(Minghui.org) J’ai récemment lu un article sur Minghui d’un pratiquant qui parlait de sa cultivation et de celle de sa famille. J’ai vraiment été émue par sa sincérité en parlant du décès de sa mère, après qu'elle ait pris du retard dans sa cultivation et combien cet événement l’avait bouleversé. Il aurait tant souhaité que les pratiquants diligents ayant des compréhensions plus avancées aient davantage partagé leurs expériences afin d’aider ceux en retard dans leur cultivation. J’ai été frappée par la façon dont l’article était écrit, de la perspective de « quelqu'un en dehors du corps principal » et se référant à lui-même comme à un « ancien pratiquant ». Plusieurs points de cet article résonnaient avec mes propres pensées et les défis que j’ai pu avoir dans le passé, alors j’ai voulu partager ma perspective.
J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1995. Mon chemin de cultivation peut être divisé en deux parties. Avant 2005, je recherchais activement de l’aide lorsque je me sentais perdue et confuse. Puis plus tard, j’ai pris le parti de faire du mieux que je pouvais. Ce matin, j’ai récité plusieurs fois une partie du Zhuan Falun que j’ai mémorisé : « L’esprit doit être absolument droit » dans le Zhuan Falun :
« Qu’est-ce qu’un esprit sans droiture ? C’est lorsque quelqu’un ne se considère toujours pas comme un pratiquant de gong. Un pratiquant de gong va rencontrer des épreuves au cours de sa cultivation et de sa pratique, et quand ces épreuves arrivent, elles peuvent se manifester sous forme de frictions entre les gens ; des intrigues des uns contre les autres ou des choses de ce genre peuvent apparaître, ce qui peut directement affecter votre xinxing, de tels cas sont relativement fréquents. Que pourrons-nous encore rencontrer ? Notre corps éprouvera subitement des malaises, c’est parce qu’on liquide du karma, cela peut se manifester sous de nombreux aspects. À une certaine étape, on vous amènera à ne plus savoir ce qui est vrai ou ce qui est faux, on vous fera douter de l’existence du gong, de la possibilité de cultiver, de votre capacité à vous élever par la cultivation et la pratique, de l’existence des bouddhas et de l’authenticité de tout cela. À l’avenir, ce genre de situation pourra se produire, cela créera en vous de fausses impressions qui vous feront douter de l’existence de tout cela, qui vous feront croire que tout est faux, c’est pour voir si vous pouvez tenir bon. Si vous vous dites que vous devez être résolu et inébranlable, avec un tel esprit, vous pourrez à ce moment-là rester vraiment inébranlable et agir naturellement bien parce que votre xinxing se sera déjà élevé. Mais pour l’instant, vous êtes tellement instable que si cette épreuve due aux démons apparaissait, vous ne pourriez absolument pas la comprendre avec votre sens de l’éveil et vous ne pourriez plus du tout continuer votre cultivation. Des épreuves dues aux démons pourront se présenter dans tous les domaines. »
Après l’avoir répété plusieurs fois, j’ai eu une nouvelle compréhension et je la retournais sans cesse dans ma tête. J’ai pensé à vous.
En 2005, j’ai lu un article sur Minghui dont voici le contenu : « Dans un poste de police, un agent a demandé à un pratiquant : "Crois-tu vraiment en ton Maître ?". Il a indiqué un seau d’eau. "S’il dit que ceci est de la saleté, le croirez-vous ?". Le pratiquant a répondu calmement : "C’est de la saleté si mon Maître le dit." » Ses mots ont résolu mon problème qui était de ne pas chérir le Fa depuis que je l’ai obtenu.
Le problème avec moi était que je ne respectais pas et ne croyais pas dans le Maître. La foi peut être une chose si simple. Pour l’avoir, on n’a pas besoin de vérifier le Fa encore et encore, ni même d’être très cultivé. La seule chose dont on a besoin pour croire est l’innocence d’un enfant. Si nous pensons comme le Maître nous dit de penser et faisons ce que le Maître nous dit de faire, alors nous sommes des pratiquants. C’est comme ça que j’ai appris la pratique. Dans l’article, le pratiquant ne parlait pas de moi, mais ce qu’il a dit a éveillé mon esprit. Alors réfléchissez à cela : si je me sens remplie à la dixième tranche de pain que j'ai mangé, est-ce parce que les neuf premières tranches de pain ont fait quelque chose ? Il est évident que les neuf premières tranches de pain comptent. Maintenant, pensez aux principes du Fa que le Maître nous a enseignés sur l’éveil graduel et l’éveil soudain. Si vous vous éveillez au Fa, peu importe comment vous le faites, vous n’êtes pas « en dehors du corps principal ».
Mémorisez « L’esprit doit être absolument droit » dans le Zhuan Falun et pensez-y : lorsque vous êtes face à un test qui vous demande d’être « ferme et sûr de vous », est-ce qu’on vous donnera le temps de trouver un autre pratiquant pour vous aider ?
Beaucoup de pratiquants ont dévié dans mon entourage. Une fois, j’ai pointé du doigt un de ces pratiquants et je lui ai dit : « Tu n’as aucune idée de ce que veut dire cultiver. » Avec le temps, j’ai découvert que certains anciens pratiquants ne savaient pas comment cultiver non plus. Je ne voulais pas les pointer du doigt, alors j’ai échangé avec eux mes expériences sur certaines choses. L’échange, c'était en fait juste moi qui parlais. J’ai aussi rencontré plusieurs pratiquants qui n’ont pas avancé dans leur cultivation depuis que la persécution a commencé en juillet 1999. J’ai essayé de toutes mes forces, mais comme vous le dites, certains restent bloqués au point de départ. Pour eux, je n’étais apparemment pas la dixième tranche de pain. Peut-être que mes mots ne seront pas la clé pour surmonter vos obstacles. Mais néanmoins, vos défis m’ont aidé à me voir sous un angle différent.
Avant, je blâmais mon environnement de m’empêcher de vraiment cultiver, et ce pendant 10 ans. Lorsque j’ai essayé de vous écrire, j’ai vite réalisé que j’avais tort de chercher de l’aide à l’extérieur après avoir appris le Fa. Je n’ai pas mis les bonnes priorités à leur place entre « Dafa » et le « petit Moi ». J'avais l'arrogance de vouloir que les choses soient à ma façon et je ne savais pas que ce n’était pas ma décision si oui ou non je méritais le Fa. En ce qui concerne le fait de regarder à l’intérieur, cela implique d’avoir la bonne méthode et la bonne attitude. Aussi longtemps que l’on peut oublier le « petit moi » et changer nos conceptions, on peut s’élever. Bien sûr, nous devons apprendre comment changer nos conceptions, et c’est pourquoi nous avons le Zhuan Falun.
Il y a deux semaines, j’ai rencontré un ancien pratiquant qui a dévié du Fa. Il m’a dit qu’il cultivait toujours, mais qu’il lisait aussi des écrits bouddhistes et taoïstes. Je lui ai parlé à deux reprises et il a finalement accepté de ne lire que le Zhuan Falun. Je me suis plaint une fois à lui : « Pourquoi y a-t-il tant de personnes confuses ? » Il a répondu : « J’ai le Maître et le Fa. Je n’ai pas besoin de l’aide d’une autre personne. » Ce que je veux vous dire, c’est que si vous avez le Zhuan Falun, avez-vous commencé à mémoriser le Fa ? Mémorisez-le, mot par mot, et laissez-le pénétrer votre coeur. Continuez et vous verrez : "Vous découvrirez qu’après avoir passé sous l’ombrage des saules, il y a l’éclat des fleurs et un autre village à l’horizon !" (Zhuan Falun) »
Je sais que je suis une pratiquante qui est loin d'atteindre les critères d’un pratiquant de Dafa pendant la période de rectification de Fa, mais JE SUIS une particule de Dafa.
Traduit de l'anglais en Europe
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