La Police de Shenzen prive des pratiquants de leur droit résidentiel

(Minghui.org)

Une pratiquante de Falun Gong à Shenzen a été illégalement détenue dans un centre de détention et a été relâchée seulement après qu'elle ait souffert d'insuffisance rénale causée par la persécution. Néanmoins, la police locale l'a arrêtée de nouveau quelques jours plus tard et a saisi son permis de résidence. La police a prétendu avoir un document qui déclarait que les pratiquants de Falun Gong ne sont pas autorisés à avoir un permis résidentiel. La persécution du Falun Gong par le Parti communiste chinois est allée si loin qu'elle va jusqu'à priver les pratiquants du droit d'avoir un endroit où vivre. Ce qui suit est le compte-rendu par une pratiquante de la persécution qu'on lui a fait subir :


J'ai été relâchée d'un centre de détention le 4 décembre 2010 alors que j'étais à l'article de la mort. Sans prévenir, vers 17 heures le 5 janvier 2011, un fonctionnaire chargé de la sécurité dans ma communauté, accompagné de quelques policiers, sont venus dans mon logement locatif, ont fouillé partout et ont tout mis sens dessus dessous dans le but de trouver de soi-disant preuves pour justifier de poursuivre ma persécution. Ils ont saisi mon permis de résidence, mon ordinateur et d'autres effets personnels. Ils m'ont aussi emmenée au poste de police où plusieurs agents ont tenté deux fois de me prendre en photo. Je les ai prévenu : « À cause de la persécution, je suis maintenant une patiente avec insuffisance rénale. Vous allez être tenus pour responsables si quoi que ce soit m'arrivait. Je n'ai rien fait de mal, pourquoi voulez-vous me prendre en photo ? »


Les fonctionnaires ont plus tard rapporté la situation à leur supérieurs et ont cherché des instructions et plusieurs heures plus tard ils ont dû me ramener à la maison. Néanmoins ils ont annulé mon permis de résidence. Mon permis de résidence m'avait été remis après avoir été approuvé il y a près de deux ans. La police a même prétendu qu'ils avaient un document déclarant que les pratiquants de Falun Gong ne sont pas autorisés à avoir des permis de résidence.


La police m'a menacée, disant que je devais quitter ma maison. Ils ont aussi fait pression sur mon propriétaire, le pressant de ne pas me louer la maison. Je vis là depuis plus de trois ans et je m'entend bien avec mes voisins.


Je suis allée au poste de police plusieurs fois pour demander mon permis de résidence, mais les fonctionnaires ont dit qu'ils l'avait transféré à leurs supérieurs. Je suis allée pour parler avec le chef du poste de police et il m'a dit que je devais déménager. Je suis ensuite allée au département de police mais on m'a interdit de rencontrer les fonctionnaires. Je suis par la suite allée au bureau d'appels du département de police de Bao'an, mais ils ont évité mon cas quand ils ont appris qu'il était relié au Falun Gong.


Je n'ai aucun moyen de poursuivre la police qui m'a battu jusqu'à l'invalidité au centre de détention et je ne peux pas non plus récupérer les 500 yuans qu'ils m'ont volé. J'étais encore harcelée après avoir souffert de sérieux problèmes rénaux suite à la persécution. Maintenant mon permis de résidence a été annulé et j'ai été obligée de déménager.


« Où y a-t-il un endroit sûr où vivre pour un pratiquant de Falun Gong ? »


Traduit de l'anglais au Canada