(Minghui.org)
Ces dernières années, de nombreux avocats ont osé dire la vérité, défendre des pratiquants de Falun Gong et maintenir la justice. Cependant, les services juridiques, l'action judiciaire et la sécurité publique de la ville de Fuzhou emploient différents moyens afin d'empêcher les avocats d'exercer leurs droits légaux.
Ce qui suit sont de courtes descriptions de quelques cas typiques.
I. Un policier indisponible, l’avocat est incapable de rencontrer son client
M. Zuo Fusheng, un pratiquant de Falun Gong, travaillait dans le bureau du chemin de fer de Fuzhou. Le matin du 19 janvier 2011, il a été arrêté par un groupe de personnes dont on ignore les identités. Ils lui ont saisi son argent liquide, ses cartes bancaires, ses cartes d’achat, ses clefs et d'autres articles qu'il portait sur lui. Ils ont ouvert la porte de son domicile avec la clef et ont menti à sa grand-mère de presque 80 ans en disant qu'ils étaient ses collègues. Alors ils ont fouillé sa maison, ont pris des objets de valeur, tels que des ordinateurs, et ont laissé un avis de détention criminelle signé par le bureau de la sécurité publique du district de Cangshan.
Le 14 février, l'avocat de M. Zuo est allé au premier centre de détention de la ville de Fuzhou pour le rencontrer. Cependant, le centre de détention a dit que pour la rencontre, la personne s’occupant du cas devait être d’accord et être présente lors de la réunion. En faisant une recherche, il s’est avéré que la personne s’occupant du cas était Lin Feng du bureau de la sécurité d'état.
L'avocat a appelé le bureau, mais la personne qui a répondu au téléphone a dit qu’il ne connaissait pas Lin Feng. Plus tard, la famille a trouvé le numéro du téléphone portable de Lin Feng et lui a téléphoné le 16 février. Une personne a répondu au téléphone mais a résolument nié qu'il était Lin Feng et a dit qu'il ne savait pas qui s’occupait du cas de M. Zuo. La famille a demandé, « Pourquoi ne laissez-vous pas l’avocat de M. Zuo le rencontrer ? Selon la loi, les seuls cas où les avocats ne peuvent pas rencontrer leur client sont dans des cas confidentiels. Quelle est la raison dans ce cas-ci pour ne pas laisser l'avocat rencontrer son client ? » La personne a juste continué à dire « pas sûr » et « ne sais pas » et a raccroché le téléphone à la hâte.
II. Donner des excuses pour refuser une rencontre entre l'avocat et son client, puis envoyer secrètement le client dans un camp de travaux forcés
De plus, le 19 janvier 2011, Mme Chen Xue, une pratiquante de Falun Gong de l'Académie de technologie de Fujian a été arrêtée par le bureau de la sécurité publique de la station de Fuzhou alors qu'elle se rendait à son travail. Ils ont saccagé son domicile et ont emporté des ordinateurs, des livres de Falun Gong et d'autres biens personnels. Ils ont laissé une carte de détention de la succursale du bureau de la sécurité publique de Cangshan.
Le 16 février, son avocat a téléphoné à Lin Feng et a demandé de rencontrer Mme Chen. Lin Feng a répondu qu'il devait demander à son directeur. Plus tard Lin Feng a téléphoné à l'avocat et a dit que le directeur n'était pas d’accord et a dit qu’ils informeraient l'avocat pour rencontrer Mme Chen après la période de poursuite judiciaire.
Le 25 février, Mme Chen a été secrètement envoyée au camp de travaux forcés pour femmes de Fuzhou pour deux ans.
III. Pousser les gens à licencier leur avocat
Mme Ye Qiaoming, une pratiquante de Falun Gong, était une employée à l'Université normale de Fujian. Le 16 septembre 2009, elle a été arrêtée par la police de la sécurité d'état et détenue pendant un an au deuxième centre de détention de Fuzhou. Pendant ce temps, son fils a engagé un avocat de Pékin. L'avocat a remis en cause la « preuve » fournie par le personnel de la sécurité d'état, et l'audition programmée tout d’abord le 4 mars a été annulée à la hâte. Peu après, les juges et la police de la sécurité d'état ont fait pression sur le fils de Mme Ye en utilisant les membres de sa famille. Son fils vivait dans une crainte constante. Puis ils l'ont arrêté et l'ont amené au bureau municipal de la sécurité publique. Le fils de Mme Ye était un jeune adolescent et sous la pression et la crainte, il a signé contre son gré un papier qui résiliait le contrat avec l'avocat. Alors ils ont menacé Mme Ye qu'ils feraient du mal à son fils si elle ne mettait pas fin à son contrat avec l'avocat. Le 9 avril, ils lui ont fait un procès à la hâte et il n'y avait aucun avocat pour la défendre. Le 15 septembre, la cour de Cangshan l'a condamnée à trois ans de prison avec quatre ans de probation.
IV. Ne pas informer l'avocat ou la famille au sujet du procès, ne pas laisser l'avocat défendre son client
Mme Zhang Liyu, une pratiquante de Falun Gong, vit dans la région de Shangdu dans le district de Cangshan dans la ville de Fuzhou. Le matin du 5 avril 2010, Mme Zhang était dans le bourg de Baiyun de sa ville natale, canton de Yongtai et clarifiait la vérité à quelques étudiants. Elle a été arrêtée par la police de Baiyun et détenue au centre de détention du canton de Yongtai. Dans l'après-midi du 6 avril, plus d’une douzaine de personnes de la sécurité d'état de la ville de Fuzhou, de la sécurité publique du canton de Yongtai, et du commissariat du bourg de Baiyun, ainsi que du comité local de la rue, sont allés fouiller la maison de Mme Zhang. Le 21 avril, elle a été arrêtée de nouveau. Sa famille a engagé un avocat de Pékin, mais le Tribunal du canton de Yongtai a essayé de diverses façons de se débarrasser de l'avocat. Ils ont même essayé de forcer Mme Zhang à résilier son contrat mais ont échoué. Le matin du 17 septembre, le tribunal du canton de Yongtai a jugé Mme Zhang, mais ils ont violé la loi et n'ont pas informé son avocat ou la famille de Mme Zhang. Mme Zhang a été condamnée à trois ans de prison avec quatre ans de probation.
V. Il n’est pas permis à l’avocat de voir le rapport de poursuite ou de rencontrer son client
M. Wang Yongjin, un pratiquant de Falun Gong, a été arrêté le 31 août 2010 et a été détenu au premier centre de détention de la ville de Fuzhou. Sa famille a engagé un avocat de Pékin pour le défendre. La police de la sécurité d'état a appelé la famille et les a menacés, demandant pourquoi ils avaient engagé un avocat, pourquoi ils avaient engagé un avocat de Pékin et ils ont dit qu’engager un avocat ne servirait à rien dans le cas M. Wang. La famille de M. Wang est restée impassible et a insisté sur le fait d'exercer son droit. Cependant, la police de la sécurité d'état et le bureau 610 ont mobilisé tout leur personnel pour empêcher l'avocat de s’impliquer. Ils n’ont pas permis à l'avocat de rencontrer son client ou de lire les dossiers du cas.
L’avocat de M. Wang a intenté un procès contre six fonctionnaires, y compris Wang Xin du bureau de la sécurité publique de Fuzhou et Chen Chengping, le directeur du Procuratorat de la ville de Fuzhou ainsi que le Procuratorat de la provincede Fujian. Si le Procuratorat de la province accepte le procès, ce cas deviendra une preuve importante pour les procès légaux internationaux en cours et pour les procès-verbaux futurs.
Conclusion
Les départements de la sécurité publique et de l'action judiciaire et juridique de la Chine ignorent complètement la « loi » en persécutant les pratiquants de Falun Gong. La présence des avocats et comment ils ont été traités par les autorités montre comment le PCC utilise la loi pour persécuter de bonnes personnes. Ces avocats ont déclaré à plusieurs reprises que les pratiquants de Falun Gong sont innocents et qu'il n'est pas illégal d'avoir une croyance ou de parler aux gens de la persécution. En clarifiant la vérité, les pratiquants de Falun Gong ne violent aucune loi créée par le PCC lui-même. Pour cette raison, dans les cas de Falun Gong à travers le pays, le PCC a adopté une série de moyens coercitifs pour empêcher l’implication des avocats. Les droits des pratiquants de Falun Gong de Fuzhou ainsi que ceux de leurs familles ont été arbitrairement confisqués par les services juridiques, l'action judiciaire et la sécurité publique, qui sont sous les ordres du bureau 610.
Traduit de l’anglais au Canada
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