(Minghui.org)
Ecrit par une pratiquante du Shandong
Avec l’aide de ma maman, j’ai commencé à cultiver le Falun Gong lorsque j’étais petite. Peu après, toutes mes maladies ont graduellement disparu. Je remercie le Maître de m’avoir gratifié d’une bonne santé. J’ai aussi compris que je devais traiter chacun avec gentillesse, et dans les conflits, toujours me montrer tolérante. Je cherche à identifier et éliminer mes notions et attachements égoïstes, tentant d’être diligente en étudiant la Loi du Maître, ayant réalisé que c’est le seul moyen de retourner à mon véritable soi originel.
Je n'ai pas pu comprendre pourquoi le Parti communiste chinois interdisait une si bonne pratique en juillet 1999. Un jour, en 2000, maman et moi, sommes allées place Tiananmen pour tenir des banderoles affirmant: «Zhen-Shan-Ren Hao [Authenticité-Bonté-Tolérance est bon]» «Dafa se diffuse largement» et «La Loi de Bouddha est sans limite.» Alors que ma mère et moi levions nos banderoles, en un instant je me suis sentie devenir très grande et magnifique. J’ai eu le sentiment que même une forêt d’armes à feu et une grêle de balles ne pouvaient me vaincre. La police s’est précipitée sur maman et moi, mais ils ne m'ont pas du tout fait peur. Ma seule pensée était qu’ils ne devaient pas prendre les banderoles entre mes mains.
Tout à coup, huit ou neuf policiers m’ont frappée à terre, mais ils n’ont pas pu prendre ma bannière. Peu importe combien ils me frappaient fort, je n’ai pas lâché notre banderole sacrée. Les gens sur place ne savaient pas ce qui se passait et quelqu’un a demandé à la police: «Quelle délit cette petite fille a-t-elle commis?Pourquoi la frappez-vous de la sorte?» Maman leur a répondu que nous pratiquions Falun Dafa. La police l’a alors empêchée de parler et les gens autour de nous n’ont rien osé dire. La police m’a pris les banderoles, et nous ont tirés, ma mère et moi, vers le véhicule de police. Nous ne savions pas où ils nous emmenaient.
Ils nous ont interrogés, ma maman et moi, séparément. J’ai fermé ma bouche sans dire un simple mot à la police, peu importe combien ils me battaient ou m’insultaient. Finalement, ils n’ont pas eu d’autre choix que de nous relâcher et ont appelé le poste de police Zhao Yuan pour qu’ils viennent nous ramener.
Sur le chemin de retour, la police m’a interrogée et insultée, même en me battant. Je n’avais que Dafa dans mon esprit. Lors de l’interrogatoire, j’ai calmement récité «Hong Yin» et comme j’étais déterminée à cultiver Dafa, la police a dû me libérer et je suis rentrée chez moi.
J’étais seule, car ma mère n’était pas revenue. J’étais encore une petite fille qui savait à peine cuisiner et je suis allée à l’école toute seule. Parfois le riz n’était pas suffisamment cuit, alors je devais le manger cru. Une fois, j’étais chez moi lorsqu’un serpent est entré dans la cour. J’étais si effrayée que j’ai couru toute la journée sur plus de trente miles ( 48 kilomètres ) jusqu'où ma mère était emprisonnée. En larmes, j’ai supplié les agents de police de libérer ma maman pour qu’elle puisse rentrer à la maison. Ils ne m’ont pas autorisée à voir ma maman. Ainsi, je n’avais pas d’autre choix que de retourner à la maison la nuit, en parcourant à nouveau trente miles.
Tout du long, j’ai récité de façon répétée le poème du Maître:
«Dafa
ne quitte pas le corps,
Le cœur rempli de Zhen Shan Ren;
Dans
ce monde un grand Arhat,
Pour les divinités et les démons,
pleine crainte respectueuse.»
(«Vertu majestueuse» Hong Yin,
version A)
Je suis arrivée saine et sauve à la maison...
Le lendemain matin, j’ai découvert que le serpent était mort à la porte de devant. J’ai compris immédiatement que le Maître était prés de moi et me protégeait. Falun Dafa est sacré. J’étais émue aux larmes. Maître bien-aimé, vous m’avez protégé tout le temps!
Traduit de l'anglais en Europe
Copyright © 2023 Minghui.org. Tous droits réservés.