(Minghui.org)

Je m'appelle Song Guixiang et je viens de la région de Guangfu, ville de Tonghua, province du Jilin. Le 22 octobre 2010 mon mari Wang Quanliang faisait des travaux de construction à la maison quand une douzaine de policiers sont entrés en trombe dans notre cour sans montrer aucune pièce d’identité et sans donner d’explication pour leur intrusion. Ils ont commencé à battre mon mari qui à appelé à l'aide. Un des policiers a dit :« Prends quelque chose pour lui couvrir la bouche afin que les voisins ne l'entendent pas ». Je faisais la cuisine quand j'ai entendu ses cris et je me suis précipitée dehors. A l'instant où j'ai atteint la porte des policiers en civils m'ont poussée par terre, puis m'ont portée dans la salle de séjour et m'ont jetée sur le divan. Quand j'ai essayé de me lever ils m’en ont empêché de force. L'un d'entre eux a dit que si j'essayais de nouveau de me lever qu’il me battrait. Plusieurs autres policiers ont commencé à piller la maison. Ils ont pris notre téléphone portable, des C.D., des radios, de l'argent,(qui a été rendu ensuite), un ordinateur et de nombreux objets personnels.


Quatre ou cinq hommes ont porté mon mari vers une voiture et l'ont emmené au Commissariat de police de Guangming où il a été mis à nu, attaché à un une chaise métallique froide et enfermé pendant toute une nuit. Après avoir saccagé la maison pendant une heure, un des policiers a convaincu faussement mon fils qui venait d'arriver de l'école de le suivre au commissariat. Il lui a dit : « Une fois que nous aurons fait l'inventaire détaillé de vos affaires vous pourrez les reprendre ». Mon fils les a cru et il a été emmené avec nous. Dès notre arrivée au commissariat de Guangming nous avons été emprisonnés dans une cellule métallique. Une demi-heure plus tard, mon fils a été emmené au sous-sol du Bureau de la sécurité publique de la ville de Tonghua où il a été attaché à une chaise métallique froide et enfermé lui aussi pendant une nuit. Le lendemain matin mon fils a subi un interrogatoire par Li Jian le chef adjoint du commissariat Guangming. Il a enlevé la chemise de mon fils puis lui en a couvert la tête. Il a commencé alors à lui frapper la poitrine en le menaçant en même temps. Il disait : « Il n'y a pas d'électricité en ce moment donc la caméra de surveillance ne fonctionne pas... vous allez me voir vous emmener en enfer ».


Mon mari, Wang Quanliang a 51 ans. Auparavant il souffrait de nombreuses maladies inhabituelles et faisait aussi de l'hypertension. Il aimait aussi boire et il profitait des autres. Mais à partir du moment où il a appris le Falun Gong, il a appris à se conduire selon les principes de Vérité-Compassion-Patience. Non seulement s’est-il débarrassé de ses mauvais penchants mais ses problèmes de santé ont aussi été guéris. La vie de notre famille a rapidement changé pour le mieux.


Depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en 1999 des agents du Département de police du Guangming nous ont harcelés souvent, ils ont saccagé notre maison, confisqué ce qui nous appartient sans raison, ils nous ont arrêtés illégalement et ils nous ont conduits dans des prisons, des camps de travaux forcés et ils nous ont même envoyés à des sessions de lavage de cerveau.


Le 22 octobre 2010, des policiers en civil sont entrés chez nous en trombe, Ils m'ont tordu le bras, ils ont battu sauvagement mon fils et ils ont emprisonné toute ma famille. Sous cette pression intense et le stress psychologique mon mari et moi avons commencé à faire de l'hypertension et les problèmes cardiaques ont repris.


Nos voisins ont souvent essayé de nous aider en allant demander notre libération au commissariat de Guangming. Le chef Cao Fang du commissariat Guangming leur disait « Nous ne recevrons pas les membres de la famille de Wang Quanliang ». Ils y allaient chaque jour et chaque jour, on les jetait dehors parfois à coups de pieds par quatre ou cinq agents. Comme ils n'avaient pas d'autres choix ils se sont adressés au Bureau de la sécurité Nationale du District de Dongchang. Le Bureau de la sécurité nationale a essayé de mettre la responsabilité sur le Bureau de la sécurité publique mais le Bureau de la sécurité publique ne voulait pas les recevoir non plus. La seule aide que mon fils a été en mesure d'apporter a été d'aller au Bureau des appels de la ville demander de l'aide. Leur réponse a été qu'il lui fallait de toutes façons retourner au département habilité pour traiter sa demande et qu'eux à leur tour en référeraient au personnel approprié. Mais pour autant, quand mon fils est retourné au commissariat, personne n’a voulu lui adresser la parole. La seul chose qu'il a pu faire a été de marcher de long en large devant le commissariat chaque jour pendant deux semaines. Un jour un agent de police lui a dit : « Vous voir ainsi marcher de long en large chaque jour par un temps glacial me fait du mal aussi. Il n'y a pas assez de preuves dans le cas de votre père et maintenant il a été libéré. Allez donc voir Jin Guiquan du Bureau de la sécurité nationale de Dongchang. Il a promis qu'il ferait faire les papiers au cours des quelques jours à venir et votre père pourra rentrer à la maison ».


Le 21 janvier 2011, mon fils a rencontré Jin au Bureau de la sécurité nationale de Dongchang. Jin répétait sans arrêt la question: « Est-ce que vous et votre mère êtes allé au Bureau des appels »? Il a téléphoné au Commissariat de Guangming et s'est rendu compte qu'il n'y avait pas assez de preuves pour condamner Wang. Pour se venger d'être allé au Bureau des appels, il a appelé mon fils et l'a détenu pendant deux heures en essayant de pousser mon fils à inventer des preuves pour condamner son père. Quand il l'a rencontré de nouveau, Jin lui a dit d'un ton coléreux : « Vous ne me dites pas la vérité. Ne me parle pas ». Puis il a dit au gardien au première étage : « Si ce gars là reviens me voir encore une fois ne le laisse pas monter ».


Les paroles de Jin ont bouleversé mon fils. Une fois rentré à la maison il est tombé malade avec de la fièvre et a dû rester au lit pendant deux jours. Cela fait déjà 90 jours que mon mari est emprisonné.


C'est maintenant le Nouvel An chinois. Mon mari est emprisonné sans motif. Mon fils a été battu sauvagement par la police et perdu son travail à cause de leur harcèlement. Mon bras droit me fait encore mal d'avoir été tordu par les policiers. Nous souffrons et nous nous faisons bien du souci.


Traduit de l'anglais en France