(Minghui.org)

Mme Liu Yujing est une agricultrice et pratiquante de Falun Gong. Le 16 novembre 2010, des policiers de la branche du district Shizhong du département de police de la ville de Jinan, province du Shandong l'ont illégalement arrêtée chez elle. Elle a été détenue et poursuivie en justice à la Cour de district de Shizhong, le 6 mai 2011. Son mari et sa fille, Mme Tian Guangqing, n'ont pas eu l'autorisation d'entrer dans le prétoire.


Lorsque Mme Tian a tenté de déposer une lettre de plainte au sujet de l'arrestation illégale, de la détention, et du procès de sa mère, Zhang Jisheng, chef du bureau d'appels des accusations du Procuratorat, a refusé de l'accepter, disant qu'un «document interne» interdisait au bureau d'accepter les cas liés aux pratiquants de Falun Gong. Mme Tian a laissé la lettre au bureau avant de partir.


Voici des extraits de cette lettre, dans laquelle Mme Tian détaillait les actions illégales commises envers sa mère, Mme Liu, par la direction générale du département de police du district de Shizhong de Jinan.


Peu après 19h00 le 16 novembre 2010, un policier en civil nommé Chen a dirigé plusieurs autres policiers de la branche du district Shizhong du département de police de Jinan pour fouiller la résidence de ma famille, sans mandat de perquisition. Ils ont confisqué notre ordinateur. Un policier a demandé à ma sœur de 16 ans, Mlle Tian Guangwei, «Est-ce que ta famille a des livres de Falun Gong et des documents en lien avec le Falun Gong?» Chen a également prévenu ma sœur de ne pas interférer avec la fouille.


Ma mère, Mme Liu Yujing, est rentrée vers 07h40. Plusieurs policiers étaient dans la cour avec un appareil photo. Ils voulaient que ma mère les accompagne au poste de police. Quand elle a refusé, ils l'ont jetée par terre et l'ont menottée. En même temps, l'un des policiers a appelé pour que viennent davantage de policiers du commissariat de police Shiliulihe, géré par le département de police de Jinan.


Aux alentours de 20h00 les policiers sont partis sans nous fournir une liste de ce qu'ils avaient pris. Ils ont montré à ma sœur une copie de l'«Avis aux familles de personnes citées en justice» et lui a demandé de signer et d'apposer ses empreintes digitales.


Le 26 novembre 2010, j'ai découvert que ma mère était au centre de détention de la ville de Jinan et qu'elle pouvait avoir besoin de plus de vêtements d'hiver. Je suis allée au commissariat de police Shiliulihe pour obtenir un «avis de détention» et la documentation appropriée signée pour apporter des vêtements à ma mère.


Le 4 décembre 2010, nous avons enfin reçu un courrier recommandé contenant un «Avis d'arrestation», précisant que ma mère avait été arrêtée.


Un jour en mars 2011, deux policiers du commissariat de police Shiliulihe sont venus voir mon père. Ils ont emmené mon père au commissariat de police, où ils lui ont posé des questions sur la vie quotidienne de ma mère et lui ont fait signer et apposer ses empreintes digitales sur les déclarations qu'il a faites.



Traduit de l’anglais au Canada