看守所)
Ville: Hebei
Province: Heilongjiang
Sévices subis: travail forcé, rééducation, coups, torture, et détention


Mme Lui Demei a été plusieurs fois persécutée par le parti communiste chinois (PCC) du fait de sa croyance persistante dans sa pratique de Falun Gong au cours de ces dernières années. Son mari a dû la faire sortir déjà deux fois du centre de détention. Le 18 octobre 2011, en matinée, la police s’est illégalement introduite chez elle. Sa situation actuelle est inconnue.


Le 18 octobre, en matinée, alors que Mme Liu était seule à la maison, un étranger est venu lui demander si son mari était là ou non. Elle a répondu: «Il n’est pas à la maison.» Puis l’étranger est parti. Mme Liu a trouvé cela étrange alors elle est allée chez un voisin. La police est ensuite allée chez ce voisin et elle a menotté Mme Liu. Ils l’ont traînée jusqu'à un véhicule de police et l’ont emmenée. Son mari est rentré du travail vers 17h et il a vu qu’il n’y avait personne à la maison, bien que la porte n'était pas fermée à clef. Le voisin lui a ensuite raconté ce qui était arrivé à sa femme. Cela a été confirmé par quelqu’un qui lui a téléphoné et qui lui a dit que sa femme se trouvait dans la ville de Hegang, qui a ensuite raccroché.


Le mari de Mme Liu a dit: «Lui Demei ne peut plus vivre si elle arrête de pratiquer le Falun Gong parce que son diabète est très grave.»


Ce qui suit décrit les expériences de Mme Liu avec deux arrestations, détention, et torture jusque qu'au point d'être incapable de marcher. Finalement après tout cela, elle a été ramenée du camp et du centre de détention par son mari.


Le 25 janvier 2005, Mme Liu a clarifié les faits sur le Falun Gong à un collègue de l’usine de Yuefeng. Cette personne l’a dénoncée aux autorités et la police est venue pour l’emmener au bureau 610. Plus tard elle a été condamnée à deux ans de camp de travaux forcés et elle a été détenue au camp de travaux forcés de Xigemu dans la ville de Jiamusi, province du Heilongjiang.


Au camp de travaux forcés de Xigemu, elle a été forcée de faire 10 heures de travail chaque jour. Ce travail consistait à s’asseoir dans une salle noire et froide pendant longtemps, où elle n’était pas autorisée à bouger, ni à parler. S’il elle n’arrivait à terminer la corvée, elle devait faire des heures de travail supplémentaire. Les gardes frappaient constamment et insultaient les pratiquants chaque jour. Elle a été en détresse mentale et physique pendant longtemps.


La santé de Mme Liu s’est détériorée dans ces circonstances, et en conséquence elle a fait une rechute de diabète. De plus, un côté de son corps est devenu paralysé, et elle devait se faire aider des autres pour marcher. Malgré cela, les gardes ne l’autorisaient pas à se coucher pour se reposer. À la place, ils ordonnaient à deux ou trois personnes de l’accompagner dans la salle de travail chaque jour. Même si elle ne pouvait faire aucun travail, il lui ordonnait de s’asseoir sur le sol froid toute la journée, avec ses mains et ses pieds glacés.


Hong Wei, le directeur des gardes, a raconté aux gens qu’elle jouait la comédie. Les gardes ne l’ont pas autorisée à passer un examen médical jusqu’à deux jours après que Hong Wei ait fait cette insinuation. Les résultats ont montré que sa glycémie dépassait 18, ce qui était la cause de sa paralysie partielle. Sa maladie était très sérieuse pouvant la mener à ne plus, du tout, pouvoir marcher, même avec un support. Elle était tellement malade qu’elle ne pouvait plus prendre soin d’elle-même. Le diagnostic hospitalier a suggéré un avis médical, mais les autorités du camp de travail n’ont fait que le reporter. Ils ne l’ont pas relâchée bien que sa condition physique n’ait fait que s’aggraver. Ils ont aussi extorqué plus de 10 000 yuans à sa famille avant de les autoriser à venir la chercher. Elle a été ramenée du camp de travaux forcés par son mari.


Vers 5 h, le 21 juillet 2009, la police s’est introduite chez elle et l’a de nouveau arrêtée. Ils ont mis son domicile à sac et ils ont pris possession de la seule télévision et des lecteurs de DVD dont la famille disposait, ainsi que des documents de clarification de la vérité de Falun Dafa. Le directeur Liu Chao, directeur adjoint Guo Shujun, chef Wang Zhihai, et d’autres personnes du bureau 610 sont tous arrivés à son domicile. Ils ont enregistré toute la procédure de la mise à sac de son domicile et, ils ont continuellement fait passer la vidéo sur la télévision du bureau de sylviculture de Hebei pendant trois jours pour essayer de menacer les gens et pour interférer avec les gens qui apprennent la vérité au sujet du Falun Gong.


Les agents du bureau 610 et le département de police ont menacé les membres de la famille de Mme Liu en disant que Mme Liu ne serait pas relâchée avant que sa famille ne paie. En attendant, ils ont forcé sa famille à la persuader d’abandonner sa pratique de Falun Gong. Mme Liu leur a dit fermement: «Il n’y a rien de mal à pratiquer le Falun Gong.» Pour cela la police l’a, de nouveau, emmenée au camp de détention.


En seulement quelques jours, du 21 au 29 juillet, Mme Liu a été persécutée au point de ne plus pouvoir marcher, à nouveau et, d’avoir besoin de deux personnes pour l’aider à se déplacer jusque la salle des toilettes. Les gardes du Centre de détention de Hebei avaient peur d’être reconnus responsables si Mme Liu devait mourir sur place, alors ils l’ont emmenée à l’hôpital pour passer un examen médical. Les résultats ont montré que sa glycémie était de nouveau très élevée. Elle n’avait même plus de sensation quand les médecins effleuraient son pied. Les agents du bureau 610 ont senti que Mme Liu était très malade alors ils ont extorqué 5 000 yuans à sa famille avant de les autoriser à venir la chercher. Le mari de Mme Liu a dû aller emprunter de l’argent chez différentes personnes afin d’obtenir ce montant pour faire libérer sa femme. Son mari l’a de nouveau portée hors du centre de détention.



Traduit de l’anglais en Belgique