(Minghui.org) (Suite de la 1re partie)

Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

Merci de m'avoir donné l'occasion de participer au Fahui de Minghui. J'aimerais partager comment j'ai renoncé à l'attachement au gain matériel et comment je parle aux gens du Falun Dafa en tant que pratiquant et homme d'affaires.

Travailler avec ses pairs en tant que pratiquant

Avant de pratiquer le Falun Dafa, je n'avais guère de contact avec mes pairs et il y avait une barrière entre nous. Après être devenu pratiquant, j'ai purifié mon esprit en comprenant les principes de Dafa et je suis resté humble.

Comme Maître Li demandait aux pratiquants de sauver les gens, je devais commencer par mes pairs, car ils pouvaient avoir une affinité prédestinée avec moi. J'ai pris l'initiative de les aborder et de discuter avec eux de sujets liés aux affaires. Quand les industriels que j'allais voir étaient avec d'autres clients, j'en invitais certains à dîner. Pendant le repas, je leur parlais du Falun Dafa et de la démission du Parti communiste chinois (PCC). Après avoir cela quelques fois, je construisais une relation avec eux.

Pendant les repas d'affaires, un pair pouvait éventuellement me présenter à d'autres personnes : « C'est le leader pour nous tous dans ce canton. C'est une personne formidable et il gère très bien son entreprise. Son seul défaut est de ne pas boire d'alcool, à cause de sa pratique du Falun Dafa. » Chaque fois que cela s'est produit, j'ai clarifié la vérité sur le Falun Dafa et j'ai expliqué pourquoi il serait avantageux de démissionner des organisations du PCC. Cela a souvent bien fonctionné.

Un jour, un couple d'une autre province est venu ici pour recouvrer des dettes. Leur entreprise était petite et elle était au bord de la faillite. Au cours d'un repas, la femme a dit : « Nous avons déjà expédié nos marchandises, mais nous n'avons pas été payés - c'est plusieurs millions de yuans. Nous sommes désespérés maintenant. » Les voyant tous les deux déprimés, je leur ai parlé du principe de Dafa de « pas de perte, pas de gain ». « Quand les gens vous doivent beaucoup d'argent et refusent de payer, ils vous donnent beaucoup de De (vertu) et seront probablement confrontés à des catastrophes. Rien n'est accidentel et ne vous en faites pas trop. De plus, nous savons tous qu'“on récolte ce que l'on sème”. » Le couple était très reconnaissant d'avoir entendu ça. « Ce que vous dites a beaucoup de sens. Je me sentais si mal il y a un instant, et maintenant j'ai trouvé un moyen de régler le problème », a-t-elle dit.

Faire des affaires implique de nombreux secrets, tels que des informations sur les fournisseurs, leur marge bénéficiaire et leur réseau de distribution. Même si les pairs savent certaines choses en général, chacun a ses secrets. Comme j'avais des partenaires d'affaires dans d'autres villes, des pairs m'ont demandé si je pouvais partager des renseignements sur mes clients. J'étais souvent heureux de fournir les numéros de téléphone et la solvabilité des clients. J'aidais sincèrement ces pairs et j'espérais que leurs produits s'y vendraient bien.

Lorsque de nouveaux clients m'achetaient des marchandises, ils me demandaient parfois s'il existait d'autres solutions que celle d'un grossiste. Normalement, les gens ne partagent pas cette information. Mais, me considérant moi-même comme un pratiquant, je la leur ai souvent donnée sans hésitation. Ma femme était très contrariée par ma candeur. « Comment peux-tu leur dire cela ? C'est un secret commercial. S'ils achètent tous ailleurs, comment pourrons-nous survivre ? » De colère, elle a jeté des choses partout dans la maison. J'ai répondu : « Si l'argent nous appartient, personne ne peut nous l'enlever. Les choses vont s'arranger. »

Plus tard, d'autres pairs m'ont aussi adressé des clients. En arrivant à mon entrepôt, ils me parlaient de ma réputation, de mon honnêteté et de ma réussite. J'en parlais ensuite à ma femme et elle était heureuse aussi.

Le Maître a dit :

« Ta maison pourrait être construite avec des briques en or, mais tu n'y penses pas et tu n'y accordes pas d'importance. En cultivant parmi les gens ordinaires, les hommes font toutes sortes de métiers. Si tu fais des affaires, tu gagnes de l'argent, mais qu'importe, si tu ne l'as pas dans ton cœur ? Si tu n'y accordes pas beaucoup d'importance et qu'en avoir ou non c'est pareil, alors tu as passé cette épreuve. » (« Enseignement du Fa à la Conférence de Fa à New York », Enseignement du Fa aux Conférences de Fa aux États-Unis)

« Pour ceux qui cultivent et pratiquent parmi les gens ordinaires, peu importe votre richesse ou votre position hiérarchique, peu importe que vous soyez à votre compte, que vous ayez une entreprise, ou que vous meniez n’importe quelle affaire, tout cela est sans importance : ayez toujours des échanges équitables et gardez un esprit droit. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)

C'est le Fa du Maître qui a joué un rôle essentiel pour que je puisse me discipliner. Non seulement je l'ai suivi moi-même, mais j'ai aussi recommandé à mes clients : « Ayez toujours des échanges équitables et gardez un esprit droit ».

Si je faisais une erreur dans le passé, je la corrigeais sans dire un mot. Après avoir commencé le Falun Gong, quand cela se produisait, je m'excusais auprès des clients et je m'assurais qu'ils n'avaient pas de pertes. Fait intéressant, j'ai trouvé que mes pairs me respectaient davantage. Parfois, si je ne dînais pas au restaurant avec eux, on me demandait : « Nous attendions tous que vous nous parliez des principes de Dafa que vous avez appris. » Mes filles ont aussi remarqué mes changements. « Papa, tu es différent maintenant », a dit ma deuxième fille. « Avant, tu remarquais à peine les autres. Maintenant tu es très humble. » Je leur ai dit que c'était le Falun Dafa qui m'avait changé. J'ai aussi compris que plus un être est élevé, plus il peut devenir humble.

Lorsque plusieurs autres propriétaires d'entreprises et moi-même nous nous sommes rencontrés pour parler des commerçants d'une autre ville, l'un d'eux m'a interrompu et m'a dit : « Ce que vous avez dit a l'air formidable. Mais votre femme vend toujours des produits contrefaits nocifs. Tout le monde le sait. » Choqués d'entendre cela, les gens m'ont regardé, craignant que je ne me défende comme je le faisais auparavant. Mais, me considérant moi-même comme un pratiquant et me rappelant que j'avais profité de lui autrefois, je n'ai pas pris cela en compte. Au dîner, je me suis excusé auprès de cette personne et tout est redevenu normal. Il a également commencé à accepter les faits concernant le Falun Dafa à partir de ce moment-là.

J'ai également constaté que, lorsque les pratiquants font preuve de compassion et communiquent bien avec les autres, nous pouvons influencer les gens de façon positive. Un jour, une cliente m'a dit que j'avais l'air gentil et calme, comme un moine bien connu. Elle m'a ensuite montré l'image sur les médias sociaux. J'ai remarqué que le sourire du moine était un peu bizarre. Néanmoins, j'ai apprécié que des gens ordinaires puissent lier les pratiquants de Dafa à la compassion et à la droiture. Après tout, nous, les pratiquants, sommes guidés par les principes de Dafa et nous pouvons acquérir des connaissances que les moines souhaiteraient avoir mais, ne peuvent pas trouver.

Les principes d'une entreprise prospère

Ma compréhension est que maintenir une pensée droite et rester droit produira une entreprise prospère ; autrement, nous pourrions faire face à des problèmes. Les pratiquants qui exploitent une entreprise n'ont aucune référence à suivre. Au contraire, nous devons agir selon les principes de Dafa et suivre les exigences du xinxing des pratiquants. Diriger une entreprise peut être fatigant et compliqué, mais nous pouvons toujours cultiver la nature de notre esprit.

Un jour, un ami m'a demandé : « Quel est ton secret pour réussir ? » J'ai secoué la tête. En fait, je n'ai pas reçu de formation en gestion et je n'ai pas passé beaucoup de temps à réfléchir à des stratégies. Pour moi, le simple fait de travailler normalement va me rapporter de l'argent s'il m'appartient. En tant que disciple de Dafa, la chose la plus importante est de bien faire les trois choses et d'autres choses suivront.

Un homme d'affaires m'a demandé : « Vous traitez bien vos employés, et je fais de même. Vous avez donné des bonus, et je l'ai fait aussi. Mais quand je ne suis pas là, mes employés ne font que traîner et ne travaillent pas dur. Au contraire, votre personnel a besoin de peu de supervision et il travaille dur. Dites-moi, comment avez-vous fait ça ? » J'ai dit en souriant : « Si vous pratiquez le Falun Dafa à l'avenir, vous le comprendrez. La vraie compassion peut tout changer. » Une personne ordinaire peut être gentille avec les autres pour chercher à obtenir des choses en retour, même si elle ne le dit pas explicitement. Les disciples de Dafa, par contre, sont vraiment prévenants envers les autres.

Au cours des réunions du personnel, j'ai souvent raconté des histoires recueillies par des pratiquants sur la culture traditionnelle chinoise (comme le bienveillant M. Wang). Ces histoires viennent de la culture divine chinoise et réveillent la conscience des gens.

Le poste de caissier est très important pour une entreprise. Mais pour moi, n'importe qui peut remplir cette fonction. Lorsqu'un pratiquant vient me parler ou que j'ai besoin de sortir pour quelque chose, je choisis un employé pour être le caissier. Je ne m'inquiète pas de cela et l'employé considère cela comme un honneur et ne me déçoit pas.

Si un employé a un événement, comme un mariage ou des funérailles, j'y assiste et je parle du Falun Dafa. Quand ils ont besoin d'acheter un appartement, je vais souvent avec eux et je les aide à en trouver un. Quand ils ont besoin d'emprunter de l'argent, il m'arrive souvent de leur en prêter. Après avoir prêté 140 000 yuans à une employée, ses amis ont été très émus et lui ont dit : « De nos jours, même les parents ne peuvent plus prêter d'argent à leurs enfants adultes. Tu as tellement de chance ! » Quand j'ai prêté 100 000 yuans à une autre employée, elle était en larmes et a dit : « Même ma mère ne m'a pas prêté autant d'argent. Si je ne travaille pas dur ici, ma mère ne l'acceptera pas ! » Leur reconnaissance vient de leur nature aimable. Pour moi, cependant, c'était comme si rien ne s'était passé. En fait, j'étais toujours heureux de les aider.

Pour les fêtes traditionnelles chinoises comme le Festival des bateaux dragons, le Festival de la mi-automne ou le Nouvel An chinois, je distribuais toujours des primes aux employés. Il pouvait s'agir de riz, d'huile, de poisson, etc. Une fois, il y a eu jusqu'à sept éléments. Les gens qui en ont entendu parler m'ont dit : « Ces employés ont tellement de chance de travailler ici. Pas étonnant qu'ils soient tous si diligents. » Un jour où il pleuvait, deux employés n'avaient pas de vêtements de pluie. Je suis immédiatement allé dans un supermarché et je leur ai acheté deux imperméables. Ils ont été très émus.

Avant les vacances du Nouvel An chinois, je leur rappelais toujours de parler du Falun Dafa à leurs amis et parents. Cela a toujours bien fonctionné. Parfois, quand les employés m'invitaient chez eux, je parlais du Falun Dafa à leurs parents. Comme ils avaient entendu parler en bien du lieu de travail de leurs enfants, ils acceptaient ce que je leur disais.

Au cours des vingt dernières années, je n'ai jamais eu besoin de prendre des médicaments et j'ai toujours été en bonne santé. Les gens ont été surpris, et j'en ai toujours accordé le mérite au Falun Dafa. Au travail, je réprimandais rarement les employés. L'endroit était détendu et je faisais mes commentaires sans blesser personne. Je faisais confiance aux employés, mais je ne laissais pas les choses sans surveillance. Je donnais des récompenses basées sur le mérite. Une employée était perturbatrice et ses parents ne savaient pas quoi faire. Plus tard, elle a beaucoup changé et, une fois, elle a pensé à vérifier si le toit n'avait pas fui dans la salle de stockage lors d'un orage violent. Je l'ai souvent félicitée pour cela.

Pour moi, les principes des affaires ne sont pas compliqués. Notre propre personnalité déterminera le style de gestion et nous serons jugés sur nos actions. Le succès de l'entreprise repose sur la confiance sincère des employés et sur leur motivation à faire de leur mieux.

Être vraiment prévenant envers les autres

Certains clients avaient de petites entreprises. Ils n'achetaient pas grand-chose et prenaient pourtant beaucoup de notre temps. De temps en temps, ma femme en était contrariée et leur jetait des regards mauvais. J'ai essayé de la consoler en lui disant que notre entreprise avait aussi commencé à petite échelle au début. Quand de tels clients arrivaient, je leur proposais généralement de les aider à choisir les marchandises, tout en dissipant les malentendus sur le Falun Dafa et en les faisant démissionner du PCC. Pour moi, tous les clients se ressemblaient, quelle que soit la taille de leur entreprise. De plus, les choses changent de temps à autre et une petite entreprise peut devenir grande ou vice-versa.

Lorsque les clients venaient de régions éloignées, ils devaient parfois faire des courses et prendre l'autobus pour rentrer chez eux. Les voyant pressés, j'ai acheté un vélo pour de tels clients. Je leur disais aussi : « Si vous avez besoin de quoi que ce soit ou si vous n'avez pas assez d'argent, dites-le-moi. »

Ces choses peuvent sembler insignifiantes, mais elles sont d'une grande aide. Parfois, lorsqu'un client était pressé au moment du départ, il sortait une pile d'argent liquide et la déposait sur la table en disant : « Prenez tout ce qui est nécessaire pour le paiement. Je reviendrai bientôt. » J'ai souvent été ému par une telle confiance, car cela représentait leur confiance dans les pratiquants qui suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Certaines personnes qui démarrent une entreprise ont tendance à acheter des produits bon marché. La plupart de ces articles sont en solde et sont difficiles à vendre. Avant de pratiquer Dafa, je les recommandais spécifiquement aux nouveaux clients pour me faire de l'argent. Après avoir commencé la cultivation, cependant, les choses ont changé et j'ai souvent averti les nouveaux clients que ces produits peu coûteux ne se vendaient pas bien. Les gens en ont été reconnaissants.

Un soir d'hiver, alors que le magasin était sur le point de fermer, une jeune fille d'une vingtaine d'années est arrivée. Elle venait d'une autre ville et semblait pressée. « Je veux ouvrir un magasin de détail et acheter des marchandises. Pourriez-vous m'aider ? » a-t-elle demandé timidement. « Désolé, il est trop tard aujourd'hui. Revenez demain s'il vous plaît », a répondu ma femme, prête à fermer la porte.

« J'ai déjà acheté mon billet de retour pour demain matin », a-t-elle répondu, le regard suppliant. « Très bien, prenez votre temps et choisissez ce dont vous avez besoin », ai-je dit.

J'ai aidé la jeune fille à choisir des produits qui pourraient lui convenir. Quand elle a choisi des articles bon marché, je lui ai dit : « Ils ne se vendent pas bien, il vaut mieux les éviter. » Elle m'a regardé avec surprise : « Pourquoi êtes-vous si gentil avec moi ? » J'ai souri et j'ai expliqué ce que cela signifie d'être un pratiquant de Dafa. « Puisque vous êtes si bon, je crois tout ce que vous me dites », a-t-elle répondu.

Après avoir emballé ses affaires, il faisait déjà nuit dehors. Les lampadaires étaient allumés et il y avait peu de piétons. « Comment irez-vous à la gare routière ? » ai-je demandé. « Je vais marcher », a-t-elle répondu.

Je savais que ce serait difficile pour elle, puisqu'elle se trouvait dans un endroit inconnu et que la gare routière était éloignée. Je me demandais si je devais l'aider, mais je savais que cette hésitation venait de mon égoïsme. « Je vais t'aider », ai-je dit.

J'ai mis la marchandise sur mon vélo et je l'ai accompagnée à la gare routière. Après l'avoir installée, j'étais prêt à partir. J'ai dit : « Va manger quelque chose et prends un moment de repos. » « J'ai dépensé tout mon argent dans votre magasin », a-t-elle répondu. « Ça va aller. Demain matin, le bus me ramènera chez moi. »

J'ai été surpris par la tristesse de sa voix. Les gens se débattent, même pour survivre. Sans Dafa, quel genre d'avenir les attendrait ? « Il y a de la restauration rapide près d'ici et on peut manger ensemble », ai-je dit. Mais elle hésitait. Je lui ai dit que j'avais besoin de manger de toute façon et que ce serait mieux de ne pas avoir à manger seul.

Elle m'a remercié après le repas. « Seule ma mère est gentille avec moi. Je ne m'attendais pas à rencontrer quelqu'un d'aussi bien », m'a-t-elle confié. « Tous les pratiquants de Falun Dafa sont comme moi », ai-je répondu. « Si tu rencontres des difficultés, demande autour de toi et les pratiquants t'aideront. »

Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est que cette fille ordinaire devienne une grande patronne en quelques années seulement. Elle m'achetait des centaines de milliers de yuans de marchandises chaque année. Chaque fois qu'on se rencontrait, elle parlait de la première fois qu'elle était venue. « Si vous avez les produits, je ne les achèterai nulle part ailleurs », a-t-elle dit et elle m'a invité à lui rendre visite à l'occasion.

Dans une zone de développement dans le chef-lieu du canton, une entreprise a fermé ses portes et le propriétaire avait une dette de près d'un million de yuans. Ses créanciers l'ont harcelé pour payer et il était très frustré et ne pouvait pas manger. « Ne vous inquiétez pas pour mes 5000 yuans », lui ai-je dit. « Si vous avez de l'argent, vous pouvez payer les autres d'abord. » Il a été très ému et reconnaissant envers Dafa et moi.

Une nouvelle compréhension de l'argent

Ma fille aînée était mariée et son mari était un bon gestionnaire. Moi, par contre, je ne savais pas comment développer davantage l'entreprise. J'ai songé à leur donner l'entreprise mais, en même temps, je me disais que ce serait une grande perte pour moi. Dans mon esprit, cependant, je savais aussi que mon but de venir dans ce monde est pour Dafa et les êtres, pas l'argent. Puisque quelqu'un est prêt à me remplacer, je devrais m'écarter. Je leur ai donc donné tous les actifs, évalués à des dizaines de millions de yuans.

Lorsque j'ai pris ma retraite, je me suis senti vide et seul. Les entrepreneurs, les clients et les compagnies maritimes ne m'ont plus contacté. Tous me quittaient comme des cerfs-volants sans cordes, et il y avait très peu d'appels téléphoniques. Maintenant, je comprends mieux la vie. Combien de choses dans ce monde, ou combien de nos biens nous appartiennent vraiment ? Les gens disent souvent qu'avoir assez d'argent pour gagner sa vie est suffisant. Mais tout le monde pense encore à en faire de plus en plus. Où va la fortune à la fin ? On peut penser que c'est laissé à nos enfants. Mais si on y pense vraiment, c'est comme si on le donnait à des étrangers, car une fois coupé, l'actif n'a rien à voir avec nous.

Si je n'avais pas été pratiquant, je n'aurais pas donné les biens à mes enfants. En plus, techniquement, mon gendre n'est pas un parent de sang. Mais Dafa m'a aidé à comprendre ça.

On dit qu'il est plus difficile de sauver une personne riche que de faire passer un chameau par le chas d'une aiguille. Après avoir cultivé Dafa pendant vingt ans, un chameau comme moi a finalement passé le chas. Autrefois, j'étais un pauvre type désolé qui avait besoin d'un traitement quotidien pour survivre. Je suis maintenant une nouvelle personne. C'est la vertu puissante de Dafa et du Maître qui m'a changé.

Je n'ai pas gaspillé ces 20 ans non plus. Chaque année, chaque mois et chaque jour, j'ai fait les trois choses. Peu importe à quel point j'étais occupé avec les affaires, j'arrêtais toujours ce que je faisais et je n'ai pas manqué d'émettre la pensée droite. Lorsque je me rendais dans ma ville natale, j'ai souvent clarifié la vérité sur le Falun Dafa.

Avant de pratiquer Dafa, je gagnais plus de 100 yuans par mois. Actuellement, je reçois une sécurité sociale de plus de 3000 yuans par mois. Bien que je pourrais dépenser plus d'argent, ce que je mange et ce que je porte sont très simples. Après avoir passé tant d'années à gérer une entreprise, j'ai aujourd'hui une meilleure compréhension de l'argent.

Pendant un certain temps, l'argent a eu l'air bizarre et étranger, comme si cela n'avait rien à voir avec moi. J'ai trouvé cela un peu curieux puisque j'avais passé tant d'années à gagner de l'argent - travailler dur pour faire des bénéfices avant de pratiquer Dafa et continuer à le faire après, tout en prenant avec légèreté le fait de faire de l'argent. Comment se fait-il que l'argent me semble si peu familier maintenant ?

Parfois, voir des gens si occupés à faire de l'argent, il m'était difficile de les comprendre. Je me demandais ce qu'ils faisaient. C'est probablement parce que j'ai vécu cela et que mon esprit est devenu pur. Je peux comprendre les gens ordinaires. De temps en temps, ma femme calcule le loyer que nous percevons de plusieurs propriétés et veut économiser davantage. Je lui ai dit : « Peu importe combien d'argent tu accumules, ce n'est qu'un chiffre. Depuis l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui, les gens ont travaillé dur pour gagner de l'argent et se sentir bien. Personne ne sait où l'argent est allé à la fin. »

Épilogue

Beaucoup de choses se sont passées en 20 ans sur le chemin de la cultivation. C'est comme un livre avec de bons chapitres sur la façon de bien surmonter les tribulations, ainsi que de mauvais chapitres sur l'échec de certains des tests. Parfois, j'étais aussi frustré par la lenteur de mes progrès.

Mais, quoiqu'il arrive, j'ai toujours continué à faire les trois choses. Le progrès à chaque étape n'aurait pas été possible sans l'aide compatissante du Maître. C'est le Falun Dafa et le Maître qui m'ont purifié et m'ont sorti de cet environnement sale. Je suis toujours reconnaissant envers Dafa et le Maître.

On pourrait croire que 20 ans, c'est long, et que j'aurais beaucoup de choses à partager. Pourtant, il me semblait que je ne faisais pas bien et j'ai hésité à en dire plus. C'est l'encouragement de mes compagnons de cultivation et l'aide du Maître qui me permettent d'en faire un document de partage d'expérience, pour valider la vertu majestueuse du Maître et de Dafa.

Traduit de l'anglais