(Minghui.org)
Nom :Liu Lijie (刘丽杰)
Sexe : féminin
Age: inconnu
Adresse: la ville de Jinan, dans la province de Shandong
Plus récente date de détention: le 31 mars 2009
Plus récent endroit de détention: Camp de travaux forcés pour femmes N° 1 à Jinan, province du Shandong (济南第一女子劳教所)
Ville: Jinan
Province: Shandong
Persécution subie: travaux forcés, lavage de cerveau, condamnation illégale, coups, torture, violences sexuelles, détention.
Mlle Liu Lijie, une pratiquante de la ville de Jinan, a été arrêtée par la police en mars 2009, au moment où elle conduisait pour aller à l’audition du procès de son beau-frère, Zhang Xingwu. Elle a été condamnée illégalement à un terme de neuf mois dans un camp de travaux forcés. Là-bas, elle a subi des coups, des tortures, de la détention isolée, des travaux forcés et d'autres formes de maltraitance.
Le 31 mars 2009, Mlle Liu Lijie et sa soeur, Mlle Liu Pingjie, ont décidé d’aller assister à l’audience au Tribunal de leur frère, le professeur Shang Xingwu de l'Institut d'éducation de Jinan. Dès qu'elles se sont assises dans leur voiture, un groupe de personnes a surgi et elles ont tiré Mlle Liu Ping de la voiture et elles l'ont poussée vers la maison familiale. Quand elles ont traîné Mlle Liu Lijie du véhicule, elle a dit : « Je ne vis pas dans votre région. Cela ne vous regarde pas, le lieu où je vais. Vous n'avez pas le droit de vous mêler dans mes activités. » Elle a réussi à échapper à la police et à se rendre au palais de justice.
Au palais de justice, il y avait des policiers en uniforme et en civil à l'extérieur et à l'intérieur du bâtiment. L'avocat du professeur Zhang Xingwu n'avait pas l'autorisation d'entrer dans la salle du Tribunal et il était en train d’argumenter avec la police à l'entrée du palais de justice. En tant que membre de la famille du professeur Zhang, Mlle Liu a demandé d'assister à l'audience, mais on le lui a également refusé. Mme Liu a alors saisi l'occasion pour expliquer les faits sur Falun Dafa aux gardiens et à la police à l'entrée du palais de justice.
Un grand groupe de policiers et d'agents secrets l'ont encerclée. Elle a dit calmement : « Nous, les pratiquants du Falun Gong, sommes de bonnes personnes. Nous n'avons pas commis de crime, et pourtant, nous avons été arrêtées et nous avons été condamnées. Ce sont des actions illégales. Ceci devrait être une audience publique. Ma sœur a dépensé des dizaines de milliers de yuans pour engager un avocat, mais il ne lui est pas permis d’entrer dans la Cour.
Elle a dit : « Le Falun Gong est une Loi juste et il est très bon. Le Falun Gong élève la moralité et le caractère et il a guéri des maladies de façon miraculeuse. Ma fille avait le cancer et nous ne savions pas quoi faire. Finalement elle a guéri parce qu'elle a commencé à pratiquer le Falun Gong. » A ce moment-là, sa fille se trouvait à côté d'elle et elle a dit : « Ce que maman dit est vrai. » Une voiture est arrivée et trois policiers, habillés en civil ont sauté de la voiture et ils ont poussé Mme Liu dans la voiture. Les pratiquantes Mme Zhu Yuezen et Mme Miao Peihu ont également été forcées de monter dans la voiture.
Au centre de détention, Mme Liu et Mme Miao ont refusé de porter l'uniforme de prisonnière, elles ont refusé de répondre pendant les interrogatoires et elles ont refusé de signer les papiers de leur condamnation pour être envoyées au camp de travaux forcés. Quinze jours plus tard, les trois pratiquantes de Falun Gong ont été emmenées illégalement au camp de travaux forcés N°1 de la ville de Jinan.
Mme Liu a été gravement maltraitée là-bas. Pendant qu’elle était au camp de travail, elle a refusé de porter l'uniforme et de rapporter sur les autres prisonnières et de d'asseoir sur un banc très étroit, elle a aussi refusé d’admettre qu’elle était une criminelle. Dès que les gardiens de prison et quelques prisonniers en avaient la possibilité, ils la poussait par terre et essayaient de lui mettre l’uniforme. Pendant le processus, le gardien de prison l'a continuellement injuriée et il a dit à des détenues particulièrement cruelles, de la forcer à mettre l’uniforme. Cependant leurs efforts ont été vains et Mme Liu a persisté à ne pas porter l'uniforme. Le 27 mai 2009, quatre des gardiens de prison, y compris Zhang Yongmei, Xu Hong et Ma Xiurong, ont déchiré tous ses vêtements et ils les lui ont enlevés. Ils ont dit : « Laissez-là nue, puisqu’elle refuse de porter l’uniforme ! »
Le 20 décembre 2009, Mme Liu a écrit une déclaration solennelle pour montrer sa détermination à garder sa croyance. La déclaration lui a été enlevée par une garde pendant un fouille corporelle. La police a alors commencé à la traiter de façon encore plus cruelle;
La policière Wang Yuyan a appelé Mme Liu à son bureau de chef d'équipe vers 19h00, le 21 décembre 2009. Quand Mme Liu est entrée dans le bureau , la chef d’équipe, Sun Juan et la policière Wang Xiaowan sont entrées en courant et elle ont frappé à coups de pieds Mme Liu jusqu’à ce qu’elle soit sur le plancher. Elles ont crié vicieusement : « Accroupies-toi ! Accroupies-toi ! » Mme Liu a refusé de s'accroupir, alors elles l’ont tirée par les cheveux. Elles l’ont tirée par les cheveux sans arrêt, elles l’ont l'ont battue et elles l’ont insultée avec des mots sales jusqu'à ce que Mme Liu souffre d'une telle douleur insupportable dans son crâne qu'elle s’est accroupie.
Quand elles ont quitté le bureau, Mme Liu a vu qu’elles lui avaient arraché de grandes poignées de cheveux. A ce moment-là, la policière Wang Yunyan était de service. Quand elle a vu que Mme Liu était maintenant accroupie au sol, elle lui a frappé à coups de pieds son bras gauche, à plusieurs reprises. Wang Yunyan portait des chaussures de police en cuir, qui sont aussi lourdes que bottes. Le bras de Mme Liu est devenu noir-pourpre et elle ressentait une douleur effroyable. Elle a été forcée de rester accroupie jusqu’à minuit, le lendemain.
Une détenue surveillant Mme Liu, ne la traitait pas assez férocement pour répondre aux exigences de la police, alors la police l’a aussi battue et l’a menacée : « Si tu es trop douce avec elle, ne penses même pas à rentrer chez toi ! »
Alors cette prisonnière l'a non seulement battue, elle l’a aussi persécutée mentalement. La détenue a raconté à Mme Liu que son enfant était maintenant sous le contrôle de la police et que les membres de sa famille étaient décédés, et encore plusieurs autres mensonges. En même temps, le camp de travail a forcé Mme Liu à faire des heures prolongées de dur labeur.
Quand le terme de Mme Liu touchait à sa fin, les gardes ont à nouveau essayé encore de la forcer à écrire les trois déclarations. Les policières, Feng Sai et Sun Juan l’ont menacée à deux reprises : « Si tu n'arrêtes pas de pratiquer le Falun Dafa, tu ne peux pas quitter le camp de travail. Tu seras ramassée par le Bureau 610 et tu seras incarcérée quelque part. Ta famille n'aura pas l'autorisation de te voir et ils ne sauront pas où tu seras . » Malgré tout cela, Mme Liu n'a pas été touchée par leurs ruses.
Traduit de l'anglais en Belgique
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