(Minghui.org)
Nom
: Han Xinlin (韩新林)
Sexe : féminin
Âge : inconnu
Adresse : Qinghuangdao, Hehei
Date de l'arrestation la plus récente : 25 juin 2010
Dernier lieu de détention : Camp de travaux forcés de Kaiping (开平劳教所)
Ville: Tangshan
Province: Hebei
Sévices subis: électrochocs, privation de sommeil, travaux forcés, lavage de cerveau, coups, confinement solitaire, torture, contrainte physique, maison saccagée, refus de l'utilisation des toilettes
Lorsque Mme Han Xinlin a été attaquée par un voyou en juin 2010, le policier a arrêté Mme Han et l'a emmenée au deuxième Centre de détention de Qinghuangdao ! L'officier a laissé partir le criminel au lieu de protéger la victime. Après 13 jours de détention, Mme Han a été transférée au camp de travaux forcés de Kaiping à Tangshan. Voici le compte-rendu de Mme Han.
La police libère le voyou et arrête une personne innocente
Vers deux heures du matin le 25 juin 2010, j'étais en chemin pour l'horaire matinal à mon travail. Alors que je marchais sous le pont Jiaoyunli de Qinghuangdao, un homme a subitement sauté et m'a coincée avec ses bras. J'ai utilisé toutes mes forces pour l'éloigner. Je l'ai alors mis en garde de ne pas faire de mauvaises actions, car il recevrait le châtiment. Je lui ai aussi dit les faits sur le Falun Gong. Il ne croyait pas ce que je disais et a même affirmé qu'il me rapporterait comme étant une pratiquante de Falun Gong, ainsi il serait payé plusieurs centaines de yuans.
Il est venu vers moi, mais j'ai évité sa prise. Il a ensuite appelé la police. Lorsque le policier est arrivé, il ne m'a donné aucune chance de dire quoi que ce soit. Le voyou a dit à l'officier qu'il était lié à certains vétérans haut-gradés de l'armée du Parti communiste. Le policier semblait le prendre au mot et il a eu peur de la puissance d'un cadre de haut rang du PCC, il a laissé l'assaillant partir. Toutefois, l'agent m'a emmenée au poste de police de la rue Jianshe.
J'ai été emmenée dans une pièce et surveillée par un garde. À huit heures, les officiers de la Division de la sécurité intérieure sont arrivés et m'ont interrogée. Ils m'ont ordonné de signer un mandat de détention, ils ont pris ma photo et mes empreintes digitales. J'ai refusé de coopérer avec leurs demandes. Les policiers m'ont alors malmenée. Un policier m'a tirée par les cheveux, m'a frappée à la tête et m'a giflée. Deux autres policiers ont pris de force ma photo et mes empreintes digitales.
Persécution au camp de travaux forcés de Kaiping à Tangshan
J'ai été arrêtée et emmenée au camp de travaux forcés de Kaiping à Tangshan le 9 juillet 2010, pour une durée d'un an. J'ai été forcée de porter l'uniforme de la prison. Le premier jour, plus de dix personnes, dirigées par Wang Wenping, m'ont attachée à une chaise et m'ont coupé les cheveux. Lire les livres du Falun Gong, faire les exercices de Falun Gong et parler du Falun Gong, tout cela était interdit. Si je devais descendre pour acheter des biens dans un magasin ou utiliser les toilettes, je devais me présenter à eux d'abord. Des prisonniers ont été assignés pour me suivre et me surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Dans la matinée du 12 janvier 2011, tandis qu'une autre pratiquante et moi émettions les pensées droites, le policier Liu Liying est entré dans la chambre et nous a frappées toutes les deux. Liu a attrapé une culotte sur le sol l'a jetée sur l'autre pratiquante. Au même moment, les policiers Jia Fengmei, Yan Hongli, Yang Haifeng et d'autres, y compris le détenu Zhang Fengxia, sont également arrivés. Ils ont sauté sur nous, nous ont traînées et nous ont poussées à l'extérieur. Zhang Fengxia m'a attrapé par les cheveux et m'a tirée dans le couloir. Quand une pratiquante a vu la scène, elle a essayé d'arrêter le policier. Le policier a frappé la pratiquante, ce qui l'a fait saigner du nez.
Quand un autre pratiquant a également essayé d'empêcher la brutalité, Zhang Fengxia a asséné de coups de poing la poitrine de la pratiquante. Ils m'ont jetée au sol, puis ils m'ont traînée aux toilettes d'un bureau. Ils m'ont acculée contre le mur. Liu Jie a donné à Yan Hongli une matraque électrique, qu'elle a utilisée pour m'électrocuter la main gauche jusqu'à ce que celle-ci saigne et soit meurtrie. Li Dayou a instruit Yan sur la façon d'utiliser la matraque pour ne pas s'électrocuter. Ils m'ont ensuite suspendue à un tuyau de chauffage au plafond. C'était pendant l'hiver glacial. J'avais les pieds nus et je portais des vêtements légers. Li Dayou a dit : « Savez-vous que ceci est un camp de travaux forcés, les exercices de Falun Gong ne sont pas autorisés ici. » Liu Liying, Jia Fengmei et Yan Hongli m'ont insultée à tour de rôle. Ils m'ont affublée de noms honteux et sales.
Reconstitution de torture : électrochocs avec des matraques électriques
Vers seize heures, ils m'ont emmenée dans un autre bureau. J'ai été menottée à une chaise en bois. Je ne pouvais pas bouger. Mon nez coulait et je grelottais de partout. Un prisonnier a vu ma situation et a mis une couverture sur moi. Je n'avais pas mangé de vrai repas depuis le jour où j'avais été arrêtée. Wang Wenping et plusieurs autres m'ont traînée à la clinique du camp dans la matinée. Quand je suis entrée, j'ai vu sept personnes qui attendaient là, prêtes à me gaver.
Ils m'ont gavée sur le lit. Wang Wenping m'a demandé si j'allais manger et continuer à faire les exercices de Falun Gong. J'ai dit que je continuerais à faire les exercices. Elle m'a immédiatement giflée. Elle m'a de nouveau demandé si j'allais manger. Je lui ai dit que j'avais bu un peu d'eau dans la matinée et que j'avais mangé deux biscuits, est-ce qu'ils ne comptent pas comme manger ? Avais-je besoin d'elle pour me dire comment je dois manger ? Wang Wenping n'a pas dit un mot. J'ai été emmenée au bureau précédent. Quand il a fait nuit, j'ai été enfermée dans une pièce froide et humide. La fenêtre était recouverte d'une épaisse couche de givre. J'ai été menottée à une chaise et je ne pouvais pas bouger. Yan Hongli a ordonné aux autres de ne me donner ni couvertures ni vêtements. Ils voulaient me faire geler. Yang Haifeng a dit que personne ne pouvait rester ferme sous une telle torture. Les sept jours d'isolement ont été approuvés par le chef du camp de travail. Si un pratiquant ne cède pas au bout de sept jours, la torture sera prolongée pendant sept jours supplémentaires. Sept jours ont passé, mon visage et mes mains étaient violets et bleus en raison du froid et du manque de circulation. Mon corps frissonnait de partout. Pendant ces sept jours, je ne fus pas autorisée à utiliser les toilettes, mais je devais uriner dans la pièce, il n'y avait aucun moyen de se laver ou de se brosser les dents.
Le 8 mars, ils convoqué plusieurs pratiquantes pour qu'elles sortent de leurs cellules. Si une pratiquante résistait, elle serait battue. Lorsque je suis sortie de la cellule, Yan Hongli, Yang Haifeng et Wang Wenping m'ont poussée dans une chambre froide et humide. Un prisonnier était déjà là à m'attendre. Ils m'ont forcée à revenir vers le bord du lit. Wang Wenping a dit : « Avez-vous chanté une chanson de Falun Dafa hier ? Chanterez-vous encore ? » J'ai dit : « Oui. » Wang m'a giflée au visage, puis il m'a demandé si je voulais encore faire les gestes des mains : « Oui », dis-je. Wang m'a giflée, puis m'a demandé si je chanterais et ferais les gestes des mains à l'avenir. J'ai dit que je ferais tout ce qu'un pratiquant de Falun Gong doit faire. Wang m'a giflée à nouveau. Comme Wang a commencé à me frapper encore une fois, j'ai utilisé mon bras pour bloquer sa main. Ils m'ont immédiatement poussée sur une chaise et m'ont menottée. J'ai crié : « Falun Dafa est bon. » Wang Wenping m'a tenu la bouche et m'a déchiré les lèvres, tout en criant farouchement : « Je vous laisse crier, je vous laisse crier. » Ils ont ensuite utilisé un bandage pour me fermer la bouche. J'ai gelé pendant sept jours supplémentaires ainsi et je n'étais pas autorisée à dormir.
Reconstitution de torture : la chaise de fer
Pendant que j'étais dans le camp de travaux forcés, mon mari et mon beau-père se sont rendus au poste de police de la rue Jianshe pour demander pourquoi j'avais été arrêtée et pourquoi l'agresseur avait été relâché. Le chef du poste de police, Jiang Zhuo, a crié après eux et les a accusés de s'ingérer dans les affaires de la police, il les a même menacés de les arrêter. Jiang a dit aussi : « Sa parole ne peut pas être utilisée comme preuve. Si vous voulez accuser la police de ne prendre aucune mesure, on s'en fout. » Après cela, ils ont forcé ma famille à se déplacer, ils n'ont pas permis que nos enfants soient inscrits à l'école et ils ont bloqué le salaire de mon mari pendant plusieurs mois. Tout ceci a apporté d'énormes pressions mentales et physiques sur ma famille.
Traduit de l'anglais au
Canada
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