(Minghui.org) Maître Li nous a dit :

« L’histoire de l’humanité n’a pas pour but final d’être un être humain, l’histoire de l’humanité n’est pas là non plus pour offrir un paradis à la perversité pour sévir. L’histoire de l’humanité est créée pour la rectification de la loi, seuls les disciples de Dafa sont dignes de manifester ici leur splendeur et leur gloire. » (« À la conférence de Loi européenne 2005 »)

Je crois que j'ai fait l'expérience pendant mes années de porter secours aux pratiquants arrêtés du genre de gloire dont le Maître a parlé. Il est généralement considéré comme dangereux de clarifier la vérité à la police, mais grâce à l'aide du Maître, j'ai été en sécurité.

La plupart des pratiquants hésitent quand il s'agit de clarifier la vérité à la police et la source de leurs préoccupations est la peur. J'étais intrépide avant même que je ne devienne une pratiquante, mais je savais que je ne pouvais pas sauver les gens simplement en étant courageuse et impulsive comme une personne ordinaire. J'accorde la priorité à l'étude du Fa et à l'émission de la pensée droite.

Le Maître a dit :

« En tant que disciples de Dafa, la pensée droite vient de la Loi, ce que vous cultivez n’est pas combien votre idée humaine est bonne, ni combien votre manière humaine de faire est excellente, ce que vous cultivez c’est, en traitant un problème, d’utiliser ou non la pensée droite. » (« Avancer encore plus diligemment »)

Je ne rate presque jamais l'étude du Fa et j'émets la pensée droite quatre fois par jour. Parfois, j'étudie plusieurs leçons du Zhuan Falun si je crois que je ne suis pas dans un bon état d'esprit. Quand je fais du travail de Dafa, dans mon esprit, j'émets la pensée droite ou mémorise le Fa. Grâce à beaucoup d'étude du Fa et à l'émission de la pensée droite, il reste peu de peur en moi. Je crois fermement que la perversité ne peut pas me toucher et n'a rien à voir avec moi.

Voici certaines de mes expériences de porter secours aux pratiquants et d'interagir avec la police.

Faire face à la perversité et valider le Fa

Clarifier la vérité au chef de la sécurité intérieure

Quand mon mari a été incarcéré dans un camp de travaux forcés, je suis allée au département et au poste de police, à l'administration de la prison et au camp de travail pour clarifier la vérité et demander sa libération. Chaque endroit où je suis allée, j'étais digne et confiante. Selon ma fille, qui est aussi une pratiquante et qui est venue avec moi à quelques reprises, la police avait peur de moi et non l'inverse. À cette époque, je manquais de compassion pour la police et c'était quelque chose que je devais améliorer.

Au cours du processus de porter secours aux pratiquants, j'ai fréquemment visité le poste de police, le centre de détention, la sécurité intérieure, le bureau du gouvernement, le tribunal et le centre de lavage de cerveau. Je visitais si souvent les chefs de la sécurité intérieure locale que je les connaissais et qu'ils étaient courtois. Certains pratiquants locaux m'ont même pris pour un agent secret à cause de mon interaction décontractée avec la police.

La police locale a arrêté neuf pratiquants en 2012. Seul le fils d'un pratiquant a accepté de venir avec moi pour demander la libération de son parent. Quand nous étions au poste de police, le fils s'est très bien comporté et le policier nous a dit poliment que les pratiquants avaient été transférés ailleurs. Il nous a même montré la pièce vide où ils gardaient les pratiquants arrêtés.

Plus tard, j'ai persuadé l'épouse du fils et la belle-fille du pratiquant de se joindre à l'effort de secours. Elles ont refusé avec toutes sortes d'excuses. Je n'ai pas été découragée et leur ai parlé plusieurs fois jusqu'à ce qu'elles acceptent. Nous avons décidé de rendre visite au capitaine de la sécurité intérieure chez lui. J'ai émis la pensée droite en chemin vers son domicile et j'étais déterminée à le secourir. Le capitaine a répondu à la porte. Alors que nous nous présentions, j'ai vu que ses mains tremblaient. Il a rapidement fermé la porte et a crié de l'intérieur : « Je suis en congé. Allez au département de police si vous avez besoin de me voir. »

Vingt minutes plus tard, il est parti et nous l'avons suivi au département de police. Il était presque 21 heures, mais nous avons vu plusieurs agents dans son bureau. L'un d'eux a demandé qui nous étions, où nous vivions et notre relation avec le pratiquant arrêté. J'étais imperturbable et lui ai tout dit.

La belle-fille du pratiquant raisonnait sans crainte avec le capitaine et les autres agents et leur disait que son père était une personne aimante et un bon voisin. Elle a exigé qu'il soit libéré rapidement afin qu'il puisse rentrer à la maison et passer le Nouvel An avec sa famille. J'ai profité de l'occasion pour clarifier la vérité. Tous ont écouté calmement.

En fin de compte, le capitaine nous a dit que ce n'était pas en son pouvoir de libérer le pratiquant. Nous savions que ce n'était pas vrai. Je lui ai dit qu'il pouvait le faire avec un seul ordre et qu'il ne devrait pas se dérober à ses responsabilités. Il a souri et nous a dit de rentrer à la maison et d'attendre. Le lendemain, ce pratiquant et trois autres ont été relâchés.

Trois pratiquants dans un canton voisin ont été arrêtés. La persécution était répandue là-bas : un de leurs coordinateurs a même cessé de pratiquer. Je suis allée aider et j'ai contacté les membres de la famille des pratiquants. L'un des fils des pratiquants était contre la pratique et a refusé de travailler avec l'effort de secours. Je lui ai clarifié la vérité jusqu'à ce qu'il accepte de travailler avec nous.

Les membres de la famille des pratiquants arrêtés et moi-même sommes allés chez le capitaine de la sécurité intérieure locale. Il n'était pas à la maison et sa femme nous a reçus gentiment. Son père était autrefois un pratiquant et elle connaissait la vérité au sujet de la persécution. Je lui ai parlé des avantages de la pratique et elle a finalement accepté de parler à son mari de notre demande. Nous sommes partis avant le retour du capitaine. Bientôt, les trois pratiquants ont été libérés.

Chérir les ressources de Dafa

Un jour, la police est entrée par effraction dans ma maison pendant mon absence et a confisqué mes biens. La plus grande partie était de la documentation de Dafa et je voulais les ravoir. Je suis allée au poste de police local et à la sécurité intérieure plusieurs fois dans les jours qui ont suivi. Tous étaient occupés à se préparer pour le prochain défilé militaire.

Au début, on m'a fait faire la navette entre le chef de la police et le capitaine de la sécurité intérieure. Dans le processus, j'ai perdu patience et j'ai fini par trouver mon attachement au combat et à l'impatience. Un jour, j'ai croisé le capitaine dans la rue et j'ai exigé que mes affaires me soient rendues. Je lui ai dit que ma fille avait besoin de l'ordinateur pour étudier. Il m'a finalement promis qu'il en ferait la demande. Le lendemain, ils m'ont renvoyé mon ordinateur. Tout le reste m'a été retourné en l'espace d'un mois.

En mai dernier, les fonctionnaires de la ville sont venus chez moi et ont confisqué mes biens. Jusqu'à présent, je suis allée à cinq reprises au gouvernement de la ville et j'ai parlé à la personne responsable. Il a été courtois quand je lui ai clarifié la vérité, mais je n'ai encore rien récupéré. Je continuerai à clarifier la vérité et je crois que, une fois qu'il comprendra, il me rendra mes affaires.

Éliminer la perversité

Le chef adjoint de la sécurité intérieure

Une fois, quand plusieurs pratiquants ont été arrêtés, un a été libéré sous caution en attendant son procès. Nous avons entendu que les autorités allaient faire un modèle de lui et lui donner une lourde peine. Il était surveillé 24 heures sur 24 et était suivi partout où il allait.

Un jour, on m'a dit que le capitaine adjoint de la sécurité intérieure était allé chez le pratiquant. Je suis rapidement allée chez le pratiquant parce que je voulais clarifier la vérité au capitaine. Dès que j'ai vu le capitaine, il m'a demandé mon nom et mon adresse.

Je lui ai tout dit et je n'avais pas peur de lui. Je ne l'ai même pas pris au sérieux à ce moment-là. Sans raison apparente, il semblait être agité et continuait à faire les cent pas dans la maison. Je lui ai demandé de s'asseoir pour que je puisse lui parler, mais il a refusé, alors je l'ai suivi autour de la maison et lui ai parlé pendant un moment. Il est plus tard parti à la hâte.

Après m'avoir vu agir ainsi dans sa maison auprès du capitaine, ce pratiquant a commencé à avoir la pensée droite. Plus tard, il a pris l'initiative de clarifier la vérité aux gens dans les départements judiciaires et juridiques. Après son procès, rien ne lui est arrivé. Jusqu'à ce jour, ce pratiquant fait encore bien les trois choses.

Une autre fois, j'étais à l'extérieur de la salle d'audience où un pratiquant était illégalement jugé. J'ai vu le capitaine adjoint près de l'endroit où les pratiquants émettaient la pensée droite. Je ne voulais pas qu'il interfère avec les pratiquants ou prenne leurs photos pour user de représailles plus tard.

Je me suis approché de lui et j'ai dit : « Quelle chaude journée ! Cela doit être inconfortable pour vous d'être ici. »

Il a semblé gêné et a répondu : « Vous aussi. » J'ai marché et ai bavardé avec lui jusqu'à ce que je traverse la rue avec lui, loin des autres pratiquants.

Une « partie de thé » au poste de police

Un jour, environ 17 policiers ont fait irruption chez moi pour arrêter mon mari. Je me suis portée volontaire pour aller avec eux, afin que mon mari puisse rester et prendre soin de la famille. Au poste de police, je leur ai dit que je ne répondrais à aucune question. L'agent qui rédigeait ma déposition a mis un « silence » sur le papier et a interrompu l'interrogatoire.

Plusieurs agents sont venus et j'ai commencé à leur raconter les faits sur le Falun Gong et la persécution. Cela s'est très bien passé et on a bavardé comme si on prenait le thé. Je me sentais comme à la maison. Une policière est passée devant nous et nous a entendus. Elle est venue me voir pour jaser. Je lui ai parlé jusqu'à l'arrivée du prochain quart de travail. Je leur ai clarifié la vérité aussi. Ils étaient tous très polis. Je suis restée là pendant huit heures et je suis rentrée à la maison sans problème.

Le Maître me protège

Une fois, je suis allée au procès d'un pratiquant à Pékin. Des dizaines de pratiquants qui étaient assis dans la salle d'audience ont été arrêtés. Après 30 heures, la police locale m'a ramenée à la maison ; tout le temps j'ai été menottée et équipé d'un GPS. Quand j'ai essayé de les enlever, j'ai pu facilement le faire. Les agents qui ont été témoins de ce qui s'est passé sont restés incrédules.

De nombreuses fois, j'ai été responsable de trouver des avocats pour représenter les pratiquants. Il est connu depuis longtemps que ces courageux avocats des droits de l'homme travaillent avec les pratiquants de Falun Gong. Souvent, leurs téléphones sont sur écoute et ils sont surveillés de près. En tant que personne de contact, j'ai été surveillée aussi. Cela ne m'a pas dérangé et j'ai toujours parlé aux avocats de la persécution et leur ai fourni des informations du site Internet Minghui.

La première fois que j'ai dû parler avec un avocat, c'était en 2014. Quelques pratiquants m'avaient conduit pour rencontrer l'avocat. Ils m'avaient déposé à des kilomètres du lieu de la rencontre pour qu'ils ne soient pas pris pour cible par la police. J'ai ensuite pris un bus pendant une heure pour voir l'avocat. Cet avocat venait juste de finir de défendre un autre pratiquant ailleurs. La police l'avait sauvagement battu ainsi que les autres avocats de la défense. Il avait des côtes cassées et son dos était blessé.

Il était encore faible. « Aucun hôpital ne voulait me prendre ou me traiter », a-t-il dit. Peu de temps après que nous nous sommes assis, j'ai vu un flash pas trop loin. Quelqu'un avait pris une photo de nous, mais je n'avais pas peur. J'ai dit tout ce dont j'avais besoin avant de partir et je suis rentrée saine et sauve.

Une autre fois, un avocat et moi sommes allés au département de police pour soumettre un document légal. Un agent nous a suivis et filmés tout le temps. La police n'a pas accepté le document, alors nous sommes allés au bureau de poste pour l'envoyer par la poste. La police nous filmait encore. L'avocat a pris une photo de la police et ils se sont enfuis.

Pendant trois mois, une voiture étrange s'est garée devant chez moi et j'ai souvent vu des hommes qui marchaient en regardant par la porte d'entrée. Mon mari a même fait face à l'un d'entre eux. Une nuit, mon mari est rentré du travail et un gros équipement avait été installé face à la porte d'entrée. La police essayait de nous intimider pour me dissuader de secourir les pratiquants. Avec la protection du Maître, rien n'est arrivé à ma famille et à moi.

Quand j'ai commencé à secourir les pratiquants et à faire face à la police, j'avais un attachement à me faire valoir et j'étais égoïste. J'ai réalisé plus tard que mes efforts de secours qui avaient été un succès étaient arrangés par le Maître. Peu à peu, l'attachement à me faire valoir ainsi que les interférences ont disparu.

Traduit de l'anglais au Canada