(Minghui.org) Une habitante de Chongqing a subi diverses formes de mauvais traitements pendant qu'elle purgeait une peine de trois ans pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Mme Ren Xianglian, âgée de 66 ans, a été arrêtée en juillet 2016 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. La police l'a interrogée, mais elle a refusé de révéler d'où elle tenait les documents. Au lieu de cela, elle a expliqué ce qu'est le Falun Gong et pourquoi la persécution n'a aucune base légale.

La police a également tenté de forcer Mme Ren à écrire une déclaration de renoncement au Falun Gong. Lorsqu'elle a refusé de le faire, ils ont préparé un document et lui ont ordonné de le signer, en promettant de la libérer par la suite. Mme Ren, ne connaissant pas le contenu du document, a signé la déclaration comme l'exigeait la police, pour se rendre alors compte qu'ils l'avaient trompée.

Mme Ren a été détenue au centre de détention de Yiwanshui pendant un an et trois mois, pendant lesquels elle a été obligée chaque jour de faire un travail non rémunéré. Elle a ensuite été condamnée secrètement par le tribunal du district de Yubei à trois ans d'emprisonnement et à une amende de 8000 yuans. Son appel devant le tribunal intermédiaire no 1 de la ville de Chongqing a été rejeté.

En octobre 2017, Mme Ren a été transférée à la prison pour femmes de la ville de Chongqing. Toutes les pratiquantes de Falun Gong qui y étaient emprisonnées étaient surveillés par deux détenues. Elle n'était pas autorisée à parler à qui que ce soit, surtout pas à une autre pratiquante de Falun Gong, ni même de les regarder.

Les gardes ont ordonné à Mme Ren de rédiger tous les jours un rapport sur ses pensées. Si celles-ci ne l'approuvaient pas, elle devait le réécrire. Elles ne l'autorisaient pas à dormir si elles n'étaient pas satisfaites de son rapport sur ses pensées.

Mme Ren a également subi un lavage de cerveau, a été privée de l'utilisation des toilettes et a été forcée de recopier à la main le règlement de la prison et de le mémoriser.

Quand Mme Ren a développé une tension artérielle élevée en raison des mauvais traitements, les gardes l'ont forcée à prendre une substance inconnue, qui n'a pas fait baisser sa tension artérielle, mais qui a provoqué le gonflement de ses pieds.

Le 18 novembre 2018, au cours d'une réunion de toute la prison, Mme Ren a été jetée au sol et a subi une fracture au poignet. La prison lui a ordonné de couvrir elle-même plus de 70 % de ses frais médicaux.

Entre mars 2018 et juin 2019, la pension de Mme Ren a été suspendue. Elle est rentrée chez elle le 12 juillet 2019.

Voir aussi :

Une femme de Chongqing condamnée secrètement à la prison s’est vu refuser les visites de sa famille

Traduit de l’anglais